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Le premier commentaire date du 16 août 2006 et le dernier est du 29 mars 2008.
Bravo à Nicolas et Julien pour le travail de longue haleine réalisé sur CartoReso cette année! Ce qu’ils ont fait est fantastique. Documenter un code existant est notamment un travail on ne peut plus ingrat, mais qui est nécessaire dans l’optique de dépasser le simple stade artisanal.
A regarder les courbes de téléchargement, on constate à quel point le portage et le packaging de l’installation sous Windows a permis au logiciel de bénéficier d’un “effet de base installée”. Si Ubuntu avait été choisi comme plateforme de référence pour des raisons de compatibilité, passer sur un OS qui représente 85% du parc a démultiplié la zone de chalandise, ie les utilisateurs potentiels, de l’application. Evidemment, la logique ne s’applique que sur des logiciels clients (sinon il s’agirait des browsers).
Plusieurs administrateurs réseaux-sécurité de grands groupes et ministères utilisent aujourd’hui CartoReso, ce qui est une satisfaction énorme: cela veut dire que loin d’être un projet de labo, le logiciel rencontre petit à petit son marché.
Une remarque Olivier sur l’absence de business model qui tienne la route avec CartoReso: en tout état de cause, il y aurait largement la place de monter une société d’audit sécurité et réseaux s’appuyant sur CartoReso (eg détection d’ordinateurs dormants dans le réseau de l’entreprise qui seraient des failles; comptage des machines; inventaire du parc d’OS; attributions d’IP; etc.). Mais la rentabilité de ce modèle économique de service outillé s’apparente à une société de conseil classique. Or, les modèles industriels sont tellement plus difficiles à réaliser, mais tellement plus beaux également…
Bonjour Olivier,
Vous écrivez “l’essentiel du web, ce sont des applications “pauvres” – certes dynamiques – qui n’ont pas besoin d’être ‘riches’. Donc, les applications Web développées avec des outils plus traditionnels comme le bon vieux PHP et le JavaScript, continueront de dominer l’Internet pendant longtemps.”
Pas si certain. Car, même s’il est probable que les logiciels en ‘client lourd’ ne seront jamais abandonnés, le marché appelle à ce que de plus en plus d’applications tournent directement dans le navigateur. Ce qu’a rendu possible la technologie Ajax notamment.
Jusqu’ici, les applications web étaient effectivement relativement ‘pauvres’ en raison comme vous l’avez souligné de la lenteur de Flash, et de la non compatibilité de certains navigateurs (obligation de télécharger un plug-in, etc.).
Maintenant que le problème de la lourdeur en téléchargement comme en chargement est résolu, il est probable que les interfaces rich media décollent une bonne fois pour toutes.
Car si jusqu’ici le rich media était cantonné à la publicité interactive, les utilisateurs comme les développeurs et les graphistes vont découvrir qu’il est possible d’embarquer de l’intelligence dans du beau grâce à ces réelles innovations que sont les plateformes Apollo d’Adobe et Silverlight de Microsoft.
Le combat entre les deux éditeurs américains pour la domination de ce très juteux marché risque d’être féroce et passionnant.
Comme l’utilisateur se fiche éperdumment de savoir si l’appli tourne en Apollo ou Silverlight, la clé du succès résidera probablement dans l’évangélisation des web agencies, et là Adobe, historiquement et avec le rachat de Macromedia, a une sacré avance.
Raphaël,
Techniquement, il est possible de récupérer les commentaires sur d’autres sites au prix d’un simple requête sur le port 80 (donc invisible pour le site en question).
Le problème, c’est qu’agréger publiquement des contenus produits ailleurs peut-être assimilé à “du détournement de valeur ajoutée” (je ne connais pas le terme juridique exact). Par contre, vous pourriez l’utiliser à profit en interne, à des fins d’analyse.
On en reparle un de ces 4.
@+
En ce qui concerne les spécificités en matière de création d’entreprise et d’innovation de l’Etat d’Israël:
– la fiscalité n’est en fait pas tellement plus avantageuse qu’en France (elle est certes un peu meilleure pour les sociétés (30%) mais pas de statut de JEI par exemple, presque aussi lourde pour les particuliers); à noter aussi que les nouveaux immigrants ne paient pas d’impôts pendant 18 à 36 mois (selon leur nationalité d’origine), ce qui les aide pas mal à devenir entrepreneurs, que le salaire minimal est très faible (2000 shekels soit environ 500 dollars US), qu’il n’a quasiment pas d’allocations chômage, et que les sociétés créées dans certaines régions (la Haute Galilée, le Neguev, certaines parties de Jérusalem) sont exonérées d’impôts pendant un certain temps (entre 3 et 10 ans). Tout ça encourage bien entendu l’action sur l’inertie.
– on ne trouve pas en Israël les nombreuses et très utiles aides et subventions pseudo-publiques comme en France (type OSEO/Anvar, etc.);
– l’enseignement supérieur technique (ingénieurs du Technion, du Machon Lev, de Ben Gourion, de Tel Aviv, etc.) est il est vrai excellent, mais à mon modeste avis, la France n’a rien à lui envier;
– il est vrai que les Israéliens maitrisent dans leur grande majorité l’anglais, mais comme ce savoir est transmis via la télévision (le marché israélien est trop petit pour que les séries télé soient traduites), beaucoup font énormément de fautes à l’écrit malgré un oral tout simplement parfait.
Sur les atouts du pays à mon humble avis:
– Je suis complètement d’accord avec Olivier quand il mentionne l’internationalisation rapide et forcée des marchés ciblés par la technologie israélienne. Bien souvent, les sociétés de high tech israéliennes sont dès leur premier jour d’existence installées dans 2 pays (Herzliya pour la R&D et San Francisco pour les ventes par exemple). Par contre, il ne faut pas s’y méprendre: le premier marché d’exportation d’Israël est bien l’Europe, pour des raisons de proximité. En effet, Israël est un très important exportateur net de produits agricoles (ex. Oranges de Jaffa, raisins sans pépins, matériel agricole exporté en Afrique sous couvert de marque égyptienne, etc.). Il est vrai par contre que les Etats-Unis (et l’Asie, notamment l’Inde) sont beaucoup plus friands de technologies israéliennes (sécurité, aéronautique et défense, logiciel, télécoms, santé) que les Européens, très circonspects car ayant peur de s’aliéner leurs partenaires commerciaux du Golfe Arabique. Ce comportement assez incompréhensible dans une économie de marché oblige souvent les sociétés israéliennes à masquer leur nationalité dans un premier temps, ce qui ralentit beaucoup le cycle de ventes.
C’est dommage car les industriels américains font leur marché à bon compte et rachètent des pépites israéliennes à tout-va.
– Effectivement, les formalités de création d’entreprise sont réduites au strict minimum: ça ne prend pas plus d’une demi-journée si on s’organise bien. Et c’est tant mieux! Par contre, mais cela n’engage que moi, je trouve que les banques sont assez peu convaincantes et surtout chères pour les services qu’elles offrent; et aussi que l’infrastructure télécom n’est pas aussi performante qu’en France (débits plus lentes, coupures réseau assez fréquentes, etc.).
– En Israël, presque tous les jeunes de 17 ans, filles ou garçons, sont tenus de s’engager pour 2 (filles) ou 3 ans (garçons) au minimum, dans les corps de l’armée, pour y faire différentes choses (certains certes deviennent commandos, mais le pourcentage de personnel administratif est très élevé). Je pense que c’est un fabuleuse école de l’entrepreneuriat: les jeunes y apprennent le travail en équipe de 4, et sont très tôt confrontés à du matériel technologique de pointe. On pourrait comparer cette approche à nos classes préparatoires françaises, où c’est le travail individuel dans de bon vieux bouquins qui est encouragé. A mon sens, l’armée obligatoire y est pour beaucoup dans le potentiel d’innovation du pays. Surtout que nombre d’innovations militaires sont ensuites transposées dans le domaine civil.
– Enfin, les grands groupes israéliens (il y en a relativement peu: Teva dans les médicaments génériques; Amdocs dans les logiciels de billing et CRM – coté à Londres; Raphaël dans les missiles; IAI dans l’aéronautique; Checkpoint dans la sécurité informatique, coté au Nasdaq; etc.) sont relativement peu frileux et n’hésiteront jamais à recevoir des petits jeunes avec un bon produit, ou même une bonne idée – encourageant ainsi l’entrepreneuriat également. C’est sûrement ce qu’Olivier traduit par “fort goût du risque”; on pourrait même y ajouter le fait que les Israéliens dans leur ensemble abhorrent les études de marché. Pour eux, c’est une perte de temps. Ils préfèrent se lancer et voir si ça marche plutôt que de passer des mois à tester des hypothèses. Si ça ne marche pas, ils recommencent avec autre chose, et puis voilà. Ils sont un peu aux antipodes de l’approche japonaise en quelques sortes.
Voilà, j’espère que cela complémente un peu la réflexion collective.
Olivier, vous nous faites trop d’honneur. Merci à vous d’avoir suivi le projet de bout en bout: nous ne serions pas arrivés à une solution aussi efficace et en phase avec les besoins du marché sans vos précieux conseils.
Nous sommes en train d’uploader les sources sur Tigris, mais nous utiliserons SourceForce pour la communauté (forum développeurs, etc.): http://sourceforge.net/projects/cartoreso
Un packaging Windows XP est dans le pipeline, ainsi qu’une autre pour Mac (très proche de celle d’Ubuntu). On réfléchira ensuite à une version optimisée pour Vista si le temps nous le permet.
PS: vous aviez également déjà parlé de Pierre Pattard en rendant disponible l’excellent état de l’art sur les écrans plats qu’il avait préparé avec notre camarade Baptiste Ossola (qui va avec Pierre chez Amadeus à Sophia – qui a décidément fait de très belles opérations au mercato à l’ECP).
Merci Olivier pour ce panorama de marché: le web de proximité a un grand avenir (enfin, souhaitons le pour nous consommateurs). Un autre concurrent peut-être, ‘dis-moi où’ à l’adresse http://www.dismoiou.fr, monté par l’ancien CTO de Mappy.
Sinon, bravo au fondateur de Voozici d’être devenu entrepreneur après une expérience dans le capital-risque. On le voit quand même de plus en plus en France et ça ne peut être que positif.
Oui effectivement. La double composante “priorité” et “causalité” serait tout à fait éclairante pour comprendre les besoins réels des différents Etats, en fonction de leur stade de développement.
On constate par exemple que les pays qui n’ont jamais achevé le réforme de leur système agraire parcellaire (p. ex. les Philippines ou le Mexique) ont eu du mal à passer à la démocratie et ‘la vitesse supérieure’ économiquement.
Le cas de l’Education est à mon sens le plus complexe à traiter car il faut dissocier les grandes étapes du parcours estudiantin: les pays dont l’éducation secondaire est la plus performante ont en général une longue tradition d’apprentissage de la réflexion scientifique et de l’attention aux détails (PECO, Corée du Sud). Par contre, les pays dont les universités rayonnent sont systématiquement ceux dont ces dernières relèvent d’initiatives privées (USA, UK, Singapour, Canada, etc.).
Ou encore, que les pays qui ont fait les investissements nécessaires en infrastructures transports et télécoms (comme la France, les pays scandinaves, l’Allemagne, le Japon, etc.) ont une écart-type de PIB/habitant globalement moins grand que les pays ayant misé plus tôt sur l’initiative privée (USA, Royaume Uni, Brésil). Inversement, ce sont aussi les pays où la fiscalité est la plus lourde – pour financer justement ces investissements. D’où le paradoxe: à l’heure des privatisations des sociétés d’infrastructure autoroutières (APRR, SANEF, etc.) et des ‘utility companies’ (EDF, GDF, Suez), pourquoi la fiscalité des pays scandinaves, de l’Allemagne et de la France ne s’allège-t-elle pas?
Maintenant, relier ces modestes remarques à leur poids réel dans la mise en valeur d’un territoire, valoriser le montant de ces investissements dans la quête d’une plus grande compétitivité pays ou région serait comme vous le soulignez extrêmement intéressant.
Mais: 1) cela mériterait largement une thèse de doctorat, le problème étant que j’ai déjà des engagements 😉 ; 2) l’illustre Michael Porter a largement travaillé dessus, et je vois mal qui pourrait arriver à des conclusions aussi édifiantes. Je tire d’ailleurs certainement les exemples cités ci-dessus de ‘The Competitive Advantage of Nations’, un très bon bouquin. Sinon, voici son site à Harvard: http://www.isc.hbs.edu/
Bonjour Hervé et Olivier>
“deux priorites de la part d’un etat democratique: l’education et la santé.” – même si évidemment santé et éducation sont des facteurs largement explicatifs du développement d’un Etat au sens large. Je suis de ceux, convaincu par la thèse de Robert Reich (ancien conseiller économique de Bill Clinton) – voir son super bouquin ‘L’Economie Mondialisée’, qui pensent que le rôle d’un Etat, à l’heure de la globalisation des flux et de l’exacerbation des identités régionales, doit se concentrer sur la mise en valeur de son territoire.
En d’autres termes, la compétitivité d’un territoire est garante d’investissements (les firmes locales comme étrangères s’y implantent, les talents affluent avec les capitaux, etc.) pérennes (au contraire des investissements purement financiers). C’est là que les arguments d’Attali sont intéressants: s’il est évident que la présence d’un réservoir de talents rompu aux besoins du marché du travail est un facteur clé dans le choix des investisseurs, de même que le système de santé, on pourra aussi citer sans prendre trop de risques la fiscalité, les infrastructures dans les transports et télécoms, le paysage (!!), la gastronomie, la localisation géographique, le climat social, la stabilité politique, le système juridique, la stratégie géopolitique, la productivité moyenne des travailleurs, l’image, la spécialisation industrielle, la langue, etc.
C’est en cela que je pense que les analyses des dépenses budgétaires (ici l’Education) menées par Olivier sont un outil très précieux de compréhension des postes de dépenses de nos impôts, pour ainsi mieux nourrir le débat du financement de notre compétitivité.
J’ai découvert un initiative intéressante aux US: Start Up Wire, un blog tenu par Andy Forbes: http://startupwire.typepad.com/
C’est un blog qui présente chaque jour de façon textuelle une start up (souvent dans le software, l’Internet ou les télécommunications).
C’était pour compléter l’amorçage de réflexion quant à un annuaire des start ups françaises (au cas où cela donne des idées à quelqu’un).
Bonjour Olivier,
C’est vrai qu’Ubuntu est un OS très intéressant: la puissance d’une machine UNIX combinée à une utilisation simplifiée grâce à un très belle interface graphique.
J’utilise ponctuellement et pour ma part Kubuntu qui est un peu moins pour les geeks qu’Ubuntu, et donc encore plus conviviale.
Ambassadeur du CES: c’était une suggestion pour plaisanter évidemment. Mais vous le mériteriez amplement. Cela dit, cela servirait à faire en sorte que vous ayez un laisser passer sur tout le salon, dans toutes les salles, et pourquoi pas u’ils rétribuent vos efforts pour mettre en avant auprès de la blogosphère francophone ce qui se passe à Las Vegas.
En anglais: et oui, dilemme poignant. Je n’arrive pas à trancher non plus, et suis moyennement convaincu par les expériences de blogs bilingues français-anglais (les Français laissent des commentaires en français aux posts en anglais, ce qui rebute les non francophones de laisser des commentaires). Pour ce rapport, c’est il certain que sa diffusion serait beaucoup plus large si rédigé en anglais (peut-être pourriez-vous le faire traduire?) et que cela pourrait vous ouvrir le marché du conseil aux boites tech US souhaitant s’implanter ddans l’hexagone. Maintenant, n’est-ce pas une perte de temps si la grande majorité de vos lecteurs restent francophones?
Olivier vous avez réalisé un travail colossal. J’en suis venu à bout en presque 5 heures, et encore, je devrai refaire un passage à tête reposée. C’est impressionant car on s’y croirait vraiment. 160 pages structurées sur le salon, c’est une mine d’infos traitées, rangées, analysée, annotées, un véritable bouquin! Vous devriez non pas faire payer les lecteurs mais être payé par les organisateurs du salon pour leur faire une telle promo de si grande qualité. Et je plaisante à peine: et si on lançait une pétition de bloggers français pour vous proposer Ambassadeur francophone du CES? (vous pourriez alors aussi postuler aux plaques minéralogiques CD, pratique pour se garer dans Paris)
Merci Olivier pour cet article très intéressant et qu’on ne trouve nulle part. L’attaque du problème par l’opinion du consommateur est très percutante.
Je suis assez d’accord avec les consommateurs: ne pas avoir le détail fâche. les éditeurs d’OS et logiciels fréquemment installés en standard ainsi que les constructeurs/intégrateurs d’ordinateurs entretiennent un flou préjudiciable à la décomposition de chaque ‘pack’. Combien paie-t-on pour la composante ‘logicielle’? A moins d’avoir été directeur marketing de MS, impossible de savoir 😉
Plus prosaïquement:
* Microsoft a inventé l’OEM, s’est distingué dans les années 80 et 90 par sa très forte capacité à s’imposer chez le consommateur non pas parce qu’il avait le meilleur produit (Windows 3.1 vs. Mac OS, BeOS, OS/2, etc.) mais parce-qu’il avait adopté une stratégie de distribution indirecte tout simplement géniale – gage de son succès en sus de sa capacité de R&D à mon humble avis. MS, en s’imposant chez les constructeurs/intégrateurs, s’imposait de facto chez le particulier, ce qui n’a pas manqué de susciter quelques mécontentements.
C’était à l’époque, et on en a encore les rémanations aujourd’hui. Mais maintenant que MS a des produits canons (quand même, Vista, c’est 1000000000x mieux que Windows 95 sans vouloir offenser personne) et donc un levier potentiel pour redresser son image, je trouverais ça dommage que MS lâche du lest auprès des constructeurs, même si ça permettrait certes au consommateur de choisir son OS: la plupart des gens trouveraient dans leur environnement un CD pirate. Ca se fait encore trop en France, et l’OEM est un moyen efficace de lutte contre la piraterie. Et la piraterie est néfaste pour le consommateur lui-même, car l’éditeur de soft répercute le manque à gagner sur les new releases et la R&D en général.
Quant à l’image de MS: je pense que le virage stratégique de l’interopérabilité et l’influence croissance de l’environnement Visual Studio auprès des développeurs, conjugués à la qualité de Vista, feront l’affaire à moyen terme. Aujourd’hui, c’est déjà beaucoup mieux qu’il y a 10 ans.
Vraiment super votre compte-rendu Olivier, notamment pour ceux qui comme moi n’étaient pas à la conférence. Merci beaucoup!
Sur les quelques start-ups que je connais:
* Nicolas de PaperBlog a étudié aux US je crois. Si le buzz prend, son truc peut cartonner car la France est le pays idéal pour lancer un tel projet.
* pour Wantuno et son sourcing: plutôt que la Chine, les produits sont sourcés dans toute l’Asie du Sud-Est mais aussi (et oui!) en Europe.
* et pour Feedback 2.0, j’ai essayé de trouver une définition concise et cela donne cela: “plate-forme de CRM en ASP”. Chose assez sympa: c’est vrai qu’au contraire des outils classiques et top-down de la CRM, le logiciel permet un dialogue au sein d’une communauté et des aller-retours.
* Sinon, j’avais essayé Wengo, et ça marche vachement bien.
Il y a aussi la boite de conseil sur les technos MS de Raphaël Londner.
Il y a un troisième, plus petit acteur, Matteris, qui a certes moins de chances de s’imposer, mais qui n’intéresse pas moins de gros industriels asiatiques et nord-américains. J’avais à ce propos écrit un petit topo sur la start-up inventrice de la technologie: http://jeremyfain.wordpress.com/2006/08/30/the-next-generation-of-dvds-hd-dvd-blu-ray-and-matteris/
Bonjour Limvirak! Vous blogger? Quelle bonne surprise. Bravo si vous aviez co-organisé la conférence, c’était tout à fait éclairant. J’ai beaucoup rit à la lecture de “Je bosse dans une start-up qui a bien grandi” sur votre blog…)))
Merci pour ces précisions relatives à la nature du logiciel développé et la profondeur des développements de test-checks.
Vous avez complètement raison de préciser que le test logiciel est un métier en soi: des sociétés comme Mercury Interactive, Seque, Compuware ou encore Autotester se sont forgées une belle réputation (et quelques profits aussi) dans le domaine. La véritable question serait: peut-on leur faire confiance à 100% ou ces boites ne servent-elles pas de police d’assurance, ou de double-check des tests d’usine, fonctionnels, de régression lors des nouveaux patches ou releases et de production en interne? Pas évident d’externaliser le testing, un outil stratégique de pilotage de la qualité, complètement.
Tiens, tiens, il serait amusant de réfléchir aux raisons de la faible pénétration d’une culture “TIC” chez les dirigeants…
“Pour Windows Vista, il a aussi fallut que Microsoft lise entre les lignes et interprète lui-même les différentes décisions de la Commission Européenne. C’est notamment pour cette raison que le « Start Menu » de Windows est maintenant encombré d’un « Default Programs » […]”
Ca, c’est incroyable! C’est à cause de la bureaucratie de l’UE qu’un onglet a été installé en standard dans le menu déroulant principal de Vista))))
Bonjour Olivier,
Je passais tranquillement en revue mon blog load quotidien, pour découvrir que vous avez reconstruit les trois pyramides…
Que d’informations intéressantes, en particulier un chiffre qui permettra sans doute aux entrepreneurs du logiciel également lecteurs de votre blog: 2 lignes pour les outils de test pour 10 lignes de code d’un programme! Soit environ 15% du volume d’un software.
Sur le conservatisme et le suivisme des grandes entreprises françaises, je suis tout à fait d’accord. En France, quand vous êtes petit, on vous demande votre track record. Si vous avez BNP Paribas et PPR comme client, alors ok, on pense à vous. Aux US, si vous êtes petit et innovant, on vous dit “j’achète à condition que vous ne vendiez pas trop vite aux gros pour que je garde mon avance”. Les Américains (et même Anglo-Saxons en général) perçoivent mieux l’informatique comme un investissement et non une dépense: les technologies de l’information sont, quand bien utilisées, de puissants vecteurs d’amélioration du confort de la vie quotidienne pour le grand public, et de ses processes business pour une entreprise.
Bien sûr, j’épaississais le trait…
J’avais effectivement posé la question sur le 1); l’un des membres de l’équipe joue le rôle d’interface avec le monde extérieur, mais ce n’est pas forcément le plus expérimenté ni le plus charismatique.
Sur le 2): certes pour le commercial, mais dans les SSII, on commence ‘ingénieur d’affaires’, puis on est ‘gestionnaire de grand-compte’ (ex. responsable des ventes Carrefour), puis directeur d’agence, puis…Le titre en était presque devenu un moyen de rétribution. Chez Google, du junior sales au VP Sales, tout le monde est Sales Engineer sans passer par les cases junior ou VP. Et je trouve ça plutôt sain, mais ce n’est que mon humble avis.
Bonsoir Olivier,
Bravo et merci d’avoir eu le courage de retranscrire cette session très intéressante. Avoir accès à des gens de Google qui parlent de Google est suffisamment rare pour être souligné, voire fêté.
J’ai beaucoup aimé la dernière phrase de votre “L’éclatement géographique du développement répond à une logique de recrutement assez simple consistant à chercher les talents là où ils sont au lieu de leur proposer tous de déménager à Mountain View. Au passage, cela permet de contourner les limitations du nombre de visas pour l’entrée de travailleurs aux USA. C’est donc bien vu! Et certains éditeurs de logiciels pourraient s’en inspirer!”));
Si vous le permettez, je souhaiterais compléter votre très exhaustif compte-rendu par deux points qui m’ont paru importants:
1) le fait que les équipes projets soient formées d’ingénieurs purs et durs; sans ‘project manager’, sans réelle hiérarchisation. C’est à mon avis très bénéfique pour le nombre de projets en incubation, et ça favorise certainement l’homogénéisation vers le haut des pratiques de développement logiciel. Maintenant, j’y vois un élément négatif majeur: combien y a-t-il de projets appelés pour combien d’élus? Si Google s’est inspiré des méthodes d’autres éditeurs de logiciels, alors ce n’était pas une best practice à retirer. Il faut bien à un moment que le client dicte sa loi, que les ingénieurs répondent à un réel besoin de niche ou de masse. Sinon la plupart des projets sont condamnés à rester dans des placards, ou à devenir des logiciels de geeks pour geeks.
2) ça peut paraître complètement symbolique et futile, mais chez Google, les marketeurs sont tous “Sales Engineers” et les ingénieurs tous “Software Engineers”. Ca me fait toujours marrer, par exemple dans les banques de voir les titres des gens dans les sociétés. Au moins chez Google, et je trouve ça vraiment très positif, tout le monde est logé à la même enseigne et l’entreprise peut vraiment se proclamer méritocratiques.
Voilà, c’était ma maigre contribution à votre magnifique post. Et puis j’oubliais: le t-shirt Google éveille pas mal la curiosité (j’ai eu l’occasion de le porter en jouant au foot, je ne vous raconte pas les plaisanteries à chaque fois que mes passes ne trouvaient pas preneur).
Une première comme vous dite: un mag dédié à l’écosystème (un terme clé chez MS) d’une seule et unique société! Le concept est original, et le nom fait penser que le mag se développera vite au moins Outre-Manche. Espérons que DecisionMakerIT sera une réussite supplémentaire dans le paysage de la presse informatique française.
Tel que je le vois, le modèle d’iGraal est très simple. Je suis par exemple un très gros acheteur sur Amazon, et j’ai toujours été un peu frustré de ne pas accumuler de points fidélité. iGraal est un plug-in Firefox qui indique en permanence le cash engendré par les activités e-Commerce de son utilisateur. Pratique quand même. Ca ralentit à peine Firefox, et ça fait gagner de l’argent. Il y a quelques pubs en plus, mais pas trop, et l’interface du navigateur est quelque peu alourdie.
Mais en fin de compte, l’utilisateur y gagne: il manquait un système de couponing / cash backing sérieux. Et le modèle économique d’iGraal: les commissions aux ventes bien évidemment.
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A moi de vous poser une question: à la lecture de votre article, je me suis posé une question. Etant donné le nombre important de Microsoftees qui se sont lancés dans l’entrepreneuriat, quelles sont d’après vous les valeurs que véhicule une entreprise comme Microsoft auprès de ses salariés?
Pourriez-vous les résumer en 2 – 5 adjectifs?
Merci d’avance.
Il y a aussi iGraal, un plug-in e-commerce de Firefox très utile, fondé par un ancien de Microsoft France il me semble: Christian Goaziou.
Le Pingback du dessus est lié à un changement de cap: j´ai migré de Blogger à WordPress. Et je dois dire pour l´instant que je suis impressionné par la qualité du logiciel de ce dernier. Mon blog est au passage renommé “Tech IT Easy”, au lieu de “IT Addict”.
Je me suis dit – entre autres – que tout de même, si chez Microsoft ils bloguent sur WordPress, c´est qu´il y a une raison.