Contributeurs actifs
Voici la liste des principaux contributeurs du blog par leurs commentaires. Vous pouvez cliquer sur leur lien pour obtenir leurs commentaires dans cette page :
macha (113), Michel Nizon (96), Pierre (85), (66), herve (66), leafar (44), guillaume (42), Laurent (40), philippe (32), Herve Kabla (30), rthomas (30), Sylvain (29), Olivier Auber (29), Daniel COHEN-ZARDI (28), Jeremy Fain (27), Olivier (27), Marc (27), Nicolas (25), Christophe (21), julien (19), Patrick (19), Fab (19), jmplanche (17), Arnaud@Thurudev (@arnaud_thurudev) (17), Jeremy (16), OlivierJ (16), JustinThemiddle (16), vicnent (16), bobonofx (15), Paul Gateau (15), Pierre Jol (14), patr_ix (14), Jerome (13), Lionel Laské (@lionellaske) (13), Pierre Mawas (@Pem) (13), Franck Revelin (@FranckAtDell) (13), Lionel (12), Pascal (12), anj (12), /Olivier (12), Phil Jeudy (12), Benoit (12), jean (12), Louis van Proosdij (11), jean-eudes queffelec (11), LVM (11), jlc (11), Marc-Antoine (11), dparmen1 (11), (@slebarque) (@slebarque) (11), INFO (@LINKANDEV) (11), François (10), Fabrice (10), Filmail (10), babar (10), arnaud (10), Vincent (10), Nicolas Andre (@corpogame) (10), Michel Nizon (@MichelNizon) (10), Alexis (9), David (9), Rafael (9), FredericBaud (9), Laurent Bervas (9), Mickael (9), Hugues (9), ZISERMAN (9), Olivier Travers (9), Chris (9), jequeffelec (9), Yann (9), Fabrice Epelboin (9), Benjamin (9), Benoît Granger (9), laozi (9), Pierre Ygrié (9), (@olivez) (@olivez) (9), faculte des sciences de la nature et de la vie (9), Philippe Marques (9), gepettot (9), binance (9), Frederic (8), Marie (8), Yannick Lejeune (8), stephane (8), BScache (8), Michel (8), Daniel (8), Emmanuel (8), Jean-Philippe (8), startuper (8), Fred A. (8), @FredOu_ (8), Nicolas Bry (@NicoBry) (8), @corpogame (8), fabienne billat (@fadouce) (8), Bruno Lamouroux (@Dassoniou) (8), Lereune (8), brico (8), ~laurent (7), Patrice (7), JB (7), ITI (7), Julien ÉLIE (7), Jean-Christophe (7), Nicolas Guillaume (7), Bruno (7), Stanislas (7), Alain (7), Godefroy (7), Sebastien (7), Serge Meunier (7), Pimpin (7), Lebarque Stéphane (@slebarque) (7), Jean-Renaud ROY (@jr_roy) (7), Pascal Lechevallier (@PLechevallier) (7), veille innovation (@vinno47) (7), YAN THOINET (@YanThoinet) (7), Fabien RAYNAUD (@FabienRaynaud) (7), Partech Shaker (@PartechShaker) (7), Legend (6), Romain (6), Jérôme (6), Paul (6), Eric (6), Serge (6), Benoit Felten (6), Alban (6), Jacques (6), sebou (6), Cybereric (6), Poussah (6), Energo (6), Bonjour Bonjour (6), boris (6), MAS (6), antoine (6), canard65 (6), Richard T (6), PEAI60 (6), Free4ever (6), Guerric (6), Richard (6), tvtweet (6), loïc (6), Matthieu Dufour (@_matthieudufour) (6), Nathalie Gasnier (@ObservaEmpresa) (6), romu (6), cheramy (6), EtienneL (5), DJM (5), Tristan (5), Stéphane (5), Gilles (5), Thierry (5), Alphonse (5), apbianco (5), dePassage (5), Sans_importance (5), Aurélien (5), herve lebret (5), Alex (5), Adrien (5), Jean-Denis (5), NM (5), Christian (5), Nicolas Chevallier (5), jdo (5), Youssef (5), Renaud (5), Alain Raynaud (5), mmathieum (5), (@bvanryb) (@bvanryb) (5), Boris Defréville (@AudioSense) (5), cedric naux (@cnaux) (5), Patrick Bertrand (@pck_b) (5), (@arnaud_thurudev) (@arnaud_thurudev) (5), (@PLechevallier) (@PLechevallier) (5), Stanislas Segard (@El_Stanou) (5), Pierre Mawas (@PemLT) (5), Fabrice Camurat (@fabricecamurat) (5), Hugues Sévérac (5), Laurent Fournier (5), Pierre Metivier (@PierreMetivier) (5), Hugues Severac (5), hervet (5), Joel (5), portoni per capannoni (5), A片 (5)Contributions sous le pseudo
66 commentaires ont été soumis sous ce pseudo et avec le même email.
Le premier commentaire date du 12 juillet 2007 et le dernier est du 20 octobre 2016.
Article très intéressant merci
Étant un des fondateurs de http://www.livedem.org je connais la difficulté à impliquer les premiers membres.
Néanmoins on sent une vrai appétence des citoyens pour ce type d outil…
Bien à vous
Mais préférez vous l’aide fiscale (on réduit l’impôt) ou l’aide directe pour soutenir l’innovation ? C’est très important de se déterminer car en 2012 les choix seront faits. Ce n’est pas la même politique. Avec la défiscalisation on casse la redistribution “avisée”. D’ailleurs, s’il est question de financer des besoins de simples entrepreneurs, les banques sont normalement là pour jouer leur rôle, y compris pour financer des frais de marketing… Qu’en pensez vous ? L’export est finançable par du prêt avec taux d’intérêt. Ce n’est pas une aide puisqu’il faut rembourser le prêt de toute façon. On se trouve donc dans une situation classique de financement de la trésorerie par de l’endettement pour des besoins classiques et non des investissements d’exception comme dans le cadre de la création de nouveaux produits ou services à haute valeur ajoutée et adossées à des réels dépôts de brevets impliquant des risques, une nouveauté, une véritable barrière technologique qui suppose que le leader ne se fera pas trop rapidement copier… par ses concurrents potentiels.
Les vraies questions se trouvent à ce niveau et pas ailleurs. Il faudrait que les personnalités d’influence du numérique le comprennent autrement elles vont se faire tout simplement “balader”… par le pouvoir en place et le lobby financier et bancaire privé…
J’oubliais. Ce principe de “réduction d’impôt” profite à ceux qui ont déjà de l’argent. Ils finissent par en avoir encore plus et ils profitent de tout. Ce sont souvent les moins talentueux mais déjà bien pourvus. C’est un cercle vertueux ou vicieux qui est au coeur du libéralisme actuel (ou de la politique actuelle en France) privilégiant les conservateurs, et donc les vieilles économies… Les pôles de compétitivité sont une tarte à la crème. On oblige les entreprises à se regrouper pour les dissuader de s’y engager, on donne un peu avec beaucoup de contrainte. Un système de “compte goutte” inventé également par le gouvernement actuel qui n’a aucunement l’intention de permettre à des “pauvres” de créer leur entreprise et de réussir. Il s’agit aujourd’hui de privilégier les héritiers, les spéculateurs… (il y en a sûrement parmi les startupeurs ici, les membres du Comité national du numérique, etc). Voilà. A bon entendeur…
Alors je vais vous faire un point. Actuellement, la défiscalisation (JEI, CIR, taxe professionnelle supprimée, Tepa, etc) vide les caisses de l’Etat. Résultat on ne peut pas redistribuer par les aides directes car les budgets d’intervention publique diminuent, voire disparaissent (d’où la fusion Oséo en banque). Du coup, les victimes sont les nouveaux entrants (créateurs d’entreprises) qui ont le plus besoin de soutien direct et d’accompagnement. Seules les conseils régionaux (comme le CFI en Ile de France) peuvent subventionner les startups au démarrage, mais pour des sommes minimes (30 à 70 000 euros) au regard des investissements requis. Les VCs n’interviennent le plus souvent que quand le risque est partagé avec un autre partenaires financier (public le plus souvent) sur des créneaux stratégiques et risqués. Autrement, ce sont les VCs ou entreprises étrangères qui ramassent la mise et rachètent pour pas cher, avec les emplois qui vont avec… Les aides à l’innovation de l’ex-Anvar et Oséo Innovation étaient bien utiles (pour des montants très conséquents, en partage avec les Vcs et FCPI) pour permettre à l’innovation d’émerger en France et d’y maintenir. De nombreux leaders mondiaux existent aujourd’hui grâce à cela. Demain, ce tissu disparaîtra…
Comme l’Etat français n’a plus d’argent dans les caisses (merci Novelli qui sonne le glas du soit-disant “Etat Providence”), l’Etat emprunte donc sur les marchés financiers (grand emprunt). Il se recrée un budget d’invervention en s’endettant (au lieu de prélever par l’impôt). Et donc, il ne peut redistribuer par des prêts ce grand emprunt qu’aux entreprises solvables, qui peuvent rembourser à coup sûr. D’où l’intérêt actuel de l’Etat pour les ETI (Entreprises de Taille Intermédiaire) qui ont une bonne trésorerie, et qui jusqu’ici s’autofinançaient (ne faisaient pas appel à l’emprunt)…. Et donc, les banques ont de beaux jours devant elles. Par contre le créateur… lui, il va souffrir… Voilà. A bon entendeur…
Ca m’étonnerait vraiment. tous les conseillers sont jugés sur leur performance à soutenir les entreprises de grande taille, les ETI, qui peuvent presque s’autofinancer tellement elles sont meilleures que les autres. Donc c’est normal qu’ils rejettent les autres. Pourquoi perdraient ils leur temps et leur crédibilité bancaire ? Le MEDEF veut qu’Oséo prête directement de l’argent aux PME à la place des banques, parce que les banques ne veulent plus prêter aux entreprises qui ont des bilans trop moches. Et en ce moment, ces bilans moches sont légion… Mais Oséo est aussi une banque, publique, mais une banque quand même avec des règles comme bâle II. J’ai fini par piger ce qui se passait. Et les fonctionnaires des collectivités locales n’ont à mon sens pas compris le binz du financement des entreprises encore… Ils vont se ruiner et nous avec.
Très intéressant effectivement. Mais je doute qu’Oséo soit concerné vraiment par les startups aujourd’hui. Ils ont par contrat avec l’Etat un objectif de plus de 60% des aides réservées aux entreprises de plus de 50 salariés…
Au niveau de la création dans certaines régions, il faut aussi vérifier ce que fait la région Ile de France avec ses aides à la maturation en partenariat avec Oséo. Cela s’appelle les AIMA avec le Centre Francilien de l’Innovation. Cela vient doublonner avec les Paris Innovation Amorçage de la Ville de Paris qui sont réservés aux entreprises sélectionnées par les Incubateurs… Vous devriez jeter un coup d’oeil…
Enfin pour l’avance remboursable d’Oséo : ce n’est plus remboursable en fonction du bénéfice de l’entreprise. Je viens d’en faire l’amère expérience. Je rembourse directement par prélèvement automatique sur mon compte et non en fonction du chiffre d’affaires que je réalise. C’est du prêt classique maintenant, sauf cas particulier d’après ce que j’ai compris. Ceci dit, je trouve que c’est efficace pour eux c’est sûr, par contre pour moi, j’aurais bien aimé un petit arrangement…
Quand je lis que le MEDEF crie à l’aide à Oséo pour prêter aux entreprises, je me pose des questions
http://www.lefigaro.fr/creation-gestion-entreprise/2011/03/01/09007-20110301ARTFIG00618-le-medef-propose-plusieurs-mesures-pour-les-pme.php
Effectivement. Je pense que les tarifs vont augmenter à cause des taxes diverses.
http://www.lexpress.fr/actualite/media-people/media/xavier-niel-change-de-monde_922189.html
Je me demande s’il ne s’agit pas d’un acharnement contre un homme qui aurait démarré dans le rose où le black était roi. Il faut bien démarré par quelque chose qu’en on n’a rien. Il a même l’intention aujourd’hui d’aider les jeunes en créant une école de l’internet. Je trouve que c’est gentil à lui de penser ainsi aux autres. Il le dit lui même, l’école d’aujourd’hui n’est plus adapté. Et M. Granjon dit comme lui.
Coeur artificiel (Carpentier) cité par Pécresse. C’est le consortium CARMAT qui fait partie du programme collaboratif ISI (innovation stratégique) d’OSEO, avec un gros travail de préparation pour la mise en place, de la part de cette institution. Le projet a reçu un gros financement d’Oséo et donc de l’Etat biensûr, sur fonds des ministères de la recherche et de l’industrie. Et ensuite il a réussi son introduction en bourse… Même si le FSI n’a pas investi, Oséo l’a soutenu quand même. Pour l’instant l’apport du FSI n’est pas absolument nécessaire, tant qu’il n’y a pas d’OPA hostile…
http://www.caducee.net/breves/breve.asp?idb=8433&mots=all
Quand je lis les commentaires, cela fait froid dans le dos. Disons que nous avons perdu sur le terrain de la production (car plus compétitive en Asie), mais ne devait on pas garder le savoir-faire, la R&D, le design, le marketing… en France ? Le contribuable français n’est pas là pour financer les jobs plus conceptuels effectués par des roumains ou des ukrainiens.
Si comme le dis Sylvain, le CIR est devenue une aide directe car remboursé tout de suite (la même année)… même pour les entreprises qui ne sont pas soumises à l’impôt, dans ce cas, il ne faut pas qu’il permette de financer des équipes de chercheurs ailleurs qu’en France, mêmes s’ils font partie de la même entreprise par le jeu des filiales. Dans ce cas, l’entrepreneur n’a qu’à se débrouiller. Pas d’aides.
Avec le statut JEI, au moins cela permettait de réduire les charges sociales payées en France pour de l’emploi en R&D français. Je suis interessé par l’obligation pour l’entreprise d’embaucher français en échange d’une aide directe. Si avec le CIR c’est impossible à faire car anti-européen, et bien laissons tomber le CIR.
De même que je me demande si la nouvelle politique européenne des aides régionales avec le FEDER ne tend pas à trop privilégier aussi les Pecos (pays de l’est) maintenant. Cela incite forcément les entreprises françaises à ouvrir des filiales dans ces pays pour toucher des subventions européennes.
On se fait dépouiller. Les entrepreneurs devraient le dénoncer et développer un esprit plus citoyen, plus patriote. Pourquoi ne le font ils pas ?
Et l’Euro, nous aide t-il vraiment à exporter en étant aussi fort ? C’est du grand n’importe quoi.
Si on prend un peu de recul, il y a une logique à tout ceci. Le principe du gouvernement actuel est de supprimer des postes de fonctionnaires. Pour ce faire, il mise sur les incitations fiscales, pensant qu’il n’est pas nécessaire de payer des fonctionnaire pour attribuer une aide ou la contrôler. Or il se trompe.
Le statut JEI ne permet pas de viser l’objectif gouvernemental. D’où le peu d’intérêt qu’on lui prête.
Tandis que le CIR oui (enfin initialement).
Ensuite, il s’agit de “bancariser” le financement de l’innovation et de le tirer petit à petit vers le financement purement privé. Or, les banques commerciales ne peuvent s’interesser qu’aux entreprises rentables, donc aux ETI (Entreprises de Taille Intermédiaire). Et il s’agit donc bien du lobby financier et surtout bancaire qui agit actuellement (façon “amis de 30 ans de M. Balladur”), et bien entendu le lobby du CAC 40 et des grosses fortunes ou autres entreprises familiales (pour la suppression de l’ISF) du rapport Retailleau (http://www.lesechos.fr/economie-politique/france/document/300411388-entreprises-de-taille-intermediaire-eti-le-rapport-retailleau.htm). C’est à dire, ceux qui ont permis l’élection de NS en 2007. C’est pour eux que le président bosse.
Dans cette même logique, il s’agit de réduire les vélléité des petits : petits patrons, startups, salariés… En réduisant les charges qui les entourent et les faisant peser sur eux mêmes en permettant aux assurance et autres structures privées de se sucrer au passage. Sans oublier les fonds de pension…
Bref, mettre dans le privé ce qui était autrefois protégé par le public, tout en soutenant une catégorie d’entreprises ETI ultra conservatrices (et certainement pas innovantes)… D’où le retour au “made in france” cher à M. Estrosi… sauvons notre vieille économie…
Alors ces startups ne doivent rechercher que des capitaux propres pour leurs besoins spécifiques puisque les banques ne leur prêtent rien. Il n’y a pas d’autres choix. Aurement, c’est du détournement d’aide, fiscale ou directe qui n’est réservée qu’à mener des programmes de Recherche & Développement conformément aux directives européennes.
Dans ce cas, de nombreuses PME font du détournement. La question est cruciale actuellement. Si le risque est quasi nul dans les projets innovants de ces startups numériques, le plus logique serait que les banques et uniquement elles les financent par du prêt classique. Qu’en pensez-vous ?
Page 85 dans le paragraphe ISAI il est mentionné à la fin le statut Jeune Entreprise Innovante d’Oséo, or il ne s’agit que du label “Entreprise Innovante” pour les FCPI.
Ensuite page 39, il est mention également du statut de “Jeune Entreprise Innovante” (il faut dire là aussi “qualification d’entreprise innovante” pour l’accès aux FCPI). Il n’existe pas de labellisation “Jeune Entreprise Innovante”… Il est important de le dire car de nombreuses startups de services numériques ne peuvent pas obtenir (auprès de fisc) le vrai statut fiscal de JEI qui donnent droit à des réductions d’impôts et de charges ainsi qu’au CIR, car ces startups ne sont pas “scientifiques” au sens où le ministère de la recherche aimerait. Je suis bien placé pour le savoir pour ne pas l’avoir obtenu.
Oséo ne qualifie pas la dimension scientifique mais la notion d’innovation, la qualité “d’innovante” (définition un peu plus large, mais il faut démontrer des dépenses de recherche et/ou de développement technique réel) de toute entreprise cherchant à avoir cette qualification pour intéresser les FCPI et lever des fonds. C’est un besoin purement financier derrière et non fiscal. A la rigueur, lever des fonds permet justement de payer honnêtement de vraies charges sociales au lieu de chercher à les contourner… Je ne trouve pas que l’abaissement du coût fiscal d’un chercheur soit si glorieux que cela. La France serait elle devenue le paradis fiscal de la recherche à neuneu ???
Le statut “Jeune entreprise innovante” n’est pas attribué par Oséo mais par les services fiscaux et le ministère de la Recherche uniquement. Ce statut permet de ne pas payer de charges sociales notamment.
http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/cid5738/le-statut-jeune-entreprise-innovante-jei.html
Oséo n’attribue que le label “Entreprise Innovante” pour les FCPI (pour le lever des fonds) qui bénéficient à cette occasion d’une forme de défiscalisation sur des investissements qui doivent être risqués (innovation).
On a tendance tous à confondre entre l’un et l’autre.
Quand vous dites que la fusion des structures d’Oséo n’aura pas de conséquences sur les aides, ce n’est pas si évident. La Fusion des structures d’Oséo pourrait permettre à l’Etat de se désengager un peu sur l’aide directe (L’Etat ne sera plus actionnaire à 100% d’Oséo Innovation), puisque l’outil principal désormais de soutien à l’innovation de l’Etat est aujourd’hui le crédit d’impôt recherche qui coûte très cher et qu’il va bien falloir justifier….
Oséo risque donc surtout à l’avenir de distribuer des prêts à taux sympas auprès d’entreprises qui pourront le supporter, puisque tout prêt doit être obligatoirement remboursé, que le programme ait échoué ou non. La garantie sur les prêts (jusqu’à 50% et non jusqu’à 80% comme j’ai pu le lire dans votre guide), va jouer encore à plein pendant un certain temps.
En ce moment, Oséo fait la pub des “prêts verts” par exemple, principalement pour le secteur industriel (en perte de vitesse, comme chacun sait). Et biensûr, Oséo Excellence fait la part belle aux entreprises qui réussissent à dégager du bénéfice et à exporter en particulier. Au moins, ça reste réaliste.
Les concours (très sélectifs) et les apports des collectivités locales permettent encore d’obtenir quelques subventions en amorçage. Oséo est partenaire de ces programmes pour les gérer notamment. Pour le financement en fonds propres, ce sont bien les business angels (loi Tepa) qui peuvent encore combler le manque à ce niveau, avant l’intervention des VCs (également très sélectifs).
Et pour le reste, il y a les subventions de NKM avec ses appels à projets numériques du grand emprunt. Mais comment les projets sont ils sélectionnés. Le suivi derrière. On n’a pas trop d’information.
Mais bon, tout ça me paraît être encore en gestation. Tout peu encore changer…
La défiscalisation liée aux FCPI sera t-elle maintenue ou va t-on tenter de tuer bébé avec l’eau du bain ? Tout ce scandale cousu de fil blanc pour supprimer les FCPI.. c’est un peu gros comme ficelle non ? A qui profite le crime ? Bien sûr qu’un placement en FCPI est risqué pour un particulier ; il s’agit d’entreprises risquées qui peuvent se planter ou générer un jack pot.
http://www.lesechos.fr/patrimoine/bourse/020492054551.htm
En attendant les récentes études démontrent l’utilité des FCPI pour le financement des PME innovantes et la création d’emplois directs. Par contre la loi TEPA avec les exonérations ISF n’est pas assez cadrée, ne profite pas vraiment aux PME innovantes et constitue un gros manque à gagner pour l’Etat. Je pense cependant que le fait d’inciter les business angels à investir de petites sommes à l’amorçage d’entreprises, aide bien les entrepreneurs au début.
http://www.votreargent.fr/fiscalite/les-fcpi-sont-ils-menaces_132637.html
http://www.lefigaro.fr/impots/2010/06/18/05003-20100618ARTFIG00574-l-isf-rapporte-de-moins-en-moins.php
Et le rachat d’Exalead en France par Dassault Systems ? Vous en pensez quoi ? Les grandes entreprises font leur marché en Israël comme en France ou ailleurs… Les nouveaux “champions” seront plutôt le carburant des anciens… Pas de renouvellement en perspective
Vous citez que chez nous la fiscalité Tepa/FCPI devrait être revu pour ressembler un peu à ce qui se pratique en Israel avec succès. Quel chamboulement attend les FCPI exactement ? Que se passe t-il avec la réglementation européenne ? Que pensez vous du système de labellisation actuel ? Que pensez vous du label “entreprise innovantes” des pôles qui a été annoncé cette semaine ?
Pourquoi nos VCs auraient ils eu moins de chance ces dernières années? Il y a eu des fonds d’amorçage abondés par l’Etat depuis longtemps chez nous. Je crois que c’est le cas d’un fonds comme i-source (et ce depuis le début des années 90, grâce à Allègre qui a décliné aussi cela sur les incubateurs). Il y a forcément eu des réussites mais qui ont été déplacées ailleurs (rachat, déplacement vers les USA…)
Le seul bémol que je trouverais sur le modèle israélien, c’est sa très grande dépendance avec les USA. Israël serait-il une annexe de ce grand pays ? Devons nous nous aussi nous annexer aux Etats-Unis pour réussir ??? Ne pouvons nous pas avoir un modèle européen dans le secteur numérique ?
Excellent. On savait déjà qu’Israël était un laboratoire de ce qu’il faudrait faire en Europe pour l’innovation. Savez vous s’ils sont aussi de fervents promoteurs des programmes de R&D collaboratifs. Disposent-ils de clusters ou pôles de compétitivité comme chez nous ? Je lis à la fin de votre premier article que ce type d’approche collaborative n’est pas forcément mis en valeur là-bas mais plutôt l’approche pragmatique et le marché, avec des soutiens aux projets individuels. Puisqu’Israel privilégierait plutôt les relations entre incubateurs et laboratoires/universités. Ces incubateurs seraient privés là-bas, alors que chez nous ils sont plutôt financés par les conseils régionaux ou les départements.
Au niveau de l’incitation fiscale (type CIR), est cela la seule voie d’aide publique là-bas ou existe t-il des organismes qui financent en aide directe ?
Etes vous salarié d’une grande boîte souhaitant créer sa start-up ??? Allez y foncez. N’attendez pas. La période est propice. J’en connais plein qui n’en peuvent plus du harcellement actuel en entreprise, avec un manque cruel de motivation sur la situation européenne. Se mettre à son compte et se défoncer pour soi. C’est indispensable aujourd’hui. D’autant que vous pouvez aussi tenter sur les marchés asiatiques en plein essor.
Je suis en train d’aider mon neveu et plusieurs de ses collègues à franchir le pas…
Le gouvernement chinois tente pourtant bien de censurer Google. Sous le prétexte frauduleux de rendre la jeunesse libre d’accéder aux jeux, sites pornos et aux infos inutiles, Google est une grosse machine américaine ultra-libérale qui essaie de vampiriser les esprits en utilisant la toile.
http://www.20minutes.fr/article/392918/Monde-En-Chine-sur-internet-pro-et-anti-Google-s-affrontent.php
Pourquoi ne peut on pas censurer l’accés à ce moteur de recherche ? On voit bien que les grandes puissances nouvelles telles que la Chine ont compris que le réseau Internet était monopolisé par les USA. Et pour gagner aussi sur ce territoire, le Chinois fait du protectionniste. Et je suis sûr que la Chine vaincra là aussi… Internet et la croissance, Internet et l’économie mondiale vont de pair. Or nous, petits Français, qui sommes nous pour souhaiter la neutralité du net, l’accès à tous à tout… alors que nous nous faisons piller nos idées, que nos contenus seront distribués à fonds perdus… car nous prônons l’ouverture. Nous n’en avons pas les moyens… Nous ne maîtrisons rien, même pas notre destinée…
Oséo a fusionné ses structures (financement, innovation, garantie) pour faire des économies de structure et mieux gérer les fonds. Oséo gère le FUI des pôles de compétitivité et connaît les programmes collaboratifs avec son programme ISI.
Pendant ce temps, NKM va créer une nouvelle agence pour financer des entreprises numériques ? Pour faire du collaboratif ? On est en déficit public ou pas ?
C’est incohérent tout ça.
Très sympa c’est vrai. Mais j’aimais aussi le côté vieillot du précédent design. Je suis un conservateur… 😉
Sinon il va falloir nous expliquer rapidement ce qui se prépare du côté du numérique avec les appels à projets du secrétaire d’Etat à l’économie numérique. Il parait qu’ils vont être lancés en mai. Il y a 2 milliards pour le grand emprunt. Devrons nous nous associer à des groupes comme Orange ? C’est ce qu’a l’air de dire NKM dans ses interviews avec René Ricol le commissaire du grand emprunt.
NKM a bien dit que son secrétariat s’occuperait de tout, y compris de sélectionner les projets. Vous pensez que c’est possible ? Ils sont nombreux dans ce ministère pour ne pas nous faire poireauter comme la dernière fois ?
http://www.lexpansion.com/economie/actualite-high-tech/grand-emprunt-nkm-detaille-les-regles-d-investissement-dans-le-numerique_229442.html
N’aurait on pas dû supprimer la baisse de la TVA des restaurateurs pour limiter le montant du grand emprunt ? Ou revenir sur le paquet fiscal ?
Cela nous aurait fait 5 à 10 milliards d’euros tout de suite pour l’innovation et les startups. Je viens de découvrir que Oséo finance aussi les restaurateurs et les hoteliers ? Je ne pige pas très bien. Depuis quand ? En quoi c’est porteur ?
http://www.e24.fr/economie/france/article158886.ece/Bercy-veut-faire-aimer-la-baisse-de-la-TVA-dans-la-restauration.html
http://www.latribune.fr/static/pdf/brief_promotion.pdf
bonsoir olivier
Fabrice Grinda (ex fondateur d’Aucland, site d’annonces français, qui n’a pas survécu car ebay était plus fort) était présent à cet événément à quel titre ? J’ai appris qu’il savait surtout copier les bonnes idées et a fait sa fortune rapidement à travers des startups revendues à chaque fois… Il aiderait maintenant les startups. Vous savez comment ? Cela m’interesserait personnellement.
Merci pour tous ces comptes-rendus très enrichissants, intellectuellement.
Le compte d’exploitation d’Oséo a baissé de plus de 40% au premier semestre 2009 d’après un article paru dans le Figaro
http://www.lefigaro.fr/entreprise/2009/10/15/05011-20091015ARTFIG00425-oseo-augmente-ses-capacites-.php
Vous verrez la cata en 2010… quand la garantie Oséo va devoir jouer et vous verrez aussi les procès des entreprises… On nous fait croire que ce fonds de garantie est rentable, mais à mon avis on aura des surprises. D’où l’intérêt pour eux de s’interesser aux ETI à forte progression et rentables (pour rattraper le coup).
Quand aux listes de solutions Oséo, elles sont toutes simples : il y a les aides d’Etat à taux 0 (subvention et avance remboursable) qui peuvent concerner tant les startups que les ETI (mais qui sont quand même plus légitimes pour des startups) pour ce que les banques ne financent pas à savoir l’immatériel, la R&D… ; et les crédits bancaires qui ne concernent que des entreprises avec un bilan comptable sain, deux à trois ans de progression de chiffre d’affaires et un résultat net positif. Voilà, c’est on ne peut plus simple.
Pour le Crédit d’impôt recherche, le coût pour la collectivité est trop important et en plus on ne sait même pas quels projets sont financés et s’ils sont utiles pour l’économie du pays.
Un peu de transparence serait profitable à tous.
Si on comprend bien : il reconnaît qu’il y a quand même une perte de budget due à la montée incontrôlable du CIR, qu’il souhaite même élargir à la phase de commercialisation avec le crédit d’impôt innovation à l’espagnol(donc, il va finir par faire disparaître vraiment l’aide standard et l’accompagnement qui va avec), ainsi qu’à la focalisation sur les projets collaboratifs des pôles par le FUI (200 millions d’euros par an). Votre tableau de répartition des budgets est éloquent : quelques centaines de millions pour l’aide à l’innovation, face aux milliards de la garantie bancaire. Enfin, pensez vous que la création d’entreprise soit une priorité dans tous ces financements ? Pourquoi le prêt participatif annoncé concerne les grosses PME qui font du chiffre d’affaires comme vous l’indiquez ? On se reporte sur les FCPI pour financer les startups, mais effectivement le risque de dilution est trop fort à ce stade.
Stribe a été soutenu par Scientipole, Paristech et OSEO
http://www.telecom-paristech.fr/telecom-paris/Actualites/TechCrunch50-Stribe-reseau-social-site-web.php
Vous les avez également conseillés ?
Il y a quelques idées reçues sur les aides Oséo (à partir de la page 83). On ne peut objectivement pas indiquer que les restrictions d’Oséo pour les startups sont dues à une focalisation sur les Gazelles. C’est faux. Plus de 50% des aides en Ile de France vont à des créations ou à des jeunes entreprises pour tenir compte de la spécificité du territoire. Un conseiller oséo me l’a rappelé à nouveau tout récemment. Et dans les autres régions, c’est pareil, Oséo s’adapte à la spécificité locale, en conformité avec les attentes des collectivités.
Les restrictions d’Oséo fin 2008/début 2009 ne sont pas dues à un recentrage sur les gazelles (les entreprises de taille intermédiaire) mais à une baisse toute relative de la dotation budgétaire de l’organisme par l’Etat, et une dérivation vers le crédit d’impôt recherche (plus de 120 millions d’euros, c’est pas rien) mis en avant par le gouvernement, et par la montée en puissance du FUI pour les pôles de compétitivité. Il y a eu réallocation (concept qui vous est cher). C’est le gouvernement, et non la BDPME (Oséo Financement, banque), qui incite Oséo à s’interesser aux entreprises moyennes (ETI) pour les aider à devenir rapidement des leaders au niveau international. Ces entreprises étaient laissées pour compte et ont pourtant besoin d’être soutenues.
C’est pour cela que le conseil régional en Ile de France et la Ville de Paris ont signé une convention avec Oséo justement pour compléter les financements destinés aux startups. De toute façon, malgré des conditions d’octroi meilleures dans d’autres régions, les créateurs dans le numérique préfèrent l’Ile de France, et en particulier la Capitale. D’ailleurs, dans un de vos encadrés (page 85), vous pouvez remplacer CRITT par Centre Francilien de l’Innovation (subvention jusqu’à 30 KE maxi, en lien avec Oséo, pour des entreprises incubées par les dispositifs franciliens).
Concernant l’intégration de l’AII au sein d’Oséo. Il faut savoir que des financement de type Quaero sont du passé (avant fusion avec Oséo). Depuis l’intégration de l’AII dans Oséo, cela n’a plus court. Le programme Innovation Stratégique Industrielle est plus cadré, les programmes sont plus réalistes.
Enfin, s’agissant des financements complémentaire apportés par la branche “cofinancement bancaire et garantie” d’Oséo : détrompez vous. Ils sont très utiles (d’où la logique du rapprochement Anvar/BDPME/Sofaris) à tous les types d’entreprises. Y compris aux jeunes entreprises. La solution Avance Plus (financer les créances dues aux délais de paiement des grands comptes) interesse aussi les jeunes entreprises dont les produits et services sont vendus à des grands comptes d’emblée. Et ensuite, la garantie des prêts bancaires est aussi très appréciée pour certains investissements. Le taux de garantie est plus élevé pour les entreprises déjà expertisées par Oséo innovation. Et il ne faut pas oublier le PPA (Prêt Participatif d’Amorçage) : une belle initiative que de plus en plus de jeunes entreprises utilisent en tant que quasi fonds propres en attendant d’être valorisées au mieux pour négocier de futures levées de fonds.
La mécanique est très interessante pour passer du financement en haut de bilan à celui plus classique de prêts. Les taux d’intérêt pour les prêts ont en outre fortement baissés. Les entrepreneurs savent faire leur marché y compris à ce niveau…
C’est un bon exemple en terme de financement, du partenariat public/privé… Sans compter les outils d’encadrement (expertises, conseils, mise en relation…) qui éclairent le financement et qui sont indissociables.
Je ne pense pas que cette entreprise reçoive 4 millions d’euros de subvention. Ces 4 millions représentent le coût total des investissements, dont une bonne part sera supportée par les entreprises lauréates. Faire de la R&D à ce niveau est un risque pour elles. L’appel à projets permet peut être justement de baisser à terme le coût d’achat de ces services très onéreux jusqu’à présent. C’est une bonne chose globalement.
Peut être que la sélection a renvoyé vers les avances remboursables les projets qui pouvaient l’être. Qu’en savez vous ? Et sans doute ont ils réservé aux subventions les recherches qui méritaient d’être financées par ce biais, car très éloignées d’une rentabilité proche du marché. On parle sans savoir. Il ne faut pas critiquer à ce point.
Vous parlez de cette entreprise créée par un conseil en propriété intellectuelle ??? qui a aussi participé à l’appel à projets et qui a été retenue plusieurs fois ? Si c’est cette entreprise, c’est incompréhensible, vu d’où elle vient. C’est impossible voyons. Sur quelle page de leur site y a t-il violation ?
Quel est le nom de cette entreprise ? Est ce dans le serious gaming ? Comment le jury aurait il pu savoir ?
Michel, Quel est le nom de l’entreprise qui ne respecte pas le droit des brevets ? Est celle qui a été retenue dans plusieurs projets ? A quel niveau les droits ne sont pas respectés ? Dessins, oeuvre, techno ?
Henri Verdier, président de Cap Digital, a par contre l’air ravi sur twitter des résultats de cette opération. Sur 92 projets sélectionnés, 45 le sont dans le cadre du pôle de compétitivité Cap Digital à Paris… Tu parles. Cet Henri Verdier est tout jeune, fraichement sorti de l’Ecole Normale, sans aucune expérience. Un intello un peu à côté des réalités.
Pour KTM par contre, cette société est très connue dans le Serious Game et la formation. Elle fait du chiffre. Je ne comprends l’intérêt pour elle de participer à tout ça. Sans doute va t-elle se faire bouffer par ses autres partenaires de projet. Comme l’indique un des messagers ici, l’entreprise a 4 projets à suivre en même temps en tant que partenaire. C’est inhumain. Pourquoi son Pdg fait il savoir sur son site internet qu’il a tous ces projets dans le pipe? Ca fait peur.
Il y a des centaines de porteurs de projets qui vont devoir frapper à une autre porte et cette porte là (le conseil régional, oséo…) risque de “gueuler” ou d’accepter avec résignation en demandant des rallonges qui ne viendront jamais.
Et pour ce qui est des partenariats, les entreprises qui se sont présentées ont elles été aidées par les ministères pour trouver des laboratoires partenaires ? Je suis certain que non. Les travaux de collaboration étaient déjà ficelés.
Sur Twitter, NKM vient d’indiquer que OSEO était dans un des deux comités de sélection. Je me demande quel poids pouvait avoir OSEO face à la DGCIS. C’est toujours fair play de le mettre dans la “liste”.. mais c’est un peu hypocrite. J’imagine l’ambiance : “allez on prend ce projet là et les autres, c’est oséo qui expliquera, hein cher ami !”.
Sans compter, que désormais il va y avoir suspicion sur ceux qui ont été recalés. Je ne parle même pas des business angels et de VC’s qui vont carrément les ignorer. Alors qu’il doit y avoir certainement de très bons projets parmi les recalés.
Il existe davantage de projets en innovations de services et de marketing, qu’en R&D pure. Si les budgets publics de soutien à l’innovation (d’Oseo par exemple) augmentent, ces innovations moins “technologiques” pourront être soutenues plus fortement. S’il existe une barrière à l’entrée, c’est quand même mieux ; cette barrière (qui freine la concurrence) est toujours souhaitable. C’est logique. Par ailleurs, pour les entreprises qui ont passé le cap des 3 ans, Oséo propose d’autres solutions pour financer les dépenses commerciales et les exportations. Ce sont, entre autres, des contrats de développement (sorte de prêts bancaires garantis) ; l’entreprise doit disposer d’une trésorerie et de fonds propres suffisants. Normal, puisque l’on finance à ce moment là la phase aval, très proche du marché Les conseils régionaux aussi aident pour cette phase. Le risque d’échec technique et commercial est plus réduit. Par contre, l’entreprise a besoin de financement pour ne pas trop tirer sur sa tréso et pour réussir sa croissance. C’est une période difficile (croissance du CA, des effectifs, promo, marketing…).
Oui c’est pas mal. Mais quand même c’est de pire en pire. Le nombre de portes qu’il faut ouvrir maintenant pour créer une boîte. Tout ceci est trop politisé. Dommage.
Olivier, si vous avez l’intention de mettre à jour votre “guide de l’entrepreneur” comme vous l’indiquez sur Twitter, je vous suggère fortement d’expliquer aux créateurs de bien s’insérer dans leur éco-système : pôles, incubateurs, région/ville, Etat, banques, réseaux associatifs. Aujourd’hui, tous ses acteurs travaillent main dans la main pour se partager les efforts de façon ciblée. Pour ce qui est d’Oséo, cet organisme continue de bien correspondre aux attentes des entrepreneurs, car son mode d’accès et de fonctionnement finit par être moins compliqué que les autres, et les délais de financement sont plus courts que les appels à projets et autres concours en tout genre… Demandez autour de vous. Vous constaterez… Et surtout faites en sorte que les grands esprits en débat chez NKM sur le grand emprunt ne considèrent pas les PME que comme seuls intégrateurs des innovations numériques ; elles sont aussi “conceptrices” de ces innovations et elles ont besoin de financement pour les mener. Le grand emprunt ne doit pas être englouti dans les seules infrastructures en fibre optique… Hervé Novelli n’est pas le meilleur représentant des PME innovantes ; il ne parle que des charges sociales, de son système d’autoentreprise… Son discours est un peu “vieillot”. Estrosi est noyé par les problèmes de plans sociaux de l’industrie. Pécresse ne pense qu’aux régionales en Ile de France et aux laboratoires. NKM n’est pas bien positionnée et tente de tirer la couverture à elle au détriment de plein de choses…
Microsoft devrait suivre l’initiative d’IBM qui vient de monter un partenariat avec OSEO pour le financement des startups
http://www.lentreprise.com/3/4/2/ibm-accede-aux-garanties-de-credits-d-oseo_20581.html
La multiplication des guichets peut aussi être source de stress pour les différents collaborateurs des agences mentionnées. Une forme de concurrence peut s’installer. Pas sûr que cela soit profitable à l’entrepreneur. D’autant que les budgets ne sont pas extensibles non plus.
Enfin, vous avez des entrepreneurs qui parviennent très bien à trouver des financements, sans pour autant parvenir à générer du chiffre d’affaires.
L’intérêt de la multiplication des guichets vaut pour des apports, des services complémentaires. C’est dans ce cas une sorte de chaîne d’accompagnement, de services et de financements qui viennent se compléter de façon logique et très lisible, selon les phases des projets. Là c’est interessant. Pour le reste, je ne pense pas du tout que ce soit bon.
En ce moment, c’est la mode de la clusterisation en tout genre, y compris au niveau européen et mondial. Tout le monde veut ses “silicon valley” pour attirer investisseurs et entrepreneurs. Mais toutes les régions françaises ne devraient pas tenter d’avoir chacune leur pôle. Cela n’a pas de sens. La preuve, les pôles mondiaux se trouvent surtout en Rhône-Alpes et en Ile-de-France. C’est historique et logique. C’est pourquoi Balladur veut réduire le nombre de régions. Mais cette réforme va t-elle aboutir ? Je ne le pense pas.
Le concours demeure un objet de communication pour le ministère de la recherche qui ne veut pas laisser le filon de l’innovation au seul ministère de l’Industrie. C’est une guéguerre entre la Recherche et l’Industrie. N’aurait il pas mieux fallu avoir un “ministère de l’innovation” ??? Un unique ? Et mettre l’enseignement supérieur avec l’éducation ?
Je suis d’accord en gros avec vous. Mais pourquoi a t-on démultiplié le nombre d’acteurs ? Il y avait l’aide à l’innovation (régit par un décret) et géré par Anvar et ses structures régionales. Il suffisait de travailler là dessus en élargissant au marketing, en partenariat avec les conseils régionaux. Mais pourquoi tout ce fratras de créé depuis 2000 ? Dites le moi ? J’ai l’impression de devoir courir encore plus de guichets qu’avant. C’est fatiguant.
Je lis des articles qui indique que l’un des gros objectifs d’Estrosi à Bercy c’est de contourner les X Mines. Pourquoi ? Ce sont des gens ultra compétents qui ont le sens de l’organisation justement
http://blogs.lexpress.fr/barbier/2009/06/la-tactique-des.php
Drôle de bilan. La première sélection (en amont)des projets du concours est réalisée par Ernst & Young justement pour plus d’objectivité. Je le sais pour les avoir rencontré pour un de mes projets, qui n’a pas été retenu (biensur). Mais a priori, selon vous, la qualité de la sélection n’est toujours pas au rendez vous. Dommage.
Ce système de concours avec le ministère de la recherche et d’appel à projets avec le 2.0 et le serious game pour l’Industrie sert surtout à faire mousser les ministres. D’un côté, Pécresse qui veut surtout que ces chercheurs et doctorants soient sélectionnés dans son concours ; de l’autre, NKM qui va bientôt nous dire qu’heureusement qu’elle était là pour soutenir le numérique, alors que franchement on l’a pas attendue. Sans compter les concours régionaux (la Ville de Paris, par exemple), et les villes qui ont besoin de mettre en valeur leurs incubateurs avec des projets qui ont des chances d’être financés par un biais ou par un autre. Comme cela tout le monde rentre dans ses frais.
Il y a Oséo, mais vous dites qu’ils sont trop hard dans la sélection et peut être un peu trop à cheval sur les réalités économiques.
De toute façon, on entendra bientôt plus Oséo, vu que tout le budget de l’innovation (non pardon, le grand emprunt na-tio-nal…) ira aux pôles de compétitivité et à leur système d’appels à projets. Le copinage et tout le reste.
Avec des priorités bien étranges : nanotechnologies, biotechnologies, numériques… Mais du moment que tout le monde est content.
Mais oui. Suis je bête. C’est Nice et Sophia Antipolis et donc le Sénateur Laffitte qui après avoir créé cette Technopole, comportant de nombreuses startups, préside désormais l’association des clusters européens.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Laffitte
Il est également branché sur l’Union pour la Méditerranée, dans ses préoccupations liées à l’innovation et à l’énergie
http://euro-mediterranee.blogspot.com/2009/02/pierre-laffitte-charge-de-la-creation.html
D’accord… Tout s’explique… Le lien avec Estrosi (député maire de Nice, président du conseil général des Alpes Maritimes)
Les médias locaux ont l’air contents
http://www.nicerendezvous.com/FR/CHRISTIAN-ESTROSI-A-L-INDUSTRIE-C-EST-BON-POUR-NICE-ET-L-OIN-n-5331.html
http://www.nicematin.com/ra/derniere-minute/196908/alpes-maritimes-christian-estrosi-redevient-ministre-mais-cette-fois-de-l-industrie
Dommage que les médias nationaux ne parlent que de son surnom de “motodidacte”… Ils n’ont pas l’air de piger ce qui se prépare…
http://www.liberation.fr/politiques/0101575848-christian-estrosi-aux-manettes-de-l-industrie
Finalement, c’est Christian Estrosi (le papa des pôles de compétitivité en 2005 avec N. Sarkozy à l’Intérieur et à l’aménagement du territoire, sous Villepin, à l’époque) qui s’occupera de l’Industrie. C’est un gros message en direction des pôles et des budgets qui vont pleuvoir en leur faveur… Nathalie reste là où elle est : à l’économie numérique. Cela lui permettra de s’occuper aussi de son bébé à venir. C’est son rôle après tout.
Non, pas de polytechnicien à l’industrie (dommage), mais un autodidacte “débrouillard” qui ne va pas renier ce qu’il a mis en place… Et il faut savoir que Marseille sera particulièrement gatée. C’est une très belle ville
http://larmeemexicaine.20minutes-blogs.fr/archive/2009/06/03/estrosi-l-inventeur-du-tgv-qui-zigzague.html
@macha. Je crains qu’Olivier ne fasse aussi partie de son cabinet… Il va être moins disponible pour son blog. Dommage pour nous. On appréciait bien ses dossiers… Il a des tas d’idées interessantes qui pourraient être utiles au gouvernement en cette période historique ;)))
Et pourtant le déséquilibre existant entre exécutif et législatif fera que de nombreuses décisions, pouvant toucher les entreprises, vont être votées sans que les sensibilités autres ne puissent s’exprimer. Nous ferons un bilan un jour ou l’autre.
Par ailleurs, si le vote était électronique, je ne pense pas que les partis de droite feraient un très bon score, compte tenu de l’âge moyen des électeurs concernés…
Mais vous avez raison, il serait logique que très bientôt internet soit utilisé pour voter. Le mode actuel est bien trop ringard et totalement éloigné du mode de vie contemporain de la pgrande majorité de nos concitoyens…
Enfin, il serait aussi un peu plus correct que des films écolos ou des venues de chefs de d’Etat très importants (Outre Atlantique) ne viennent pas fausser le juste temps de parole des uns et des autres dans les médias… et manipuler l’opinion publique déjà assez perdue comme cela…
Internet pourrait aider à faire son choix dans des conditions plus précises, avec des débats, la lecture poussée des programmes des uns et des autres…
Voter c’est démocratique, voter en toute connaissance de cause c’est encore plus démocratique et plus honnête…
Olivier. Pourriez vous faire un point sur le “Green IT” ?
http://fr.wikipedia.org/wiki/Green_computing
Creuser pour la fibre, ce n’est peut être pas très écolo. Les serveurs des grands moteurs de recherche pompent beaucoup trop en énergie… Un autre appel à projets dans ce domaine serait sûrement très utile… Pour l’instant, peu de projets dans les cartons a priori.
Je ne sais pas si toutes les activités se prêtent au télétravail
http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-nkm-prone-le-green-it-aupres-des-entreprises-28650.html
http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-forum-green-it-des-acteurs-plus-engages-dans-l-investissement-vert-28707.html
Où en est on des équipements renouvelables ? Dell semble vouloir jouer un rôle d’entraînement.
Les Québécois recyclent chez eux
http://www2.canoe.com/infos/environnement/archives/2009/05/20090530-181651.html
Le pic de pollution liée à l’informatique sera atteint en 2015…
http://www.agoravox.fr/actualites/technologies/article/la-pollution-informatique-au-56945
Vous avez raison MAS. Il faudrait que l’appel à projets complète aussi les besoins de financement de projets en cours de développement, et même qui ont déjà été soutenus en partie (mais pas suffisamment). Je pense en particulier aux projets sans partenariat. A priori, l’appel à projets serait sensé privilégier les projets collaboratifs. Mais il existe des projets numériques 2.0 ou Serious Gaming qui incluent de la soustraitance très interesante avec des PME françaises, sans pour autant devoir partager absolument les résultats du programmes avec ses soustraitants en question. M. Ezratty est certainement bien placé pour en parler à Mme NKM et à M. Rousseau…
Tout à fait d’accord avec rthomas. Il faudrait nous dire olivier le coût de la connexion cablée en Corée, au Japon ou en Suède. Il y a les problématiques de l’accès social à Internet : le coût ne devrait pas dépasser 30 euros par mois pour le web, la TV et le téléphone.
Enfin, il paraît qu’on va se servir des fumeurs pour payer les investissements sur la fibre optique ?
http://www.ariase.com/fr/news/taxe-tabac-deploiement-fibre-optique-article-2057.html
Free (Iliad) mise sur le wifi communautaire, et je suis d’accord avec son PDG.
http://www.zonebourse.com/barons-bourse/Xavier-Niel-93/actualites/Xavier-Niel-lance-le-plus-grand-reseau-Wifi-du-monde-1-13189134/
Enfin, je tiens à signaler que UPC (à capitaux US) a massacré Noos il y a quelques années. Le cable était géré par la Lyonnaise qui a ensuite vendu l’entreprise à des Américains, qui n’ont cherché qu’à se faire du fric. Ensuite Noos a été racheté par le Français Numéricable. Mais le mal a été fait.
Il faudrait d’abord que l’offre pour la fibre optique soit moins couteuse pour les abonnés. Les tarifs pratiqués par le FAI qui propose une offre cablée (je ne citerai pas son nom, mais tout le monde le connait) sont exorbitants : entre 42 et 60 euros par mois au minimum !!! Pour avoir une offre basique de chaînes TV. La qualité est au rendez vous c’est vrai. Mais les foyers préfèrent de loin les offres ADSL d’Iliad, même si la qualité est moins bonne. En outre, l’installation est compliquée : boitiers spéciaux, fils, raccordement dans les immeubles… Seules les grosses régions peuvent être cablées à l’heure actuelle. Enfin, avec la loi Hadopi, ce qui justifiait le haut débit (principalement le téléchargement illégal) vient de disparaître. C’est comme les limitations de vitesse sur l’autoroute : à quoi ça sert d’avoir une voiture rapide si c’est pour se prendre des prunes…
Nous allons devoir bientôt voter… Cette semaine, ne devrions nous pas nous centrer sur les directives européennes qui régissent beaucoup de choses chez nous, en particulier l’encadrement communautaire sur les aides d’Etat aux entreprises. Ces dernières sont normalement “interdites”, sauf cas particuliers. Donc nous nous trouvons vraiment dans le cas particulier selon notre cher traité de Lisbonne…
En synthèse, le projet est soutenu car il y a défaillance du marché pour le financer et surtout le projet doit apporter un service d’intérêt général à la communauté européenne (pas seulement à la France), pour sa R&D, sa croisance, son économie, ses emplois…
“Le projet doit présenter un intérêt européen commun: il doit contribuer de manière concrète, claire et identifiable à l’intérêt communautaire. L’avantage retiré de l’objectif du projet ne doit pas se limiter à un État membre ou aux États
membres qui le mettent en oeuvre, mais doit s’étendre à toute la Communauté. Le projet doit constituer un progrès substantiel pour les objectifs de la Communauté, par exemple en présentant un intérêt majeur pour l’Espace européen de la recherche ou une importance supérieure pour l’industrie européenne. Le fait que le projet soit réalisé par des entreprises de plusieurs pays n’est pas suffisant. Les
effets positifs de l’aide peuvent être établis, par exemple, par d’importantes retombées positives pour la société, par la contribution de la mesure d’aide à l’amélioration de la
position internationale de la Communauté en matière de RDI, par la création de nouveaux marchés ou par la mise au point de nouvelles technologies.”
Ainsi, le projet pour être soutenu et surtout pour que l’aide soit incitative (contrôle de la commission), il faut qu’il présente une nouveauté pour l’Etat de l’art européen (la visée nationale n’est pas possible).
Ainsi, selon moi, les innovations numériques de nos startups correspondent assez bien à cette définition et une véritable industrie européenne du numérique est tout à fait souhaitable pour nous remettre du massacre de notre industrie.
C’est tout de même assez inquiétant comme évolution. Mais pas pire qu’ailleurs. Qu’est ce qu’il va en résulter du point de vue de ces entreprises et de l’avenir du numérique ? La Loi Hadopi vient de passer.
Yoolink fait de bons résultats et a une attitude éthique
http://www.yoolink.fr/blog/articles/2009/03/31/yoolink-recoit-le-soutien-de-loseo-mais-nen-profitera-pas-pour-donner-90me-a-sunny
Zimmern a encore frappé. Il continue de demander la suppression de Anvar, alors que cette agence a quasiment disparu déjà. OSEO étant devenue une pure banque avec des règles privées.
http://www.ifrap-2012.org/Malgre-tous-les-budgets-de-l-Etat-la-France-loin-derriere-pour-l-innovation,1153.html
Je suppose qu’il veut donc parler des exonérations fiscales pour la R&D (CIR) et des pôles de compétitivité (1 milliard d’euros) ? Puisqu’Anvar est supprimée mais que d’autres structures ont été créées par Nicolas Sarkozy.
Il précise que c’est au privé de tout financer en matière d’innovation. Et si c’est trop risqué (ou non financé par le privé), c’est que le projet n’est pas viable.
Qu’en pensez vous ?
Il y a un ancien de l’Anvar qui vient de reprendre une boîte en Bretagne. C’est pour dire
que le soi disant “fonctionnaires” d’Oséo Anvar n’ont pas peur d’entreprendre, même en période de crise
http://www.lejournaldesentreprises.com/editions/35/actualite/entreprise-du-mois/les-craquelins-de-st-malo-un-ancien-d-oseo-a-la-barre-01-05-2009-68489.php
Je suis allé sur internet ce qui se dit de la SBA après le post de Guillaume.
Le mécanisme de garantie des prêts est aussi très fort aux Etats-Unis d’après ce que l’on peut voir sur le site de cette agence SBA. C’est la plus grosse demande de la part des PME en général pour avoir accès aux crédits des banques, qui constitue quand même le vecteur de financement le plus basique pour l’activité des boîtes. Le financement de la R&D, c’est pour la “crème”. Et il y a l’accès à la commande publique (le nec plus ultra).
Comment comprenez vous le fonctionnement de la SBA Olivier, car je crois que vous avez des contacts entrepreneurs aux US aussi ?
Voici la liste des soutiens (assistance, prêts, garantie, commerce extérieur, etc) :
http://www.sba.gov/aboutsba/sbaprograms/index.html
Le fonctionnement du SBIR (soutien au transfert et programme de financement de la R&D des PME)
http://www.sba.gov/aboutsba/sbaprograms/sbir/index.html
Le programme SBIR proprement dit
http://www.sba.gov/aboutsba/sbaprograms/sbir/sbirstir/sbir_sbir_description.html
J’avoue ne pas bien comprendre le fonctionnement de ce système qui a priori sert un peu de modèle pour nos systèmes ici. Peut être qu’à l’avenir le soutien à l’innovation passera par la mise en place de programmes spécifiques ? Ou bien devons nous avoir un modèle propre à la France ou à l’Europe ? En Allemagne, ce sont les landers, en Espagne il y a une agence, comme au Luxembourg et en Suède…
On s’éloigne un peu du guide pour les startups en France, mais si on pouvait faire un comparatif ce serait très interessant.
En indiquant en conclusion de votre guide, qu’en France il y a pléthore d’aides (le tout Etat centralisateur issu du colbertisme…) : cette multitude d’aides apparentes ne cachent elles pas un manque réel de moyens ? Y a t-il davantage de soutien public ici qu’ailleurs ??? Si tout était regroupé, comme aux Etats-Unis, et si l’on comparait, peut être que l’on découvrirait que la France consacre en réalité peu de moyens à la recherche en entreprises (% de son PIB) par rapport à d’autres pays… J’ai pu lire que même au niveau de l’Europe, le montant du financement était en deça de ce qu’il devrait être (% du PIB).
Et dernière question. Pourquoi la CDC et OSEO ne regroupent pas leurs moyens numériques pour faire se rencontrer startups et investisseurs. Je suis allé sur http://www.appuipme.fr/ (le service lancé par Novelli dernièrement) et ce nouveau site ne mentionne pas Oséo, mais uniquement CDC, France Investissement, FSI, etc.
De son côté, Oséo à son http://www.capitalpme.oseo.fr/
et http://investnet.capitalpme.oseo.fr/
Il y a une présentation générale
http://www.apce.com/cid87128/hervenovellialanceaujourdhuiledispositifappuipmeaveclacaissedesdepotsetoseo.html
Bref, tout cela pourrait être regroupé un jour… tout en gardant les spécificités des uns et des autres ?
Au fait : vous avez sans doute reçu votre déclaration d’impôt. Vous avez pu constater la part belle soit disant de nos impôts pour l’enseignement et la recherche. Là aussi, il faudrait définitivement séparer “enseignement” de “recherche”… pour avoir une vision réaliste des choses. Je ne suis pas certaine que la France consacre autant à la recherche, comme elle le croît.
Ailleurs qu’en France, il y a aussi du financement public déguisé. C’est absolument nécessaire pour amorcer la pompe. La France a une valeur supplémentaire, à savoir la qualité (jusqu’ici) de ses ingénieurs et surtout leur stabilité (très important pour préserver les secrets).
La France n’a pas une tradition du TOUT ETAT mais une tradition plutôt mixte (public/privé), qui nous permet aujourd’hui de souffrir un peu moins que les autres…
Ce qu’il nous manque aujourd’hui, c’est de disposer d’un véritable marché européen (plus de 300 millions de consommateurs potentiels face aux 250 millions de consommateurs nord américains) pour permettre à nos entreprises de démarrer aussi ici sur le plan commercial, plutôt que d’ouvrir des bureaux aux US pour vendre.
En outre, il nous faut développer une image plus high tech dans le monde, car il est important que les américains et les asiatiques puissent penser que la techno “made in europe” est la meilleure…
Vous comptez en montant, mais en nombre de PME concernées ??? Vous seriez très étonné. Le capital risque concerne très peu d’entreprises, mais pour de très gros tickets… Et pour ce qui est des prêts bancaires, laissez moi rire. Vous n’avez même pas le montant et il doit être très faible pour les startups numériques innovantes, et innovantes en général, et encore plus si elles sont high tech et qu’elles ne génèrent pas de cash régulier et suffisant… Ni le CIR, ni le capital risque (et encore moins le capital d’amorçage) ne jouent le jeu. On pourra toujours orienter les entrepreneurs à droite ou à gauche, à un moment donné, sans l’aide directe, il n’y aura personne…
Aux US, il y a le gros programme SBIR, uniquement pour les startups innovantes : plus d’un milliard d’euros par an (en 2002, c’était 1,7). Le capital risque et les business angels sont foison.
La FIEEC propose un fonds d’investissement spécifique de 1 milliard d’euros, et demande même à la CDC et à Oséo d’y contribuer, ce qui est incompréhensible, puisqu’oséo aurait besoin justement d’argent pour financer les entreprises du numérique. Je pense qu’il s’agit un simple coup de pub de la FIEEC. Rien de sérieux. Je trouve cela peu professionnel justement.
Il n’y aura rien de nouveau puisqu’il n’y a plus rien dans les caisses de l’Etat, pour l’heure… Les fonds d’investissement (en capital) existent déjà, il serait normal qu’ils jouent leur rôle pleinement et arrêtent de se cacher quand on a le plus besoin d’eux.
Ce n’est pas la CIC mais la SAFE chinoise qui est actionnaire de TOTAL. C’est carrément le ministère des affaires étrangères chinois. Mais a priori, ce ministère investit partout dans le monde. Si AREVA a aussi besoin de fonds, comme les banques, et si d’autres grands groupes sont dans le même état… je me demande si la priorité sera donnée aux startups en recherche de fonds. On a tout intérêt à préserver les FCPI. Ceci dit, si les cours de bourses chutent encore plus, certaines moyennes grosses entreprises vont aussi se tourner vers les FCPI, car leur capitalisation boursière sera inférieur à 150 Millions d’euros et donc elles seront eligibles au label FCPI… aussi. Que fait notre Caisse des Dépôt gérant du FSI (Fond souverain stratégique française) dans le contexte actuel ? Ca part dans tous les sens…
Malgré tout nombre de grandes entreprises pressent le citron de leur soustraitants, sous couvert de la crise…
Total est à la base une compagnie d’Etat (Compagnie française des pétroles) et sa création n’a pu se faire que parce qu’il y avait une raison nationale
http://fr.wikipedia.org/wiki/Total_(entreprise)
On ne peut pas comparer l’histoire de ce groupe, à ce que connaissent nos startups sensées devenir des grandes demain…
Idem pour EDF…
http://fr.wikipedia.org/wiki/Électricité_de_France
Il faut tenir compte de l’histoire française pour en comprendre son présent.
Il faudrait mettre en valeur ces nouveaux business angels, ex-fondateurs de startups. Je pense à Kosciusko (priceminister), de Guilhermier (photoways), Babinet (musiwave, eyeka…), Chappaz (Kelkoo, wiki…), Oriane Garcia (caramail…), Marc Simoncini (Meetic.fr)… Ces entrepreneurs là entourent déjà un certain nombre de nouveaux projets de créateurs d’entreprises… Ils ont bien réussi et réinvestissent maintenant argent, temps et réseaux dans de nouvelles startups. Leur présence crédibilise les entreprises et facilitent l’accès aux financements complémnentaires.
C’est ce que France Angels est sensée faire
http://www.franceangels.org/
Certains commencent à s’associer à l’initiative Paris Mentor
http://www.parisdeveloppement.com/la-technopole-parisienne/lanimation-de-paris-technopole/programme-paris-mentor.html
0n les retrouve aussi en partie chez Croissance Plus
http://www.croissanceplus.com/
Enfin, oséo pourrait aussi parler des business angels qui investissent à travers son service “capital Pme”, au départ pour profiter de la loi Tepa, mais peut être aussi pour se rendre utiles (carnet d’adresses, savoir faire…) auprès de ces jeunes entrepreneurs.
@olivier. La France a tout testé. La centralisation, la décentralisation, le financement public, le financement privé, la défiscalisation, le retour des grosses fortunes (loi Tepa…), les clusters, l’enseignement supérieur… j’en passe et des meilleurs. Mais les Français critiquent toujours. C’est peut être cela qui gêne aujourd’hui les acteurs. Tout le monde cherche un responsable. La France a fait beaucoup pour ses petites entreprises comme pour ses grands groupes industriels. Les Etats-Unis ne sont pas la panacée, ni le Japon.
Concernant le SBA à la française porté par le Comité Richelieu. Il se trouve que pour que la PME trouve des commandes auprès des grands comptes, encore faut il qu’elle ait un produit à proposer. Et là encore, ce développement se finance par les fonds propres et quelques aides. Les PME innovantes ont dans la grande majorité des grands comptes dans leur portefeuille clients. Ce n’est pas nouveau.
Il y a des fortunes en France (peut être plus qu’ailleurs) mais elles ne veulent pas investir dans l’entreprise. C’est sur cette frilosité anormale qu’il faut travailler.
Avec les “Madoffés” aux US… sans doute qu’il y aura moins de business angels à l’avenir. Les grosses fortunes vont diminuer. Il va falloir que les entrepreneurs aux US comme en France travaillent de manière collaborative pour partager tous les frais et recourir ponctuellement aux aides et aux BA, puis aux VCs de façon très calculée.
Ne voyons pas tout en noir. Restons optimistes, comptons sur nos atouts et notre tenacité pour nous en sortir et surtout sortir la collectivité du marasme.
Bille. Non Oséo ne fait pas n’importe quoi. Le label “entreprise innovante” pour l’accès aux FCPI n’est pas attribué à la légère justement. C’est une activité très contrôlée. Rien à voir avec les cravates. Et pour le remplissage de panier, pas besoin de FCPI non plus. Si personne ne veut investir dans votre entreprise, c’est qu’il y a une raison, indépendamment du label FCPI. Ce qui intéresse les fonds c’est la valorisation de votre technologie qui créé votre avantage concurrentiel et donc votre avance et votre potentiel de croissance sur un marché mondial. Maintenant on peut aussi remettre en question tout cela. Oséo n’y est pour rien. C’est déjà assez compliqué comme cela pour eux. Ils sont en première ligne avec le Plan de Relance pour la trésorerie des entreprises. On s’en sert comme pompiers et aussi comme “bonne à tout faire” et comme “faire valoir”. Si des financiers (dans le cadre des FCPI) ont mal fait leur travail, c’est à eux qu’il faut s’en prendre. Personne ne veut prendre aucun risque aujourd’hui. C’est un comble. Un peu d’éthique et de bon sens nous feront le plus grand bien.
en tout cas mon amie a posé une question précise au président de oséo et il ne m’a pas répondu du tout dans son chat. sur le site des echos, il a dû sélectionner à mort. rien sur les créations d’entreprises comme les nôtres. cela prouve bien qu’il est embarrassé. il ne parle que de tréso, de transmission d’entreprise, etc. ça fait pas très jeune
Bonsoir. Ce sujet est très interessant et mérite d’être alimenté. Une page sur “wikiversité” est consacrée à ce thème
http://fr.wikiversity.org/wiki/Quelques_t%C3%A9moignages_sur_la_vie_des_start-up/Que_peuvent_faire_les_pouvoirs_publics_%3F
Le secrétaire de la section socialiste de Fontenay dans le 94 (lieu d’implantation du siège social d’oséo) s’interesse de près aux problèmes de financement des startups et des baisses de budget d’oséo dans ce cadre.
http://dd2007.parti-socialiste.fr/2009/02/16/la-politique-industrielle-de-nicolas-sarkozy-contre-les-start-up/
Le plus drôle (comme quoi ce n’est pas nouveau), Loic Le Meur l’année dernière a déjeuné avec Eric Besson (prédécesseur de NKM) sur ce sujet épineux du financement des start up du numérique. Il dit qu’en Israel l’Etat investit directement dans le capital des start up (ce qui bien sûr contredit les dires de Mister Zimmern…. qui dit tout et son contraire biensûr). Loic dit que si Oséo faisait cela, on crierait au scandale. C’est tout à fait vrai, puisqu’Anvar (oseo innovation) l’a tenté avec ses BSA en 2000, et que les hordes de VCs et la CDC s’y sont opposés…. Ououou… L’Etat n’était pas un mauvais investisseur (pas du tout) et ses choix étaient très judicieux… contrairement aux imbécilités que l’on entend sur l’incompétence de l’anvar oseo dans ce domaine… Ma boîte avait bénéficié de ces BSA et Anvar a fait une belle opération. Résultat, anvar a dû se défaire de ces bons de soucriptions en actions pour que les VCs cessent de lui taper dessus. Maintenant, plus personne n’investit en amorçage et on baisse le budget de l’aide à l’innovation. C’est du tout faux.
http://loiclemeur.com/france/2008/09/djeuner-avec-er.html
Allez. Bon courage. Demandez à Loic d’organiser le web09 sur ce sujet du financement.
Quelle belle année….
Salut, Blog navigator a aussi des search folders!
Salut à tous, très interessant comme article! Je voudrais parcontre corriger une petite erreure concernant Blog navigator que j’utilise depuis deux ans maintenant! Oui on peut déplacer les feeds dans les autres catégories. Je l’ai testé sur win2k advanced server, win XP, Win2k3 et il a jamais planté. Les trucs qui vont pas avec ce soft:
– il ne garde pas en compte certains paramètres
– pas d’exportation OPML
– l’interface qui fait un peu pitié maintenant.