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42 commentaires ont été soumis sous ce pseudo et avec le même email.
Le premier commentaire date du 25 avril 2008 et le dernier est du 2 avril 2021.
Bonjour,
tant la version compressée que la version normale ne contiennent pratiquement que des pages vides ce jour. Il doit y avoir un soucis technique. Dommage car j’ai une grande admiration pour vos sommes.
Joyeuses Pâques.
Hello,
Merci pour ce sacré travail, et pour le blog en général !
En plus d’un PDF “light”, ce serait super si on pouvoit l’avoir au format epub 🙂
10 ans de CES, bravo ça se fête!
Et un grand merci pour vos rapports de qualité.
Merci beaucoup Olivier !
J’ai découvert cette bible au printemps 2009 et prends toujours autant de plaisir à parcourir chaque nouvelle édition, actualisée et enrichie au grès des expériences et réflexions partagées.
Ce guide est simplement la référence pour tout entrepreneur ou conseil qui souhaite rapidement monter en compétence sur le sujet.
Un grand merci également à tous les experts avisés qui contribuent à sa réalisation.
Un ouvrage essentiel utilisé depuis l’été 2009 (déjà !) dont la nouvelle édition est toujours aussi appréciée. Un grand merci Olivier pour la qualité et la pérennité de ce guide fortement recommandé !
J’aime bien aussi la vision qu’à développé par dessus l’atlantique le camarade Séb:
http://www.stephguerin.com/archives/un-plan-daffaires-utile-pour-ceux-qui-naiment-pas-les-plans-daffaires-inutiles/
On y retrouve d’ailleurs certains interlocuteurs d’ici et là… Visiblement le débat sur les BP agîte tout le monde en ce moment
@macha. Encore mieux. Donc le financement de recherche en universités/labos et donc des futurs créateurs d’entreprises de technologie innovantes se fera directement dans les universités (pardon, “campus d’excellence) avec l’ANR (si on lit le tableau d’Olivier et on recoupe avec tes infos). L’avenir du concours national d’aide à la création d’entreprises de technologies innovantes du ministère est donc fortement compromis. Après 10 éditions, on comprend que la ministre Pécresse veuille s’en débarasser. Le rapport Aghion n’est pas ininteressant. Pour 30 millions d’euros par an, ce n’est pas bien grave, à côté des milliards du grand emprunt confiés à l’ANR. Une énormité.
En ce qui concerne tous les regroupements de clusters et de pôles universitaires, lit ce blog (la journaliste a tout compris). En 2005, on avait prévu une stratégie, aujourd’hui (5 ans après) on en prévoit une autre. Et dans deux ans… je te laisse deviner.
http://blog.usinenouvelle.com/innovation/entreprise/grand-emprunt-combien-vaut-un-mit-a-la-francaise/
On démultiplie les choses. Les interventions sont concurrentes les unes des autres.
Oui la taxe sur les bonus remplace bel et bien ce qui était prévu dans le grand emprunt, puisque cette taxe remplace 360 millions d’euros qui auraient dû être trouvés sur les marchés financiers par l’emprunt de l’Etat. C’est donc une économie de plus pour l’Etat. En outre, cette taxe ne vient pas financer les PME mais renforcer les fonds propres d’Oséo qui n’étaientt que de 1 milliard d’euros face à 15 milliards de risques pris par la garantie des prêts et autres cofinancements.
lire le compte rendu
http://www.assemblee-nationale.fr/13/cr-cfiab/09-10/c0910037.asp
Il est clair que ce sont les fonctionnaires de Bercy qui s’occuperont des appels à projets numériques pour constituer le FNSN. Oséo sera t-il sollicité pour de la simple gestion ? Sans doute, puisqu’on lui a déjà confié la simple gestion du FUI pour les pôles de compétitivité.
Remarquables graphiques. J’ai fini par comprendre. Vous pouvez indiquer maintenant l’ADEME en troisième position comme opérateur, devant Oséo. En effet, Oséo n’aura finalement que 2,4 milliards, car l’augmentation des fonds propres de cette “banque” (fragilisée par la crise) sera réalisée désormais grâce aux bonus des banques (360 millions d’euros), selon le souhait de Christine Lagarde qui vient de réussir son annonce à l’Assemblée nationale sur ce point. Sans doute pour remercier Oséo (drôle de cadeau) pour ses efforts durant le plan de relance et aussi pour faire sauter de joie les banques (elles vont détester Oséo maintenant ou accroître leur pouvoir sur cet organisme).
Si le FNSN et la CDC s’occupent du numérique, des nanotechnologies et des logiciels (c’est énorme), cela retire à Oséo sa fonction de soutien dans ces domaines ? Soit les 2/3 de son activité en aide à l’innovation par exemple ? A côté de la pauvre dotation d’Oséo Innovation ces dernières années, cela fait une sacrée différence (1 milliards d’euros pour le FNSN et ses appels à projets il y a de quoi faire). D’autant que sur ces mêmes thèmes, la CDC avec le FSI pourra financer les fonds propres de ces mêmes entreprises du numérique.
Finalement, je me demande si les PME plus proches du marché ne vont pas préférer les prêts d’Oséo qui seront dédiés à l’aval davantage. Mais ces prêts seront ils adaptés aux startups au sens “créations d’entreprises” à potentiel ? J’en doute.
Les socialistes ne trouvent rien de mieux que de faire la promotion du crédit d’impôt recherche ? Là c’est incompréhensibles, alors que certains élus voulaient justement plutôt des aides directes pour les conditionner à l’utilisation des emplois de recherche en France. Or le CIR n’est pas conditionné à l’embauche de chercheurs français. ET le Medef veut élargir la possibilité de faire financer la soustraitance par le CIR. Bruxelles interdira la préférence nationale dans ce cadre aussi (la délocalisation de la R&D a de beaux jours devant elle).
Côté “Industrie”, Christian Estrosi doit se trouver mal. Il n’y a pas grand chose de sortie de ces “Etats Généraux”. Des prêts verts ? Très poétique en effet.
Olivier. Vous avez vu dans la presse, un président de tribunal de commerce dans le Rhône démissionne. Il est dégoutté par le comportement des banques et affirme qu’Oséo fait tout son possible. Pour de tous petits montants de crédits, les banques demandent des garanties d’Oséo ou refusent tout simplement, créant des cessations de paiement et des faillites. Ce professionnel n’en peut plus psychologiquement, c’est trop dur à assumer pour lui. C’est incroyable non ? Qu’est ce que ça doit être pour le personnel d’Oséo qui vit cela tous les jours dans toutes les régions
Lire l’article ici
http://www.leprogres.fr/fr/region/l-ain/ain/article/2358266,179/Le-president-du-tribunal-de-commerce-demissionne.html
L’ADEME, l’ANR et OSEO vont faire partie de comités de pilotage pour suivre les fonds réservés à la mobilité et aux énergies renouvelables. Suivre ? Cela veut dire quoi ?Rien n’est dit sur le numérique pour l’instant. Avez-vous des infos fraiches là-dessus? Sinon pour le financement des PME innovantes, ce n’est pas un fonds d’intervention type “soutien à l’innovation” (par de la subvention par exemple) pour les PME qui serait voté, mais un refinancement d’OSEO lui-même(partie banque), de 500 millions en fonds propres et de 1 milliards pour faire des prêts avec les banques. Ce n’est pas pareil du tout là. En gros, on renfloue les caisses de l’activité bancaire d’Oséo. Mais pourquoi ? Ya un soucis ?
http://www.oseo.fr/a_la_une/actualites/l_emprunt_national
Enfin, pourquoi Mitterand demande 700 millions pour la numérisation des biens culturels ? Ca ne peut pas être pris en compte par la délégation à l’économie numérique ?
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5inUTuEL0ZUClzlGrT7AyzDKIiYhw
On n’y comprend plus rien. A vous lire… Et merci pour toutes ces informations si pertinentes.
Je ne comprends pas également cette mode des appels à projets façon concours. Alors qu’il existe des voies plus simples à travers les aides régionales et les aides nationales type Oséo ou autres.
La secrétaire d’Etat à l’économie numérique a tout de même réussi à rafler plus de 80 millions d’euros dans le plan de relance comme cela en quelques mois, pendant que les budgets d’autres institutions sont au plus bas. Pourquoi ne s’est elle pas appuyée sur les systèmes existants en améliorant leur dotation.
Et pourquoi privilégier les projets en collaboration avec d’autres (genre PME, laboratoires, etc)?
Plusieurs de mes connaissances ont participé à cet appel à projets et n’ont pas réussi à être selectionnées. Du temps perdu. Un espoir évanoui. Je ne pense pas qu’elles recommenceront. Je les avais prévenues.
A t-on voulu faire un coup médiatique ? Je ne trouve pas cela drôle.
Bravo pour avoir détaillé les actions de la Ville de Paris pour les startups. Au moins, c’est clair pour les créateurs parisiens désormais et bien foutu. Pour une fois.
Bonsoir Macha. Le grand emprunt va permettre d’augmenter le budget des pôles de compétitivité qui prend la place, sans vergogne, de l’ex-Anvar et d’OSEO Innovation, dans le financement de l’innovation des entreprises. C’est un peu nul. Quand on pense que l’Anvar a dû démultiplier son action pendant 20 ans pour soutenir cette innovation avec des queues de cerise. Et maintenant, 71 pôles de compétitivité prennent sa place et promettent monts et merveilles avec un budget en hausse (forcément).
http://semiconductor.vipress.net/?J=mfhxhcpf2206dert&T=2
Les pôles font un lobby pas possible actuellement pour obtenir ce budget. On ne saura jamais à quoi servira concrètement ce budget. L’évaluation en sera très difficile. Et on laissera sans doute le plus dur du boulot à Oséo : la gestion du financement (avec les contrats à gérer pour les entreprises) et l’évaluation du dispositif (avec des moyens réduits). Alors qu’Oséo ne sera même pas convié pour sélectionner et instruire les projets sélectionnés par les responsables des pôles et les Drire. Bonjour le foutoir.
Oui il faut tout mettre à plat. Les budgets de financement direct des PME (grâce à l’impôt) et de l’innovation vont sûrement en pâtir. Et le paiement des heures supplémentaires ? est ce bien nécessaire actuellement ? Cela représente combien ? Je me pose ces questions, car je me demande si dans la loi de finances 2010 nous n’allons pas voir des restrictions drastiques dans des secteurs utiles pour les investissements (ex : financement des startups innovantes), alors que les économies pourraient se faire ailleurs, justement sur les niches. Il y a actuellement des doublonnage d’exonérations entre FCPI et ISF PME par exemple. N’auraient ils pas été préférables de tout regrouper au niveau des FCPI. J’ai pu lire ici ou là que des structures spécialisées (holdings) s’en mettaient plein les poches sur l’ISF PME et retardaient l’arrivée des fonds au sein des PME. En outre elles font concurrence aux FCPI. Et en plus, a priori l’année dernière seuls 500 millions d’euros ont été investis dans les PME par les contribuables ISF et ce sera encore moins cette année. Donc ce dispositif n’est pas le nec plus ultra, alors qu’il faisait partie de la loi TEPA aussi.
Le Premier ministre tente de freiner l’extension du dispositif ISF PME souhaitée par la CGPME (et pour cause).
Et plus grave, le dispositif est difficilement évaluable : combien, pour quel type de projet ?
http://www.lesechos.fr/patrimoine/impots/300355874-ou-va-l-argent-de-l-isf-pme-.htm
Pensez vous que l’augmentation par le remboursement immédiat, du Crédit Impôt Recherche fait déraper les dépenses de l’Etat dans la Recherche et l’innovation de façon quasi incontrôlée ? Est ce 4 ou 6 milliards de dépenses pour 2009 ? Cela semble énorme. Est ce que cela profite aux startups et PME ? Les magistrats de la cours de comptes se penchent sur les niches fiscales et autres exonérations qui seraient très vraissemblament la cause principale du déficit exponentiel de l’Etat (doublement par rapport à l’année dernière) et pas du tout la crise économique comme on le dit partout…
http://www.lefigaro.fr/economie/2009/06/18/04001-20090618ARTFIG00310-annonce-d-un-deficit-historique-pour-2009-.php
Les conséquences de la crise en manque à gagner (chômage, diminution de IR…) pour l’Etat ne se feront sentir qu’à partir de 2010. Le président d’Oséo a dit qu’il n’avait utilisé que 30% du budget de la garantie (8 milliards) pour le plan de relance et il faut savoir que pour l’instant ce n’est pas de l’argent dépensé mais potentiellement “dépensable” si les PME ne remboursent pas leur crédit.
http://www.daily-bourse.fr/la-banque-d-aide-publique-oseo-a-aide-10-000-pme-d-Feed-AFP090616193851.e1c9i8p2.php
En ce qui concerne la recherche en aide directe, on peut compter en tout moins de 800 millions d’euros sur 2008 et 2009 (aide directe et pôles de compétitivité).
Alors qu’est ce qui peut expliquer un tel déficit si ce n’est les exonérations fiscales qui se sont multipliées depuis 2 ans ????
Je serais enclin à être d’accord avec AClappier sur le fait que la révolution se passe ailleurs que dans la fibre. Mais le gouvernement nous a pondu un plan de relance qui comporte 1000 chantiers (du concret tout de suite qui se voit pour les électeurs), dont des travaux sur les infrastructures numériques territoriales (fibre optique, etc), avec un appui de la Caisse des Dépôts. En gros, les grosses institutions décident des chantiers, les PME doivent fournir une offre… et tout le monde est content.
Et il faut donc bien justifier ce choix… Olivier Ezratty lance des ballons d’essais pour connaître nos réactions. Il doit certainement être d’accord avec nous.
D’autant que la fracture numérique n’existe plus vraiment grâce au sans fil qui se développe de plus en plus. Reste à connaître les conséquences sur la santé de l’utilisation de ces ondes…. C’est à ce niveau qu’il faut innover.
Un projet peut il à la fois être soutenu en partie par Oséo et en partie dans le cadre de cet appel à projets ? Je parle des projets qui seraient en cours chez Oséo… avec des taux d’aide classiquement très serrés compte tenu des budgets
D’autant que d’après les textes, les projets qui ne seront pas retenus seront réorientés vers Oséo…
http://www.telecom.gouv.fr/rubriques-menu/soutiens-
Et avec quel budget complémentaire pour Oséo pour les projets qui seront réorientés dès septembre ???
D’autant que certains projets insufisamment soutenus par oséo en 2008 ou 2009 auraient pu trouver un complément à travers cet appel à projets. Mais a priori, il ne faut effectivement pas avoir commencé le projet, ou la partie du projet à présenter…
De toute façon, les fondateurs de startups ne sont interessés que par une chose : se faire racheter par un grand groupe anglosaxon pour y travailler ensuite comme salariés… Cela favorise les sorties pour les VCs et BA aussi avec de belles plus-values. Mais quid du rôle d’une aide publique ? Si elle est remboursée, ça va, si ce sont des subventions, cela ne va plus du tout… notamment si on perd l’entreprise et les emplois qui vont avec…
Lire l’enquête de l’AFDEL (association des éditeurs de logiciels). Le CIR est inadapté
http://www.afdel.fr/iso_album/enquete_afdel-pno_france_votre_pratique_des_aides_publiques_.pdf
Article du Monde Informatique
http://solutionspme.lemondeinformatique.fr/articles/lire-du-bon-emploi-des-aides-publiques-par-les-editeurs-de-logiciels-selon-l-afdel-2725.html
Et il existe un guide sur le bon usage des aides édité par l’AFDEL aussi paraît il
Groquefeuil, faites quand même attention à ce que vous diffuser ici. Ne montrez rien de confi.
Aux USA, il y a la Small Business Administration, la SBIR (pour l’innovation), le Small business act (marchés publics) et le SBIC (pour investir directement dans le capital des PME). Tout ceci est une agence d’Etat aux US (agence du gouvernement, carrément). Le fonds disponible pour financer tout cela (y compris la garantie des prêts bancaires), s’élève à plus de 80 milliards de dollars… Donc pour ce qui est du tout Etat français, on repassera…
@macha. Il est clair que le financement des startups numériques innovantes va pâtir de ces réformes. D’un côté, il faut engager des investissements risqués en R&D pour mériter être soutenu par l’Etat (avec le CIR), les critères sont très strictes. Avec l’aide directe aussi depuis peu (comme par hasard). Ceci dit, les startups de biotech (qui font beaucoup de recherche amont) veulent à la fois le CIR et l’aide directe. Je ne me souviens plus de ce que Pouletty préconisait à ce sujet ; je crois qu’il veut un assouplissement du CIR pour les biotechs et un accès plus simple au capital risque aussi, et sinon utiliser l’aide directe (en subvention ou participation) comme quasi fonds propres (comme le préconise le Comité Richelieu).
Restent les investissements de développement et de marketing ou à l’international qui effectivement vont entrer dans le champ du financement bancaire classique, avec une garantie d’oséo + la Coface. Mais si une startup n’a pas encore généré du chiffre d’affaires, je ne vois pas comment la banque peut s’y retrouver. Il faut une sacrée garantie.
Enfin, on constate d’ores et déjà les dérives budgétaires du CIR par rapport à l’aide directe (plus orientable, plus contrôlable)… c’est là que le bas blesse et le déplafonnement du CIR depuis 2008 va poser problème plus tard en terme de déficit pour l’Etat…. On va revenir très certainement à un taux de 30% maxi, au lieu de 50% aujourd’hui pour les primo accédants et les jeunes entreprises, qui concurrence lourdement l’aide directe.
L’aide directe avec les aides régionales (à Lyon, il y a des aides pour l’export, pour le marketing) permettait de tout couvrir avec des taux de 20 à 60%. C’était bien avant.
Enfin, il y avait les Régions qui voulaient piloter l’innovation un moment. Je ne sais pas si elles le souhaitent toujours avec des budgets en baisse ; la réforme Balladur (15 régions au lieu de 25) permettrait à de nouvelles grosses régions d’avoir des moyens plus importants (taille critique). En réalité, la disparition de l’aide à l’innovation nationale était au départ pensée pour la décentraliser en région. Je vous laisse imaginer ce que cela signifie en terme de liberté pour les entreprises : elles auront des comptes à rendre pour une région, déjà que ce n’est pas si simple vis à vis de la nation, surtout quand on vise l’international… Sans compter les disparités entre les régions qui existent déjà. Pour un petit pays comme la France, cela va un peu loin. Lire l’article de M. Rousset (socialiste), président de l’ARF (Association des Régions de France) :
http://www.mediaterre.org/france/actu,20080125000454.html
Dans le graphique d’organisation juridique, je crois que OSEO financement intègre OSEO garantie (BDPME = l’ex-CEPME, crédit d’équipement + Sofaris). La holding “OSEO” qui chapote l’ensemble est un établissement public qui, par ce statut, permet de retransmettre à sofaris (oséo garantie) le fond national d’Etat pour la garantie (200 millions d’euros par an ?) et à oséo innovation la dotation annuelle pour l’aide à l’innovation. La partie bancaire de BDPME (ex-CEPME) n’a pas de dotation d’Etat. D’ailleurs, son rôle est un peu bizarre dans l’ensemble qui a une vocation de service public. OSEO innovation (ex ANVAR) n’est pas du tout liée juridiquement à ces autres structures, si ce n’est qu’elle est aussi chapotée par la holding Oséo. Mais comme oséo innovation a été transformée en SA en 2005 (avant, Anvar était un Epic) pour permettre la création du groupe oséo, désormais cette structure qui a une vraie mission de service public, peut disparaitre au profit du reste : c’est plus facile de l’isoler et donc d’en faire ce que l’on veut…
Moi aussi au début je m’étonnais de cet embroglio, mais en fait cela se justifie car les activités ne sont pas les mêmes du tout, contrairement à ce qu’on a voulu nous faire croire au moment de la création de ce groupe, qui devait être une sorte de Small business administration. Au lieu de cela, elle est surtout une banque et une compagnie d’assurance.
D’un côté, il y a une activité en lien avec les banques (la garantie concerne les banques), de l’autre, une mission publique (aide directe d’Etat pour l’innovation) en lien avec les entrepreneurs directement.
Donc, je pense qu’il ne faut pas s’étonner de la bancarisation du soutien à l’innovation. Ce qui explique la montée du CIR (fiscal), la baisse du budget de l’aide et la hausse de la garantie avec le plan de relance.
Il faudrait connaître ce qui se fait dans d’autres pays. Par exemple, au Luxembourg, il y a bien une agence de l’innovation (ce pays est classé au top des pays les plus innovants par Eurostat). Idem pour la Suède (Vinnova). Il y a bien des agences d’innovation un peu partout dans le monde. Chez nous, cette agence peut disparaître. Oséo s’appelle déjà “banque publique”.
@olivier. Ce ne sont pas élites françaises qui imposent cela. C’est la Commission européenne et le Monde. Les USA n’apprécieraient pas que l’Etat français finance les phases aval “non risquées”, sous peine de distorsion de concurrence. L’aide d’Etat doit se situer là où il y a défaillance du marché (de façon récurrente). Pour les investissements immatériels de type marketing, commercial, etc.. que vous citez, OSEO Financement propose le Contrat de Développement Innovation (avec la garantie et en coprêtant avec une deuxième banque). Le taux d’intérêt pratiqué est de plus de 6% (8% ?)
http://www.oseo.fr/votre_projet/innovation/aides_et_financements/financements_bancaires/contrat_de_developpement_innovation
Mais il faut avoir plus de trois ans d’existence et surtout présenter une progression de chiffre d’affaires et de résultat net. Donc, on voit bien que des solutions de financements bancaires mezzanine existent. Elles ne prennent pas assez de risque certes, mais l’Etat va demander à OSEO Financement et Garantie de prendre encore davantage de risques à l’avenir… Tout est bien prévu, au détriment de l’aide directe à l’innovation et biensûr des créateurs d’entreprises…
L’avantage du CDI c’est qu’il génère du PNB (du résultat pour OSEO) permettant de financer les salaires des collaborateurs oséo. Comme cela l’Etat peut économiser plus de 40 millions d’euros de budget de fonctionnement…
L’aide va disparaître sans même que vous ne vous en rendiez compte, et après il sera trop tard…
@macha et olivier. BDPME ou CGPME, c’est un peu la même chose. JM Roubaud est président du conseil de surveillance de BDPME OSEO Financement (la partie bancaire d’OSEO)
http://www.oseo.fr/notre_mission/qui_sommes_nous/organisation/conseils/conseil_de_surveillance_d_oseo_financement
Les membres du conseil d’administration d’OSEO Innovation ANVAR sont un peu différents. Il y a notamment Luc Rousseau de la DGE (dirige le FUI des Pôles de compétitivité)
http://www.oseo.fr/notre_mission/qui_sommes_nous/organisation/conseils/conseil_d_administration_d_oseo_innovation
Jetez un coup d’oeil cette fois sur la composition du conseil d’administration de la holding OSEO (EPIC, établissement public qui redirige les fonds publics vers la garantie et l’innovation)
http://www.oseo.fr/notre_mission/qui_sommes_nous/organisation/conseils/conseil_d_administration_d_oseo
Bref, tout cela pour dire, que plus l’aide s’éloignera de la phase amont de la R&D plus le financement bancaire s’imposera (ce sera sont rôle). Que vient faire une aide à la R&D (aide d’Etat) dans la phase très aval du développement ? Plus le produit est au point, plus le projet est proche du marché (avec des clients déjà identifiés)… moins le risque d’échec est avéré et donc, moins l’aide d’Etat s’impose (cf. les règles de Bruxelles). L’aide d’Etat doit être attribuée là où il y a défaillance de marché (donc risque, et donc pas de financement privé). Si dans la phase aval, il y a défaillance de marché, OSEO BDPME proposera donc un prêt à taux préférentiel avec garantie. Le métier de l’aide à l’innovation disparaître au profit d’un métier bancaire classique qui bientôt sera repris par l’ensemble des banques.
En réalité, l’Etat se désengage du soutien à l’innovation en n’utilisant qu’un seul outil : l’incitation fiscale (elle profite surtout aux grands groupes en montant). Le lobby des grands groupes marche à fond. L’aide directe profite trop aux startups et aux PME indépendantes… la cible que les grands groupes veulent maîtriser (pas de nouveaux entrants, pas de concurrence…)
La subvention est réservée maintenant aux projets collaboratifs (super high tech) des pôles de compétitivité, avec comme vous le constatez une majorité de pôles gouvernés par les grands groupes.
L’aide directe (en avance remboursable) était une originalité française (qui aurait dû être copiée par d’autres) et qui va disparaître. La baisse des dotations OSEO Innovation ANVAR est due à la montée en puissance du CIR
http://www.senat.fr/rap/l08-099-322/l08-099-32222.html
Le CIR va aussi profiter aux activités bancaires : produit de mobilisation de la créance (mobilisation proposée déjà par BNP, Société Générale et OSEO FinancementBDPME). OSEO devient petit à petit une banque à part entière, avec la montée en puissance des activités de garantie bancaire (plan de relance) et un fusionnement des salariés autour d’un statut commun purement bancaire… Ce n’est pas une bonne idée puisque la concurrence est forte dans ce domaine, tandis que le soutien à l’innovation avec intervention de l’Etat était puissant et utile…
Il s’agit de demander un peu plus de transparence pour que les entrepreneurs connaissent ce qui est envisagé, afin qu’ils puissent eux aussi donner un avis…
Rogard a répondu à l’invective NKM. Effectivement, il parle de l’industrie du web et de relance éco et pas de la loi Hadopi. Nathalie va devoir être claire sur ce qu’elle prévoit pour financer la R&D de ces startups très prometteuses. Oséo pourrait être intéressé, car son président clame que son budget innovation a baissé cette année. Des efforts peuvent être consentis par Oséo si cela en vaut la chandelle pour la relance et la sortie de crise par le haut
Le gouvernement aura beau jeu de dire qu’il a fait le maximum avec le crédit d’impôt recherche… C’est ce qu’il dit un peu partout. Mais cet outil est il adapté dans le contexte actuel ? Les entreprises ont besoin d’une avance de trésorerie qui ne soit pas trop lourde à gérer pour la suite. Le taux 0 et la transformation en subvention si échec, est un outil très appréciés. Le plan de relance concerne surtout les entreprises traditionnelles avec leurs banques, pour renforcer les crédits de trésorerie (investissements matériels, investissements commerciaux… et non en R&D).
Voir réponse de Martin Rogard en bas de l’article
http://www.lepoint.fr/actualites-societe/pour-nathalie-kosciusko-morizet-la-politique-passe-aussi-par/920/0/327716
Martin Rogard avait dénoncé en 2008 le manque de financement pour l’innovation des startups du net françaises, qui seront les futures “google”. Car la R&D en France est devenue au top de ce qui se fait dans le monde dans ce domaine. Il damne le pion à Mme NKM sur ce point. Voyant qu’elle ne demandait rien à Devedjian ou Sarkozy pour le plan de relance dans ce domaine, il y est allé au flan et il a bien fait!!! Les voyages en Corée et au Japon c’est bien (sans doute pour montrer à Fillon qu’elle aussi était la bienvenue dans ces contrées, après la punition que le PM lui avait infligée en ne l’invitant pas à son voyage officiel au Japon), mais la réalité “France” c’est encore mieux. Les modèles d’ailleurs ne sont pas les modèles d’ici
Lire l’interview accordée au Monde il y a un an par M. Rogard :
http://www.lemonde.fr/technologies/article/2008/05/30/martin-rogard-la-france-ne-manque-pas-d-atouts-en-recherche-et-developpement-la-difficulte-c-est-le-financement_1051570_651865.html
Que fait Olivier Ezratty en ce moment ??? Il a disparu ? Il écrit un article ? Il aide Nathalie ?
Lire ce blog aussi
http://www.couchet.org/blog/index.php?2009/03/19/370-quand-nathalie-kosciusko-morizet-remballe-martin-rogard
Enfin, je tiens à dire que les fondateurs de Dailymotion (Benjamin et Olivier), sont réellement partis de rien, avec très peu de diplômes (rien au niveau de Grandes Ecoles). Juste la folle passion de l’informatique. Cela donne de l’espoir pour les autres
http://fr.wikipedia.org/wiki/Olivier_Poitrey
http://fr.wikipedia.org/wiki/Benjamin_Bejbaum
Très sympa ces reportages Oséo sur LCI. C’est vivant. J’ai pu noter qu’il y avait Robosoft en Aquitaine aussi dans le même secteur.
http://www.oseo.fr/a_la_une/paroles_d_entrepreneurs/sur_lci/robosoft
C’est sans doute moins poussé en terme de “design”. On voit que cette dimension “design” est essentielle.
J’ai trouvé Soitec aussi, une entreprise que vous avez citée je ne sais plus pourquoi d’ailleurs
http://www.oseo.fr/a_la_une/paroles_d_entrepreneurs/sur_lci/soitec
Dans l’environnement il y a Naskeo (et ses liens avec la grande Ecole Centrale de Paris)
http://www.oseo.fr/a_la_une/paroles_d_entrepreneurs/sur_lci/naskeo_environnement
Ce sont des exemples marquants de réussite chez nous je trouve.
Je ne sais pas ce que NKM va pouvoir améliorer, mais il est clair qu’il faudrait qu’elle trouve au moins 100 millions d’euros supplémentaires pour le budget d’Oséo à l’innovation, car a priori, les têtes pensantes du gouvernement ou des ministères ne comprennent pas que le Crédit d’impôt recherche ne suffit pas pour tout le monde, même s’il va nous coûter plus de 4 millions d’euros au bénéfice surtout des grandes entreprises.
Sur les startups, il est clair que l’accompagnement Oséo, les mises en relation et l’avance de trésorerie sont assez attendues. De même que l’effet label de l’expertise, y compris pour les financements bancaires qui suivent (investissements commerciaux, etc).
Non. La CDC est irréprochable. Heureusement qu’elle est là pour nous venir en aide lorsque c’est nécessaire (elle prête l’argent à des taux plus avantageux), même si elle subit la crise elle aussi. Elle a enregistré des pertes en 2008 pour la première fois de son histoire. On se souvient aussi de Natexis, la filiale de Caisse d’Epargne et Banque Populaires qui a perdu plus de 2 milliards (si ce n’est pas 6)… Il me semble que c’est M. Perol qui avait négocié la création de cette filiale.
Les intérêts sont énormes avec le Livret A, qui permet de prêter aux PME justement…
Enfin, Challenges indiquait que François Drouin, – l’actuel Pdg d’OSEO et ex-Président du Crédit Foncier et collaborateur Caisse d’Epargne -, est un homme honnête. Il a démissionné du Crédit Foncier (filiale de la Caisse d’Epargne) quand les folies ont commencé et il s’y opposait
http://www.challenges.fr/business/20080131.CHAP1023427/pourquoi_lecureuil_doit_trouver_3_milliards.html
http://fr.wikipedia.org/wiki/Groupe_Caisse_d'%C3%A9pargne
http://www.lexpansion.com/economie/actualite-entreprise/affaire-perol-acte-ii_177096.html
Macha. Nous avons besoin de grands groupes comme Total, Areva, EDF, Renault, etc. Ils représentent la France à l’étranger ! Ce sont eux qui préservent notre balance commerciale et qui font rentrer des recettes utiles ensuite pour honorer notre couverture sociale et d’autres investissements. Nous n’avons pas le choix je pense. Ce qui est inquiétant c’est le manque de transparence des fonds étrangers qui alimentent le capital de ces entreprises.
La Chine et le Moyen Orient sont aussi victimes de la crise. Cele peut dégénérer si un rebond n’est pas prévu d’ici fin 2009.
Globalement, on va peut être vivre en accéléré la fin d’un monde et le renouveau d’un autre. J’espère sans guerre…
Sur l’idée d’activité peu consommatrices d’énergie et d’investissement en haut de bilan, je me pose des questions quand même… Est ce possible ? Est ce souhaitable ? Le marché national n’est pas suffisant pour une entreprise innovante. Le retour sur investissement est trop faible. Cela ne vaut pas coup… Il faut produire des biens industriels et des services à haute valeur ajoutée, qui s’exportent. Pour exporter, les marchés doivent être ouverts. Le protectionnisme n’est pas souhaitable.
Enfin, dans la libre entreprise, il faut accepter que certains chefs d’entreprises s’en aillent ou se fassent avoir. C’est le monde des affaires. Pour les emplois, de toute façon, ce ne sont pas des emplois de fonctionnaires. Les gens doivent s’adapter et ne pas s’attendre à rester toute leur vie dans la même PME ou la même filiale de grand groupe. Tout doit bouger très vite.
On a une bonne protection sociale, cela permet de s’en remettre.
Non on n’a pas le choix. Il faut être ouverts et foncer vers l’extérieur pour ramener de quoi manger ici…
Pierre et Olivier, si oséo est amené à sélectionner encore plus les projets, que vont ils prendre ? Je crois que la sélection est déjà là malheureusement. Ca veut dire quoi un “bon projet” selon M. Drouin ?? Une idée interessante ou un projet déjà bien ficelé sur le plan du financement (fonds propres, chiffre d’affaires déjà réalisé…) ??? Quelle définition avons nous tous du “bon” ??? Pour ce qui est de l’incitation fiscale à l’innovation, je trouve que si on rembourse la créance du CIR tout de suite, pourquoi du coup ne pas tout simplement privilégier l’aide directe telle qu’elle existe et qui en outre nous permet d’avoir un vrai contact avec quelqu’un???
Energeo. Je ne partage pas ton avis sur les experts diligentés par oséo ou les ministères. Si les projets sont expertisés uniquement par les conseillers oseo, on reproche à ces derniers de ne pas avoir d’expériences suffisantes pour juger. Si oséo fait appel à des experts extérieurs, on crie au risque de divulgation ou de conflit d’intérêt. Quand on demande un soutien on prend forcément un risque. Il faut être vigilant et le signaler à Oséo pour limiter au maximum les problèmes.
C’est pareil quand on fait entrer un capital risqueur. Il y a des avantages et des inconvénients. Mais si on prend toutes les précautions possibles pour se défendre, cela peut passer.
Tu oublies qu’OSEO se concentre maintenant sur les PME de plus de 5O personnes. Avec un budget en baisse et une réorientation de stratégie (dixit contrat fixé par Bercy) vers les boîtes plus grosses (avec un vrai bilan)… on n’est pas sortis de l’auberge.
http://www.lentreprise.com/3/4/article/19200.html
C’est bien de préserver l’emploi existant des entreprises moyennes, les reprises d’entreprises… pour freiner les dépôts de bilan, mais c’est de même louable de soutenir les nouveaux entrants (les jeunes cadres qui se lancent) qui vont aussi créer de l’emploi d’un nouveau genre, de nouvelles façon de travailler, de produire (c’est le moment)… Il n’y a pas que le numérique, il y a aussi les technos vertes, éco-innovations… Tous ces nouveaux secteurs ont besoin de soutien. Oséo va devoir revoir une partie de son programme pour 2009… si des compléments lui sont apportés. Il n’est jamais trop tard !
Attention aussi au nouveau statut d’auto-entrepreneur qui induit en erreur et laisse penser que c’est facile de se lancer, avec le chômage grandissant (lire l’article et les échanges avec la médiation) :
http://www.jobetic.net/Creer-votre-entreprise-Reflechissez-bien-!_a1892.html
Mais si ces startups ne génèrent aucun chiffre d’affaires pendant 3 ans (au moins), n’ont elles donc pas besoin d’avoir des fonds propres conséquents pour passer toute cette phase d’amorçage ? Je suis assez d’accord avec la personne d’Oséo. Mais c’est plus difficile dans le contexte actuel. C’est sûr. Tout dépend du projet. J’en connais qui ont des ambitions au dessus de leurs moyens et qui ont des business models irréalistes.
Aide publique et prêt bancaire font bon ménage ces temps-ci pour partager les risques. C’est là que l’on voit l’intérêt de rapprocher anvar et bdpme. Il y a actuellement des projets qui se financent pour 1/3 avec l’aide à l’innovation (anvar, oseo innovation) et l’autre 1/3 en prêt garanti (oseo financement garantie, bdpme/sofaris).
Lire l’article de Sud Ouest
http://www.sudouest.com/gironde/actualite/rive-gauche/article/509950/mil/4201415.html
Je ne trouve pas cela idiot. L’entreprise bénéficie de 2 expertises : l’une technique/économique, l’autre financière, avec l’opportunités d’être mis en contact avec d’autres partenaires.
Effectivement c’est la mission d’Ubifrance, le plus souvent avec OSEO Innovation (c’est ce qui a été fait à Barcelone cette année).
Regardez ce qui avait été fait en Chine il y a 3 ans, dans les biotech par exemple. Oséo innovation connaît le terreau, les besoins des startups… les autres partenaires ont le savoir faire pour organiser l’événement et faciliter les mises en relation.
http://www.oseo.fr/a_la_une/actualites/partenariat_oseo_chine_2006
Biensûr, il y a toujours un petit produit financier concocté par oséo financement (bdpme) qui suit… et bien après l’aide directe à l’innovation
Voir le PPE, prêt à l’export
http://www.oseo.fr/votre_projet/international/aides_et_financements/exportations/pret_pour_l_export
Le plus souvent, le problème n’est pas d’exporter, mais de créer des partenariats et des joint venture.
Je crois qu’oseo a pour tutelles justement Bercy et le ministre de la Recherche. C’est ce qui permet de faire la jonction entre 2 ministères peu enclins à travailler ensemble. Oséo sert de passerelle. Mais ce qui serait bien aussi c’est qu’oséo nous présente des bilans consolidés de toutes les actions menées sur la recherche et l’innovation des entreprises, que les budgets proviennent de tel ou tel ministère, peu importe. Après il y a la pub que les ministres veulent se faire, mais oséo sait les mettre en valeur. Il suffit de voir ce qui est fait pour le concours de pécresse par exemple, ou pour l’aide à l’innovation avec novelli et chatel. On a aussi oublié de parler des règles de Bruxelles qui régissent l’aide directe d’Etat en France. L’aide à l’innovation est concernée : il y a plusieurs degré d’innovations à prendre en compte, avec du coup des montants d’aide plus ou moins élevés en fonction du risque et de la techno. L’aide directe aux entreprises doit être exceptionnelle. Avec le CIR on pourrait contourner en ne respectant pas et en priant pour qu’il n’y ait pas de redressement fiscal derrière. Je pense qu’il faut améliorer les règles aussi au niveau de Bruxelles pour que la France puisse souffler un peu.
Sabrina. De toute façon, le soutien à l’innovation c’est 0,1% du budget de l’Etat. Je ne vois pas pourquoi ces personnes de l’IFRAP viennent nous rabâcher les soit disantes économies de bout de chandelles que pourrait faire l’Etat en supprimant oséo=innovation. Les coûts logistiques d’OSEO-innovation sont inférieurs à 8% du budget alloué. Le personnel d’oséo (soit le 1/3 de l’effectif total d’oséo, dont la grosse part est un personnel dédié au financement bancaire et à la garantie) n’est pas “fonctionnaire”, mais est régit par un contrat de travail de droit privé. Quand je lis, “transformer oséo en banque privée de l’innovation”, cela me fait doucement rigoler. C’est pratiquement déjà le cas. Et au fur et à mesure du désengagement de l’Etat, les prises de risque sont moindre. D’où le coup de colère d’Olivier.
Le site oseo.fr est encore plus opaque. Il vient d’annoncer la conférence, mais pas mention de la baisse du budget. C’est langue de bois ?
http://www.oseo.fr/a_la_une/actualites/oseo_activite_2008_et_engagements_pour_2009
J’aimerai rebondir sur les deux précédents messages.
D’abord, pour nuancé l’influence des “pas envi”, je ne crois pas que la France soit sous la coupe de quelques apparaticks conservateurs, mais qu’elle est un état d’héritiers, petits ou grands, qui a, en conséquence, besoin de maintenir le status quo. Le livre de Thomas Philippon, le Capitalisme d’héritiers : La crise française du travail apporte pas mal d’arguments dans se sens.
Quand au couple TIC/ éducation nationale, c’est a mon avis du grand n’importe quoi. Les moyens ne correspondent jamais au besoins, régulièrement sous-dotés ( les 3-86 des salles de technologie du collège) ou parfois sur-équipé (des ipods pour tout une classe de langue !). Les NTIC sont souvent introduites dans l’école avec une apporche fantasmatique, mais permettent rarrement d’apporter avec elle de nouvelles appporches pédagogiques. On aurait tendance à remplacer les tableaux par des vidéo-projecteur et le professeur de scanner leurs anciens polycopiers pour les projeter. A l’inverse, aucun lycée ne mets en ligne des ressources pédagogiques, des wiki ou des forums… Dans le même cadre, les Brevêt et certificat informatique et internet (B2I et C2I) ne sont pas répendus ni valorisés, loin de là! Les politiques se satisfont en disant ‘c’est la génération du numérique’.Enfin, il serait surment pertinant de s’interesser à l’influence d’entreprise comme Microsoft sur l’éducation nationale….