Le retour discret du moteur à eau

Publié le 21 juin 2009 et mis à jour le 28 juin 2009 - 27 commentaires -
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A Perpignan, vendredi 12 juiin 2009, lors du Forum d’investissement du pôle de compétitivité des énergies nouvelles DERBI organisé par Martech & Finance avait lieu la présentation de projets à destination d’investisseurs potentiels. Un peu comme à Capital Week qui a lieu chaque année à Paris en avril.

Parmi ces projets, celui d’un moteur hybride fonctionnant à l’essence et à l’eau et permettant à la fois d’améliorer significativement le rendement des moteurs à explosion et de moins polluer. Un projet à la recherche d’investisseurs, 150K€, … pour sauver la planète !

Allons donc !

Quelle position adopter face à ce genre d’innovation ? Dénoncer une arnaque ? Où s’émerveiller devant ses potentialités et faire siennes les théories du complot qui empêchent des inventeurs incompris de populariser leur création, notamment ceux qui mettraient en danger le business des compagnies pétrolières ? Ou bien s’agit-il plus prosaïquement d’une “invention” qui reprend des techniques existantes et améliore seulement marginalement l’efficacité des moteurs et leur impact environnemental, d’où le fait qu’elles ne soient pas mises en pratique à grande échelle ? Je me suis mis à osciller entre les trois au gré des informations glanées sur le procédé utilisé par l’inventeur et sur l’historique des moteurs qui utilisent l’eau comme “booster”. Mais cela penche sérieusement pour l’arnaque.

Enquêtons un peu. Nous allons voir une fois de plus l’utilité d’Internet pour mener ses investigations et l’intérêt de l’UGC. Mais aussi le besoin de relativiser certaines sources d’information comme de faux blogs créés par les entreprises qui proposent ces technologies douteuses.

Le teasing du procédé

Commençons par l’invitation à l’événement de Perpignan qui laissait plus que songeur sur la présentation de ce procédé révolutionnaire, la société ne dévoilant pas son identité. Jugez-en par vous-mêmes, sachant qu’en rouge se trouvent les affirmations qui induisent une certaine méfiance :

“Depuis de nombreuses années, l’énergie constituait dans notre société occidentale une réelle dépendance, notamment vis-à-vis de ressources pétrolières, dont la fin annoncée permettait de renforcer progressivement son coût à mesure qu’elle se raréfiait. Plus récemment, nous avons découvert comment cette énergie fossile, par le biais du dégagement de gaz à effet de serre, constituait une menace directe pour la planète, induisant un réchauffement climatique incompatible avec les enjeux écologiques d’une terre qui doit pouvoir faire cohabiter 9 Milliards de personnes à l’horizon 2030. Malgré plusieurs appels de détresse de leaders d’opinion reconnus (Al Gore, Nicolas Hulot…), les sociétés occidentales, dans l’impasse, continuent de produire des véhicules et des machines énergétivores, sans véritablement remettre en cause l’équation énergétique de départ. Les enjeux identifiés et les objectifs de Kyoto passent à l’as.

Notre société, SAS de droit français, apporte une solution radicale à ce problème, en proposant, sous forme de générateurs autonomes, ou de kit à monter sur des moteurs existants, une solution révolutionnaire. Nous transformons l’eau en une source d’énergie totalement propre. Techniquement, la molécule d’eau est " crackée " en hydrogène et en oxygène dans une sorte de chambre de " crackage " brevetée, à l’entrée habituelle du mélange air-essence d’un moteur à explosion classique. De sorte qu’est consumé dans le moteur à explosion l’hydrogène, et évacué du pot d’échappement seulement de l’oxygène. Que ce soit de l’eau pure, des eaux usées, de l’urine, de l’eau issue de déchets végétaux ou plus généralement de liquides aqueux, le moteur fonctionne.

Mais cette technologie s’applique aussi bien aux moteurs à essence qu’aux moteurs diesel. Elle concerne les véhicules à moteur (véhicules de tourisme, utilitaires, poids lourds), les transports collectifs tels qu’autocars, les bateaux (chalutiers, péniches, loisirs), les générateurs d’énergie (Groupes électrogènes de 1 Kw à 100 Kw).

Un premier groupe électrogène, d’une puissance de 2 600 w est commercialisé au tarif HT de 1 500 €. C’est en même temps un démonstrateur et probablement un futur " collector ". Il a été présenté devant la presse présente le 4 juin 2009.

Cette technologie est 100 % française. Elle fait l’objet d’un brevet qui sera étendue par PCT, dans les délais légaux aux différents pays futurs utilisateurs de la technologie. Les premières commandes sont déjà enregistrées à ce jour en provenance de plusieurs pays. La révolution de l’énergie extraite de l’eau est désormais en marche.”

La présentation du procédé

Là dessus, la présentation a lieu à Perpignan.

Je suis mis en contact ensuite avec l’équipe de Martech qui organisait l’événement. Je leur indique que ce procédé a tout l’air de reprendre la technique contestée du “Pantone” (voir plus loin). On me répond : le créateur a indiqué qu’il ne s’agissait pas du procédé Pantone. 

On m’indique que la démonstration était époustouflante. Que le groupe électrogène démontré fonctionnait bien avec une alimentation d’essence d’un côté et d’eau de l’autre. Jusque là pourquoi pas. Sauf que… le moteur continuait de tourner pendant plusieurs minutes alors que l’arrivée d’essence avait été coupée.

Là, on se rapproche des performances d’Uri Geller, le spécialiste du paranormal des années 70, en fait simple magicien, qui tordait les cuillères du regard !

Les informations sur la société Miraclean

Je me fais transmettre alors la fiche descriptive de la société ainsi que la fiche produit du groupe électrogène commercialisé par Miraclean (ci-dessous).

Miraclean Fiche Societe

Miraclean Fiche Technique

Il n’y a pas beaucoup plus d’informations sur le procédé, toujours miraculeux et sans fondements scientifiques expliqués. Mais on a au moins l’identité du créateur de la société, un certain Bruno Robert, ce qui permet d’enquêter un peu.

L’enquête sur Internet 

En googleizant le Bruno Robert de Miraclean, on tombe sur quelques informations qui permettent d’en savoir un peu plus sur le contexte de cette “invention“.

Le créateur

La biographie du créateur révèle un personnage au passé chaotique, plutôt dans le domaine de la santé, et avec une affaire de vol de brevet à l’encontre du professeur Montagnier, celui qui avec son équipe avait découvert le Sida. Un brevet qui d’ailleurs mériterait discussion car il porte sur la détection des propriétés électromagnétiques des molécules du vivant pour pister des maladies, et l’inhibition de ce signal à des fins thérapeutiques.

Ce brevet a été déposé à l’INPI en 2007 sous le label “Procédé de caractérisation d’un élément biochimique présentant une activité biologique par analyse des signaux électromagnétiques de basses fréquences”. Un sujet à lui tout seul ! A noter que ces travaux se situent dans la continuité des recherches de feu le professeur Benveniste sur la “mémoire de l’eau”. La lecture du brevet laisse plus que songeur car on ne sait pas trop ce que le dispositif électromagnétique mesure dans l’expérience. Sans doute autre chose que l’activité des mollécules – par ailleurs extrêmement diluées – en application du bon vieux principe d’Heisenberg. En tout cas, on est en droit de douter sérieusement.

Le procédé Pantone

Des contributeurs du forum Econologie dénoncent ce qui est selon eux une foutaise, tout en indiquant sa filiation technologique, le moteur Pantone (qui s’appuie sur le procédé “processeur multi-carburant Geet”), et son dérivé, le moteur Gillier-Pantone.

On y apprend surtout que les affirmations de Bruno Robert dans sa littérature sont complètement fallacieuses, quand bien même son procédé fonctionnerait, ne serait-ce que marginalement. En effet, le procédé qu’il emploie ne transforme pas du tout l’eau en carburant, mais plutôt en dopant de la combustion du moteur à explosion, ce qui n’est pas la même chose. Sachant que le principe scientifique sous-jacent à ce procédé n’a pas été vraiment éclairci. Amélioration du cycle thermodynamique du moteur, ionisation de l’eau, électrolyse de l’eau, tout y passe.

Dans tous les cas de figure, l’eau ne sert pas de carburant mais permet au moteur de restituer en énergie “mécanique” une plus grande partie de l’énergie de combustion du carburant fossile. Et s’il est possible que de l’oxygène sorte du moteur, il doit y avoir aussi de l’eau, de l’azote et du CO2, résultat de la combustion des hydrocarbures de l’essence, même si le procédé conduit à cracker aussi l’essence en molécules plus petites et plus performantes pour la combustion. En gros, le procédé est censé améliorer le rendement du moteur, sachant que les moteurs à explosion ont en général un rendement de 20%, le reste étant dégagé en chaleur autour du moteur et dans les gaz d’échappement. On ne sait pas encore créer des explosions froides qui génèrent un effet mécanique par augmentation de pression sans créer de chaleur. Les deux vont de pair dans l’explosion des hydrocarbures.

Enfin, voici d’autres explications sur le principe général d’une forme de “moteur dopé à eau” : “le moteur à eau” utilisant le principe du “bulleur”. Avec une mise en application sur une tondeuse à gazon (plan ci-dessous).

Moteur Eau Bulleur Naudin

L’électrolyse de l’eau

S’il ne s’agit pas du procédé Pantone, le crackage de l’eau en hydrogène et oxygène évoqué par Miraclean requiert de l’énergie. Cette énergie est peut-être apportée par l’explosion du carburant dans la chambre à combustion du moteur. Elle est ensuite restituée par recombinaison de l’hydrogène avec les hydrocarbures. Le bilan énergétique est au mieux le fait d’un meilleur rendement du moteur, mais pas une augmentation de l’énergie fournie en amont.

La séparation de l’eau en hydrogène et oxygène peut se faire également par électrolyse. Il faut pour cela de l’électricité. Par exemple, celle qui est fournie par la batterie du véhicule (électricité produite par… le moteur et sa dynamo !) ou par la dynamo du groupe électrogène de Miraclean. Sorte de mouvement perpétuel qui n’aurait se sens si l’hydrogène ainsi créée permettait au rendement du moteur d’augmenter plus que la déperdition générée par cette boucle énergétique fermée.

Ce procédé de dopage à l’eau par électrolyse est disponible aux USA sous l’appellation “HHO”. On trouve l’information sur ce blog, qui fait la promotion du kit “Advanced HHO Complete DC450 Dry Cell System”, à $300 et quelques, soi-disant largement utilisé aux USA. Le site du constructeur Advanced HHO est un simple site de vente par correspondance, sans explication technique aucune. En fait, on vous vend un dispositif d’électrolyse pour $300 (schéma ici) ce qui est assez cher payé.

Advanced HHO Site Web

Le procédé US est positionné comme un substitut aux moteurs à hydrogène, un gaz explosif et dangereux, et couteux à fabriquer. On trouve d’autres explications sur ce site. Certains forums américains font état d’une économie d’énergie de 15% à 30% pour un trajet donné. Je regarderai bien du côté de la batterie pour vérifier cette assertion. En effet, soit elle s’est déchargée pendant le test et expliquerait l’économie d’énergie. Soit au contraire, du point de vue du bilan énergétique, le procédé présente l’avantage de réutiliser toute l’électricité produite par la dynamo. Alors qu’en temps normal et sur de longs trajets, elle doit se perdre en chaleur une fois la batterie entièrement rechargée (ce sont surtout les démarrages fréquents qui la vident).

Des articles indiquent que le procédé n’est pas un scam, … comme l’entête de certains scams qui vous annoncent que vous avez gagné à la loterie. Si Miraclean est basé là dessus, alors effectivement, ce n’est pas du Pantone. Mais le bilan énergétique de l’hydrolyse de l’eau avec l’électricité de la batterie générée elle-même par le moteur ne doit pas être loin du … neutre.

Miraclean prétend proposer un procédé 100% français. Ce ne serait donc ni du Pantone, ni de l’électrolyse. Pourtant, il parle de “crackage de l’eau”. Tout porte à croire que c’est au mieux un dérivé ou une combinaison de l’un de ces deux procédés.

Ce qu’il est possible de faire

Il n’y a pas de miracle : l’eau n’est pas un carburant. Et son crackage nécessite de l’énergie.

Au mieux, peut-on dans un moteur à combustion :

  • Réutiliser la chaleur des gaz d’échappement pour réchauffer le carburant avant son introduction dans la chambre à combustion. Cela peut améliorer de quelques % le rendement du moteur.
  • Utiliser également cette chaleur pour vaporiser de l’eau avant son mélange avec l’essence, aboutissant à un cycle thermodynamique plus efficace dans la chambre à combustion. Si cela aboutit réellement à moins de dégagements de CO2, pourquoi pas, mais je demande à voir. Il faut bien que les atomes de carbone des hydrocarbures aillent quelque part !
  • Réutiliser intelligemment l’électricité produite par la dynamo alors que la batterie est en pleine charge, sur de longs trajets.

Dans tous les cas de figure, le seul carburant est l’essence (ou le gasoil) et le reste ne sont que des moyens d’en augmenter le rendement.

Le marketing de Miraclean

Pourquoi Miraclean ne commercialise-t-il qu’un groupe électrogène ? Parce que c’est probablement le seul moyen de vendre directement le moteur à des consommateurs. Cela permet aussi d’entretenir l’illusion avec la coupure de l’essence pendant quelques temps. Dans ce cas, le générateur continue à produire de l’hydrogène par électrolyse jusqu’à ce que la déperdition dans le processus étouffe le moteur.

Le groupe électrogène de Miraclean est assez cher : 1500€ HT alors qu’un moteur de ce genre se trouve pour moins de 300€ dans le commerce. La différence dans les composants et l’ajout d’un éventuel hydrolyseur ne justifiant pas du tout cette différence.

Il faudrait autrement vendre la technologie en OEM à des constructeurs automobiles ou autres. Ce qui serait assez difficile en l’état. La fiche société indique que General Electric serait un client. En langage “startup”, cela veut dire qu’un rendez-vous est planifié pour les rencontrer ! Si le procédé était vraiment sérieux, Miraclean serait plus ambitieux et aurait des prévisions plus élevées que faire 50m€ de CA et lever 150K€.

Notons que la société Miraclean n’a pas de site web (le .fr et le .eu ne fonctionnent pas). Elle n’a été créée qu’en mai 2009.

Après une présentation “à la presse” à Paris le 5 juin 2009, il n’y a toujours pas de couverture presse visible sur Google sur cette société malgré une démo “fantastique”. Curieux non ?

Enfin, il n’y a pas de trace du brevet déposé par Bruno Robert sur son moteur à eau. Soit qu’il est déposé sous un autre nom, soit qu’il est dans la période où on ne peut pas encore le consulter, soit qu’il n’a pas été encore déposé.

Leçons pour les startups

Au final, on ne peut qu’être dubitatif sur Miraclean.

Cette petite anecdote rappelle quelques éléments de bonne conduite aux créateurs d’entreprise :

  • Ne pas exagérer les faits dans une présentation marketing d’un procédé innovant, même pour les besoins de la vulgarisation. Cela détruit la crédibilité de l’équipe et du projet auprès des experts, influenceurs et investisseurs.
  • Il vaut mieux obtenir des cautions scientifiques sérieuses pour tout procédé technique très innovant et intriguant. La dénonciation de l’establishment scientifique qui résiste aux innovations a des limites !
  • Il faut créer un site web opérationnel pour faire connaitre sa société, choisir un nom de domaine qui n’est pas déjà utilisé (y compris dans une variante .com), et y intégrer une FAQ. Ici, nous avons un inventeur qui ne s’explique pas. Le mystère est souvent utilisé dans les supercheries…
  • Expliquer la genèse du projet. Surtout lorsque l’on vient d’un autre secteur d’activité comme c’est le cas avec Bruno Robert.
  • Ne pas oublier que l’on trouve beaucoup d’informations sur Internet pour se renseigner.

En tout cas, le projet de Miraclean ne fait pas partie du pôle de compétitivité DERBI de Perpignan. Sinon, cela aurait été le pompon !

Article édité avec quelques précisions et compléments le 22 juin 2009

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Publié le 21 juin 2009 et mis à jour le 28 juin 2009 Post de | France, Innovation, Startups, Technologie | 78833 lectures

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Les 27 commentaires et tweets sur “Le retour discret du moteur à eau” :

  • [1] - Pierre a écrit le 21 juin 2009 :

    C’est étonnant que ce genre de société ait accès à des évènements de type Forum d’investissement qui ont l’air tout ce qu’il y a de plus sérieux.
    Cela ne peut que décrédibiliser le forum qui accueil une telle entreprise. 150k€ pourrait être un montant bien calibrer pour une arnaque, assez élevé pour faire sérieux mais assez bas pour tenter le pigeon potentiel.

  • [2] - Julien ÉLIE a écrit le 22 juin 2009 :

    La ville de Perpignan est connue pour la fraude 🙂

    (Peut-être que la prochaine fois, on aura droit au moteur perpétuel…)

  • [3] - Olivier Ezratty a écrit le 22 juin 2009 :

    La société est basée à Paris…

  • [4] - Olivier Ezratty a écrit le 22 juin 2009 :

    @Pierre : l’organisateur Martech qui fait un tri des sociétés candidates n’est pas doté d’un conseil scientifique permettant d’identifier le bien fondé des procédés présentés. Le bon sens devrait amener à une certaine prudence. Mais c’est en enquêtant quelques heures que l’on se rend compte qu’il faut au minimum douter sérieusement du procédé et questionner les créateurs (ce que je n’ai d’ailleurs pas encore fait…). J’avais prévenu Martech du problème juste avant l’événement. Ils ont été bluffés par la démonstration qui les avait convaincus qu’il y avait “quelque chose”. Comme probablement d’autres personnes dans l’assistance. Mais au vu du relatif silence sur cette société sur Internet, le doute a du persister. Ou bien, le monde des écotechnologies est peu utilisateur du web.

  • [5] - Barbara a écrit le 22 juin 2009 :

    Vous allez vous attirer les foudres de Bernard Zimmern qui considère que ce n’est pas à l’administration de dire ce qui est innovant ou non. En bon libéral, il est en train de bien réussir à tout faire remodeler
    Lire son dossier sur la machine outil
    http://www.ifrap.org/La-desindustrialisation-francaise-l-exemple-de-la-machine-outil,1261.html

    Souvenez vous de ses boutades aussi
    http://www.ifrap.org/La-fin-de-l-agence-nationale-de-valorisation-de-la-recherche,0779.html

  • [6] - Olivier Ezratty a écrit le 22 juin 2009 :

    Qui a parlé d’administration ?
    Conseil scientifique ne veut pas forcément dire “administration”…

  • [7] - Barbara a écrit le 22 juin 2009 :

    C’est pareil. Les entrepreneurs ne veulent pas d’un conseil quelconque. L’inventeur du moteur, que vous ne considérez pas comme innovant et tout à fait honnête…. ira se plaindre auprès de ses potes. C’est l’ambiance actuelle vous savez… Et il dira que la France est passée à côté d’une révolution, etc, etc…

  • [8] - OlivierJ a écrit le 22 juin 2009 :

    Sur le moteur Pantone, je m’étais expliqué le progrès dans la consommation de vieux moteurs diesels par la récupération de l’énergie des gaz d’échappement. Dans un moteur diesel un peu moderne, c’est à dire avec un turbo comme la plupart actuellement, la récupération de l’énergie se fait grâce au turbo. Je doute que la technique Pantone s’applique par exemple aux derniers moteurs diesels BMW (pour ne citer qu’eux), étant donné leur faible consommation (5 l/100 km pour une berline série 3 de 140 ch ou 170 ch, chapeau).

  • [9] - macha a écrit le 22 juin 2009 :

    Un grand emprunt pour investir dans des programmes d’avenir (croissance verte oblige)… Cela ne vous rappelle rien? C’est le discours du Président ce jour devant le Parlement. Il va y en avoir des moteurs à eau à financer… avec l’argent des plus pauvres. Au lieu d’augmenter l’impôt des plus riches. Sans marges de manoeuvre, le grand emprunt est la seule issue. Christine Lagarde planche pour trier les bons projets à financer, les secteurs à privilégier…
    http://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20090622trib000390893/christine-lagarde-se-prepare-pour-le-grand-emprunt-national.html

    Du coup, je ne pense pas que ce type de politique puisse être pilotée via le seul Crédit Impôt Recherche. Les pôles de compétitivité seront ils vernis en 2010… ou plutôt verdis ??? Oséo sera t-il de la partie ?

  • [10] - guillaume a écrit le 22 juin 2009 :

    Bonsoir Macha. Le grand emprunt va permettre d’augmenter le budget des pôles de compétitivité qui prend la place, sans vergogne, de l’ex-Anvar et d’OSEO Innovation, dans le financement de l’innovation des entreprises. C’est un peu nul. Quand on pense que l’Anvar a dû démultiplier son action pendant 20 ans pour soutenir cette innovation avec des queues de cerise. Et maintenant, 71 pôles de compétitivité prennent sa place et promettent monts et merveilles avec un budget en hausse (forcément).
    http://semiconductor.vipress.net/?J=mfhxhcpf2206dert&T=2
    Les pôles font un lobby pas possible actuellement pour obtenir ce budget. On ne saura jamais à quoi servira concrètement ce budget. L’évaluation en sera très difficile. Et on laissera sans doute le plus dur du boulot à Oséo : la gestion du financement (avec les contrats à gérer pour les entreprises) et l’évaluation du dispositif (avec des moyens réduits). Alors qu’Oséo ne sera même pas convié pour sélectionner et instruire les projets sélectionnés par les responsables des pôles et les Drire. Bonjour le foutoir.

  • [11] - macha a écrit le 23 juin 2009 :

    NKM va sûrement remplacer Luc Chatel à l’Industrie… Vous verrez demain à l’annonce du remaniement. Elle a le profil (Polytechnique) et il y a des tonnes de choses en faire tant pour l’écologie que pour le web ou les TIC en général, de même que pour faire en sorte que la France garde une industrie (d’avenir). Je pense qu’elle saura organiser les budgets au mieux, tant pour les pôles que pour Oséo, de façon à ce que les entrepreneurs disposent de 2 guichets au moins : l’un pour les programmes communs entre PME et labos avec les pôles en mettant en valeur les pôles numériques et les pôles “verts” ; l’autre pour les créations d’entreprises, les projets avec un seul partenaire, les très gros programmes…. Oséo a déjà su démontrer sa capacité d’organisation, de gestion, de secours des trésoreries, d’évaluation, de mise en relation… Il peut être un allié majeur des pôles de compétitivité, puisqu’Oséo est déjà partenaire des Régions et qu’il est financé par CDC et l’Etat aussi, pour les prêts, pour la garantie, etc.

  • [12] - Fabien a écrit le 23 juin 2009 :

    @macha. Je crains qu’Olivier ne fasse aussi partie de son cabinet… Il va être moins disponible pour son blog. Dommage pour nous. On appréciait bien ses dossiers… Il a des tas d’idées interessantes qui pourraient être utiles au gouvernement en cette période historique ;)))

  • [13] - Olivier Ezratty a écrit le 23 juin 2009 :

    @Fabien: il vaut mieux rester indépendant pour avoir des idées et les promouvoir ! Et puis, membre de cabinet, c’est un boulot de dingue…

    @Macha: attentons un peu ! Réintégrer le numérique dans l’industrie aurait quelques avantages. Si la mission de NKM dans un tel rôle consistait à revoir sérieusement le dispositif d’aides à l’innovation, cela serait effectivement pas mal. Mais… pour revoir à la baisse le CIR qui à mon sens subventionne un peu trop la R&D de grands groupes profitables (et pour ceux qui ne le sont pas, la R&D n’est pas leur vrai problème), pour revaloriser le rôle d’aide aux startups indépendantes chez Oséo, pour limiter la gabegie des pôles de compétitivité dont l’efficacité est loin d’être démontrée, pour effectivement pousser aux investissements publics et privés dans les écotechnos, pour valoriser l’usage du numérique dans les transformations à venir dans les industries et les services, etc. Par ailleurs, Bercy reste tout de même maitre des finances dans ce pays et a de véritables moyens (OSEO, INSEE, CGTI, DGCIS, etc) que le secrétariat actuel de NKM n’a pas en propre.

  • [14] - Fabien a écrit le 23 juin 2009 :

    Finalement, c’est Christian Estrosi (le papa des pôles de compétitivité en 2005 avec N. Sarkozy à l’Intérieur et à l’aménagement du territoire, sous Villepin, à l’époque) qui s’occupera de l’Industrie. C’est un gros message en direction des pôles et des budgets qui vont pleuvoir en leur faveur… Nathalie reste là où elle est : à l’économie numérique. Cela lui permettra de s’occuper aussi de son bébé à venir. C’est son rôle après tout.

    Non, pas de polytechnicien à l’industrie (dommage), mais un autodidacte “débrouillard” qui ne va pas renier ce qu’il a mis en place… Et il faut savoir que Marseille sera particulièrement gatée. C’est une très belle ville
    http://larmeemexicaine.20minutes-blogs.fr/archive/2009/06/03/estrosi-l-inventeur-du-tgv-qui-zigzague.html

  • [15] - Olivier Ezratty a écrit le 23 juin 2009 :

    Une belle occasion de loupée.

    Mais c’est du classique : les remaniements ministériels ne sont font souvent en fonction d’une logique de compétences, mais surtout d’une logique politique.

    Exemples: MAM à la Justice, Darcos au travail, Chatel à l’Education, Le Maire à l’agriculture, Yade aux sports (diversité = jeunes = sports ?), Estrosi (qui vu son passé aurait pu aller aux sports ou à l’intérieur; et c’est plus Sophia Antipolis qu’il pourrait privilégier que Marseille).

    Contre exemples: Lellouche aux affaires européennes (même s’il aurait été mieux placé aux relations avec les USA et avec l’OTAN…), Hortefeux à l’Intérieur (il a un passé dans le domaine…).

    Re-contre exemples : départs de Laporte, Albanel, Boutin, Jego et Karoutchi qui n’ont effectivement pas brillé dans leurs ministères respectifs.

  • [16] - Fabien a écrit le 23 juin 2009 :

    Mais oui. Suis je bête. C’est Nice et Sophia Antipolis et donc le Sénateur Laffitte qui après avoir créé cette Technopole, comportant de nombreuses startups, préside désormais l’association des clusters européens.
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Laffitte
    Il est également branché sur l’Union pour la Méditerranée, dans ses préoccupations liées à l’innovation et à l’énergie
    http://euro-mediterranee.blogspot.com/2009/02/pierre-laffitte-charge-de-la-creation.html
    D’accord… Tout s’explique… Le lien avec Estrosi (député maire de Nice, président du conseil général des Alpes Maritimes)
    Les médias locaux ont l’air contents
    http://www.nicerendezvous.com/FR/CHRISTIAN-ESTROSI-A-L-INDUSTRIE-C-EST-BON-POUR-NICE-ET-L-OIN-n-5331.html
    http://www.nicematin.com/ra/derniere-minute/196908/alpes-maritimes-christian-estrosi-redevient-ministre-mais-cette-fois-de-l-industrie
    Dommage que les médias nationaux ne parlent que de son surnom de “motodidacte”… Ils n’ont pas l’air de piger ce qui se prépare…
    http://www.liberation.fr/politiques/0101575848-christian-estrosi-aux-manettes-de-l-industrie

  • [17] - Mickael B a écrit le 28 juin 2009 :

    Cet article a du vous demander un temps fou, merci beaucoup de nous faire partager vos découvertes !

  • [18] - Christian a écrit le 17 juillet 2009 :

    Jolie petite dérive sur la politique, mais laissez moi revenir à l’essentiel de la discussion : la possibilité d’économiser du carburant et de moins polluer grace à de l’eau…
    J’ai l’immense plaisir de voir un de mes sites cité ( même si c’est de façon négative ) dans l’article de Olivier Ezratty http://moteuraeau.freezoka.com

    Il est vrai que je n’indique pas de coordonnées sur ce blog, c’est juste une petite crainte que j’ai d’avoir des ennuis, because je ne sais pas vraiment quel est le degré de bienveillance des “autorités compétentes” en ce qui concerne ce proccédé par ailleurs génial ! Mais je crois que je m’en fais un peu trop et je vais bientôt indiquer mes coordonnées pour augmenter ma crédibilité.
    Quoi qu’il en soit le respectable article de Monsieur Eratty est fondé sur un postulat tout à fait exact : l’electrolyse n’est pas “rentable”.
    La ou il se trompe c’est dans la manière d’envisager l’électrolyse pour réaliser des économies de carburant. Le gaz HHO produit par l’électrolyse n’est pas utilisé comme carburant, mais plutôt comme comburant, et là, point n’est besoin d’un rendement supérieur à 1 pour être efficace !
    Le gaz HHO qui à la propriété ( pour faire simple ) de bruler très rapidement, optimise simplement la combustion du mélange air/carburant. Une petite quantité de HHO suffit à faire bruler votre carburant de façon plus complète. Résultat : vous faites plus de kilomètres avec la même quantité de carburant !
    C’est tout bête… Tellement tout bête qu’on a du mal à y croire, mais moi j’y crois, vu que je me suis fendu de quelques dollars pour installer un générateur HHO sur mon tacot et je réalise effectivement des économies de carburant, 15% pour tout vous dire. Ce n’est pas énorme, mais très simple à réaliser et perfectible, les réglages sont un peu empiriques et le tatonnement semble la règle pour l’instant dans ce domaine.
    Malgré tout en s’y attelant on arrive à des chiffres impressionnants : + de 50%… Je compte fermement y arriver.
    A souligner aussi que le coût est très faible puisque vous trouvez sur le marché des kits à construire vous même pour 40-50$ : exemple
    de kit à monter soi même

    Vous pouvez même construire tout vous même de A à Z. Evidemment comme dans tout marché vous trouvez aussi du haut de gamme beaucoup plus cher !

    Bref, tout ça pour dire que je trouve dommage que nos beau esprits scientifiques s’attèlent plus à la tâche de “casser” ce proccédé plutôt que d’apporter leur concours au petit monde flambant neuf des utilisateurs de HHO…

    Mais je suis sans crainte, Les Américains et Canadiens s’y mettent depuis 1998 déjà, et l’Europe, pour une fois se fait gentiment griller par l’Afrique et L’Inde dont les habitants installent à tours de bras des générateurs HHO sur leur véhicules.
    Je suis sans crainte donc, l’Europe y viendra aussi, grace à la magie d’internet. Et vous aussi, Olivier, vous aurez certainement bientôt un des ces générateurs ou quelque chose d’approchant sous le capot de votre automobile !

    Ciao, ciao.

  • [19] - Olivier Ezratty a écrit le 27 juillet 2009 :

    Christian,

    On dit à peu près la même chose: l’électrolyse de l’eau permet d’améliorer à la marge l’efficacité de la combustion mais une étude sérieuse du bilan énergétique intégrant le fonctionnement de la batterie mériterait d’être réalisé et sur de longues durées. Car si vous consommez moins de carburant dans vos tests mais avez vidé votre batterie dans le même temps, le gain en est diminué d’autant !

    Après, il faut se poser la question des changements industriels à réaliser pour adopter ce procédé :
    – Modification des moteurs.
    – Modification des stations services pour distribuer… de l’eau, même si on doit bien pouvoir s’en charger soi-même.

    J’ai déjà croisé pas mal de projets qui présentaient à l’état de prototype des gains énergétiques qui malheureusement fondaient comme neige au soleil une fois que l’on passait à l’industrialisation. D’où le besoin d’évaluations sérieuses.

    Je ne suis pas en tout cas pas sûr qu’il faille simplement incriminer tel ou tel lobby qui ralentirait l’adoption de ce procédé.

    Car, si lobby il y a peut-être, comment expliquer qu’aucun journaliste, aucun (en apparence), ne s’intéresse au sujet, et notamment à Miraclean ?

  • [20] - claude38 a écrit le 29 décembre 2010 :

    Si lobby il y a peut-être, com­ment expli­quer qu’aucun jour­na­liste, aucun (en appa­rence), ne s’intéresse au sujet, et notam­ment à Miraclean dites-vous? Mais qui s’interesse Olivier Ezratty ? Qu’a t’il apporté et à quoi sert’il? Et surtout à qui sert’il???

    Je dénonce cet article totalement à charge, malveillant et même mensonger car Miraculean a dejà effectué toutes les demos publiques utiles et d’autre-part que Econologie est positif sur le moteur Pantone. L’obstacle est institutionnel et non technique.
    Mc Burnay, Gunnerman, Pantone… on sait que ça marche et que de nombreux internautes en équipent leur véhicules de dispositifs Pantone, avec demo sur youtube à l’appui. Effectuez vous même VOS RECHERCHES sans passer par des intermédiaires obtus ou interessés. Seulement Pantone, à la difference d’un Meyer, Rogue ou, plus recemment, d’un Mirabella, a eu l’intelligence de diffuser les plans de son moteur sur internet, ce qui lui a probablement sauvé la vie (bien qu’enfermé dans un hopital psychiatrique) et la perennité de son invention, qui au demeurant équipe des véhicules municipaux de Vitry sur Seine.

    Ref:
    http://quanthomme.free.fr/pantone/FrancePMC.htm
    http://quanthomme.free.fr/carburant/PageA55.htm
    http://www.quanthomme.info/pantone/usa/SuperCarburateurs.htm

    Quand on ne sait pas, on s’abstient d’ecrire, d’autant qu’à l’heure du dereglement climatique je trouve cela parfaitement irresponsable voire criminel de dénigrer à ce point ce type d’initiative et que la plus grande des indulgences et toutes facilitations devraient être octroyés aux chercheurs innovants. Sans pour autant perdre son esprit critique, bien entendu!

    EXTRAIT sue Econologie.com (un ex. entre mille):

    http://www.econologie.com/moteur-pantone-un-c15-dope-a-l-eau-a-la-mairie-de-vitry-sur-orne-nouvelle-3404.html

    Le 31 Mai dernier a été organisée une conférence de Presse par la Mairie de Vitry-sur-Orne à propos du dopage à l’eau via un réacteur Pantone.

    En effet, le Maire, Monsieur Luc Corradi (également Conseiller Général), voyant que les solutions “officielles” pour réduire la pollution des véhicules sont soient inexistantes soit hors de prix, a décidé d’équiper un de leur véhicule communal avec un dopage à l’eau.

    Cette très belle transformation (une des plus belles de tous les dopages réalisés) a été faite par Alexandre Gregoire de l’association la Pierre Angulaire. Elle est basée sur un générateur de vapeur dont l’idée initiale a été développée par Michel (alias Camel1) dont voici le site.

    Christophe Martz, webmaster d’econologie.com, a été cordialement invité à participer à la préparation et à l’élaboration de cette conférence afin d’évoquer les différentes voies d’explication du procédé.

    Les résultats sont sans appel (pour ceux qui bloquent le développement du dopage à l’eau):

    – 36% de consommation en moins soit de 8,25 à 5,28 L/100 km
    – plus de 82% de fumées noires en moins (test d’opacité)

    Tout ceci pour moins de 750€ (alors qu’il s’agit d’un prototype)…Ce chiffre est à comparer aux coûts du développement du Filtre à Particules et de l’injection Diesel haute pression. De plus, rien ne permet d’affirmer qu’un dopage à l’eau ne serait pas également efficace sur les moteurs modernes…

    Les différents retours de la Presse et des Médias seront présentés au fur et à mesure de leur parution ou publication, en voici déjà quelques uns.

    Nous aimerions encore féliciter Mr Luc Corradi, Maire de Vitry-sur-Orne, pour sa politique écologique et son engagement pour le dopage à l’eau, ainsi que les différentes personnes qui ont contribué à l’organisation de cette conférence (Aurélie, Alexandre, Jérome…) en espérant que cette décision soit initiatrice d’idées pour les autres Mairies et que Vitry-Sur-Orne devienne pour le Pantone ce qu’est la Communauté de Commune de Villeuneuve sur Lot pour les huiles végétales pures!

    Encore, bravo à tous!

    En savoir plus

    – Vidéo de FR3 Lorraine présentant le C15 avec injection d’eau
    – Télécharger le Dossier de Presse officiel
    – Conférence de Presse de Vitry sur les forums
    – Revue de presse finale avec extraits des coupures de

    • [20.1] - Olivier Ezratty a répondu le 30 décembre 2010 :

      Votre sympathique commentaire relance le débat sur cet article qui date d’un an et demi maintenant.

      Mais au juste, vous m’embrouillez un peu dans votre défense de Miraclean :
      – S’agit-il d’un procédé d’amélioration du cycle thermodynamique de la combustion à base d’eau, voisin du Pantone ?
      – Quel est le rôle exact de l’électrolyse de l’eau ? Le commentaire de Christian est-il la réponse ?
      – Quels sont ses défauts qui pourraient limiter son industrialisation ? Comment les contourner ?

      Je maintiens ce que j’ai écrit sur la manière de présenter les choses de Miraclean, notamment à Perpignan, qui est au minimum maladroite car donnant l’impression d’être malhonnête. Elle laisse à croire que l’eau est un carburant alors que ce n’est qu’un améliorateur de rendement de la combustion du carburant fossile traditionnel.

      Je cite leur site web :

      “La société MIRACLEAN a été crée au printemps 2009 afin de développer et commercialiser une gamme complète de produits et de services autour d’un moteur hybride utilisant l’Eau comme principal carburant.”

      Eau = carburant ? Là est le problème ! Ce n’est pas un carburant. C’est au mieux un comburant, via l’électrolyse et au pire un agent qui améliore le cycle de combustion du carburant fossile. Ce n’est pas parce que le procédé semble utiliser un volume d’eau supérieur à celui d’essence que l’eau devient un carburant pour autant.

      Quant à la vidéo (http://www.youtube.com/watch?v=D3_vxOojAkk), il aurait été préférable qu’elle ait été tournée dans un véritable laboratoire avec des appareils de mesure. Aucune école d’ingénieur n’est intéressée par cela ?

      Bref, les promoteurs de ce dispositif ne s’y prennent vraiment pas du mieux du monde. C’est trop facile d’accuser l’establishment !

      Ma réaction assez négative au premier abord n’est pas une réaction d’establishment. Je ne suis lié à aucun groupe dans les secteurs de l’énergie ou des transports. Je ne suis passé par aucun intermédiaire “obtus” ou autre dans mes recherches. Juste sur quelques sites sur Internet présentant le pour et le contre.

      Je suis toujours curieux de comprendre comment ce truc peut fonctionner. Et la communication de Miraclean est/était des plus approximatives de ce point de vue là. Les conseils que je donne à la fin de l’article sont toujours valables.

      Nous sommes en tout cas d’accord à 100% sur au moins un point : si cette technologie donnait à grande échelle les rendements évoqués et sans inconvénient caché, il faudrait la généraliser rapidement.

      Au passage, vous écrivez “nous” dans vos propos. Qui représentez-vous exactement, histoire que l’on comprenne bien ?

    • [20.2] - laozi a répondu le 31 décembre 2010 :

      bonjour,
      les articles de presse référencés datent de 2007.
      un bilan nouveau a-t-il été réalisé en 2010 par la municipalité de Vitry sur Orne ?
      combien de véhicules sont équipés de ce système dans cette municipalité ?
      D’autres villes françaises ont-elles expérimentées ce dispositif Pantone ?

      merci de votre éclairage.

    • [20.3] - berny a répondu le 10 juillet 2014 :

      comment ça fonctionne ? c’est très simple c’est la découverte de Lavoisier, quand l’on fait passer de la vapeur d’eau dans un tube en fer chauffé dans de la braise le fer rouille et consomme l’oxygène , il en résulte que vous obtenez de hydrogène à la sortie, par contre est ce que cela produit assez pour faire tourner un moteur c’est a vérifier et puis aussi le tube en fer va à mon avis très vite se dégrader par la rouille et son pois va augmenter du poids de l’oxygène qui aura chargé en rouillant et en augmentant de volume.mais toute fois pour économisé de l’énergie on pourrai aussi faire bouillir de l’eau dans un serpentin dans la pipe d’échappement et l’envoyer sous pression sur un turbine qui assisterai le moteur donc économie d’énergie.
      je suis dans le département 62 et j’ai pas mal idées pour divers concepts d’énergie à bas coût. j’ai 61 ans et quand j’avais 17 ans je faisait marcher ma mobylette de 49 cc avec un apport en eau ce qui me fait tourner à 130 km/h avec une consommation
      il est vrai un peut supérieur qu’a l’origine 2.5 litres au 100
      km.

  • [21] - kafka a écrit le 29 mai 2013 :

    maintenant le sujet presenté n’est que la reproduction du moteur pantone et ce qui a de plus réel mais ça n’intéresse pas les constructeurs automobile car ils sont en collaboration étroite avec les lobbys du pétrole comme les medecins sont en collaboration avec l’industrie du médoc.

  • [22] - Pascal a écrit le 31 juillet 2014 :

    Je cite:
    “Les résultats sont sans appel (pour ceux qui bloquent le développement du dopage à l’eau):

    – 36% de consommation en moins soit de 8,25 à 5,28 L/100 km”

    Si c’est ça le résultat mirobolant du dopage au HHO, c’est un peu limite.
    Consommer 5,28 l/100 avec un C15D est parfaitement normal on se demande même comment on a pu lui faire consommer 8,25 l/100
    Je roule avec ce type de véhicule depuis des années et je n’ai jamais pu dépasser 6l /100.
    Qu’on fasse pour une fois des essais avec des véhicules + conducteur qui ont une consommation normale à la base.
    Je consomme 5L/100 avec ma 205F diesel (équivaut au C15), si je retire 36%, il reste 3,2 L/100.
    Je mets au défi les installateurs/vendeurs de kit HHO de me monter une installation qui donnerait ce résultat.

  • [23] - ridha a écrit le 16 janvier 2016 :

    bonjour,
    jai une resulatat negatif pour mon experience d’un moteur pantone .la consommation a augmenter pour ma passat annee 2001 1.6 essence
    svp est ce q’ilya une realisation speciale pour les nouveaux voitures qui ont la sonde lamda
    repond moi svp

  • [24] - thomas a écrit le 25 avril 2021 :

    bonjour sa fait 10 ans que j essaie de monter le procédé hho pour rendre les voitures hybrides je suis aller au pole de l innovation il y a des lois qui me bloque j ai pris contacte avec la dreal .je voudrais faire mes essaie a l utac mais
    cette loi me bloque arreter du 26.21.1976 modifier 26.12.1997 modifier11.04.2021 a annexer article 1.2 il dit qu on peut rendre les voitures hybrides avant le 1 octobre 1976 voila ce qui me bloque aujourd hui car je voudrais équiper tout les moyens de transports .
    si vous avez des personnes qui peut m aider sa serai avec joie merci d avance
    veuillez agrèèr mes sincéres salutation




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