Le plus grand business angel de France

Publié le 16 mars 2010 et mis à jour le 20 mars 2010 - 28 commentaires -
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En nombre de startups financées et dans les industries du numérique, il me semble qu’il s’agisse de Xavier Niel, ci-devant fondateur et président d’Iliad, la maison mère de Free.

Explications…

J’ai eu l’occasion de discuter avec lui la semaine dernière sur un tas de sujet, dont celui de ses investissements dans les startups. Je savais qu’il avait investit dans quelques boites connues telles que Deezer, voire dans des startups d’amis divers. J’avais aussi entendu parler de la création d’un fonds d’amorçage commun avec Jérémie Berrebi, fondateur entre autres de Zlio, dénommé Kima ventures, en février 2010. Leur site, ci-dessous, est surtout une boite aux lettres pour envoyer votre projet à Jérémie Berrebi qui en fait le tri et les soumet ensuite à Xavier Niel pour validation.

Home Page Kima Ventures

Je m’étonnais de la volumétrie d’investissements annoncée : un objectif d’investissement dans une centaine de projets en deux ans. Quand je vois à quelle vitesse les clubs de business angels, fonds ISF et autres organisations investissent dans les start-up et parfois avec des ressources humaines significatives, je me disais que c’était une gageure.

Grosse erreur !

En fait, Xavier Niel a déjà investit dans plus de 150 startups, au point qu’il a du mal lui-même à se rappeler de la liste de toutes les boites concernées ! Elles proviennent de nombreux horizons et de nombreux pays dans tous les continents. On peut ainsi citer Deezer qu’on ne présente plus, Architurn (une place de marché et plateforme de service pour l’architecture d’intérieur), Square (la boite du fondateur de Twitter, évoquée dans ce post sur Leweb 2009), Mediapart et Bakchich (plus classe que de posséder “Le Figaro” ou “Libé”…), Ateme (qui produit du matériel de tête de réseau pour la diffusion de l’IPTV), Status.net (une plateforme open source de micro-blogging, établie au Québec),  dans AppsFire (pour partager ses listes d’applications mobiles), et aussi vpod.tv (plate-forme de vidéo en ligne pour les entreprises). Depuis la création de Kima, on peut citer les investissements dans Leetchi (un système de gestion en ligne de cagnotte, une version consommateur de la levée de fonds…), dans dans OpenERP (une sorte de SugarCRM pour l’ERP, d‘origine belge), dans Labotec (développement d’applications mobiles) ainsi que dans Tokup (place de marché de services).

A ce jour, au moins dans la high-tech, Xavier Niel est donc probablement le business angel le plus actif de France en nombre de startups financées. A titre de comparaison, les business angels de “Paris Business Angels”, l’un des plus gros clubs de business angels de France, investissent dans environ 25 projets par an. Mais ils sont plus d’une centaine de membres. Et en moyenne, un business angel très actif investit dans une douzaine de projets – en tout !

Xavier Niel Université d'Ete du MEDEF Sept2010

Les investissements de Xavier sont réalisés en phase d’amorçage et avec des tickets moyens de 100K€. Jérémie filtre pour Xavier les dossiers selon deux critères clés : l’originalité de l’idée et la qualité de l’équipe, et avec, tant que possible, la volonté d’aider en particulier les jeunes entrepreneurs talentueux. Xavier souhaite aussi aider les projets qui pourraient avoir une envergure internationale. Parfois, il investit dans un projet dont l’idée est bonne mais très difficile à réaliser, parce qu’il croie en l’équipe.

Xavier et Jérémie se décident rapidement, en annonçant un délai de réponse de quelques semaines, un vrai défi compte tenu des centaines de dossiers qu’ils ont reçus, notamment depuis la création de Kima Ventures et l’écho que cela a généré. Ils s’appuient ensuite sur leur réseau relationnel mondial pour aider les sociétés, que ce soit pour leur trouver d’autres sources de financement comme des business angels de “prestige” internationaux, ou pour déboucher sur des partenariats business. Mais sans intervenir dans leur gestion. Ils pensent apporter plus de valeur aux sociétés investies qu’avec un “board seat”.

Cinquante dossiers par an, cela fait un sacré paquet ! Le processus est accéléré grâce à deux éléments clés : le “nez” d’entrepreneurs de Jérémie et Xavier et l’absence de formalisme. Celui-ci alourdit généralement les divers organismes qui distribuent ou prêtent de l’argent public et même les clubs de business angels. Ici, pas de comité de sélection, pas d’experts, juste un examen du dossier et une ou deux rencontres avec les entrepreneurs. Ces dossiers doivent cependant sérieusement documentés dans le formulaire du site de Kima. Le tri reste sévère ! Sachant que le % de dossiers soumis de bonne qualité semble plus faible en France qu’ailleurs.

Il faut noter que cette politique d’investissements en phase d’amorçage serait déjà rentable, du fait du volume de prises de participations. On retrouve une loi du genre implacable pour l’investissement dans les startups : il faut d’un côté avoir du nez, et de l’autre, faire du volume car les projets qui décollent sont statistiquement très rares.

Curieusement, l’annonce de la création de Kima Ventures ne change pas vraiment la donne en termes de montants investis et de projets soutenus pour Xavier Niel. C’est surtout la mise en place d’une structure adéquate pour la gestion de ses investissements dans des startups, dans la lignée de ceux qu’il a déjà réalisés, et toujours dans les mêmes domaines : les télécoms, l’Internet et les jeux vidéos.

D’autres initiatives voisines sont à signaler et à positionner par rapport à Kima Ventures :

Jaina Capital logo

  • Jaina Capital, créé par Marc Simoncini de Meetic. Le fonds de 100m€ investit des tickets plus élevés, aux alentours de 500K€, et exclusivement dans des startups françaises. Il est doté d’une équipe permanente de plusieurs personnes dont Michel Kubler, et se focalise comme il se doit sur le numérique. Il a notamment déjà investi dans AppsFire (en commun avec Xavier Niel), dans les jeux en ligne (Winamax), dans les services mobiles MVNO (CoFiTel), dans la location en ligne (Zilok), dans Cashstore (cashback et conseil dans le commerce en ligne) et aussi dans Millemercis (listes de mariage). Marc Simoncini est donc probablement en € le plus grand business angel de France en devenir dans le secteur du numérique. Marc a déjà retrouvé ses mises de fond de départ grâce à quelques belles introductions en bourse (comme avec Millemercis).

Isai Capital logo

  • Isai Capital, créé par une belle brochette d’entrepreneurs comprenant notamment Pierre Kosciusko-Morizet, Oriane Garcia, Ouriel Ohayon, Geoffroy Roux de Bézieux et Tariq Krim, et animé par Christophe Reynaud et Jean-David Chamboredon (ex 3i Ventures, et aussi un bloggeur doté d’une très belle plume, quoique rare). Les tickets sont ici encore plus élevés, de l’ordre du million d’Euros. Isai s’est même constitué en FCPR, un véhicule lourd et institutionnel (agréé AMF) qui permet de lever des fonds au delà de la contribution des business angels fondateurs. C’est presque un VC, ce qui explique sans doute la présence de JdCh dans l’équipe de gestion.

Kima, Jaina et Isai se suivent donc logiquement dans le cycle de financement des startups. Ce qui explique que le nombre d’investissements dans les deux derniers soit pour l’instant modeste. Plus on avance dans le cycle, moins il y a d’élus et plus les besoins financiers augmentent par startup ! Comme les entrepreneurs à l’origine de ces fonds se connaissent bien, souvent depuis plus d’une dizaine d’années, et communiquent régulièrement entre eux, il ne sera pas surprenant de voir des startups financées à la queue-leu-leu par deux voire trois de ces équipes au gré de leur croissance.

Etant principal actionnaire de Free, Xavier Niel a sans conteste les moyens financiers d’aider les jeunes entrepreneurs. Il place au moins 5 millions d’Euros par an dans les startups. Ce qui est certes modeste au regard de son patrimoine, mais lié à son positionnement dans l’amorçage contrairement à ses collègues de Jaina et Isai.

Je m’étonnais il y a quelques années, de la faible activité des grandes fortunes de France autour de l’entrepreneuriat. Il y a bien les Mulliez avec le Réseau Entreprendre et Liliane Bettencourt et sa fondation, mais cela ne va pas bien loin pour les autres, qui préfèrent souvent l’Art à l’entrepreneunariat. Au bout du compte, celui qui a le mieux réussi dans la high-tech française rend bien la monnaie de la pièce aux entrepreneurs. C’est suffisamment rare pour être souligné ! Et surtout, un très bon exemple à suivre, avec Marc Simoncini, pour les autres… quand ils sont encore en France ! L’innovation dans un pays se mesure aussi à sa capacité à recycler la richesse et les compétences générées pour faire émerger de nouvelles entreprises !

Article mis à jour le 20 mars 2010 (ajout de Tokup dans les investissements)

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Publié le 16 mars 2010 et mis à jour le 20 mars 2010 Post de | Entrepreneuriat, Internet, Logiciels, Logiciels libres, Startups | 60404 lectures

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Les 28 commentaires et tweets sur “Le plus grand business angel de France” :

  • [1] - Tim a écrit le 16 mars 2010 :

    Super billet! Merci du rappel des 3 fonds et des infos qui vont avec! 🙂

  • [2] - jcamblain a écrit le 16 mars 2010 :

    joli post.
    Néanmoins pour moi le premier business angel de France reste l’Assédic, qui “finance” les deux premiers années de salaires d’un chômeur en création d’entreprise, par le maintien de ses droits. De nombreuses start-ups ont ainsi pu voir le jour.
    En tant qu’investisseur, la prise en charge du “salaire” des fondateurs de cette manière permet de réduire les couts de démarrage et peut être un facteur non-négligeable de succès.

    • [2.1] - Olivier Ezratty a répondu le 16 mars 2010 :

      Oui, c’est bien connu, et en plus, ce n’est pas dilutif pour le capital de la startup. Même si d’ailleurs un chiffrage serait intéressant. Mais c’est de l’argent public. Là, on parle de personnes physiques… et aussi d’un apport en nature : réseau, business, autres investisseurs. C’est probablement de l’argent bien plus efficace que celui qui provient de la manne publique.

      Et puis, cela tombe à point nommé car les VCs vont avoir de grosses difficultés, avec un cycle long de vaches maigres pour leurs propres levées de fonds !

  • [3] - Benoît Granger a écrit le 17 mars 2010 :

    Oui, les grandes familles entrepreneuriales sont rares et ont un problème avec le financement des start up. Ce que fait Réseau Entreprendre est remarquable, mais sur des normes qui sont “hors marché” : donc en dehors des quelques milliers de héros qui y consacrent du temps et de l’argent (à perte), on se demande si c’est vraiment un modèle ? Ou alors, c’est vraiment les français contre le reste du monde! …

  • [4] - Le Phil a écrit le 17 mars 2010 :

    Merci pour cette analyse pertinente sur ces 3 fonds. Leur expertise du business du Net est clé et va au delà de la traditionnelle répartition sectorielle qui ne s’applique par au Net en encore moins s’y transpose.
    Phil

  • [5] - macha a écrit le 17 mars 2010 :

    Je ne sais pas si Mediapart et Backchich (vu leur sacro-sainte réputation d’intouchables super propres) apprécient de faire savoir que la grosse entreprise ILIAD, ou du moins son PDG (libéral capitaliste), les financent… Ca va jaser.

    • [5.1] - Olivier Ezratty a répondu le 17 mars 2010 :

      Ce n’est pas une nouveauté ! C’est même dans l’article de Wikipedia sur Xavier Niel.

      • [5.1.1] - macha a répondu le 19 mars 2010 :

        Peut être. Mais quand on lit aussi sur wikipedia la page consacrée à Mediapart, E. Plenel parle plutôt d’un capital entre amis journalistes… Il ne cite pas Niel. Autrement, ces journaux vont perdre toute crédibilité.

        • [5.1.1.1] - scoop pokerstars a répondu le 21 mars 2011 :

          Comme l’indique son nom, Wikipédia, est un wiki. Les articles sont donc réalisés par des internautes lambda, qui n’ont pas forcément le recul suffisant pour juger d’une situation ou de l’attitude d’une personne.

  • [6] - Patrick HANNEDOUCHE a écrit le 18 mars 2010 :

    Bonsoir Olivier,
    Mine de rien, l’entrepreneuriat progresse en France et vous en donnez des exemples plus que concrets. Arrêtons donc de nous auto-flageller en nous comparant avec la Silicon Valley.
    Sinon, voici mes critères d’investissement sur http://www.business-angel-france.com/les-criteres-d%e2%80%99investissement-d%e2%80%99un-business-angel-engage
    Cordialement.
    Patrick

  • [7] - Romain a écrit le 19 mars 2010 :

    C’est vraiment plaisant de voir ceux qui ont réussi se consacrer en partie à aider ceux qui se lancent … j’espère que malgré l’important volume de projets aidés le soutien ne se fait pas uniquement sur un plan financier 🙂

  • [8] - barjo a écrit le 21 mars 2010 :

    Est il vrai que Monsieur Niel a fait sa fortune (avant de créer Iliad) avec les minitels rose et qu’il aurait aussi créé des sex shop ?
    http://www.atelier.fr/article.php?artid=27630&catid=21

    Pensez vous que ce soit finalement une bonne idée de faire son beurre dans ce domaine, pour ensuite créer son entreprise ? C’est peut être cela la recette à la française…

    • [8.1] - Yasmina a répondu le 25 mars 2010 :

      Il y a eu un non-lieu de toute façon. Des accusations sans fondement, sans doute de la part de ses concurrents un peu jaloux de son succès phénoménal en peu de temps. Il s’agit d’une personnalité exceptionnelle. Un très bon exemple pour nos jeunes entrepreneurs. Certains d’entre eux s’inspirent bien de son modèle de développement, en partant de rien. Car c’est cela qu’il faut retenir. On peut réussir en France avec rien au départ. Et je trouve cela réjouissant, surtout de nos jours. Et enfin, le jeune Jérémie Berrebi est un atout. Il a le sens du business et sait détecter les talents.
      Finalement, la création d’un fonds d’investissement pour un entrepreneur qui a réussi, c’est comme créer une fondation pour asseoir son utilité sociétale, autre que purement financière. Je trouve qu’il s’engage concrètement dans la vie économique et sociale du pays
      Marc Simoncini qui a aussi réussi dans l’internet lié aux rencontres amoureuses, s’associe à cette initiative. Il investit dans des startups avec Xavier Niel
      http://www.freenews.fr/spip.php?article7960
      http://www.kuzeo.com/news/888/apres-le-marche-du-charme-dreamnex-s-attaque-aux-jeux-d-argent

  • [9] - Businessangel a écrit le 22 mars 2010 :

    Merci pour ces informations très interessantes

  • [10] - Youssef Rahoui a écrit le 24 mars 2010 :

    Bravo pour ce bon billet et ces initiatives “entrepreneur & web friendly” (vitesse, clarté, conseil) !

  • [11] - patrick amiel a écrit le 25 mars 2010 :

    Merci pour cette overview.
    Je viens de relayer ce post sur le Groupe Start-up community sur FACEBOOK
    http://www.facebook.com/group.php?gid=2401339941&ref=ts

    WISEES propose aussi un alternative de financement originale.

  • [12] - Nicolas Chevallier a écrit le 8 avril 2010 :

    Une excellente initiative, ca manquait ce type de business angel qui peut apporter à la fois des capitaux et de l’expérience.

  • [13] - Michael Boamah a écrit le 12 avril 2010 :

    Les Echos ont révélé jeudi dernier que le nom du MVNO financé par Marc Simoncini (ex-Cofitel) sera finalement fluiid :
    http://www.lesechos.fr/info/comm/020462826945.htm?xtor=RSS-2004

  • [14] - Assistant France Japon Australie a écrit le 21 août 2010 :

    Article en effet très intéressant.

    Et puis je ne connaissais pas du tout Kima Ventures.

    Merci!

  • [15] - ma jo a écrit le 24 août 2011 :

    je dispose d’un projet nécessitant un financement de 20 000 euros remboursables en 15 mois a raison de 1500 euros par mois.merci de me répondre favorablement.
    PS:je suis prête à fournir tous les documents administratifs même juridiques

  • [16] - laise musique a écrit le 16 octobre 2011 :

    wow!! Très informatif tout ça! 🙂

  • [17] - Antoine99 a écrit le 23 janvier 2013 :

    Bonjour,

    il existe d’autres moyens de trouver des financements en France. Le crowdfunding ( financement participatif) est l’un d’eux. Investir99 est une plateforme de crowdfunding qui permet aux startups de lever des fonds.

    Pour plus d’informations : http://www.investir99.com/
    Antoine

  • [18] - David a écrit le 27 février 2013 :

    Bonjour à tous!

    Je souhaite lever des fonds pour déveloper( ou plutot faire développer) une application smartphone type réseau social .

    Le concept défendu dans cette appli sera révolutionnaire , innovante et surtout addictive.(avec une affluence estimée à 2 million de personnes en moins de 6 mois).

    Mon probleme est que je n’ai pas besoin de créer de structure juridique sachant qu’une simple déclaration à Apple
    et un enregistrement en tant que développeur suffit.

    Pouvez vous m’aider SvP à concrétiser mon projet.
    Merci

    • [18.1] - Olivier Ezratty a répondu le 27 février 2013 :

      Pour intéresser un investisseur, quel qu’il soit, il faut que l’argent investit puisse être récupéré avec un potentiel de “multiple” de l’investissement initial. Pas avec d’éventuels dividendes.

      Dans tous les cas (que je connais en tout cas), cela passe par une entreprise qui peut ensuite être revendue ou éventuellement introduite en bourse (ce qui très rare). Par ailleurs, il faut une structure juridique pour pouvoir créer un pacte d’actionnaire avec les investisseurs.

      Aller, un petit tour dans le Guides des Startups pour revenir aux basiques… Cf http://www.oezratty.net/wordpress/2012/guide-startups-16/.

  • [19] - BrokerComparatif a écrit le 22 mars 2013 :

    Le business angel est quand meme pour les gens avec de gros portefeuille. C’est pas le boulanger du coin qui peut investir (quoi que des fois) sont argent là dedans.

    En tous cas merci pour l’article qui m’a insité a m’intérrésser de plus pret a cette societe “Kima ven­tures”.

  • [20] - philou a écrit le 5 mars 2014 :

    Bonjour Monsieur,
    Depuis 18 mois, je développe des antennes omnidirectionnelles longue portée WIFI N300 & N450.
    En Novembre dernier, je pensais faire affaire avec qqn (passé de chef d’entreprise commercial), mais j’ai pressenti une arnaque. J’ai laissé tomber!
    J’ai rencontré Rhone-Vallèe Angels dernièrement qui ne sont pas vraiment en quête de technologie innovante. Ils sont plutôt “low cost” et pas de “matos français”. Nada.
    Je viens de prendre une stagaiaire universitaire de Paul Sabatier Toulouse qui va faire sa thèse sur les antennes que je développe.
    C’est pas évident de trouver une entreprise française qui veut se mouiller dans la high-tech transmission.
    Merci de me répondre et de m’aiguiller sur une “French entreprise” qui veut aller de l’avant sur une “niche” dont les clients sont les (para)pétroliers et tous ceux qui touchent à la transmission maritime haut débit.
    Cordialement
    Philou

    • [20.1] - Olivier Ezratty a répondu le 5 mars 2014 :

      Sur ce genre de cas précis, je n’en ai pas la moindre idée. En général, on trouve des business angels dans des domaines qu’ils peuvent comprendre du fait de leur expérience. Comme dans le matériel, il n’y en a pas beaucoup qui ont fait fortune en France, ils sont durs à trouver. Une solution consiste peut-être à s’orienter dans un premier temps vers des financements publics : Bpifrance, fonds et aides régionales.

      Après, le projet peut ne pas plaire aux uns et aux autres pour tout un tas de raisons : l’équipe, la taille du marché, l’unicité du produit, la concurrence, le coût d’accès au marché. Il faut aussi noter que les investisseurs privés sont sollicités par plein de porteurs de projets et qu’ils font des choix et donc, systématiquement, beaucoup de déçus. C’est la règle du jeu.

  • [21] - DarkVadehors a écrit le 18 novembre 2014 :

    Bonjour Messieurs,

    Ces 3 fonds que je connais bien, n’investissent que dans ce que l’on appelle des “Canevas” !

    Alors je rectifie un peu le tir, Niel n’investit pas dans le numérique, mais dans du startup internet ! Nuance

    Secondo, Niel investit à SON propre profit, en effet, il est au premier rang pour une prise de participation dans l’entreprise

    Jaina Capital ! sourire ! Très amusant. Alors que Monsieur Simoncini vente des investissements dans des projets dits “contraires” et bien c’est faux. Au sortir de l’éco, du startup bis ter quater, et de la neo technologie, même reflexe que Niel, objectif, être au premier RANG si le projet fait le BUZ, et à moindre prix.

    ISAI, pareil, avec une “toute petite dimension politique” presque imperceptible. On relève un peu la barre des contraintes pour rentrer dans le “canavas” standard qui est la pâle copie du “canevas” du voisin .. et en gros … çà va investir sur des BILANS positif à hauteur du millions d€, histoire de miser sur du RISQUE, sans RISQUE.

    Réfléchissez un peu, on vous donnerai 100KF pour n’importe quel projet et çà ne vous interpelle pas. Moi je vous invite à retourner à l’école.. vous avez raté un diplôme !

    Dans les 3 cas vous vous faites rouler dans la farine. Mais c’est le prix à payer … ou laisser crever son projet, ou baisser sa culotte sur une prise de participation qui ne vous fera aller nulle part, Car avec 100 000 euros, à part créer un site de rencontre … comment voulez vous créer de la VRAIE richesse

    ces 3 acteurs sont des opportunistes. Pour moi ce sont des voleurs prétentieux loin d’être au rendez vous d’une éthique !

    je vous invite plutôt à patienter, ou de vous rapprocher d’Axelle Lemaire qui a bien compris le problème de l’investissement et va créer un FOND très intéressant, probablement à la hauteur de ce que fait sympathiquement la “CNC” ( a qui je tire mon chapeau )

    En attendant il n’a rien en terme de financement ! Zero. Le monde du numérique est AUTO suffisant, et les chargés d’affaires sont des ignares. Et vos 3 acteurs de vraies PIES voleuses.

    Dernière chose
    Si vous développez dans le secteur des startup, vous n’avez besoin de personne. Vous avez TOUT a votre portée pour réussir, et souvent du gratuit même. Si vous ne réussissez pas seuls, c’est que votre contenu est merdique, changez de métier.
    Et si vous réussissez, quel intéret de partager le gateau avec des Nantis dont leur piscine déborde de billets de banques… je vous le demande.. En êtes vous bien certain que ce soit du samaritanisme sourire ! Si c’était vrai, çà ce saurait

    Pour le secteur du numérique, la “CNC” et oubliez le reste … l’AFIC poubelle, les fonds gouvernementaux, poubelle, les business angel qui échangent leur cartes de visites dans votre dos et montent des salons de coiffures, poubelle, ce sont des spéculateurs sur votre SUEUR … de l’abbatage même ! çà ne vous interpelle pas 150 projets financés ! sourire … que l’on n’arrive même pas a suivre … pitoyable

    Moi je vous invite au lieu de rever ou de baisser votre froc, ou encore PIRE de brader votre projet dans du crowdfunding stupide, a tout simplement à relever vos manches et a rechercher un “business angel opérationnel” ! Un vrai ! Alors certes ils sont rares, et pas faciles à dénicher, mais ne dit on pas que ce qui est rare, est cher !

    et puis si vous voulez vraiment faire dans le simplissime, apprenez l’anglais et créez une LDLC à l’étranger. Moins de charges, et plus d’opportunités

    bonne méditations sur tout ceci ! sourire




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Les photos et les bios de ces femmes du numérique sont présentées au complet sur le site QFDN ! Vous pouvez aussi visualiser les derniers portraits publiés sur mon propre site photo. Et ci-dessous, les 16 derniers par date de prise de vue, les vignettes étant cliquables.
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Gwendolyn Garan
Gwendolyn est travailleuse indépendante, Game UX Designer, Game UX Researcher (GUR) et 2D Artist pour le jeu vidéo, étudiante en Master 2 Sciences du Jeu, speaker et Formatrice sur l'autisme et la neurodiversité, l'accessibilité et les systèmes de représentation dans les jeux vidéo. #création #jeuvidéo
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Alexandra Ferreol
Alexandra est étudiante d'un bachelor Game Design à L'Institut Supérieur des Arts Appliqués (année scolaire 2019/2020) #création #jeuvidéo
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Ann-elfig Turpin
Ann-elfig est étudiante en deuxième année à Lisaa Paris Jeux Vidéos (Technical artist, 3D artiste), année scolaire 2019/2020. #création #jeuvidéo