Les caméras d’Apollo 11

Publié le 2 août 2009 et mis à jour le 11 septembre 2024 - 23 commentaires -
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Fin juillet, nous avons eu droit à toutes les rétrospectives possibles sur les 40 ans de la conquête de la Lune. Avec force documentaires, de bonne qualité en général. Ce qui rappelle prosaïquement le rôle que jouaient les astronautes :

  • Livreurs : car leur rôle principal consistait à installer sur la lune des matériels divers pour mener des expériences scientifiques, le plus souvent pilotées à distance. C’est ainsi le cas de la mission Apollo 11 pendant laquelle a été installé le miroir qui permet de mesurer les évolutions de la distance terre-lune avec un laser émis à partir de la terre.
  • Assistants géologues : avec la collecte de roches lunaires, plus de 500 Kg récupérées lors des 6 missions Apollo.
  • Caméramen : enfin, filmer et prendre des photos, un rôle à finalité autant scientifique que médiatique ! C’est cet aspect que j’ai souhaité creuser dans cet article, ce qui est assez facile car les aspects techniques des missions Apollo sont très bien documentés, notamment sur http://www.lpi.usra.edu/lunar/missions/apollo/apollo_11/photography/. Et qui suit une petite tradition de ce blog qui se consacre quelque peu à la photographie pendant la période propice de l’été.

Les dossiers de presse des missions lunaires datant de l’époque sont disponibles sur : http://history.nasa.gov/alsj/alsj-prskits.html. Ils étaient étonnamment très détaillés, notamment sur le minutage précis des missions. Le dossier de presse d’Apollo 11 faisait ainsi 254 pages. A l’époque où Internet n’existait pas, ni même les PC, l’obtenir au format papier était donc une performance pour la presse et ce contenu avait beaucoup de valeur en créant une asymétrie entre les spectateurs et la presse. Maintenant, tout le monde a accès aux mêmes informations et peut les dépiauter, ce qui réduit cette asymétrie d’accès à l’information sur un tas de sujets.

Dans le dossier de la dernière mission, Apollo 17, on peut consulter le temps passé sur la lune et à marcher sur la lune par mission, ce qui rappelle qu’Amstrong et Aldrin n’ont passé que deux heures et demi hors du LEM pendant leur mission et n’ont rapporté que 20 kg de roches lunaires tandis que la dernière mission avait donné lieu à trois sorties de sept heures chacune :

Comparison Appolo Missions 1

Les caméras utilisées étaient différentes dans le LEM (http://www.myspacemuseum.com/apollocams.htm) et dans le module de commande (http://www.myspacemuseum.com/simbay.htm).

Dans le LEM

Pour ce qui est du LEM qui nous intéresse le plus, il n’y avait qu’une seule sorte de caméra vidéo utilisée dans Apollo 11. De marque Westinghouse, elle diffusait 10 images par secondes sur 320 lignes, soit un équivalent de vidéo YouTube de basse qualité aujourd’hui.

La caméra d’Apollo 11 diffusait notamment les premiers pas de Neil Amstrong sur la lune (Restored Videos From Apollo 11 Moonwalk). Elle était fixée dans le MESA, une trappe d’instruments située sur le côté du LEM. En descendant de l’échelle, Amstrong a tiré un levier qui a déployé ce MESA où la caméra était positionnée pour filmer exactement l’échelle. C’est ce qui explique qu’il n’y avait pas de vidéo d’Amstrong avant. Ensuite, Amstrong a pris la caméra et l’a posée sur un pied à une quinzaine de mètres du LEM pour filmer la pose du drapeau américain sur la lune. La transmission avait lieu en HF et en direct. Les transmissions consistaient en un flux d’informations numériques (à 52Kbits/secondes d’Apollo vers la terre pour toutes les mesures télémétriques) et des flux analogiques (TV, radio) transmis à la NASA qui les relayait sur terre avec des satellites divers et son réseau terrestre, les stations de réception étant dotées d’antennes de 9 à 64 mètres de diamètre.

Camera Video Westinghouse Appolo 11

Ce n’était pas ce qu’il y avait de mieux d’un point de vue technologique à l’époque car au moment de la conception du programme Apollo, la télévision n’était pas encore une priorité. Les missions suivantes d’Apollo 11 ont bénéficié d’améliorations substantielles, notamment dans la couleur même si à l’époque, peu de foyers étaient équipés de postes en couleur. Certaines caméras étaient même télécommandées telles que celles qui étaient fixées sur le “rover” lunaire (la jeep) ou sur le sol. C’est ainsi que furent prises les images du décolage du LEM, la caméra étant télécommandée avec une anticipation d’environ deux secondes pour tenir compte du temps de parcours des signaux entre la terre à la lune.

Il y avait par ailleurs une caméra 16 mm argentique, le “DAC” d’origine Maurer, fonctionnant à 10 images seconde. C’était un compromis permettant de filmer à un nombre d’images faibles tout en prenant des photos de qualité correcte. Cette caméra a filmé l’alunissage maintenant bien connu, qui n’avait donc pas été diffusé en direct à l’époque, mais qui a servi à recréer l‘événement audiovisuel après coup.

Appolo 11 DAC Camera 16mm

Plusieurs appareils photo Hasselblad 500 EL 70 mm ont permis de prendre des dizaines de clichés de très bonne qualité. Ces appareils étaient motorisés et équipés d’objectifs Zeiss de grande qualité mais d’ouverture moyenne (5.6 pour l’un et 2.8 pour deux autres). Cette motorisation avait été réalisée pour la NASA, permettant aux astronautes de ne pas perdre de temps, et ensuite été appliquées aux versions commerciales de ces appareils. La pellicule était faite en polyester plus fin que les pellicules habituelles, permettant de conçevoir des magasins de pellicule pour 200 prises. A ce sujet existe un polémique autour de l’absence d’étoiles dans les photos, alimentée par les tenants de la thèse de l’absence d’alunissage et d’un coup monté de la NASA. En fait, l’explication est très simple : c’est lié à l’ouverture utilisée qui était adaptée à la grande luminosité du paysage lunaire, et donc pas assez grande pour capter les étoiles bien moins lumineuses dans le ciel (vu sur http://www.skywise711.com/Skeptic/MoonPics/MoonPics.html). Un des Hasselblad prenait des photos classiques (pour les médias) et l’autre, pour mesurer précisément la taille des éléments photographiés sur la surface lunaire, grâce à une plaque de verre avec des croix permettant de bien calibrer les photos prises.

Hasselblad 500EL Appolo 11

L’ensemble des photos prises par ces Hasselblad pendant la mission Apollo 11 est ici : http://www.lpi.usra.edu/resources/apollo/catalog/70mm/mission/?11 (1407 photos dont 232 prises sur la surface de la lune pendant les deux heures à l’extérieur du LEM).

Enfin, la mission comprenait aussi un appareil photo stéréoscopiques 35 mm avec un flash intégré et un chargeur de film avec 100 paires d’images stéréoscopiques. Il a servi prendre 17 photos stéréoscopiques du sol lunaire en “close up”. La caméra était montée dans un petit cylindre posé à même le sol, ci-dessous à droite (photos prises ici : http://www.lpi.usra.edu/resources/apollo/catalog/alscc/magazine/?45).

Appolo Surface Close-Up Camera

Pour en savoir plus, voir cet excellent article très bien documenté : http://www.capcomespace.net/dossiers/photographier_le_spatial/apollo/index.htm.

Dans le module de commande

Au niveau du module de commande, il y avait par ailleurs une caméra couleur de 30 images par seconde sur 525 lignes (le NTSC) capable d’émettre en direct, la couleur étant générée avec roue de couleur tournante, pratique courante dans les années 60. Cette caméra est à l’origine des images de l’arrimage du LEM et du module de commande à son retour de la lune.

Le module était aussi équipé d’un bloc de quadre appareils Hasselblad équipés de filtres de couleur pour prendre des photos multi spectrales (avec films noir et blanc). Et enfin, d’un appareil Hasselblad similaire à ce lui qui était dans le LEM.

Les astronautes utilisaient enfin un appareil photo réflex Nikon F2 de 35 mm (http://www.cameraquest.com/nfapol.htm). Mais seulement à partir de 1971, donc pas dans Apollo 11.

Les contraintes

Cet aspect est aussi assez bien documenté, notamment sur http://history.nasa.gov/alsj/apollo.photechnqs.htm (190 pages, 1972). Filmer sur la lune n’était pas anodin puisqu’il fallait résister aux contraintes suivantes :

  • Les rayons cosmiques et micro météorites qui pouvaient notamment endommager l’électronique de la caméra vidéo. Mais à l’époque, ces caméras étaient faites avec des transistors et aucun circuit intégré, donc la résistance devait être très bonne aux microparticules.
  • Les températures extrêmes, qui pouvaient affecter notamment les appareils photos. On voit que la caméra vidéo du LEM est entièrement scellée dans un boitier métallique qui a l’air bien étanche. Mais quid des appareils photos et du DAC ? Ils étaient en finition argentée matte, faite d’une peinture époxy qui réfléchit les rayons infrarouges et qui se consomme en brulant (?) pour dissiper l’énergie accumulée. L’intérieur des caméras était rempli d’Azote.
  • La résistance aux poussières, très fines sur la lune. Réalisée notamment avec une protection contre l’électricité statique.
  • Le fonctionnement sous vide qui affecte peut-être la manière dont les films argentiques se déplacent dans les appareils. Les magasins de films d’Apollo 11 n’étaient pas scellés et cela n’a pas posé de problème. Mais cela a conditionné le choix de polyester au lieu de cellulose pour le plastique des films.
  • La résistance aux vibrations, surtout pendant les phases de décollage de la fusée Saturn V. Les contraintes : 20 G d’accélération pendant trois minutes et des chocs de 30 G.
  • La résistance à de fortes variations d’humidité pouvant aller jusqu’à 100% d’hygrométrie.

Et aujourd’hui ?

Dans la navette spatiale, la photo comme la vidéo sont évidemment numériques. Les appareils Canon et Nikon sont de la partie. Dans la dernière mission STS 127, les astronautes utilisaient des objectifs de 400 mm et 800 mm pour prendre des photos des tuiles de protection de la navette spatiale à partir de la Space Station. Une caméra IMAX 3D va bientôt être utilisée pour rapporter des images stéréoscopiques très haute résolution. Enfin, les opérations qui ont lieu dans la Space Station sont diffusées en temps réel sur Internet en vidéo. Et la NASA continue d’abreuver les spécialistes intéressés avec une information d’une richesse incroyable (cf les détails de la mission STS 127 jour par jour).

NASA Space Station Live TV Feed

Quant à Hubble qui produit toujours les meilleures images d’astronomie imaginables, la dernière génération d’appareil de prise de vue photographique est le “Wide Field Camera 3” qui utilise deux capteurs CCD de 2x4K (de 6 cm de côté – ci-dessous dans la photo – , et de 16 mpixels avec un gap de 35 pixels entre les deux capteurs, avec des pixels de 15 microns à comparer à 6,45 microns pour les 21 mpixels d’un Canon 5D Mark II) pour la partie visible du spectre lumineux et un autre de 1x1K (1 mpixels) pour le spectre infrarouge (détails dans ce PDF de 296 pages…). Le capteur du spectre visible fonctionne à -85°C ce qui doit réduire le bruit quantique généré dans les images. Malgré tout, 1,5% à 3% des pixels des capteurs CCD sont atteints par des rayons cosmiques par prise. Jusqu’à quatre photos consécutives sont prises à chaque fois pour éliminer les pixels défectueux par traitement numérique. Tous ces capteurs sont fabriqués visiblement sur mesure par des sociétés américaines inconnues du grand public.

Capteur CCD du Hubble Telescope WFC3

Petite réflexion pour terminer : l’Internet et la politique de communication de la NASA ont permis une diffusion très large d’informations techniques et scientifiques sur ces différentes missions spatiales. L’abondance d’information ne suffit pas à générer les vocations scientifiques. Elle pourrait même leur nuire du fait d’une forme de banalisation. Est-ce que les plans consistant à aller sur Mars ou à retourner sur la Lune vont contribuer à faire rêver les jeunes et créer des vocations, et pas seulement les rares futurs astronautes, mais ceux qui contribuent aux progrès technologiques sur terre dans les nombreux domaines associés ? C’est l’un des vœux de ceux qui communiquent sur ces sujets et j’en fait partie.

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Publié le 2 août 2009 et mis à jour le 11 septembre 2024 Post de | Innovation, Photo numérique, Technologie, TV et vidéo, USA | 56092 lectures

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Les 23 commentaires et tweets sur “Les caméras d’Apollo 11” :

  • [1] - Daniel a écrit le 3 août 2009 :

    une excellente note bien documentée pour répondre à ceux qui prétendent que les images proviennent des studios d’Hollywood

    • [1.1] - fanthomas a répondu le 20 janvier 2014 :

      “Lorsque le sage indique la lune, l’idiot regarde le doigt.”

      Personne n’a jamais douté que les photos montrant Armstrong dans son scaphandre a été pris par un appareil ou filmé par une caméra.

      Le matériel utilisé n’a aucun rapport de près ou de loin avec le lieu sur lequel il est utilisé.

      L’argument le plus irréfutable montrant l’impossibilité pour l’homme d’aller sur la lune en étant encore en vie aujourd’hui tient en 4 mots : “ceinture de Van Allen”.
      Parce que si on savait comment franchir cette ceinture de radiation en 1969 alors s’approcher du réacteur de fukushima en 2011 devrait être un jeu d’enfant. Dans le cas qui nous intéresse personne n’a eu de cancer ou de gros problème de santé. Certes ce n’est pas impossible au sens strict mais c’est hautement improbable, le fait de multiplier cette improbabilité par le nombre de passager rend la chose impossible.

      Si le sujet vous intéresse, je vous conseille vivement le documentaire de plus de 4h sur le sujet appelé “What happened on the moon”, on y trouve notamment les témoignages des gens qui ont construit les caméras répertorié dans cet article et ces gens nous disent “c’était des caméra standard qu’on a simplement peint en argenté ; les pellicules étaient standard , rien de particulier à signaler”

      Contrairement aux idées reçus il n’y a pas “quelques” points de détails qui ne vont pas dans la mission lunaire, en fait rien ne va !

      Avant la mission lunaire, les système de propulsion de fusée americain ne marchaient pas. Pour les missions apollo, 100% des lancement ont été couronné de succés, mais bizarrement, après les missions apollo la nasa décident de changer son systeme de propulsion et se remet à en faire d’autre qui ne fonctionnent pas… Cela n’a de sens que si les missions Apollo sont fake sinon pourquoi changer un système qui permet d’aller plus loin que n’importe ou et qui fonctionne à chaque fois ?

      Il y a quelques années Obama demandait à la Nasa d’étudier les plans des fusées Apollo en vue d’installer une base sur la lune. Surpise ! La Nasa a perdu tout les plans, même la vidéo originale sur la lune a été effacée…

      L’article est chouette ceci dit, merci à l’auteur !

      • [1.1.1] - Olivier Ezratty a répondu le 20 janvier 2014 :

        Hum hum… que dire.

        Le coup sur le côté fake des lancements : que je sache, les fusées Saturn V ont bien décollé devant des vrais gens à Cap Kennedy ! Donc, ce n’était pas du fake !

        J’ai sinon croisé Jim Lowell, le commandant d’Appolo 13 en juin dernier. Il n’avait pas l’air, vu son âge, de raconter des salades. Lui a fait deux fois le tour de la Lune. Dans Appolo 8, sans s’y poser, puis dans Appolo 13, sans s’y poser non plus.

        L’accident d’Appolo 13 était fake, lui aussi ?

      • [1.1.2] - fra3d a répondu le 28 avril 2017 :

        Une exposition, même de courte durée, aux parties les plus intenses de ces ceintures de radiations étant fatale, la protection des astronautes par un blindage adéquat et la sélection de trajectoires minimisant l’exposition est nécessaire. Seuls les astronautes d’Apollo qui se sont rendus en orbite lunaire ont traversé la ceinture de Van Allen. Ils ont passé quelques minutes dans la ceinture intérieure constituée de protons énergétiques et une heure et demie dans la ceinture extérieure constituée d’électrons de faible énergie. L’inclinaison de l’orbite de la Lune était telle que les tores n’ont pas été traversés en leur centre et la trajectoire a évité les sections les plus énergétiques.

        Finalement, les doses reçues lors des missions lunaires — incluant la traversée de la ceinture et l’exposition aux rayonnements cosmiques — furent relativement faibles. Les astronautes d’Apollo 14 furent les plus exposés avec une dose absorbée au niveau de la peau de 1,14 rad soit 11,4 milligrays. En considérant un facteur de pondération pour la peau de 0,01 et un facteur de pondération pour les rayonnements de 20 (cas le plus pénalisant), les astronautes d’Apollo 14 ont reçu une dose de 2,24 millisieverts ; par comparaison, la limite annuelle pour les travailleurs du secteur nucléaire en France est de 20 millisieverts.

      • [1.1.3] - Savino a répondu le 5 décembre 2019 :

        Pour moi ceux qui ne veulent pas comprendre et qui ne se documentent pas restent des imbéciles. Moi aussi j’ai pensé que c’était bizarre avant que je me documente. Car c’est loin de nous et l’Espace ça fait peur et on y comprends pas grand chose si ont ne suit pas les astronautes de prêt. Aujourd’hui c’est pourtant très popularisé si on se donne la peine de chercher les bonnes sources. Allez aux sources (esa, nasa…), prenez le temps de comprendre les choses, et vous verrez que des gens incroyables et authentiques travail jours et nuits, se sont des passionnés. Je vous laisse un lien Wiki qui pourrait (peut-être) vous donner une plus grande curiosité de la conquête spatiale et d’arrêter de mettre son énergies dans des discussions futiles qui n’apportent rien. Comme c’est loin de vous, vous n’y croyez pas, mais vous n’êtes pas obliger de dire des conneries. Sur ce, restez bien des autruches (ceux qui ne veulent pas évolués!).
        Pour ceux que ça intéresse de commencer une entrée dans ce monde fascinent, commencez à suivre l’astronaute français Thomas Pesquet. Il est frais et explique bien. Et comme une Aventure, commencez à entrer dans un monde incroyable! La mission Mars est prévu pour 2030, et ça avance bien!

        théories conspirationnistes sur le programme Apollo :
        https://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9ories_conspirationnistes_sur_le_programme_Apollo#Arguments

    • [1.2] - spearit a répondu le 30 décembre 2020 :

      Ben effectivement TOUTES LES IMAGES PROVIENNENT DE STUDIO DE CINEMA

      Il n’y a pas de quoi faire un fromage, c’est comme ça
      Vous pouvez penser le contraire si ça vous amuse, mais attention à la dissonace cognitive qui vous guette

      Pourquoi ce sont toujours ceux qui croient avoir raison qui ont tord ??
      Euh peut être parce qu’il ne sont pas factuels et prennent des vessies pour des lanternes

      Un beau CANULAR que vous avez avalez

      • [1.2.1] - ling farang a répondu le 15 août 2022 :

        “Pourquoi ce sont toujours ceux qui croient avoir raison qui ont tord ??”
        Si je suis ton raisonnement (le comprends-tu toi-même ???) : si tu prétends avoir raison, c’est que tu penses avoir tort…
        Dans ce cas, lãche-nous la grappe, et va jouer aux billes.

  • [2] - Cybereric a écrit le 3 août 2009 :

    Excellent billet !

    Merci beaucoup pour toute cette matière
    Le site “historique” de la NASA est une vraie mine d’or.

    Quelques liens supplémentaires 😉

    Accès direct à tout Apollo 11 !
    http://history.nasa.gov/alsj/a11
    Rubriques “Images Library” pour les photos et “Video and Movies” pour l’image animée

    Les structures du LM (schémas,croquis,photos)
    http://history.nasa.gov/alsj/a11/a11LM5structures.pdf
    Ce qui concerne la fameuse caméra externe du “petit pas” se trouve de la page 35 à 42

    Des schémas intéressants du LM dans cet article
    http://www.techno-science.net/?onglet=articles&article=38&page=4
    Ils doivent être sur le site de la NASA je pense

  • [3] - sebou a écrit le 4 août 2009 :

    Merci pour votre billet, très intéressant comme toujours.
    Un autre sujet qui m’intrigue est l’utilisation et l’évolution de l’informatique dans le programme Appolo. Lors des nombreux reportage TV qui commémorait l’anniversaire des 40 ans, on rappelait souvent que la mémoire informatique de la capsule correspond à celle d’un téléphone portable !
    Connaissez vous des liens qui parlent de ce sujet ?

  • [4] - Olivier Ezratty a écrit le 4 août 2009 :

    On est même plus proche de la mémoire d’une calculatrice HP de la fin des années 70 comme la mythique HP 41C sur laquelle il était courant d’ailleurs de programmer son alunissage. Soit quelques dizaines de Kilo Octets et une fréquence d’horloge de 0.043MHz.!

    Cf par exemple : http://history.nasa.gov/afj/compessay.htm (trouvé avec un moteur de recherche et “Appolo computers”, ce n’est pas bien sorcier…). Le code était développé en assembleur, of course. L’ordinateur de bord du LEM avait été conçu par le MIT et fabriqué par Raytheon.

    Au sol, la NASA avait par contre plus de moyens de calculs évidemment, basés sur des mainframes IBM 360, le standard de l’époque. Cf http://www.computerweekly.com/Articles/2009/07/17/236650/apollo-11-the-computers-that-put-man-on-the-moon.htm.

  • [5] - Cybereric a écrit le 4 août 2009 :

    Liens “Suite et fin”

    Un article illustré sur l’ordinateur d’Apollo 11 ici :
    http://www.journaldunet.com/solutions/systemes-reseaux/dossier/l-ordinateur-d-apollo-11-un-exploit-technologique/l-ordinateur-d-apollo-11-un-exploit-technologique.shtml

    Pour compléter les liens sur la caméra et les communications :

    La caméra externe sur le MESA
    http://www.hq.nasa.gov/office/pao/History/alsj/a11/ap11-S69-31585.jpg
    Gros plan
    http://www.honeysucklecreek.net/images/Apollo_11/hskap11-S69-31584mesa.jpg

    Sur le site de la station de suivi australienne de Honeysuckle Creek
    Des schémas des transmissions Terre Lune
    http://www.honeysucklecreek.net/station/index.html

  • [6] - Gregory a écrit le 8 août 2009 :

    Merci pour ce superbe billet !

  • [7] - Kaze a écrit le 13 décembre 2016 :

    Ceinture de van allen … radioactivité… température sur la lune… de nombreux calculs sont nécessaire afin de prévoir les trajectoire dans le but d atterrir à peu près au bon endroit impossible de prévoir le point de chute lors du retour sur terre car il y a trop de incertitude avec ces calculs … bref … rappelons quand même qu ils ont atterrit bizarrement à quelque mètre du bateau qui devait les récupérer. .. une infime erreur de calcul les aurait fait atterrir à des centaines de kilomètres du lieu prévu ???? Je ne suis pas scientifique mais qu on vienne m expliquer comment cela est possible ???

    • [7.1] - Olivier Ezratty a répondu le 13 décembre 2016 :

      Il faut se plonger dans les archives de la NASA. Pour ma part, j’ai eu l’occasion de rencontrer Jim Lowell, commandant de la mission Apollo 13. Et il n’avait pas l’air de raconter des bobards ! Ce n’est pas parce que l’on ne comprend pas tout d’un point de vue scientifique qu’il faut remettre en question une si belle aventure !

      D’ailleurs, les sondes qui sont sur Mars, elles sont bien sur mars ? Ou est sont en Arizona ?

      • [7.1.1] - Cyberlolo a répondu le 21 juin 2019 :

        Ce qu’il y a de beau avec la science, c’est que l’on y croit ou pas, ça reste vrai.

        Ils auront beau dire, tous ces défenseurs de moulins affadis, les faits sont têtus, mais ce sont les faits.

  • [8] - dan a écrit le 25 mai 2018 :

    comment les films ont-ils résisté aux températures extrêmes ? (-175 à +125 °C – voire bcp plus en insolation directe – pour la caméra qui est restée jusqu’à la mission suivante…) et aux radiations de Van Hallen ? (il faut 1.5 cm de plomb pour les protéger)
    Personne ne répond jamais à ces questions : ils ont bon dos les “conspirationnistes” !

  • [9] - Stellair a écrit le 21 juillet 2018 :

    Bonjour,
    Je suis intrigué qu’on ne retrouve aucune allusion au objectifs Angénieux, excepté sur Wikipedia>Angenieux:
    -1964 : équipement de la sonde spatiale Ranger VII de la NASA (premières images américaines de la face cachée de la lune).
    -1969 : équipement de la mission Apollo XI (premiers pas de l’homme sur la lune).
    -1977 : équipement de la station orbitale Skylab (cette collaboration se poursuivra avec la navette spatiale) ; mise au point d’un endoscope à faisceau orientable.
    Ces objectifs équipaient-ils seulement les caméras Bell et Howell ?

  • [10] - pipoka a écrit le 13 juillet 2019 :

    Bonjour,
    La “DAC” (caméra 16mm), dont on dit qu’un modèle à été retrouvé en 2015 dans un placard par l’épouse de N.Amstrong, était celle qui aurait filmé l’alunissage et la sortie de Amstrong.
    Déclenchée par “Buzz” à travers le hublot, ce dernier l’aurait rejoint sur le sol lunaire quelques temps plus tard, et on peut les voir ensembles tourner autour du drapeau, et effectuer diverses taches.
    Ma question est la suivante: Cette caméra était-elle équipée d’un auto-focus ou s’agissait-il encore d’une mise au point manuelle?

    • [10.1] - Pierre-Olivier a répondu le 27 septembre 2020 :

      Bonjour,

      L’autofocus n’existait pas à cette époque.
      En regardant les objectifs des Hasselblad, une bague de mise au point est visible. Cela dit, vu la luminosité à la surface de la lune, le diaphragme doit être très fermé et la profondeur de champ très longue.

  • [11] - Richard a écrit le 16 mars 2021 :

    Bonjour,

    Quelqu’un peut m’expliquer brièvement pourquoi les astronautes d’Apollo 11 n’ont pu prendre de photo de la Terre alors qu’ils ont atterri sur la face visible de la Lune ?!?

    Merci, Richard

  • [12] - sanshoo a écrit le 27 septembre 2021 :

    bonjour,

    en re-regardant ces magnifiques images de neil descendant l’échelle , je voulais savoir comment c’était filmé …

    Du coup ce que je comprends c’est que la Westinghouse camera a été placée avant sa descente …

    ça ne change rien , mais ce n’est jamais explicitement dit qu’on assiste pas ” vraiment ” a la premier sortie lunaire de Neil…

    la Westinghouse
    https://qph.fs.quoracdn.net/main-qimg-e96ec58f61e75a2ae579aca0f4dbb34c




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albth
Grenoble Jul2020
2020
22 photos

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Avec Marie-Anne Magnac, j'ai lancé #QFDN, l'initiative de valorisation de femmes du numérique par la photo. Elle circule dans différentes manifestations. J'ai réalisé entre 2011 et mi 2023 plus de 800 portraits photographiques de femmes du numérique avec une représentation de tous les métiers du numérique.

Les photos et les bios de ces femmes du numérique sont présentées au complet sur le site QFDN ! Vous pouvez aussi visualiser les derniers portraits publiés sur mon propre site photo. Et ci-dessous, les 16 derniers par date de prise de vue, les vignettes étant cliquables.
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Gaëlle Rannou
Gaëlle est étudiante à 42 Paris et tutrice de l’équipe pédagogique (en 2021).
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Jehanne Dussert
Jehanne est étudiante à l'école 42, membre d'AI For Tomorrow et d'Open Law, le Droit ouvert. Elle est aussi fondatrice de "Comprendre l'endométriose", un chatbot informant sur cette maladie qui touche une personne menstruée sur 10, disponible sur Messenger. #entrepreneuse #juridique #santé
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Chloé Hermary
Chloé est fondatrice d'Ada Tech School, une école d'informatique alternative et inclusive dont la mission est de former une nouvelle génération de talents diversifié à avoir un impact sur le monde. #entrepreneuse #formation
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Anna Minguzzi
Anna est Directrice de Recherche au CNRS au Laboratoire de Physique et Modélisation des Milieux Condensés (LPMMC) à Grenoble. #quantique
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Maeliza Seymour
Maeliza est CEO et co-fondatrice de CodistAI, qui permet de créer une documentation du code informatique par une IA.
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Candice Thomas
Candice est ingénieure-chercheuse au CEA-Leti, travaillant sur l’intégration 3D de bits quantiques au sein du projet Quantum Silicon Grenoble. #recherche #quantique
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Stéphanie Robinet
Stéphanie dirige un laboratoire de conception intégrée de circuits électroniques du CEA-Leti qui travaille sur des systèmes sur puces intégrés, des interfaces de capteurs, des interfaces de contrôle de qubits et de la gestion intégrée de l'énergie. #recherche #quantique
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Sabine Keravel
Sabine est responsable du business development pour l’informatique quantique chez Atos. #quantique #IT
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Céline Castadot
Céline est HPC, AI and Quantum strategic project manager chez Atos.
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Léa Bresque
Léa est doctorante, en thèse à l'institut Néel du CNRS en thermodynamique quantique, sous la direction d'Alexia Auffèves (en 2021). #quantique #recherche
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Emeline Parizel
Emeline est chef de projet web et facilitatrice graphique chez Klee Group, co-fondatrice TEDxMontrouge, gribouilleuse à ses heures perdues, joue dans une troupe de comédie musicale, co-animatrice de meetups et est sensible à l’art et à la culture. #création
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Elvira Shishenina
Elvira est Quantum Computing lead chez BMW ainsi que présidente de QuantX, l'association des polytechniciens du quantique. #quantique
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Marie-Noëlle Semeria
Marie-Noëlle est Chief Technology Officer pour le Groupe Total après avoir dirigé le CEA-Leti à Grenoble. #recherche
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Gwendolyn Garan
Gwendolyn est travailleuse indépendante, Game UX Designer, Game UX Researcher (GUR) et 2D Artist pour le jeu vidéo, étudiante en Master 2 Sciences du Jeu, speaker et Formatrice sur l'autisme et la neurodiversité, l'accessibilité et les systèmes de représentation dans les jeux vidéo. #création #jeuvidéo
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Alexandra Ferreol
Alexandra est étudiante d'un bachelor Game Design à L'Institut Supérieur des Arts Appliqués (année scolaire 2019/2020) #création #jeuvidéo
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Ann-elfig Turpin
Ann-elfig est étudiante en deuxième année à Lisaa Paris Jeux Vidéos (Technical artist, 3D artiste), année scolaire 2019/2020. #création #jeuvidéo