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26 commentaires ont été soumis sous ce pseudo et avec le même email.
Le premier commentaire date du 15 décembre 2006 et le dernier est du 9 septembre 2020.
Pas de Dunning–Kruger si vous en êtes conscient 🙂
merci beaucoup, très intéressant.
très complet, très bien documenté.
L’aspect de financement et de capacité à lever des fonds régulièrement avec de la valorisation sur des clients (et pas forcément sur de la marge) est un peu abordé mais pourrait mériter plus d’attention. De même le coté coopétition des acteurs tous liés entre eux pourrait aussi mériter un paragraphe.
Merci Olivier… Ce document soulève beaucoup de points. La note de bas de page à propos de l’IAwashing (p9) est éclairante en proposant de s’intéresser au CV des équipes techniques des entreprises déclarant faire de l’IA… La guerre économique bat son plein dans ce secteur.
Très intéressant
Bravo pour cette analyse détaillée
A nous de faire émerger toutes ces idées pour que cela change bien avant 2022 ou 2027
Bonjour,
merci pour ce compte-rendu intéressant pour un “rat de labo” qui n’a pas accès à ce salon.
Je me permet de réagir votre phrase “Je n’ai probablement pas fait tout le tour des solutions d’encodage et de décodage HEVC mais les principaux acteurs de ce marché ont été cités “.
En effet THOMSON video networks proposait également une solution d’encodage HEVC en 1080p25 (vraiment 😉 temps réel.
Sans vouloir faire de pub, notre société française de 400 personnes devrait faire partie des ” principaux acteurs de ce marché”.
Marc
Merci de cette longue réponse.
Je crois que les CPGE sont loin d’être l’unique vivier à examiner pour voir ce qui relève de la promotion sociale : j’ai formé plus de 1000 ingénieurs informaticiens, dont seuls 30% venaient de prépa. La formule qui a un succès croissant est l’école en 5 ans : les familles de bacheliers souhaitent un parcours prévisible de bac à bac+5, sans nécess
Je persiste à penser que l’objectif de X.Niel est d’explorer les nouvelles voies de la formation et à terme d’en faire quelque chose de rentable. Certains pensaient en 2002 que Google relevait du goodwill. Idem LinkedIn etc.
Sur les universités, déconnectées du monde de l’entreprise et les écoles d’ingénieurs, qui forment trop peu d’informaticiens et qui seraient élitistes… :
C’est le réseau polytech, c.a.d. des écoles d’ingénieurs universitaires, qui forme le plus grande nombre d’ingénieurs diplômés chaque année.
Le paysage décrit par Niel et al. est donc un peu plus nuancé qu’il le dit.
Je pense que son objectif est le business de la formation en informatique, une sorte de MOOC en présentiel.
Des promos de 1000 ? Ou même, 1000 étudiants dans l’école (des promos de 300) ? Bon, c’est ambitieux, mais je demande à voir en pratique.
Beaucoup de productions des étudiants seront du code logiciel.
Je me demande QUI va corriger, évaluer, donner du feedback, sur le code de telles promotions. Regarder et donner du feedback précis sur du code un peu foireux d’étudiant, c’est TRES ingrat. Peut-être peut-on s’en dispenser, et les élèves apprennent entre eux. En tout cas, il me semble qu’il y aura de l’enseignement top->down, puis horizontal entre étudiants, mais je doute beaucoup qu’il y ait une couverture et évaluation systématique et individuelle des étudiants par l’équipe pédagogique, pour une simple question de faisabilité matérielle. C’est cohérent avec l’absence de diplôme. Je ne dis pas pour autant qu’on n’apprend pas dans cette école correctement : je suis même convaincu que les étudiants de bonne foi peuvent bien se passer de ces évaluations. Néanmoins, c’est à savoir, dans une société qui prône la culture de l’évaluation…
merci de votre article qui anime bien le débat.
sur le point 3 : à Polytech Nantes : des promotion de 70 informaticiens (formation sur 3 ans bac+2->bac+5, pas une vague spécialisation de fin de cursus). De telles formations exisent à Rennes, dans deux endroits : INSA Rennes et ESIR. Des polytech avec informatique, il y en a aussi à Tours, Lille, Paris, Clermont, Grenoble, Nice, Montpellier, Marseille, Lyon,…
Une école comme 42 a bien des qualités, mais elle a tout intérêt (et ne se prive pas) de profiter de la méconnaissance des media et des jeunes du paysage de la formation. On affichera quelques écoles d’ingénieurs parisiennes élitistes, on donnera l’image d’une fac lamentable, et voilà, emballé le 42 !
Des études qui commencent directement après bac, par de l’informatique intensive, et pour 3 ans, ça existe, ça s’appelle DUT+Licence Pro. Des milliers d’étudiants font ça en France. Un commentaire plus bas dit que la fac est dépassée côté techno. Je comprends tout à fait que la personne concernée n’y ait pas trouvé satisfaction, mais c’est probablement L1-L2 qui lui a déplu de ce point de vue. On n’y étudie pas l’informatique spécialement, c’est un spectre très large (à raison ou à tort). Des choses pointues, on en voit, il faut faire un master pour cela.
Que ce soit en DUT, LPro, cursus ingénieur, ou master, il y a des projets logiciels par groupes d’étudiants (en quantité significative), des partenariats avec des entreprises, depuis de nombreuses années.. Ces formations ont parfois des défauts, légers ou sérieux, mais loin de la caricature qu’on en fait souvent.
Enfin, des écoles privées d’informatique ont pour caractéristique de viser les passionnés de code qui ne sont pas intéressés par les maths. Très peu (voire pas) de maths : une caractéristique remarquable de ces cursus. Pourtant, les statistiques, c’est la base du “big data” si prometteur d’emplois. Les graphes, l’algèbre, c’est fondamental pour formaliser les réseaux sociaux, les systèmes à recommandation, ….
Les formations existantes ont à réflechir, notamment pour beaucoup améliorer la formation pratique en logiciel. Mais de grâce, ne caricaturons pas les formations publiques existantes, en profitant d’une connaissance trop partielle qu’en a le public, ou ne les ignorons pas, au motif que cela desservirait les objectifs de l’école privée en question.
Belle approche analytique, je me suis permis de citer ton article sur mon blog et te conseille la lecture décomplexée de mon article sur le swnsa…où j’ai fait abstraction de tout pour être un vrai participant http://bit.ly/h9TJUO.
Il faudrait être certain que les codecs (vidéo et audio) employés par la nouvelle box soient aussi universels que prétendu. La précédente édition était -est toujours- d’un indigence proche de l’inverse de l’infini.
Le choix du scrapper (imdb ou allociné) est-il forgé dans l’airain des glaives ? ou peut-on en ajouter d’autres ? ce serait intéressant de le savoir
Ces deux interrogations non pas pour avoir un réponse exacte, mais pour répondre de manière contradictoire à la question concernant XBMC. Il peut être intéressant de conserver XBMC pour des raisons de souplesse d’utilisation, solution d’autant plus intéressante s’il était possible d’installer cet environnement sur le système déporté (HD). XBMC ou toute autre interface… Boxee par exemple (ce qui apporterait la fonction PVR à XBMC via un simlple script ou plugin). Après tout, le SDK devrait “aussi” pouvoir servir à “çà”. Le choix d’un Mediacenter relève souvent d’une pratique quasi religieuse :-D, et un sectataire XBMC (tel que moi) sera dogmatiquement attaché à son interface comme un administrateur cacochime au versement de ses jetons de présence.
my 2 cts
Marc
Pouf, pouf, pouf, voir l’étude de la Kaufmann Foundation qui milite pour une division par 2 de l’offre de Venture Capital aux USA si cette industrie veut survivre et retrouver ses niveaux de rendements passés.
Le modèle VC est bel et bien cassé, mais plus encore en Europe me semble-t-il, qu’aux USA. Quant à la France, si on enlève la défiscalisation, il n’y a plus rien.
Qu’est-ce que c’est un AAP ministériel?
1- une occasion de faire de la comm pour le(la) ministre
2- une nécessité pour les fonctionnaires du jury qui peuvent (re)justifier leur poste
3- une aubaine pour les 2/3 grosses boites à court de cash et bien connectées
4- un bon sujet pour les trolls
5- le tout avec NOTRE ARGENT, celui de nos impôts écrasants et de notre dette abyssale
Que tant d’entrepreneurs aient passé des semaines à remplir des dossiers administratifs au lieu de chercher des clients est, à mon sens, la vraie leçon de ce bazar. Tant que la France fonctionnera comme ça, nous n’irons nulle part.
“De toute façon, il est clair que le financement des PME innovantes (leurs logiciels, services, etc) et des ETI (car plus visibles à l’international) est absolument nécessaire dans le cadre d’une véritable politique industrielle pilotée par l’Etat, et donc par le gouvernement actuel.”
Seigneur! L’état partout, pour tout et tout le temps? C’est la résurection du plan cher à Rocard.
Non. L’état a, par son interventionnisme aveugle, à peu près tué l’innovation en France. Tout du moins, le millefeuille bureaucratique ubuesque qu’on sert aux entrepreneurs n’a eu comme seul résultat que d’empêcher la croissance normale des entreprises et accessoirement de nourrir des générations de fonctionnaires et consultants.
Alors plus d’état? Ou mieux d’état comme le souhaite Olivier?
Non. C’est zéro état qu’il faut. On supprime tout ce qui existe. Cela reviendra à “périmètre constant” à un financement d’un ou 2 million d’euros par nouvelle entreprise créée. Et après basta! Si la nouvelle entreprise, confrontée à son marché, rencontre le succès, tant mieux. Sinon, à quoi bon s’acharner à maintenir en vie des canards sans tête?
Si les Etats-Unis font un jour défaut sur leur dette publique, la première conséquence sera la disparition du fameux “risk-free rate” (taux de rendement du T-Bond) sur lequel est basé l’ensemble du système financier mondial. La deuxième sera l’effondrement “à l’Argentine” de l’économie américaine, donc celle de l’UE par dépendance.
Je préfère ne pas voir ça. Là, il n’y a pas d’incertitude sur les effets de ce genre de crise. Nous avons vécu ça dans de petits pays, c’est très moche. Alors, à l’échelle du globe…
@christophe
Les services ne sont pas isolés de l’économie basée sur le carbone. Ils polluent tout autant.
Pour que l’économie bascule vers le “plus durable”, il faut substituer aux énergies fossiles des énergies renouvelables et recycler en permanence les matières premières. Or, nous ne savons faire ni l’un, ni l’autre avec un bilan énergétique acceptable.
La croissance dans ce cas (et oublions cette notion crétine de PIB qui a été bonne pour les années de reconstruction après-guerre mais est aujourd’hui obsolète et terriblement misguiding) vient des améliorations techniques et de l’éducation (productivité). Il n’y a plus de croissance basée sur une anticipation de richesse future, puisque l’on connait la quantité finie de richesses que l’on manipule.
Mais ça n’arrivera pas. Au lieu de coopérer, on va se faire la guerre pour les ressources naturelles jusqu’à ce qu’elles soient épuisée. Et après, rien.
La conclusion fait froid dans le dos. Si c’est le sentiment dominant exprimé lors de ce congrès, alors il faut s’attendre à une série de désastres. Personne ne voulant être responsable, et surtout pas la génération des baby-boomers qui constitue l’essentiels des personnes sur la photo ci-dessus, personne ne prendra ses responsabilités. Les choses iront comme avant, jusqu’au moment où planète et peuples n’en pourront plus.
Il y a des lucides comme Dave (http://peakwatch.typepad.com/peak_watch/2009/08/the-incredible-shrinking-boomer-economy.html), mais ils sont malheureusement totalement pessimistes.
@olivier
Une vision plus cynique de la liste est de la considérer comme le réceptacle des portfolio companies que les VCs essayent de refiler à leurs confrères en dernier ressort avant la cessation d’activité 😉
@macha
Les VCs cherchent avant tout des modèles qui fonctionnent. Bernard Liautaud a investi récemment 10M€ dans Talend qui fait des logiciels open source pour entreprise, sans brevet évidemment. La question de la propriété intellectuelle est secondaire dans beaucoup de segments technologiques.
En revanche, il est très clair que sans potentiel de croissance exponentielle, pas question de compter sur le capital risque. Et il n’y a aucune raison de les blâmer pour cela. Faire +10% de CA par an n’est pas dans leur modèle économique.
Ce que je trouve moi désespérant en revanche, c’est la fixette que font les autorités en france sur la techno pure et dure sortie de labo. Soutenir les innombrables canards sans tête que cette stratégie génère nous coûte chaque années des millions d’€ qui seraient bien mieux dépensés, partie à faire un peu de marketing en amont pour voir si ces technos mirobolantes ont un marché, partie pour soutenir des projets qui ont un potentiel mais ne cherchent pas vraiment à colorer des protons en bleu. Mais allez expliquer ça à un collège d’anciens élèves d’écoles d’ingénieurs prestigieuses…
@jmplanche
Un entrepreneur, ça s’éduque à coup d’échecs et de réussites. On ne naît pas entrepreneur. Mais si on ne va pas voir des clients, aucune chance de le devenir.
Les idées, c’est un peu pareil. Grosse proportion de business qui se cherchent avant de trouver le bon modèle. La breakthrough technology qui sort du labo et révolutionne le marché, je n’en ai pas vu beaucoup.
Plutôt que l’écosystème, c’est la concurrence qui fait croître les business. Les partenariats et autres émolients dissolvent la volonté de se battre.
Et oui, l’exécution est clé une fois qu’on a un vrai projet de lancement de vraie offre dans un vrai marché, pas une vague idée de piste de recherche pour laquelle on a pas pu avoir de budget au ministère.
@olivier et @jmplanche
Bastringue à la française. A remplacer d’urgence par un site internet:
– tu présentes ton projet (que tout le monde sache où va l’argent)
– ceux qui veulent peuvent commenter/critiquer/féliciter
– après rapide vérification de 5 critères max, tu touches une subvention non remboursable, la même pour tous
– tu es exonéré de charges sociales complètement pendant 3 ans
– tu ne peux revenir au robinet à subvention que si tu as déjà des clients
En plus, en supprimant toute la bureaucratie autour, on doit pourvoir au moins doubler le budget alloué aux subventions.
Le problème de ces cas extrêmes (moins isolés qu’il ne semble) est qu’ils viennent ternir une confiance déjà passablement entamée. Le récit est hélas plausible et le pedigree de l’auteur écarte les mauvaises suspicions. A mon sens cette alerte doit être prise avec la plus extrême attention. Les faits rapportés sont totalement inacceptables. J’ai essayé de vérifier deux ou trois points du bouquin. On nage en plein juridisme. Celui concernant les ratios d’emprise me paraît le plus douteux : la loi a effectivement fixé des seuils, l’AFIC les a confirmé dans une de ses FAQ mais les libellés des règlements de fonds ne sont pas d’une grande clarté. Il est tout à fait possible que nous nous trouvions face à des interprétations illégales. Si des juristes pouvaient nous éclairer ? Autre interrogation : les fonds sont-ils autorisés à user sans limites des apports en comptes courants ? Ces écritures permettent facilement de récupérer une majorité sans effort : en sous-capitalisant d’abord, en soutenant ensuite une faiblesse de trésorerie, on peut s’affranchir légalement des seuils, contre menace de liquidation. Quels sont, d’autre part, les textes qui régissent cette garantie OSEO ? Où les trouver ? Dans quelles conditions les fonds sont-ils autorisés à la mettre en œuvre ? L’opacité sur ces opérations est telle qu’inévitablement on voudrait saisir la mesure.
Je comprends enfin les réticences de l’auteur au grand déballage. Confessons même l’habileté. Ces révélations sont suffisamment graves pour que les medias s’en saisissent.
Le sujet n’est pas nouveau:
http://www.ifrap.org/L-ANVAR-detruit-l-innovation,0506.html
L’ANVAR était déjà un boulet (>20% de frais de fonctionnement dans le budget, à titre de comparaison, son homologue en Israel est à moins de 1% de frais et les prêts sont obtenus dans la semaine). La fusionner avec la BDPME n’a fait que créer un nouveau millefeuille administratif destiné à héberger les serviteurs de l’état en manque de mission.
L’état peut faire l’économie de ces machins:
– au lieu de distribuer des sous, il en fait économiser via la fiscalité et les allègements de charges,
– transformer Oséo en banque privée de l’innovation, mise en concurrence avec les autres acteurs du marché des financements.
Je leur conseille d’aller très très vite faire des focus group et des démos live un peu partout. Le cycle des inventions classique est un peu en berne dans un monde où l’image prime sur la valeur intrinsèque du produit. Leur démarche paraît trop “concours Lépine” pour réussir dans ce contexte.
Je vois également un énorme obstacle qui est que pour nous tous, depuis que nous sommes tout petits, et depuis des générations, on fait du vélo ASSIS et pas debout. Pour aller contre les habitudes acquises, il faut vraiment avoir une proposition de très grande valeur. Voyez comme il est difficile de faire comprendre aux gens que windows n’est pas la seule interface possible pour un ordinateur.
Il faut avouer que depuis le dernier unix-like signé Microsoft (Xenix 2.2.1)(en floppy 5,25″)(et ses étiquettes bleues)(qui a osé dire “j’étaits pas né !”), l’on peut constater quelques améliorations. Ah… si l’aventure de la “couche Posix” de NT avait pu continuer sérieusement :-)))))))
Ceci dit, je pense (sans le moindre esprit trolleur) que certains problèmes d’installation que vous avez rencontré auraient pu être évités avec un code un peu plus “debian” qu’Ubuntu. Et plus précisément avec Mepis, un presque-jumeau du Linux Sud-Africain, nettement moins bien supporté mais un poil plus orthodoxe.
Je vais tenter de monter une config semblable sur une gamelle “external Sata”… j’avoue jusqu’à présent avoir évité de tenter le diable, en installant mes linux soit sur un disque indépendant, soit au sein d’une VM. Prudence est mère de la porcelaine
Marc
Bonjour ,
et merci pour recapituler ces presentations.
S’agissant du Systeme KerPass qui occupe notre entreprise , il s’agit tout d’abord d’un service d’authentification forte qui est accessible depuis n’importe quelle application web. Ce service est tres simple a integrer.
Notre systeme permet de mettre en place un “Token” (sorte de smartcard logicielle) sur le telephone mobile d’un utilisateur a authentifier.
Au dela de l’authentification forte d’un utilisateur porteur d’un “Token” adhoc , notre systeme permettra prochainement la validation de transaction au moyen de signatures electroniques generees depuis le telephone et leur validation sur une grille web service depuis n’importe quelle application web.