L’overdose d’événements digitaux et entrepreneuriaux

Publié le 12 juin 2015 et mis à jour le 13 juin 2015 - 69 commentaires -
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Ceci est une reprise un peu élaborée d’un petit coup de gueule personnel sur Facebook du 11 juin 2015. C’est moins percutant mais plus argumenté et avec quelques propositions à la clé !

Ce mois de juin 2015 était à l’image des derniers mois : une hypertrophie d’événements autour du numérique : BIG de Bpifrance, Université du Numérique du Medef, Cross vidéo days, Futur en Seine, Conférence du Numérique de Paris, Assemblée Générale de l’EBG et conférence Hellow Tomorrow pour ne citer que les plus importants et uniquement sur Paris. Ils faisaient suite à de grandes manifestations en région comme le Web2day de Nantes qui avait lieu début juin. Et je n’évoque même pas la flopée de petits événements et la profusion des concours de startups organisés par les grandes entreprises, les agences de communication et autres organisations.

L’origine de l’overdose ?

Nous assistons à une véritable overdose d’événements sur le numérique, mis à toutes les sauces sponsorisées. Et ce n’est pas lié qu’au maelström traditionnel du mois de juin qui précède la torpeur estivale française ! Et quand on y est habitué, la dose d’ennui que l’on y ressent grandi de conférence en conférence.

Comment interpréter cette pléthore d’événements ? C’est un mélange de bulle entrepreneuriale, de bulle de l’innovation ouverte déclenchée avec plus ou moins de bonheur par les grandes entreprises, de bulle de la transformation numérique déclenchée ou subie par ces mêmes entreprises, de bulle du baratin sur le digital, de bulle des événements IRL (in real life) qui décrivent la manière de s’en passer, de bulle des prévisions et de bulle des bulles qui s’additionnent les unes aux autres.

Certains de ces événements sont anciens et rôdés (l’AG de l’EBG a 17 ans, Futur en Seine a été créé en 2009) tandis que d’autres sont nouveaux (comme le BIG de Bpifrance ou la conférence numérique du MEDEF). Certains sont ouverts à tous (BIG, Futur en Seine), d’autres à un public plus restreint. Les thématiques à la mode génèrent leur propre vague d’événements nouveaux comme dans les objets connectés ou la transformation numérique qui s’ajoutent aux événements existants.

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Salle de conférence plénière de la conférence BIG de Bpifrance le 11 juin 2015. Elle était bien remplie et c'était le second jour de la conférence.

Ces bulles ne sont malheureusement pas corrélées par une augmentation proportionnée de la qualité des intervenants et des conférences ! Même les bons intervenants que l’on voit souvent ont tendance à s’user dans la niaque oratoire ! Les intervenants ont tendance à radoter dans ces différents événements. Combien de fois par exemple entend-on qu’il faut accepter le risque dans la culture française pour encourager l’entrepreneuriat ? Et d’expliquer soit en plein que l’entrepreneuriat en France est merveilleux soit en creux que c’est un enfer.

La bonne parole se doit d’être rare. L’orgie de parole et d’écrits les banalise. Le silence de la réflexion devient la rareté du moment. Chut ! Shut down ! Ou dure sera la chute ! Comme après l’éclatement de la bulle Internet en 2001, on pourrait assister d’ici peu à une décrue de ce déluge d’événements.

Mais n’exagérons pas tout de même ! Des entrepreneurs et intervenants de renom et de qualité s’expriment dans ces différents événements. Une bonne part d’entre eux font l’affaire. Le principal écueil vient du format des conférences qui ne se renouvelle pas assez.

Les mauvaises pratiques dans les événements

Le pire ? Les conférences articulées principalement autour de tables rondes. Elles sont généralement fort ennuyeuses car sans grand clivages. Les intervenants qui ne sont pas leur propre patron ne prennent pas beaucoup de risques dans leur prise de parole. Ils sont très lisses. A contrario, des entrepreneurs tels que les excellents Xavier Niel ou Henri Seydoux (Parrot) peuvent tout se permettre. Qui plus est, certains intervenants sont des sponsors que l’on ne bouscule pas trop car ils financent l’événement en question. Plus il y a de sponsors et d’intervenants de sponsors en proportion de l’ensemble des intervenants d’une conférence, moins on aura d’humour et d’autodérision, de prise de risque et d’imprévu et plus on a de chances de s’ennuyer ferme !

A force d’aligner un trop grand nombre d’intervenants, les interventions sont paradoxalement trop courtes et assez mal illustrées. Le format s’est d’abord appliqué aux startups à qui on demande de présenter leur concept en mode “elevator pitch” de 10, puis 5, voire trois ou une minutes. Cela permet d’en enquiller beaucoup et de témoigner qui de la vibrance d’un écosystème local qui de la panoplie des startups incubée ou accélérée à tel ou tel endroit. Mais cela témoigne in fine d’un manque de respect pour leur travail. Surtout si dans le même temps, les elevator pitches ont été précédés d’interminables préliminaires d’intervenants d’entreprises traditionnelles ou de notables locaux.

Seulement voilà, la méthode de l’elevator pitch est maintenant appliquée aux autres intervenants. Les événements appliquent trop basiquement un principe qui vient de la mobilité et qui est inspiré de la compréhension plus ou moins bonne que l’on a des comportements des génération Y et Z : l’attention des audiences diminuant d’année en année, on en vient à réduire la durée de la prise de parole au minimum. Au point qu’il devient difficile d’élaborer une idée un tant soi peu complexe ou subtile. Comme les études scientifiques indiquent que l’attention moyenne d’une audience est de 12 minutes, on en vient à en faire le format “long” des conférences. Heureusement que cela ne s’applique pas (encore) à l’enseignement !

Une bonne part de l’assistance n’en a cure car elle vient aux événements pour “schmoozer”, à savoir développer et entretenir son réseau. Mais un événement qui n’est dédié qu’au réseautage ne fonctionne pas bien. Il faut que l’on y apprenne quelque chose tout de même !

Quelques bonnes pratiques

A observer tous ces événements, leur scénographie mérite d’être encore plus revisitée que le casting ! Il existe pourtant des recettes bien connues pour réussir un événement, quel que soit le domaine !

En voici quelques-unes qui font généralement mouche surtout quand elles sont combinées les unes aux autres :

  • Alterner les formats d’intervention. C’est le cas de la conférence LeWeb qui alterne les keynotes et les tables rondes. Il ne faut pas abuser des tables rondes car, sinon, c’est l’endormissement garanti pour l’audience ! Au passage, ils n’est pas nécessaire d’aligner des dizaines d’intervenants. Dans une bonne conférence, l’audience retiendra les interventions d’un maximum de trois à cinq bons intervenants. A contrario, il vaut mieux éviter d’organiser une conférence avec un seul intervenant, comme les Show Hello d’Orange où l’on a sur scène le choix entre Stéphane Richard et Stéphane Richard, qui lit soigneusement son prompteur !
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La conférence mono-intervenant est aussi à éviter. Ici avec Stéphane Richard d'Orange dans le ShowHello en octobre 2014. Xavier Niel fait de même, mais en faisant parfois intervenir d'autres personnes, comme Philippe Starck pour le lancement de la Freebox Revolution en décembre 2010.
  • Agrémenter visuellement les interventions avec des vidéos ou des démonstrations. C’est évidemment plus facile en démontrant un drone hélicoptère qu’avec les concepts de la transformation numérique. Une bonne structure d’organisation de conférence devrait vérifier en amont les supports de présentation des intervenants et leur proposer des améliorations si nécessaire, pour éliminer ou simplifier les slides pas assez visuels et supprimer les slides comprenant des “bullet points”. Histoire d’éviter le syndrome de la “mort par Powerpoint” ! On objectera bien entendu que c’est difficile, surtout quand les intervenants fournissent leurs supports au dernier moment. Mais on peut tout de même essayer !
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Le geek ultime, l'américain Joseph Tame, à Leweb 2011.
  • Mettre en avant les gens qui savent prendre le risque de provoquer. En général, ils n’ont pas de chef ! Cela concerne aussi les animateurs. La provocation, c’est aussi la capacité à véhiculer une forte charge émotionnelle vers l’audience, comme on le voit parfois dans les conférences TEDx et TED. Il existe une technique souvent employée, dite de la “révélation”. Un intervenant projette une forte charge émotionnelle sur une personne qui n’est pas là (une adolescente opérée du cœur, un enfant autiste, le père de l’intervenante, etc) et celle-ci est appelée sur scène à la fin de l’intervention.
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Jean-Bernard Magescas dans la conférence Future TV en novembre 2009 à l'espace Cardin. Ce n'est pas son métier d'animer des conférences mais il est excellent !
  • Dans les tables rondes, assembler des intervenants qui ont des positions très différentes. Et les faire animer par des personnalités, journalistes ou autres, qui savent poser tout haut les questions que la salle se pose tout bas, avec ou sans Twitter wall. Exemple généralement marquant : la table ronde finale des Universités d’Eté du SNPTV (le syndicat de la pub à la TV) qui associe les patrons des grandes chaines TV. Quand vous mettez Nicolas de Tavernost et Nonce Paolini dans un panel, vous avez mécaniquement un bon spectacle, même si la formule s’use avec la répétition.
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Vous mettez deux patrons concurrents sur la même table ronde et vous avez généralement du bon spectacle, comme ici aux Universités d'Eté du SNPTV avec Nicolas de Tavernost (M6) et Nonce Paolini (TF1).
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Débat opposant Fleur Pellerin et Nicolas Princen entre les deux tours de la présidentielle en 2012. La première avant qu'elle ne devienne ministre et le second qui faisait partie de l'équipe numérique de l'Elysée de l'époque.
  • Intégrer l’audience dans la conversation, d’une manière ou d’une autre. L’interactivité démarre avec les fameux twitter walls plus ou moins modérés et fonctionne encore mieux avec des questions directement posées par l’audience. Cela fonctionne quelle que soit la taille de l’audience. Si il n’y a pas de questions, c’est mauvais signe. Cela signifie en général que l’intervention ou le débat ont été trop consensuels ou bien inintéressants ! Les questions posées peuvent aussi provenir de “zozos” qui exposent leur problème personnel, sont hors sujet ou la ramènent pour faire leur promotion plutôt que de poser une véritable question. Cela arrive et est difficile à éviter. Cela arrive moins quand l’audience est bien qualifiée.
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Si il y a un Twitter wall, l'animateur doit en reprendre les questions clivantes pour montrer que la salle est entendue !
  • Si vous faites venir un politique – Ministre ou autre, privilégiez la discussion avec un animateur au discours introductif lu. Ces discours sont généralement très formatés et ennuyeux. Rares sont les politiques qui s’en écartent plus de 5%. Dans des questions/réponses, le free style et la spontanéité sont meilleurs. On l’avait vu notamment avec Arnaud Montebourg à Leweb 2013. Il était à côté de la plaque sur certains points mais au moins le spectacle était là ! Il en va de même avec Axelle Lemaire que l’on croise dans de nombreux événements sur le numérique. Elle sera meilleure en échange qu’en discours. Evitez au passage les interventions de politiques via Skype. Cela a 95% de chances de mal se passer, comme l’ont expérimenté les organisateurs du Web2day 2015 !
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Evitez les Skype dans une conférence ! La connexion avec la salle ne fonctionne pas bien. Sans compter la connexion technique en tant que telle où l'image est de piètre qualité tout comme le son comme ici au Web2day de Nantes en juin 2015.
  • Intégrer des interventions qui vont élargir la perspective. Cela peut nécessiter de faire appel à des sociologues, des chercheurs, des prix Nobel, ou simplement de casser le rythme du ron-ron des sujets habituels. C’est ce que j’ai proposé à plusieurs reprises aux organisateurs du Web2day de Nantes en intervenant tour à tour sur la valeur émotionnelle des objets connectés, sur les entrailles des semi-conducteurs et sur le séquençage de l’ADN et ses applications, des domaines où je n’étais pas particulièrement attendu (pour les deux derniers en tout cas). A Leweb en 2012, on pouvait apprécier l’intervention d’un gars de la NASA qui avait développé le logiciel du rover Curiosity qui avait atterri sur Mars quelques mois auparavant ! C’était passionnant, et bien numérique ! C’est aussi, semble-t-il l’approche de la conférence Hellow Tomorrow organisée par Xavier Duportet. Une bonne conférence donne l’impression à l’ensemble de l’audience qu’elle a appris ou découvert quelque chose de nouveau et eu l’envie de creuser !
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Benjamin Clichy expliquant à Leweb 2012 comment a été développé le logiciel équipant le rover Curiosity qui avait exploré la planète mars à partir d'août 2012.
  • Inviter des intervenants étrangers et notamment anglo-saxons. Ils maitrisent généralement mieux que nous l’art oratoire. Surtout s’ils sont dans les catégories précédentes ! Les grands événements numériques français sont bien trop franco-français en général ! Se pose la question de la langue utilisée dans la conférence. Tout en anglais ? Mix d’anglais et de français ? Cela dépend de la proportion d’étrangers. Si les étrangers ne sont que les intervenants, le reste de la conférence peut rester en français. Sinon, l’anglais est de rigueur. Cela va augmenter la difficulté pour les intervenants français qui en général s’expriment assez mal dans la langue de Shakespeare. Mais on n’a pas le choix. Et si on veut développer la dimension internationale de nos startups, c’est un point de passage obligé !
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Un très bon souvenir, l'intervention de Jim Lowell, le commandant d'Apollo 13 à la conférence USI organisée par Octo Technologies en juin 2013. La leçon ? Comment on gère les crises et le travail d'équipe qui va avec.
  • Ne pas hésiter à faire intervenir des artistes et intégrer des performances. Cela peut être du hip hop comme on a pu le voir il y a quelques années à Leweb ou récemment à la conférence Xtrem’Up à Montpellier. A Leweb, on a aussi eu des magiciens comme Marco Tempest, utilisant le numérique dans leurs tours. C’est aussi le format des conférences TEDx qui intègrent souvent un ou deux artistes au milieu des interventions classiques d’entrepreneurs, chercheurs et autres activistes. Et vous avez aussi l’excellentissime Vinvin capable d’intégrer du numérique, de l’entrepreneuriat et du défi personnel dans un format café-théâtre inénarable !
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Le magicien "numérique" Marco Tempest intervenant à la conférence Leweb en décembre 2013.
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Métaphore entrepreneuriale... ? Vue à la conférence Xtrem'Up de Montpellier en mai 2015.
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Je suis fan de Cyrille de Lasteyrie (Vinvin) ! Partout où il intervient, on se sent mieux après ! Ici, après son talk de conclusion de TEDx Paris au Théâtre du Chatelet en octobre 2014.
  • Respecter un tant soi-peu la diversité dans le choix des intervenants : hommes et femmes, jeunes et moins jeunes, etc. Vous mettez Alexandre Malsch de Melty au milieu d’une table ronde de l’Université d’Eté du MEDEF et cela change de gueule ! La mixité devrait être la règle dans les conférences, tant au niveau des keynotes que des tables rondes et ont en est encore bien loin.
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Alexandre Malsch, un jeune chez les moins jeunes aux Universités d'Eté du MEDEF en août 2013.
  • Lorsque l’on en a les moyens et le temps, on peut envoyer les intervenants en média training où s’assurer qu’ils en ont déjà bénéficié lorsque l’on fait le casting. C’est la méthode utilisée dans les conférences TEDx. Pour les TEDx Paris et TEDx CE Women, les intervenants sont formés par la société Brightness ce qui est d’autant plus utile pour ceux d’entre eux qui n’ont pas encore l’habitude d’intervenir en public. On y apprend à raconter une histoire et à captiver son auditoire. Même si cela fonctionne de manière inégale selon l’histoire.
  • Intégrer un bon habillage musical à la conférence : avant la conférence, avec des jingles entre les interventions, etc. La charge émotionnelle de la musique est toujours très forte. Une bonne conférence véhicule de l’émotion !
  • Faciliter bien évidemment le réseautage entre les participants qui doit compléter la qualité de l’événement lui-même. Il faut surtout de la place et du temps pour le faire. La qualité d’un événement est souvent liée au niveau de ciblage et de qualification des participants, corrélé par celui des intervenants. Des CEO de grandes entreprises sur scène vont ainsi mécaniquement attirer dans l’assistance des “C-level” (niveau VP) et ainsi de suite.

Heureusement, une bonne partie de l’audience de ces événements se renouvèle régulièrement, notamment avec les plus jeunes. La première fois, ils seront émerveillés d’entendre voire de croiser un entrepreneur connu médiatiquement. Il y a des événements gratuits ouverts à tous (comme le BIG de Bpifrance et ses plus de 10000 participants) et des événements payants plus élitistes (style LeWeb dont les places vont de 300 à 2300€ ou l’AG de l’EBG qui est réservée à ses membres).

Aligner toutes les recettes citées ci-dessus pour créer un bel événement n’est bien évidemment pas aisé, surtout quand les moyens sont limités. Plus l’événement est important et bien financé, plus c’est facile, si l’organisation se pose les bonnes questions.

Mais même avec peu de moyens, il est possible d’alterner les formats d’interventions, de rendre celles-ci plus illustrées et visuelles, de faire intervenir des gens originaux et un peu hors spectre et d’intégrer un bel habillage musical tout en payant la Sacem comme il se doit ! Reste à créer une Agence de Notation des Evénements… (âne) :).

Conseils aux entrepreneurs

Qu’en est-il maintenant des conseils pour les participants à ces conférences, notamment pour les entrepreneurs en herbe ou en terre ? L’entrepreneur Arthur Attwell basé en Afrique du Sud résumé bien la situation dans “Why I won’t run another startup“. Il y décrit un phénomène aussi courant en France : les startups sont trop souvent les produits et des faire valoir des grandes entreprises, des organisateurs d’événements et des médias spécialisés dans l’entrepreneuriat. Ils leur font perdre beaucoup de temps et d’énergie !

Il donne un excellent conseil, qui était déjà dans le Guide des Startups : focalisez-vous tant côté événements que médias sur ceux de votre secteur d’activité. Evitez les événements fourre-tout et généralistes où vous avez peu de chances de trouver des clients et influenceurs de votre marché !

Par contre, les événements généralistes peuvent être pertinents pour vous si votre startup n’est pas encore créée et que vous cherchez des conseils génériques sur la création d’entreprise et aussi à constituer votre équipe de cofondateurs. Vous y rencontrerez aussi des investisseurs potentiels. En gros, il faut savoir gérer son temps avec précision entre les phases d’amorçage de votre startup et les phases de commercialisation qui suivent. Et il faut doser la provocation de sérendipité qui joue toujours un bon rôle dans le devenir d’une startup !

Bon, aller, je dois arrêter car j’anime bientôt une table ronde sur l’uberisation à Futur en Seine … :).  Et l’arroseur sera bientôt arrosé !

 

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Publié le 12 juin 2015 et mis à jour le 13 juin 2015 Post de | Actualités | 101636 lectures

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Les 69 commentaires et tweets sur “L’overdose d’événements digitaux et entrepreneuriaux” :

  • [1] - Adrien a écrit le 12 juin 2015 :

    Merci pour cet article Olivier.
    Pour le Skype, je confirme que nous avons retenu la leçon 😉

  • [2] - rthomas a écrit le 12 juin 2015 :

    Je voudrais témoigner ici d’une excellente conférence qui vient de se dérouler en région mardi 9 juin 2015.
    http://lilleplacetertiaire.com/index.php/component/content/article/80.html
    FINANCER LES ENTREPRISES TECHNOLOGIQUES DE LA REGION

    Tous les codes pour que cela se passe bien étaient suivis.
    – Un présentateur journaliste de la TV régionale Wéo => il posait les bonnes questions et surtout savait habilement recentrer le débat. Très bonne préparation.
    – Une très grande qualité des intervenants avec des pointures régionales.
    https://twitter.com/search?q=%23EnterNext
    – Un bon rythme respecté : table-ronde / témoignage individuel / questions dans la salle / vidéo / affichages twitter / networking avec un verre

    Le fait que je sois au début de la recherche pour un financement (http://quantforce.net) tombait aussi très bien.

    J’ai suggéré à https://www.enternext.biz/fr (organisateur) de filmer (c’était simple, une seule salle) car le contenu intéresse tout l’éco-système de la région Nord (de l’idée à l’introduction en bourse).
    Un peu tard mais vraiment une top conf !

    Rémi THOMAS

  • [3] - Ziserman a écrit le 12 juin 2015 :

    Bonjour Olivier

    Tu as raison !
    Il y a du bruit, trop de bruit, trop de “mauvais marketing”, trop de politique, de lien business,
    Steve Jobs avait raison : peu de gars préparent vraiment bien une conf,

    Donc, entre la quantité et la non qualité, je comprends bien ta réaction !

  • [4] - Polo a écrit le 12 juin 2015 :

    Bonjour,
    Peut-être pouvons-nous juste nous poser cette question : à qui profitent vraiment tous ces événements ?!… Et c’est peut-être à l’auditoire d’être moins naïf et d’arrêter de les fréquenter… Le rendement apport/temps consacré est souvent à la limite du ridicule en effet.

  • [5] - Magescas a écrit le 12 juin 2015 :

    merci Olivier.
    Ça m’a fait plaisir de lire ton compliment 🙂
    À bientôt
    Jean-Bernard

    • [5.1] - Olivier Ezratty a répondu le 12 juin 2015 :

      My pleasure! Ton animation de cette conférence est un très bon souvenir qui en fait un “best pratice” malheureusement rarement rencontré depuis !

    • [5.2] - Pierre Danet a répondu le 24 juin 2015 :

      JB, ce grand compteur d’histoires )))) Je l’écouterais des heures en déjeunant bien entendu.

  • [6] - Alain a écrit le 12 juin 2015 :

    Bon article sur le fond.

    Pour la premiere partie (trop de conferences), il vaut mieux ca que le contraire. Non, la bonne parole ne doit pas etre rare. Pour vraiment changer les mentalites, il ne suffit pas de dire une fois qu’on doit prendre des risques. A force de l’entendre partout et tout le temps, alors oui, ca va rentrer dans l’inconscient collectif. Et tant mieux.

    Pour la deuxieme partie, on est plutot d’accord. J’organise une conference dans la vallée (>1000 participants), et ces conseils sont bons. En fait, la recette d’une bonne conference est encore plus simple: fournir du bon contenu sur scene. Vous avez des sponsors qui veulent vendre leur produit sur scene? Mauvais contenu. Des politiques qui donneront leur discours standard? Mauvais contenu. Charge a l’organisateur de mettre sur scene des gens intéressants et varies. Le reste, c’est de la decoration.

    Bonjour de la Silicon Valley.

    • [6.1] - Olivier Ezratty a répondu le 12 juin 2015 :

      Le trop plein d’événements est en effet un bon signe de vitalité d’un écosystème entrepreneurial. Les événements divers sont aussi la marque de fabrique de la Silicon Valley. Il serait intéressant de les comparer avec ceux que l’on observe en France. Une impression ?

      Quand au radotage, il peut en effet avoir du bon, mais c’est mieux si le discours s’affine à chaque itération !

  • [7] - Ramsey a écrit le 12 juin 2015 :

    Olivier. Le roi du pamphlet qui n’a jamais monté d’orga, gratte les assiettes de toutes (les orgas) et critique de sa propre suffisance ce qu’il n’a jamais créé.

    • [7.1] - Olivier Ezratty a répondu le 12 juin 2015 :

      J’ai organisé plus d’événements que tu ne le crois cher commentateur anonyme courageux. 15 ans passés dans le marketing, ça laisse des traces !

      Et j’y contribue régulièrement en jouant tous les rôles : modérateur, intervenant, panéliste, membre de jury de concours de startups et aussi sous la “couverture” de photographe. C’est un bon poste d’observation. Cela fait aussi 25 ans que je croise des organisateurs d’événements, que je connais leurs questionnements et leur soucis de bien faire. Sachant que cela peut varier d’un cas à l’autre. Et j’ai eu l’occasion de prodiguer quelques conseils à certains qui ne s’en sont pas plaints, surtout lorsqu’ils ont pu les appliquer, en fonction des moyens dont ils disposaient.

      Quand à la critique, avez-vous remarqué que je mets aussi en valeur les “best practices” du secteur ?

  • [8] - PaulRichardet (@PaulRichardet) a écrit sur Twitter le 12 juin 2015 :

    Pas faux > L’overdose d’événements digitaux et entrepreneuriaux | Opinions Libres – Olivier Ezratty http://t.co/dbaTczg79G

  • [9] - @ssejourne a écrit sur Twitter le 12 juin 2015 :

    L’overdose d’événements digitaux et entrepreneuriaux. Très bon billet http://t.co/N1FKq5yQuu

  • [10] - Michel Nizon a écrit le 12 juin 2015 :

    Les plus grands Diseux ne sont pas pas les plus grands Faizeux” pour reprendre la terminologie d’Alexandre Jardin. Cette phrase pourrait sans doute s’appliquer dans beaucoup de ces conférences…

    • [10.1] - Olivier Ezratty a répondu le 12 juin 2015 :

      Cela dépend de qui on parle. Les entrepreneurs qui témoignent souvent (comme Fred Mazzella de Blablacar) sont des faiseurs !

  • [11] - @FloVilbert a écrit sur Twitter le 12 juin 2015 :

    Critique caustique et amusée des events entrepreneuriaux pas toujours captivants ! http://t.co/rLbVyGlcG3 #RP #evenementiel

  • [12] - Olivier de Baillenx (@odebx) a écrit sur Twitter le 12 juin 2015 :

    En ces temps de conférences à la chaîne (et de perte de sommeil !), conseils d’ @olivez pour réussir une TR numérique http://t.co/IR8UDnDoVt

  • [13] - @markbivens a écrit le 13 juin 2015 :

    Le RudeVC allait blogger sur ce phénomène mais votre tribune est beaucoup plus élégante et compréhensive. J’adore !

    Cela devrait être marrant de voir l’inondation de sollicitations sur l’agenda d’Axelle Lemaire pour bénir avec sa présence chaque séminaire, conférence, inauguration du prochain incubateur, etc. (Chris Berman would designate her middle name as “er-a-teur” … if anyone can catch that reference)

    • [13.1] - Olivier Ezratty a répondu le 13 juin 2015 :

      Oui, elle est très présente (ou annoncée et non présente) dans un grand nombre d’événements. Parfois d’importance inégale. Il serait intéressant de la voir dans des événements externes à la sphère digitale et entrepreneuriale pour porter le flambeau du numérique. Il est possible qu’elle y soit d’ailleurs.

      Son dernier agenda publié : http://proxy-pubminefi.diffusion.finances.gouv.fr/pub/document/18/19309.pdf. Un grand classique avec des keynotes de conférences, des obligations traditionnelles (accompagner le PR à Angers) et des rdv 1/1 avec des entrepreneurs et investisseurs.

  • [14] - @memoristic a écrit sur Twitter le 13 juin 2015 :

    L’orgie et l’overdose des événements digitaux entrepreneuriaux http://t.co/z7Vg8cEpY5

  • [15] - @DZeraoui a écrit sur Twitter le 14 juin 2015 :

    Overdose #Events #digital oui mais #quartiers + #digital = rien sous le soleil @axellelemaire #ooasis #TheWEBIsYOURS
    http://t.co/rZ8ojOmuR0

  • [16] - @VivementLundi a écrit sur Twitter le 14 juin 2015 :

    Y a-t-il overdose d’événements digitaux ? Analyse pertinente de @olivez http://t.co/2DEsJRN1lU #digital #marketing via @Webcome35

  • [17] - tt a écrit le 15 juin 2015 :

    “La bonne parole se doit d’être rare. L’orgie de parole et d’écrits les banalise.” On dirait que c’est un crime d’ouvrir la culture numérique au plus grand nombre! La culture numérique ne doit pas être le privilège d’un club d’initiés. La transformation digitale un enjeu réel pour les entreprises et les collaborateurs au sein de ces entreprises. On est très loin de la saturation d’information. Au contraire, beaucoup de cadres et employés sont demandeurs d’information et d’accompagnement pour appréhender la culture numérique. Des évènements ouverts à toutes sortes de publics peuvent les aider.

    • [17.1] - Olivier Ezratty a répondu le 15 juin 2015 :

      Tout à fait. Mais les événements auxquels je fais allusion ont tendance à attirer toujours les mêmes personnes et avec des contenus et des formats qui ne se renouvellent pas assez. Et le sujet n’arrive pas suffisamment dans le grand public, qui ne peut aborder la question que sous l’angle l’usage “consumer” de ses outils quotidiens. Quand aux médias grand public, ils tombent facilement dans le côté anxiogène.

  • [18] - Benoit a écrit le 15 juin 2015 :

    J’ai eu la chance de participer à The Break, un évènement tout simplement hors-norme qui s’est tenu à Bali (Indonésie) semaine dernière. Hors-norme tout autant par le niveau des intervenants (des C-Levels, des gros investisseurs et des décideurs venus des 4 coins du Monde – SF, Europe, Asie), la qualité des sessions (100% no-bullshit), la curation sur les participants (pas un seul consultant ni vendeur de tapis), le cadre (dans le jardin d’une villa géante, en front de mer) et la décontraction ambiante (short, tongs, bière et lunettes de soleil de rigueur, y compris pour les VCs sur scène). Je ne peux que vous rejoindre dans l’analyse, les 2 choses les plus difficiles étant surement de pouvoir trouver des sponsors qui ne souhaitent pas s’exprimer ou à le faire sans bullshit et de pouvoir faire une vraie curation sur l’audience sans froisser les susceptibilités.

    • [18.1] - Olivier Ezratty a répondu le 15 juin 2015 :

      Ah oui, dans le luxe, on trouve normalement des produits de qualité… 🙂

    • [18.2] - tomsoft a répondu le 21 juin 2015 :

      Une curation sur l’audience….Voila qui est nouveau! Donc eliminer ceux qui ne seraient pas dignes d’écouter la bonne parole.

      Quoi qu’au prix ou doit être cette conf, la méthode de curation doit être assez simple! 😉

      • [18.2.1] - Benoit a répondu le 22 juin 2015 :

        Il ne s’agit pas d’éliminer ceux qui ne sont pas digne d’écouter mais ceux qui se pointent uniquement pour vendre leur soupe. Quoi de pire qu’un consultant en mode “je sais tout” dans les allées d’une conférence ? Quand au prix, il allait de $200 à $400, le but n’étant pas de faire des bénéfices mais seulement d’équilibrer. Reste évidemment le prix du billet d’avion et de l’hôtel (il faut compter 1000€/pers à peu près), c’est effectivement non négligeable mais au final, une conférence sur 2 jours dans un cadre pareil pour $1200, c’est plutôt pas cher (spécialement comparé à LeWeb, WebSummit & co)

  • [19] - hnaudin a écrit le 15 juin 2015 :

    Felicitation pour votre intervention au Web2Day sur l’ADN qui fut l’une des meilleures surprises avec celle sur les business modèles du porno. Les tables rondes sont devenues une catastrophe dont l’intérêt dépasse rarement celui porté par les intervenants eux mêmes et j’ajouterai encore un élément clé du non événement: le discours du ministre très attendu par l’organisateur et dont l’intérêt se limite souvent à l’étude linguistique.

  • [20] - @ssaissay a écrit sur Twitter le 15 juin 2015 :

    Améditer….”L’overdose d’événements digitaux et entrepreneuriaux” de @olivez sur http://t.co/qPDiHh8kLp #influence

  • [21] - Olivia LISICKI (@Olivia_LISICKI) a écrit sur Twitter le 15 juin 2015 :

    Uberiser l’événementiel ? Belle proposition de @mattfblue 😉 via @olivez sur http://t.co/m5irLE4Gan

  • [22] - @CalixteVernier a écrit sur Twitter le 15 juin 2015 :

    #event #digital : en quête de cohérence et d’Emotion! @olivez http://t.co/UorfWxQHe0 http://t.co/rWLbAmlls6

  • [23] - Caroline Baron (@carolynebaron) a écrit sur Twitter le 15 juin 2015 :

    De bons conseils > “L’overdose d’événements digitaux et entrepreneuriaux” de @olivez sur http://t.co/eJpAHjJ3hF

  • [24] - Julien Carlier a écrit le 16 juin 2015 :

    Bonjour Olivier,
    Tu as tout à fait raison c’est pourquoi la mouvance “meeting architecture” puis “meeting design” est née.
    Partant d’ailleurs du constant violent que les “meeting’s owners” sont incompétents (cf livre “Meeting Architecture, a manifesto” de Maarten Vanneste).
    Voici quelques conclusions bien faites encapuslées dans un film fabriquée par “Meet In Denmark” à des fins commerciales hélas mais c’est un des meilleurs films sur le sujet : https://www.youtube.com/watch?v=5f0PBn-2yc0
    Mais je crois que tu sera présent demain pour … un autre événement … dans lequel je parlerai un peu de tout çà dans une … table ronde …
    Quoiqu’il en soit, si ce sujet t’intéresse tu es le bienvenu à nos réunions de travail dans l’association MPI France.
    Amicalement,
    Julien

  • [25] - Herve a écrit le 16 juin 2015 :

    +1000. Quelle horreur ces tables rondes de 20mn où on passe les 10 premières minutes par une présentation en 2mn de chaque intervenant… Dire que Linkedin existe depuis plus de 10 ans…

    • [25.1] - Olivier Ezratty a répondu le 22 juin 2015 :

      Quand j’ai l’occasion d’animer une table ronde, je saute cette étape et rentre directement dans le vif du débat avec des questions posées aux intervenants. Mais même avec cette méthode, les tables rondes restent souvent bien ennuyeuses.

  • [26] - @david_monserand a écrit sur Twitter le 18 juin 2015 :

    Bon ben tout est dit je crois.
    @olivez : c’est après la #BIG conférence que ça vous est venu ? 😉 http://t.co/LiCL9i53CI

  • [27] - @AntoineAmiel a écrit sur Twitter le 19 juin 2015 :

    Excellent papier d’ @olivez sur la bulle digitale : http://t.co/NKtbwjKn20 @learnassembly #innovationwashing

  • [28] - Christophe Romei a écrit le 23 juin 2015 :

    Olivier, enfin, il aura fallu du temps pour que tu écrives ce type de post :), mais le phénomène existe depuis quelques années ! Je vais rajouter quelques points vitaux dont tu ne parle pas.

    (C’est un autre Olivier qui m’a indiqué ton post, Olivier Frigara 🙂

    Pour avoir organisé pendant 7 ans lemobile et lesappawards sur un thème que tout le monde s’est approprié et c’est tant mieux pour l’écosystème de cette industrie, lemobile a été fait aussi pour cela, attirer l’attention… ce que continue le concours.

    Le réseau parisien –

    Difficile de faire un événement sans réseau, mais j’irai un peu plus loin avec les copains des copains, qui d’ailleurs est aussi étroitement relié aussi au Buzz de l’event qui génère des tickets, ce qui est vital à la bonne santé de l’event.

    Il faut avouer que sur Paris bon nombre d’event sont mis en avant, voir financés directement ou indirectement (Prêt de salle…) dés le moment où vous avez les mêmes objectifs, parfois politique.. Est-ce que des event Tech doivent être la mise en avant d’idées qui n’ont rien avoir avec ?

    L’argent –

    Nerf de la guerre pour tout type d’event, c’est un mix entre sponsor, billet et buzz. Et c’est lui seul qui va permettre de dépenser dans les différentes phases que tu décris, y compris comme par exemple faire venir des speaker étrangers en les invitants.

    Cet argent vient naturellement (avec bcp de travail en amont) en fonction de l’état du marché. Mais paradoxalement aussi avec le mix buzz des médias, des intervenants, des invités, des sponsors eux même – Plus on parle du programme, des speakers de l’event sous toutes ses formes mieux c’est !

    La médiatisation de l’event –

    Paradoxale aussi, la presse, la TV , la Radio ne parle que très peu des events qui pourtant ont un intérêt pour le grand-public et aussi les cibles des participants pourtant si vitale à la bonne santé d’un event…. Là encore beaucoup d’hypocrisie très spécifique à la vie parisienne, sauf si vous avez la chance de rencontrer les bonnes personnes autour de votre réseau, ou par un élan généreux de votre réseau d’être présenté… Il y a très peu de Média qui viendra vers vous naturellement, alors que vous avez un contenu qui pourrait alimenter leur réflexion éditorial sur le sujet de l’event pendant des semaines…

    En fait, les 3 sont inter-dépendants les uns des autres

    • [28.1] - Olivier Ezratty a répondu le 24 juin 2015 :

      Bon complément Christophe !

      Le réseau et la médiatisation sont aussi devenus des “commodités”. On trouve actuellement toujours les mêmes médias (Maddyness, Frenchweb, etc) comme partenaires médias des conférences entrepreneurialonumériques. Parfois, ils viennent vraiment pour la couvrir, parfois pas vraiment et se contentent d’un petit billet d’annonce. Il est bon d’avoir des partenaires médias permettant d’élargir un peu la cible, comme la presse éco par exemple.

      Pour le reste, tu décris les trucs de vente btob habituels : on joue sur les péchés capitaux et notamment la jalousie en indiquant à l’un que l’autre sera là, et hop. Ca marche… ou pas ! Cf http://www.oezratty.net/wordpress/2011/peches-capitaux-dans-marketing-et-vente/ !

  • [29] - @ChristopheRomei a écrit sur Twitter le 23 juin 2015 :

    @olivez: “L’overdose d’événements digitaux et entrepreneuriaux” http://t.co/K7FruU2J24 + contribution perso (d’ailleurs je ne te vois plus)

  • [30] - @Pierre_Danet a écrit sur Twitter le 24 juin 2015 :

    “L’overdose d’événements digitaux et entrepreneuriaux” de @olivez sur http://t.co/D6LVNX56nU : cela rassemble bien à la France !

  • [31] - PL Lachance a écrit le 24 juin 2015 :

    Bravo!

    J’organise le Web à Québec, le plus grand événement web francophone en Amérique et comme tu t’en doutes je participe à des dizaines d’événements et d’activités par année. Ton analyse je la partage à 100%

    Nous vivions une bulle et je crois qu’avant que tout tombe à plat, nous devons repositionner le rôle des événements numérique. L’an dernier à Québec, nous avons débuter un virage pour amener 4 “track” de conférences bien ciblé dans 4 salles différentes. Ainsi, pour les développeurs nous avions une salle exclusivement consacrée aux développeurs, même chose pour les designers, les responsables de médias sociaux et finalement l’entrepreneuriat. Cela a aider à nous débarasser du titre de “généraliste” pour focuser sur “assemblage de spécialistes”. Les cocktails de soirée permettaient de lier tout ce beau monde.

    Ton analyse sur les startups je la partage aussi. C’est presque rendu des “faire valoir” politique pour justifier le dynamisme économique d’une région. Aussi, nous avons basculer dans le “ludique” à un point tel qu’avoir une startup est rendu un jeu et lever un capital pour revendre dans 6 mois (ou autres objectifs à court terme), est devenu le seul objectif. Bref, lancer une startup c’est tendance, mais qu’en est-il de l’opération de cette entreprise sur le long terme, sur la croissance d’employés, sur la vraie création de richesse sur le long terme, sur ce qui fera qu’une région survivra économiquement parlant ?

    J’espère que nous rattraperons le balancier avant qu’il nous revienne en pleine figure…

    • [31.1] - Olivier Ezratty a répondu le 24 juin 2015 :

      Hello !

      Ton truc des tracks fonctionne assez bien comme on a pu le voir au Web2day. Ces tracks designer, développeurs et RH étaient très bien remplis et appréciés. Il n’en reste pas moins que les plénières doivent être aussi au niveau !

      En secouant le cocotier et en mettant en avant un plus haut niveau d’exigence, on peut espérer que cela va avoir un impact sur les organisateurs d’événements.

      A+,

      Olivier

  • [32] - PL Lachance a écrit le 24 juin 2015 :

    Effectivement Olivier!

    D’ailleurs on a dû se croiser au Web2Day, j’ai animé les salles à quelques occasions (je suis le gars avec l’accent du Québec 😉 )

    Ton texte est vraiment une source d’inspiration aujourd’hui, car je dois développer une petite activité pour la visite d’entreprise de Bordeaux à Québec à la fin août et je veux faire vivre une expérience différente à tous! Je suis épuisé des session de pitchs pour startup (que personne écoute), et encore plus des rencontres B2B sans saveur.

    D’ailleurs à Québec, j’ai bannis le B2B, on fait du H2H (Human to Human), car à la base les relations d’affaire c’est ça!!

    • [32.1] - Olivier Ezratty a répondu le 24 juin 2015 :

      Vous étiez une belle délégation du Québec si je me rappelle bien non ?

    • [32.2] - hnaudin a répondu le 30 juin 2015 :

      une suggestion: demander aux startups de pitcher leurs idees folles sur un sujet/probleme qui concerne l’auditoire, ou comment leur savoir faire pourrait apporter un regard nouveau sur le sujet. Ensuite les échanges se poursuivent en vrai sur du concret.

  • [33] - Philippe Buschini (@pbuschini) a écrit sur Twitter le 25 juin 2015 :

    Trop d’événements tuent l’événement… L’overdose d’événements digitaux et entrepreneuriaux http://t.co/Ewg6ClSEm1

  • [34] - @99stac a écrit sur Twitter le 25 juin 2015 :

    +tôt tres d’accord avec lui “L’overdose d’événements digitaux et entrepreneuriaux” de @olivez sur http://t.co/gTvwfdLwVT

  • [35] - @Cyroultwit a écrit sur Twitter le 25 juin 2015 :

    L’overdose d’évènements merdiatiques numériques. Bien vrai ça. http://t.co/a5LjwDqkU0 c/@olivez v/@pbuschini

  • [36] - @La_Yousse a écrit sur Twitter le 29 juin 2015 :

    Parfait

  • [37] - @sibueta a écrit le 1 juillet 2015 :

    Un format d’événement que je recommande vivement : celui du Forum Elle Active. Des ateliers bien calibrés, des zones d’échange en one to one ou avec des parrains, des plénières, des formats variés, et même des stands dégustations. Un événement très riche à tout point de vue.

  • [38] - @Zagatub a écrit sur Twitter le 1 juillet 2015 :

    Le livre blanc de l’évènement startup ! A lire absolument ! http://t.co/svrohjSIxd @olivez

  • [39] - CleantechBA (@CleantechBA) a écrit sur Twitter le 2 juillet 2015 :

    L’overdose d’événements digitaux & entrepreneuriaux v/ @olivez
    Mauvaises et bonnes pratiques-> http://t.co/docVoPZXpf
    #innovation #startups

  • [40] - @beconnect3D a écrit sur Twitter le 3 juillet 2015 :

    Très bonne lecture: “Overdose d’événements digitaux” – le titre est toutefois trompeur #startup #digital #numerique http://t.co/7Wcuh7TGMl

  • [41] - Nice-RendezVous (@actualites_nrv) a écrit sur Twitter le 5 juillet 2015 :

    Après pendant une décade avoir fait comme si le numérique n’existait pas
    Overdose d’événements digitaux
    http://t.co/JKkpPPaBew
    #Nice06

  • [42] - @acommerot a écrit sur Twitter le 6 juillet 2015 :

    Réflexion intéressante “L’overdose d’événements digitaux et entrepreneuriaux” de @olivez sur http://t.co/7Jih4hk2LL #entrepreneur #startup

  • [43] - @ALavayssiere a écrit sur Twitter le 16 juillet 2015 :

    rénover nos animations d’évènements. Ce qui s’applique au numérique est vrai pour nous tous… par @olivez http://t.co/7SII2kgqfc

  • [44] - @_NuageCafe a écrit sur Twitter le 24 juillet 2015 :

    Explosion des événements digitaux et entrepreneuriaux: attention à l’overdose ? http://t.co/s31IcsoiwN

  • [45] - Viet a écrit le 30 juillet 2015 :

    Je trouve personnellement que le monde startup est devenu inaudible, flou, un vrai brouhaha..moi meme dans l’envie et le projet de créer quelque chose, j’ai commencé à écumer pour m’imprégner, connaitre, m’immerger…le point positif c’est que je peux voir et ressentir qu’en France, il y a un réel dynamisme et volonté de ne pas laisser passer le train du numérique et de faire partie des locomotives..mais personnellement je troue qu’il faudrait une phase de rationalisation pour ne pas arreter d’innover : tous les jours il y a une startup sur comment trouver des partenaires de sports, faire de la colocation, du covoiturage, géolocaliser des bons plans, des bonnes adresses de restaurants etc ..et pourtant tous lèvent des fonds…
    Il y a pleins de gens créatifs avec de nouvelles idées, qui ne savent pas par où commencer, et qui en reste à l’état d’idée sans réussir à se lancer…Messieurs les financeurs, les incubateurs, accélérateurs, mentor et experts conseils, ce sont ces personnes qu’il faut parvenir à aller chercher et pas forcément attendre qu’ils viennent à vous..car vous réduisez les possibilités d’innovation et on se retrouve avec toujours les mêmes idées/concepts selon n variantes…

  • [46] - @Aestetype a écrit sur Twitter le 11 septembre 2015 :

    “L’overdose d’événements digitaux et entrepreneuriaux” de @olivez suivi de conseils et de bonnes pratiques #event http://t.co/HD3wlGfabN

  • [47] - @EscoubesFrank a écrit sur Twitter le 15 septembre 2015 :

    Enfin un discours anti-langue de bois sur l’overdose des événements digitaux http://t.co/SR3O1XiplC @blue @bluenove @LUsineDigitale

  • [48] - @axelletess a écrit sur Twitter le 30 septembre 2015 :

    @Merkapt @15marches 😉 pas loin..Comme il y a presque plus d’événements http://t.co/Y9bRl7x9Lc obsession de com’ vs Just Do It? 😉 #culture

  • [49] - @fhouste a écrit sur Twitter le 6 octobre 2015 :

    @EmmanuelleRIVAS @maisondhotes je mixe
    – @Merkapt http://t.co/jfVxXhavHw
    – @olivez http://t.co/b6f1tsrqbl

  • [50] - Olivier Ezratty a écrit le 12 février 2016 :

    Très bon article de Ben Costandini sur les événements et les startups dans le monde et comment les organiser pour qu’elles trouvent leur compte: https://medium.com/@objetivarte/5-ways-events-help-startups-grow-35414adf3f5d#.qg8cw4shh

  • [51] - @edgardcat a écrit sur Twitter le 15 avril 2016 :

    Presque 1 an, mais toujours d’actualité : “L’overdose d’#événements #digitaux & #entrepreneuriaux”, par @olivez sur https://t.co/4Yb1znjVla

  • [52] - veronique PEQUIGNAT (@PEQUIGNATV) a écrit sur Twitter le 23 mai 2016 :

    O.Ezratty tjs pertinent ds ses conseils pour éviter l’overdose des événements du numerique. https://t.co/5PUbzPufSf

  • [53] - @sibueta a écrit sur Twitter le 9 septembre 2016 :

    Je déterre ce bon article pour de supers events by @olivez https://t.co/XplAiKltpq cc@abilways




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