Comme d’habitude, un grand nombre de startups étaient présentes à la conférence LeWeb de la semaine dernière.
J’en ai compté 68 de présentes officiellement dont 30 dans les “pitches”. En voici un panorama complet “for the record” qui servira de petit pense bête car on retrouve souvent ces boites d’un événement à l’autre. Et nous pourrons une fois de plus – à la fin de ce post – comparer l’Europe et les USA.
Les pitches
Les startups “pitchant” leur projet présentaient une dominante ecommerce, réseaux sociaux et mobilité par rapport à TechCrunch 50 et DemoFall. Il y avait surtout des startups tournées vers le grand public. Quid de l’entreprise “2.0” ? Quatre startups qui proposaient des outils de création rapide de sites web ainsi que KonoLive, un widget de travail collaboratif qui est surtout utile dans un contexte professionnel, et pas forcément au sein des entreprises.
Mis à part le petit détail du Wifi qui ne fonctionnait pas, la salle était spacieuse avec plus de 200 places assises, quoiqu’un peu sombre (ci-dessous). Les startups intervenaient de part et d’autre de la scène. Il y avait deux pupitres permettant à la suivante de se préparer et ainsi de suite. Ce qui était assez bien vu. Le jury d’une demi-douzaine de personnes était attablé en face. Un système de vote électronique a permis d’obtenir “le choix du public” (Silentale), qui ne figure pas dans le palmarès du jury.
J’ai alimenté mon gros tableau de startups initialisé avec TechCrunch 50 ce qui permet de se faire une vague idée des catégories des 30 startups de LeWeb 2008 par rapport à TC 50 et DemoFall :
Le voici sous une forme plus lisible où l’on constate que le choix du de l’organisation – assurée par SeedCamp – s’est nettement moins focalisé sur les réseaux sociaux que celui de TechCrunch 50 :
La répartition par pays montre une bonne répartition européenne avec quelques américains, un argentin (qui se présente comme américain) et un chinois. La nationalité des startups est de plus en plus difficile à identifier tant sont nombreuses celles qui souhaitent se donner une couleur américaine. Ces 30 startups avaient été sélectionnées parmi 200 !
Voici donc le panorama des sociétés qui participaient et une description rapide de leur offre – sachant que je n’ai assisté qu’aux pitches de quelques unes. Roulement de tambour. Festival de logos !
2Win-Solutions (collaboration, Israël) : édite KonoLive, un widget de gestion de travail collaboratif (3 Mo à télécharger, en bêta) pour la gestion de projets. Il est développé avec Adobe AIR. Je suis toujours un peu sceptique face à ces outils assez structurants sur la manière de travailler, parfois redondants avec d’autres outils en place (Skype, etc) et dont l’adoption prend du temps. Sans compter le fait qu’elle est très redondante avec des outils largement répandus comme Outlook.
3scale networks (development, Espagne) : catalogue de services web qui fournit l’infrastructure pour les distribuer et les facturer. Assez dans l’air du temps et dans la mode du SaaS. Etait déjà présent dans le DemoPit de TC50.
Apture (Development, USA) : solution logicielle de création de popup média pour aider à la navigation dans un site web. En mode développement, la popup est un "media hub" qui permet d’accéder aux photos et vidéos UGC tout comme à des articles de wikipedia. En mode exécution, la popup affiche le contenu ainsi qu’une bannière publicitaire qui semble être la source de revenu de cette société. C’est de l’outillage logiciel pour site web. La concurrence : le “on le fait soi-même” ou avec des bibliothèques Javascript.
Box.net (Content publishing, USA) : solution de stockage de fichiers en ligne. Version basique gratuite et payante au-delà ($15 par utilisateur et par mois). Je les avais rencontrés à San Francisco en novembre 2007. La boite est déjà bien financée par des VCs ($7,5m) dont on se demande ce qu’elle venait faire ici. Malgré la présence en son sein d’Alexandre Schalom, un français, qui faisait la présentation.
Brozengo (eCommerce, France) : site de "locales", un moteur de recherche qui permet de trouver les bonnes affaires et commerçants près de chez soi. Une offre que trop classique. Et qui pose l’éternelle question de l’alimentation permanente de la base avec les offres des commerçants.
Charge Ventures (Greentech, Malte) : site permettant d’analyser sa consommation d’électricité et de l’optimiser. Seul problème : comment capter les données ? Ils proposent un capteur wifi et de créer un plan de son habitation avec l’ensemble des appareils électriques qui s’y trouvent et leur mode de consommation électrique. Un processus bien fastidieux.
Cmune (Gaming, Chine) : jeu de paintball en groupe sur Internet. Par une boite franco-coréenne-chinoise spécialisée dans les jeux en ligne 3D. Ca pourrait marcher, comme pour tous les jeux !
ConTrust (Content publishing, Israël) : outil en ligne de modération de contenus UGC, concurrent israélien du français Scan & Target. Orienté SaaS. Aussi vu à TC50. Ce genre d’outil permet de baisser les coûts de la modération dans tous les sites web qui permettent des contributions utilisateurs sous quelque forme que ce soit : commentaires, articles, forums, médias.
DoctorSIM (Mobility, Espagne) : service en ligne permettant d’optimiser sa consommation et ses forfaits téléphoniques mobiles en Europe. Il utilise les données de facturation qu’il récupère on ne sait comment via Internet, sachant que tous les opérateurs mobiles n’exposent pas ces données de manière standardisée.
Edicy (Development, Estonie) : outil de création de site Internet gratuit et wysiwyg. Et de un !
Haploid (Mobility, France) : éditeur de logiciels pour smartphones (iPhone et Android) proposant notamment un lecteur RSS. Le développement sur l’iPhone fait en ce moment un malheur. Qui pourrait rapidement faire de l’ombre à Windows Mobile malgré le positionnement assez orienté entreprise de ce dernier.
IZI-collecte (Finance, France) : site de collecte de dons pour associations à but humanitaire ou social. Il y en a déjà pas mal aux USA dans le genre.
Kaltura (Video and TV, USA) : plateforme de widgets vidéos open source permettant la distribution, le remixage de contenus par les utilisateurs et la monétisation publicitaire des vidéos.
MyID.is Certified (Security, France) : plateforme de certification d’identité numérique qui permet aussi de gérer sa réputations sur les différents réseaux sociaux auxquels ont est inscrit. La sécurité et l’identité numérique sont des serpents de mer de l’Internet depuis plus de 10 ans, et une spécialité de pas mal de startups françaises. Bien peu de projets de ce type ont malheureusement pu réussir. Alors, avec un pareil nom de société, ont-ils plus de chances ? L’enjeu est de changer les habitudes et de cassser le status-quo du “good enough”.
Nimbuzz (Mobility, Pays Bas) : plateforme de communication (chat, etc) qui fonctionne sur mobile et sur le web. Une sorte de Messenger ou de Skype adapté aux mobiles. Cela n’a pas l’air bien original. Fait penser à l’offre de Miyowa.
Popego (Media, Argentine/USA) : l’utilisateur indique ses comptes utilisateurs dans les principaux réseaux sociaux (sans le mot de passe). Le site génère alors un profil automatique avec les sujets d’intérêt de l’utilisateur, après pompage des tags de vos publications, avec un équaliseur pour affiner le profil. L’outil filtre alors le web en présentant des sources d’information. C’est une sorte de lecteur RSS personnalisé automatiquement. Pigé ? Autant utiliser un bon lecteur RSS pour éviter la prise de tête ! Vu à TC50.
Producteev (Collaboration, USA/France) : gestion de projet et de travail collaboratif avec un dashboard d’activité qui est mis à jour par divers moyens (email, …). Avec Jean Guetta, Fabrice Grinda et Jeremy Berrebi comme investisseurs. Vu à TC50.
Publing (eCommerce, France) : site de petites annonces, sorte de CraigList avec géomapping. Le design est plutôt bien fait. Mais bon, c’est un marché très encombré.
Radionomy (Music, Belgique) : plateforme de radios en ligne permettant de créer sa radio personnelle en récupérant des contenus (musique, jingles etc) proposés par le site. Mais n’il y a-t-il pas déjà abondance de contenus musicaux et de radios sur le web ? Risque d’être difficile à monétiser, car par le biais de la pub. Intéressant notamment pour créer l’ambiance musicale dans un magasin.
Samedi (Healthcare, Allemagne) : plateforme de recherche de médecin spécifique au pays (Allemagne). Je me demande cela que cela venait faire ici !
ShoutEm (Social network, Croatie) : solution de microblogging en marque blanche. Pourquoi pas. Mais quel est le marché exactement ?
Silentale (Social network, France) : sorte de mémoire numérique de ses relations Internet : email, chat, twit, réseaux sociaux. Le vote des participants dans le concours de startups de LeWeb 2008. Une solution à la recherche d’un problème à résoudre ?
SquareClock (Collaboration, France) : solution de création d’architecture 3D d’intérieur collaborative basée sur un widget web 3D. La startup est dans le programme Microsoft Bizsparks. Sa démonstration est très convaincante. Créé par des anciens de Dassault Systèmes, qui doivent donc bien se débrouiller en 3D.
Tellmewhere – Dismoisou (eCommerce, France) : service de locales pour trouver les commerces et services avoisinants. C’est évidemment de l’UGC et cela fonctionne aussi sur mobiles (iPhones).
Trendiction (Search, Luxembourg) : service web d’accès aux données publiées sur des blogs, sites et twits. Pas sûr de comprendre à qui et à quoi cela sert.
Viewdle (Search, Ukraine) : moteur de recherche dans les vidéos utilisant différentes techniques dont la reconnaissance faciale. Le gagnant de LeWeb 2008. Rappelle un peu Videosurf, présent à TC50. J’ai l’impression que toutes ces techniques de recherche sophistiquées basées sur la reconnaissance d’images, de visages, d’images similaires, dans les photos et les vidéos sont certes utiles, mais pas d’un usage courant. Ces technologies seront donc à terme intégrées dans les moteurs de recherche généralistes. Bref, chez Google.
Webnode.com (Development, Tchéquie) : outil de création gratuit de sites web – encore un ! – avec intégration de widget, glisser déplacer et tout le toutim. Le site est alors accompagné d’outils statistiques et de la création de nom de domaine. L’outil de création de site a l’air développé en JavaScript. C’était la médaille d’argent dans le concours de LeWeb 2008.
Zavedenia.com (eCommerce, Bulgarie) : guide de restaurants en ligne. Encore un… intrus dans cette compétition !
Zipipop Ltd (Zipiko) (Social network, Finlande) : site collaboratif indiquant les événements auxquels des groupes d’amis peuvent participer. Déjà vu sous des formes équivalentes à TC50. Je n’y crois pas trop. Très redondant avec des outils génériques comme Twitter ou Facebook.
Zoover Holiday Reviews (eCommerce, Pays Bas) : site d’UGC sur le voyage et le tourisme. Couvre en particulier 145000 hôtels. L’histoire était bien racontée par le créateur de la startup (grand-mère seule après le décès de son mari cherchant un but dans la vie) mais il n’empêche que le projet n’est pas pour autant très original. Cela a pourtant valu à cette startup la médaille de bronze de cette compétition.
Finalement, pour qui aurais-je voté si j’avais été dans le jury, et en faisant abstraction des qualités des présentations que je n’ai pas vues dans l’ensemble ? A en juger par la nouveauté et le service rendu, ma préférence serait allée à 3Scale network, Contrust et SquareClock.
Et les autres ?
Il y avait des stands de startups au sous-sol du 104 pendant Leweb ainsi que dans une salle à côté de la salle de la plénière.
Et notamment, un stand de l’incubateur de Paritech (ci-dessous) dont il faut rappeler que c’est le plus courru des incubateurs de grandes écoles à Paris avec plus de 20 sociétés hébergées en permanence. Le stand accueillait Helia (réseau de partage d’expériences professionnelles), Connecthings (codes barres 2D), hellocoton (blogs féminins), oodesk (bureau virtuel) et koeos (financement de projets en peer to peer) et wipolo. Il y avait aussi Haploid et tellmewhere (passés dans les pitches).
Microsoft avait quant à lui rassemblé des startups du programme IDEES ou du programme Bizsparks dont une moitié venait hors de France. Chez les français, nous avions Squareclock et Dismoiou également dans les pitches (Julien Codorniou de Microsoft Corp faisait partie du jury!). Il y avait aussi Fotonauts, présenté rapidement en début d’après-midi le second jour de la conférence par Jean-Marie Hulot (déjà vu dans mon tour de l’écosystème des logiciels photo au moment de son lancement à TechCrunch 50). Il y avait aussi Melty (portail pour jeunes), Yoowalk (monde virtuel pour naviguer dans les sites web des grands médias) et Sobuzzy (stands virtuels en ligne… voilà une activité d’avenir, étrange qu’elle ne soit pas présentée aux pitches). Pour les autres, nous avions le chinois Gridsum qui fait de la mesure d’audience de vidéos, l’indien IKen qui propose un système de gestion de business process basé sur des techniques d’intelligence artificielle, l’argentin Three Melons, un studio de jeux en ligne, l’anglais Wayn, un réseau social sur le voyage, l’allemand weblin, avec un jeu virtuel et le russe WomanJournal.ru, une sorte d’équivalent de Auféminin.com.
Enfin, il y avait près d’une trentaine de startups sponsors de la conférence et/ou présents avec un stand : Erepublik (un site de jeu en réseau de stratégie), steek (stockage de données en ligne, un concurrent de Box.net), oodrive (un éditeur de logiciels de gestion de données et sauvegardes), emailvision (un logiciel de campagnes d’emailing), moovement (moteur de recherche d’emploi), blueKiwi (réseau social et travail collaboratif en entreprise, basé à Limoges!), webnode (qui causait dans les pitches), shout’em (réseau social de microblogging, également dans les pitches), radionomy (dans les pitches), goojet (plateforme de widgets pour mobiles, le gagnant des pitches de startups en 2007), netvibes (qu’on ne présente plus), Ziki (plateforme de mise en relation d’acheteurs et de vendeurs de services…, une place de marché quoi !), sparkeo (fournit des outils pour promouvoir et monétiser des activités de formation), atlasCT (cartographie), BloggersBase (plate-forme de publication de blogs qui éditorialise les plus populaires), fring (surcouche des outils de communication web pour mobiles), Ustream (vidéo streaming, utilisé pendant la conférence), codeur.com (portail pour trouver son développeur), PowerVote (qui fournissait le système de vote pour le public de la salle des présentations de startups), Intruders (une web TV), Wikio (Chappaz intervenait dans la conférence), myMIKI (plateforme allemand de webzines en Flash), MAXROAM (un système de roaming pourr mobiles) et bien entendu Seesmic, la boite de microblogging vidéo de Loic Lemeur. Ca fait un paquet !
Evidemment, quelques centaines de créateurs startups arpentaient le 104 et j’ai pu croiser plein de connaissances. J’ai aussi fait la découverte de 2Pad, une boite israélienne créée par des francophones. C’est du partage de photo en ligne “pour les belles mères” (c’est mon interprétation, pas leur positionnement explicite). Le site permet de très facilement récupérer ses photos par upload et aussi par interception des photos qui circulent par mail. C’est effectivement un mode de transfert de photos courant entre personnes d’un certain âge. Ensuite, le site propose un service d’impression d’albums photos très simple à déclencher. Le résultat est de très bonne qualité et imprimé en Allemagne pour l’Europe. Mais le choix des formats est pour l’instant limité. C’est une tendance intéressante : la “remat”, ou rematérialisation. Un bon moyen de faire du CA.
Quelques jours après Leweb 2008, Rodrigo Sepulveda annonçait la fin du gratuit chez vpod.tv. Rien de très bizarre : le service de partage de vidéos en ligne ne pouvait pas sérieusement concurrencer DailyMotion ou YouTube et le virage vers l’entreprise et les médias avait été pris dès la création de la société. Cette annonce n’est donc qu’une confirmation de l’une des options prises au moment de la création de la société : la vente de services en “btob”. C’est aussi la fin d’une dispersion entre btoc et btob. Cet épisode est indicateur de ce qui attend pas mal de startups. L’orientation btob semble être un must pour survivre à la crise économique. Nombre de startups cherchent ainsi à vendre leur technologie ou service aux entreprises, que ce soit en mode SaaS et/ou en marque blanche. Celles qui persistent dans la monétisation publicitaire de leur service se creusent les méninges pour diversifier leurs sources de revenus et les orienter le plus possible vers ce qu’attendent les clients: le CPC (coût au click) et le CPA ou CPL (coût à l’action ou au lead). Pour autant, le btob n’est pas une partie de plaisir : les cycles de vente peuvent être longs, particulièrement en France. Il faut donc avoir une bonne “business value” à vendre !
Et sur scène…
En plus de Wikio avec Pierre Chappaz, il y avait aussi dans la conférence la présence des créateurs de Meetic et de Vente-Privée qui rappelle qu’il est possible de créer des leaders européens de taille critique et profitables quand on vend du service ou des produits ! Loic Lemeur explique cela en détail dans un long post qui fait écho à l’attitude de Michael Arrington de TechCrunch pendant et après la conférence. La vidéo sur le dernier panel de la conférence est très intéressante sur la différence entre l’Europe et les USA. La discussion a trop porté sur les habitudes sociales (repas plus longs en Europe, gestion du temps plus tendue aux USA).
Pourtant, l’explication du succès des startups américaines par rapport aux européennes a des racines plus diverses et structurelles. La principale tient à la taille du marché intérieur des USA qui structure celui le reste du monde. La seconde tient à la masse critique de l’écosystème dans la Silicon Valley (grandes boites du secteur, startups, services, investisseurs, universités), masse critique bâtie sur des dizaines d’années et dont le monde de l’Internet est un des derniers bénéficiaires, suivi de près par les startups du secteur des greentechs. L’existence de grands acteurs en croissance capables de faire des acquisitions aide quelque peu, au regard de nos industriels locaux qui se désengagent du grand public et gèrent une décroissance vaguement contrôlée (je pense aux Thomson et autres Alcatel) !
L’efficacité des startups américaines est par contre à relativiser. Elles brûlent leur cash souvent bien plus rapidement que leurs homologues européennes. Les équipes déjeunent peut-être plus vite, mais ne sont pas toujours très efficaces. Et il y a beaucoup d’échecs dont on ne parle pas. Certaines boites américaines sont d’ailleurs souvent étonnées des (faibles) moyens mis en oeuvre par leurs homologues européennes pour créer des innovations technologiques.
La meilleure combinaison du succès reste encore l’association entre le génie créatif européen – que l’on étendra géographiquement jusqu’à Israël – et l’abord rapide du marché américain, seul garant d’un succès mondial sauf quelques exceptions liées aux services de proximité et au commerce électronique. Le pont que constitue LeWeb entre les USA et l’Europe est là pour nous rappeler cette réalité et la manière de l’aborder.
Rendez-vous en 2009 !
Article édité le 16 décembre 2008 (au sujet de MyID is Certified)
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A noter que silentale a recu le prix de l’audince.
je l’avais bien signalé Raphaël :
“Le vote des participants dans le concours de startups de LeWeb 2008.”
🙂
Merci bien de ce bilan tres bien fait du Web 2008.
Je ne connaissait votree blog mais cette fois je le garde pres de moi. 😉
Je trouve aussi que beaucoup de ‘start up’ (gazelles en French ? ) passent souvent bien trop vite au gros financement.
Eveidemment il y a donc un certain gachis d’argent, innevitable. Mais j’avoue que cette argent gaspille aux USA … ils nous fait bien rever nous les Fenchies :))
Petit précision, notre “core business” n’est pas la sécurité mais l’identité numérique.
Tu as oublié de citer le magnifique stand de Altaïde et Altaïde Valley. 😉
@Charles : j’ai corrigé le texte pour en tenir compte et au passage préciser mon propos.
@Jacques : c’est voulu. Je n’ai listé que les startups technos, et ai mis de côté les prestataires de services dont tu fais partie !