Oyez, entrepreneurs ! Voici l’édition de rentrée du Guide de l’Accompagnement des Startups Hightech en France, treizième du nom.
Le guide a plus de quatre ans d’existence maintenant. Il est toujours édité en PDF et diffusé gratuitement sur ce blog depuis sa création. La philosophie reste la même : faire partager le maximum d’informations et d’expériences aux entrepreneurs en herbe tout comme à ceux qui ont déjà lancé leur entreprise. L’approche reste communautaire dans l’esprit et dans la pratique : les évolutions du Guide intègrent à la fois ce que je découvre au fil de l’eau pendant l’année, quelle que soit la source de l’information, tout comme la prise en compte de retours de lecteurs et enfin, elles comprennent également des contributions externes. Pour l’instant, il s’agit plutôt de prestataires de services qui profitent du guide pour promouvoir leur savoir faire. Mais les pages du guide sont aussi ouvertes à des témoignages d’entrepreneurs.
On me demande souvent : pourquoi ne pas l’éditer en version papier ? Réponses : c’est la galère, cela ne rapporte pas grand chose, et c’est un document très vivant qui se périme très vite, d’où ses mises à jour régulières. Enfin, les lecteurs sont très souvent de la génération Y, donc habitués à lire à l’écran, voire maintenant sur un ebook ou sur un iPad. Les autres s’impriment une version papier du guide à partir du PDF !
La structure du Guide comprend toujours trois grandes parties : la première qui décrit les grandes composantes d’un business plan et les grandes questions “business” à se poser lorsque l’on créé ou fait grandir son entreprise, la seconde qui énumère l’ensemble des acteurs de l’écosystème des startups et surtout couvre les différentes facettes du financement de la croissance, et la dernière qui traite spécifiquement du métier de conseil aux startups et contient un petit annuaire de sociétés privées dans de nombreux domaines (stratégie, marketing, relations publiques, international, etc). Le tout est accompagné d’encadrés divers, agrémentant la lecture, ainsi que de divers schémas et tableaux explicatifs.
Alors, la XIII est téléchargeable
Le Guide continue de grossir avec l’ajout d’une vingtaine de pages dans cette édition. Ceux d’entre vous qui ont déjà lu l’une des anciennes versions de ce guide pourront tirer parti de l’historique des versions à la fin du document PDF. Celui-ci contient les pointeurs sur les changements du Guide, ce qui en facilite grandement la consultation (ci-dessous).
Voici donc les évolutions de cette version en plus de corrections mineures réparties dans l’ensemble du texte :
- Compléments sur les statuts juridiques des startups.
- Compléments divers au sujet du compte d’exploitation.
- Nouveau chapitre sur la manière de gérer son board. Un Advisory Board est-il redondant avec un board ?
- Nouveau chapitre sur la sous-traitance, et notamment pour ce qui est des développements logiciels, de la vente et du marketing.
- Evocation dans les modèles économiques du cas du « service outillé » et du « copycat ».
- Description du modèle de « Lean Startup » et de la stratégie de l’océan bleu.
- La gestion du feedback pour l’entrepreneur.
- Compléments au sujet du SEO.
- Ajout de l’incubateur de l’ESCP Europe dans la liste des incubateurs de grandes écoles d’ingénieur et de commerce.
- Compléments sur les SIBA, au sujet de la valorisation, description des fonds d’investissement Kima, Jaina et ISAI (reprenant un article de ce blog).
- Réintroduction du chapitre sur « Les plateformes Internet pour le financement des pro-jets » qui s’était perdu dans une version précédente, avec mises à jour et ajouts de Friend-sClear et WiSeed.
- Ajout du programme Oséo Excellence, compléments sur les aides diverses à l’exportation.
- Ajout de différents prestataires de service aux startups : Aceblue, Aread, BallouPR, Corinne Schoner, RougeFrog.
- Ajout d’un encadré sur le marketing en ligne international, par Lingo24 et d’un autre encadré sur la réalisation d’un Pitch, par Pierre Morsa.
- Informations sur le programme IBM Global Entrepreneur, mise à jour au sujet des relations entre Intel et Microsoft et les startups.
- Mise à jour et complément des sources de bases de données de startups, ajout d’ARCE et de Frais de gestion dans le glossaire, de Guy Kawasaki, Price Minister et du Guide de l’Influence dans la bibliographie.
Comme d’habitude, à vous aussi d’indiquer ce que vous souhaiteriez voir ajouté aux prochaines éditions du Guide, voire de proposer vos propres contributions ! Il peut y avoir des fautes, des erreurs, des liens morts, etc. Toute contribution à l’amélioration du guide sera appréciée par ses futurs lecteurs, entrepreneurs en herbe comme expérimentés !
Bonne lecture à toutes et à tous !
Reçevez par email les alertes de parution de nouveaux articles :
Bravo pour cette nouvelle version. A regretter que tu ne puisses faire un guide des start-up high-tech européennes, tant tes conseils seraient adaptés pour une grande part hors de l’hexagone. Mais j’imagine le défi! Je te signale pour tes versions futures un excellent site web de podcasts et vidéos d’entrepreneurs que je trouve poassionant: http://ecorner.stanford.edu/
Merci beaucoup pour cet excellent guide. Pour information, le programme français IDEES de Microsoft n’existe plus et à laisser place au programme “BizSpark One” au niveau mondial. Julien Codorniou est toujours le bon contact cependant.
En effet, je vais corriger cela
dans une silent release.
Merci Olivier pour ce nouveau cru, excellent comme d’habitude!
Il y a aussi l’incubateur EDHEC qui ouvre ses portes 🙂
Super ressource, comme toujours !
Document précieux pour tous ceux qui démarrent ! Un must du genre…
Excellent. Merci beaucoup de le partager gratuitement.
Merci beaucoup pour ce document.
Cela nous aide à cerner le contexte particulier
de la start-up et par la même à éviter certains pièges.
Merci à vous pour cette mise à disposition de
votre Expérience.
Le statut “Jeune entreprise innovante” n’est pas attribué par Oséo mais par les services fiscaux et le ministère de la Recherche uniquement. Ce statut permet de ne pas payer de charges sociales notamment.
http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/cid5738/le-statut-jeune-entreprise-innovante-jei.html
Oséo n’attribue que le label “Entreprise Innovante” pour les FCPI (pour le lever des fonds) qui bénéficient à cette occasion d’une forme de défiscalisation sur des investissements qui doivent être risqués (innovation).
On a tendance tous à confondre entre l’un et l’autre.
Quand vous dites que la fusion des structures d’Oséo n’aura pas de conséquences sur les aides, ce n’est pas si évident. La Fusion des structures d’Oséo pourrait permettre à l’Etat de se désengager un peu sur l’aide directe (L’Etat ne sera plus actionnaire à 100% d’Oséo Innovation), puisque l’outil principal désormais de soutien à l’innovation de l’Etat est aujourd’hui le crédit d’impôt recherche qui coûte très cher et qu’il va bien falloir justifier….
Oséo risque donc surtout à l’avenir de distribuer des prêts à taux sympas auprès d’entreprises qui pourront le supporter, puisque tout prêt doit être obligatoirement remboursé, que le programme ait échoué ou non. La garantie sur les prêts (jusqu’à 50% et non jusqu’à 80% comme j’ai pu le lire dans votre guide), va jouer encore à plein pendant un certain temps.
En ce moment, Oséo fait la pub des “prêts verts” par exemple, principalement pour le secteur industriel (en perte de vitesse, comme chacun sait). Et biensûr, Oséo Excellence fait la part belle aux entreprises qui réussissent à dégager du bénéfice et à exporter en particulier. Au moins, ça reste réaliste.
Les concours (très sélectifs) et les apports des collectivités locales permettent encore d’obtenir quelques subventions en amorçage. Oséo est partenaire de ces programmes pour les gérer notamment. Pour le financement en fonds propres, ce sont bien les business angels (loi Tepa) qui peuvent encore combler le manque à ce niveau, avant l’intervention des VCs (également très sélectifs).
Et pour le reste, il y a les subventions de NKM avec ses appels à projets numériques du grand emprunt. Mais comment les projets sont ils sélectionnés. Le suivi derrière. On n’a pas trop d’information.
Mais bon, tout ça me paraît être encore en gestation. Tout peu encore changer…
confirmation. La JEI est un truc fiscal. C’est le service des impôts de ton département qui s’en charge et du doit remplir un formulaire et donner quelques justificatifs. On peut cumuler JEI et CIR (crédit d’impôt) donc tout en aide fiscale pure. Avec la JEI, tu ne paies pas d’impôt pendant plusieurs années.
La banque Oséo ne s’occupe pas de cela. Ce n’est pas son job. Cette banque qui est beaucoup trop citée dans le guide est surtout une structure pour financer des investissements avec d’autres banques. Mais il faut avoir les moyens de demander du crédit, autrement ils te diront non, parce qu’ils garantissent le prêt de ta banque (HSBC, BNP ou autre) et ils n’ont pas trop le droit à l’erreur je pense.
Le CIR est super interessant en ce moment en France, même pour les PME selon la CGPME. C’est le nec plus ultra.
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5jBfFs3VMwTxBS7vOcAW2rKzodXCg
Google en profite aussi !!!
http://eco.rue89.com/2010/09/09/quand-sarkozy-ne-voulait-faire-aucun-cadeau-a-google-165934
Le guide associe bien le statut JEI à l’administration fiscale dans le rédactionnel à l’exception d’un endroit où il y a une erreur dans le glossaire pour le terme FCPI, que je vais donc corriger. Par contre, la définition du terme JEI y est correcte.
Page 85 dans le paragraphe ISAI il est mentionné à la fin le statut Jeune Entreprise Innovante d’Oséo, or il ne s’agit que du label “Entreprise Innovante” pour les FCPI.
Ensuite page 39, il est mention également du statut de “Jeune Entreprise Innovante” (il faut dire là aussi “qualification d’entreprise innovante” pour l’accès aux FCPI). Il n’existe pas de labellisation “Jeune Entreprise Innovante”… Il est important de le dire car de nombreuses startups de services numériques ne peuvent pas obtenir (auprès de fisc) le vrai statut fiscal de JEI qui donnent droit à des réductions d’impôts et de charges ainsi qu’au CIR, car ces startups ne sont pas “scientifiques” au sens où le ministère de la recherche aimerait. Je suis bien placé pour le savoir pour ne pas l’avoir obtenu.
Oséo ne qualifie pas la dimension scientifique mais la notion d’innovation, la qualité “d’innovante” (définition un peu plus large, mais il faut démontrer des dépenses de recherche et/ou de développement technique réel) de toute entreprise cherchant à avoir cette qualification pour intéresser les FCPI et lever des fonds. C’est un besoin purement financier derrière et non fiscal. A la rigueur, lever des fonds permet justement de payer honnêtement de vraies charges sociales au lieu de chercher à les contourner… Je ne trouve pas que l’abaissement du coût fiscal d’un chercheur soit si glorieux que cela. La France serait elle devenue le paradis fiscal de la recherche à neuneu ???
OK. Points pris en compte. Et notamment aussi dans l’encadré de la page 114 comparant le statut JEI et le label EI / FCPI d’Oséo.
L’abaissement du coût fiscal d’un chercheur est une mesure typiquement catégorielle. Elle fait suite au mouvement des chercheurs de 2004 et vise à améliorer leur employabilité dans le privé.
Dans le domaine du numérique, ce n’est pas le rôle d’une startup de mener des travaux de recherche. C’est un non sens. Une startup doit créer un produit et un service et le vendre. Pas faire de la recherche dont l’aboutissement est par nature incertain, avant même d’avoir créé quelque produit que ce soit. Résultat, documenté sur ce blog et dans le guide, la plupart des startups maquillent du développement produit en recherche. Question de wording : on ajoute de la techno, de l’expérimentation et de l’incertitude, à quelque chose qui ne devrait pas trop en avoir.
Dans ce cas, de nombreuses PME font du détournement. La question est cruciale actuellement. Si le risque est quasi nul dans les projets innovants de ces startups numériques, le plus logique serait que les banques et uniquement elles les financent par du prêt classique. Qu’en pensez-vous ?
Les startups sont prises entre deux feux :
– D’un côté, les aides de l’Etat quelles que soit leur forme, ne peuvent pas se substituer au marché. Elles ne peuvent que se substituer à une déficience de marché. C’est l’une des raisons pour lesquelles elles ont tendance à se focaliser sur les étapes amont de la R&D et surtout de la recherche. Il y a effectivement détournement généralisé du CIR et autres dispositifs de financement de la recherche. Un mal pour un bien…
– De l’autre, les banques prêtent très peu aux startups, surtout à celles qui ne génèrent pas de revenu rapidement et ont besoin d’investir lourdement avant d’en générer. La crise a montré que les banques se tournaient surtout vers les entreprises solvables lorsqu’il s’agissait de faire des prêts. Oséo Garantie s’intercale dans le dispositif, qui permet de faire appel aux banques en minimisant leur risque. Mais Oséo aussi minimise ses risques de non solvabilité.
Le fait que les startups ne fassent pas de recherche ne veut pas dire qu’elles ne prennent pas de risque. Dans l’Internet, celui-ci se situe plus dans le service, son ergonomie, son acceptation sociétale, sa viralité, le marketing opérationnel, le SEO et Google, etc. Il reste très élevé.
Alors ces startups ne doivent rechercher que des capitaux propres pour leurs besoins spécifiques puisque les banques ne leur prêtent rien. Il n’y a pas d’autres choix. Aurement, c’est du détournement d’aide, fiscale ou directe qui n’est réservée qu’à mener des programmes de Recherche & Développement conformément aux directives européennes.
Super guide, merci beaucoup pour cette nouvelle version et tout le travail qu’il y a derrière.
Bonjour,
Excellent guide, très complet (notamment sur les aspects financement) et qui ne cesse de s’améliorer au fil des versions.
Je vous propose ci-dessous quelques commentaires susceptibles d’être intégrés.
– page 38 : je parlerai plutôt de “mécanismes d’incentive des dirigeants et/ou salariés” plutôt que de “stock options”, qui me semble trop restrictif puisqu’il ne faut pas occulter les autres instruments juridiques tels qu’actions de préférence, actions gratuites, BSA et surtout BSPCE pour les start-up (cet instrument étant particulièrement favorable d’un point de vue fiscal, pour autant que la société soit éligible à ce mécanisme) ;
– page 39 : concernant les marques, il faudrait peut être préciser, avant tout, que le signe choisi doit, pour être recevable, être distinctif (cf. L. 711-2 du Code de la propriété intellectuelle). Il est également recommandé de procéder à des recherches d’antériorité, notamment pour s’assurer qu’il n’existe aucun signe avec lequel il pourrait avoir confusion (cf. notamment L. 713-3) étant précisé que la similarité peut être notamment sonore, visuelle ou intellectuelle.
– page 41 : il est évident qu’il convient toujours de minimiser les coûts/frais divers (notamment lors de la phase de démarrage du projet) mais il faut éviter les contrats type qui, par définition, ne sont pas adaptés au cas précis et donc rarement suffisamment protecteurs des intérêts de l’entreprise (définition des obligations des parties, délais, pénalités etc.), sans compter que bien souvent l’entrepreneur utilise un mauvais modèle trouvé sur le net ou récupéré auprès de son réseau et qui n’est pas adapté (exemples notamment rencontrés : contrat de réalisation de site web – version prestataire – alors qu’il est client, contrat de travail appliquant une convention de forfait à des salariés ne pouvant y être soumis avec les risques fiscaux et sociaux y afférents qui montent très vite…) ;
– page 114 : Statut de JEI : ajouter un warning sur le fait que les durées d’exonération fiscales et sociales n’ont pas le même point de départ et donc la même durée, ce que les expert-comptable ne savent pas toujours, et qui peut se traduire par un redressement assez douloureux (régularisation sur les 3 dernières années) de nature à mettre en péril l’exploitation de l’entreprise.
Merci David pour ces commentaires, que j’empile pour la préparation de la prochaine version !
Guide du financement des startups : les changements en cours…
La loi de régulation bancaire en cours de discussion au parlement fait état de la fusion des trois banques d’Oséo. Oséo-Anvar était elle une banque ? http://www.senat.fr/les_actus_en_detail/article/regulation-bancaire-et-financiere.html
http://www.senat.fr/dossier-legislatif/pjl09-555.html
Il faudrait selon Philippe Marini pousser davantage les banques à financer les PME. Je suppose qu’il inclut aussi les startups.
Les fonds propres d’Oséo sont insuffisants et la taxe sur les bonus bancaires dédiée à cela serait aléatoire
http://www.lesechos.fr/economie-politique/france/actu/020779358634-la-taxe-sur-les-bonus-des-traders-a-rapporte-moins-que-prevu.htm
En l’occurence, en 2011, le guide des startups pourrait subir un lifting assez coriace… Avec la venue de nouveaux acteurs et la disparition de certaines subventions (?). Mais les discussions parlementaires portent aussi sur l’intention de cibler le CIR plutôt sur les PME. Ainsi le financement en subvention pourrait se centrer sur cette mesure fiscale avec le maintien du remboursement immédiat
http://www.latribune.fr/vos-finances/impots/fiscalite/20100914trib000548597/chasse-aux-niches-fiscales-le-credit-d-impot-recherche-a-son-tour-sur-la-sellette.html
…connaîtriez vous Olivier quelqu’un à la Caisse des dépôts pour avoir des infos sur les candidatures aux appels à projets du grand emprunt pour le numérique ? On va pouvoir contacter la CDC directement maintenant pour faire financer ses projets numériques en partenariat je crois. Je n’ai pas l’impresison qu’il faille proposer des projets à plusieurs entreprises. La Caisse dit vouloir faire en même temps (son marché) des investissements (entrer dans le capital de certaines startups). Comment peut on faire partie de la liste ?
http://www.prospective-numerique.gouv.fr/presse/actualites/080910-investissements-d-avenir-le-comite-strategique-et-d-evaluation-du-fonds-pou
En plus, la caisse des dépôts va aussi gérer “France Brevets”.
http://www.connexite.fr/veille-reglementaire/convention-2-septembre-2010-entre-letat-lanr-cdc-relative-au-programme-dinvesti
Bonjour Macha,
Pour l’instant, la CDC est en train de boucler une consultation de sociétés de conseils qui vont l’aider justement à gérer tout le deal flow de ces investissements en equity dans des PME innovantes du numérique. Elle procède en deux temps : d’abord une sélection d’une cinquantaine de sociétés qui seront référencées, puis ensuite, elle fera des appels d’offre au fil de l’eau en fonction des besoins auxquels ces 50 sociétés pourront répondre. Si j’ai bien compris…
La consultation se trouve ici : https://www.achatpublic.com/sdm/ent/gen/ent_detail.do?selected=0&PCSLID=CSL_2010_vKMPnlGoFx.
Donc, le processus est loin d’être en place à ce stade !
Merci Olivier. Effectivement, il va falloir attendre encore. Je commence à me lasser. Pourquoi ne sont ils pas passés par les structures existantes semi-publiques qui ont pignon sur rue dans ce domaine pour sélectionner, instruire, payer, etc. Et qui figurent déjà dans votre guide des startups…
J’ai lu dans l’appel d’offres que la CDC cherche tout : une agence de communication pour communiquer sur le numérique, une agence conseil pour instruire les dossiers (vous vous rendez compte)… Bref tout. C’est incompréhensible cette histoire. C’est vraiment plus bordélique qu’avant avec tous ces guichets “virtuels”. Ecoeurant.
ET puis pour sélectionner les projets, faites vous confiance aux sociétés privées ? Vous imaginez les complaisances et autres conflits d’intérêts ? Je croyais que le partenariat public-privé était recherché surtout au niveau du financement des projets et non pour le travail d’attribution des aides. Il y a une grande confusion là !
@macha : Ce sont des appels à projets très complexes. Je ne vois pas comment une seule structure pourrait tout faire, ce serait inhumain pour les équipes en place amenées à ne surtout pas grossir tout en ayant des missions de plus en plus nombreuses (quoique parfois un peu court termistes)…
D’où l’intérêt de partager un peu les travaux entre les opérateurs, quitte à payer les services de sociétés privées et de bien les contrôler.
La France tire dans tous les sens pour essayer de conserver un semblant de suprématie dans certains domaines clés : enseignement supérieur, recherche, industrie, numérique…
Cet emprunt national a en tout cas bouleversé le paysage des financements recherchés par les entreprises et des types de sociétés amenés à les gérer.
Reste à savoir si cela ne va pas créer des doublons, des abus ou faire un appel d’air qu’il sera difficile ensuite de résorber dans le paysage de l’innovation et de la recherche.
L’Allemagne qui est souvent citée en exemple par le gouvernement actuel, est beaucoup plus économe et n’a pas mis en place le crédit d’impôt recherche que nous connaissons en France. Les programmes aidés sont plus réduits.
Faut voir au niveau des résultats concrets… Mais je reconnais aussi que pour les entrepreneurs il est de plus en plus dur de savoir qui fait quoi et comment faire pour…