Quelques réflexions sur les Startup Weekends

Publié le 29 mars 2012 et mis à jour le 30 mars 2012 - 19 commentaires -
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J’ai eu l’occasion de participer comme conférencier et mentor aux Startup Weekends de Rennes et Rouen en mars 2012. Mes interventions portaient respectivement sur le financement de la startup et sur la création de valeur. Il s’agissait des quatrième et cinquième Startup Weekends pour ce qui me concernait après Nantes, Sophia Antipolis et Bordeaux en 2011. Cf “La force pédagogique des Startup Weekends” et “Les projets des Startups Weekends“.

Ces deux sessions m’ont marqué à plusieurs titres, mais le principal était la jeunesse de certains intervenants. C’était plutôt un bon signe sur la valeur de l’entrepreneuriat même si elle est plus symbolique que reflétant un phénomène de masse.

La jeunesse aux commandes

Premier exemple avec l’intervention comme conférencière au Startup Weekend de Rennes de Marie Burlot (ci-dessous), jeune entrepreneuse de 18 ans qui a démarré à 16 ans. Elle a créé un site de vente en ligne d’accessoires pour les furets, des animaux domestiques parait-il très populaires après les chiens et chats. Les produits sont tous fabriqués en France et notamment par des travailleurs handicapés. Pendant son intervention, Marie expliquait comment elle avait créé son entreprise en contournant notamment le fait qu’elle était mineure.

Très éloquente et articulée, Marie Burlot a bénéficié d’un environnement favorable avec des parents eux-mêmes entrepreneurs qui l’ont encouragée dans sa démarche. L’audience était quelque peu surprise. Votre serviteur bien entendu, mais aussi les étudiants BAC+5 de 22/23 ans qui constituaient l’essentiel des troupes de ce Startup Weekend. L’intervention de Marie Burlot prenait presque la forme d’une nouvelle sorte de reverse mentoring : une très jeune coachant des jeunes moins jeunes qu’elle.

Le deuxième exemple provenait de Rouen. Avec deux jeunes de 16/17 ans qui ont gagné le Startup Weekend devant des équipes dotées en général d’entrepreneurs chevronnés. Leur projet “Teen Zone” reflétait les travers des Startup Weekends en ce sens qu’il se focalisait sur un problème de la vie des jeunes et étudiants : comment se faire des amis ayant des centres d’intérêt voisins. Et ici, dans une circonstance bien précise : en amont du départ en congés. Pour éviter, dixit “de gâcher les premiers jours des vacances” dans un lieu où l’on ne connait personne. Le substitut à ce genre de service : aller vers les gens pour faire connaissance. Mais on n’apprend plus cela tellement on attend tout des réseaux sociaux. Le projet était bien présenté mais ses perspectives “business” n’étaient pas bien meilleures que la plupart des autres projets de ce Startup Weekend. Le jury a donc probablement donné des points “bonus” en liaison avec l’âge de l’équipe. Il faut dire qu’ils avaient fait preuve d’une étonnante maturité tant dans la préparation de leur projet que dans la manière de le présenter en public. Cette victoire était donc bien méritée.

Au-delà de ces deux exemples, les deux Startups Weekends auxquels j’ai participé se distinguaient par quelques autres phénomènes récurrents …

L’idée murie depuis des mois

De nombreux entrepreneurs viennent avec leur idée murie depuis des mois et sont à la recherche de ressources pour faire avancer leur projet, et aussi de visibilité. J’ai pu observer des équipes un peu bancales avec des participants relativement effacés derrière le porteur de projet et se spécialisant dans l’exécution : untel en charge de la page Facebook, l’autre du compte Twitter, etc. Sans contribution à la maturation du projet, ce d’autant plus que le porteur a une idée déjà bien ancrée qu’il sera difficile de faire évoluer. L’approche frise parfois à l’autocratie startupienne. Je n’ai vu aucun projet de ce type gagner un Startup Weekend. Le projet a certes plus de chances de survivre au Startup Weekend qui a permis au porteur d’obtenir du mentoring à bon compte et peut-être d’étoffer son équipe.

Voici les projets préconçus observés dans les Startup Weekends de Rennes et Rouen :

  • Meditag, un tag 2D pour faciliter l’accès à des informations sur son terrain de santé en cas d’urgence (Rennes) avec une porteuse de projet motivée par un besoin personnel d’un de ses enfants atteint d’une maladie rare. Une idée bien plus simple à mettre en oeuvre que le fameux Dossier Médical Personnalisé.
  • Cruise Me : un agrégateur d’information sur les croisières (Rennes) avec un porteur maitrisant ce marché sur le bout des doigts.
  • Invest RH : un outil permettant de faire un profiling rapide de candidats pour améliorer l’efficacité des cabinets qui font du recasement de salariés. Le porteur était un spécialiste du sujet. Le produit était pour lui un moyen de transformer en logiciel une méthode qu’il avait conçue (Rennes).
  • 1001 Découvertes : un logiciel pour l’apprentissage des tables de multiplication (Rouen). Pas mal sur le principe car le “pain point” est clair.
  • Reuse-Me : un service en ligne de recyclage de produits en marque blanche (Rouen) créé par un porteur qui avait déjà gagné un Startup Weekend de Paris sur un sujet voisin (recyclage de cheveux).
  • Pretty Messd Up : un service en ligne pour commander des T-shirts et autres accessoires décorés par des artistes branchés identifiés par des “trendspotters” (Rouen). Le porteur était déjà passé par le SUW de Bordeaux en 2011.

A mettre au crédit de ces projets : ils traitent de besoins moins futiles que les autres.

Des projets autocentrés “étudiants”

Une part des projets sont très autocentrés sur les besoins des étudiants en fin de cycle qui constituent une autre bonne part des équipes. Cela tourne souvent autour d’outils SOLOMO pour trouver les sorties des environs – peut-être lié à un sevrage du genre dans certaines régions – aux réseaux sociaux pour mener ses études, notamment à l’étranger.

C’est un phénomène qui lasse à la longue mais qui est tout à fait compréhensible. Si c’est une bonne chose d’être un utilisateur de son propre produit, encore faut-il que cela ait un sens d’un point de vue business. Dans la plupart des cas, l’audience des étudiants est d’un intérêt limité car son pouvoir d’achat est généralement assez réduit. Tout du moins par rapport aux jeunes qui viennent d’entrer dans la vie active avec un diplôme BAC+5 et sur un créneau porteur. Comme mentor, j’apprécierai bien de rencontrer dans ces Startup Weekends des équipes proposant de résoudre des problèmes difficiles s’écartant des loisirs pour étudiants. Un peu comme on le fait dans la très élitiste Singularity University basée dans le Ames Research Center de la NASA au cœur de la Silicon Valley (mais avec des gens triés sur le volet avec un calibre de très haut niveau).

Quelques exemples récents :

  • Trip it Yourself : un site d’information collaboratif pour préparer ses voyages dans les grandes villes (Rennes).
  • Lost in town : un service pour faciliter la vie des étudiants expatriés (Rouen).
  • UniFinder : un site web pour choisir son établissement d’enseignement supérieur à l’étranger (Rouen).

Un apprentissage rapide

Les Startup Weekends restent un lieu extraordinaire pour permettre un apprentissage très rapide de techniques de structuration des idées et de leur présentation.

On peut ainsi voir des idées assez bancales un samedi matin qui prennent une très belle forme lors du pitch du dimanche en fin de journée. Même si à la longue, les Startup Weekends peuvent lasser le mentor qui les fréquente du fait des “patterns” cités précédemment, cela reste une source énorme de satisfaction que de voir les équipes progresser. Même chez les plus durs d’oreille.

Voici d’autres sujets traités dans mes deux derniers Startup Weekends :

  • Start Me Up : un logiciel de réveil matin intelligent pour mobile. Sujet très bancal au début et bien articulé à la fin avec une belle vision produit. Le projet était second dans le tiercé gagnant de Rennes.
  • Movie Blind Test : un site web de “blind tests” de vidéos. Sorte de jeu de format QCM. Pas évident d’en faire un véritable marché.
  • Breizh Village : un jeu consistant à envoyer à ses contacts des “Menhirs” dans la tronche (virtuellement, et générant des réponses), adapté aux bretons, mais pouvant se décliner dans d’autres régions de France et d’ailleurs. C’est une sorte de virtualisation de la bataille de peluchons. L’univers du jeu ne fait pas partie du monde rationnel donc je me passe de commenter. C’était à Rennes, vous l’aviez deviné.
  • Crazy Street : un jeu de pistes dans la ville, une impression de déjà vu d’un autre Startup Weekend (Rennes).
  • Proxy Annonces : un service de petites annonces affichées sur des écrans installés dans les ascenseurs des grandes barres d’immeubles. L’un des rares endroits où la publicité n’a pas fait son apparition. Mais très complexe à mettre en œuvre (Rouen).
  • Wanapliz : un site où les utilisateurs indiquent les cadeaux qu’ils souhaiteraient recevoir, qui sont taggés avec leur mobile, et où les autres peuvent l’offrir. Peut devenir un complément, ou une “feature” d’un service comme Leetchi. Une impression de déjà-vu dans la création de listes de cadeaux.

A Rennes, le projet Match My Size a en tout cas bien mérité sa place de numéro un. Il s’agit d’une idée sommes toutes assez simple dans le principe mais avec pas mal de ressorts technologiques et business : aider les clients de sites de ventes en ligne à trouver la bonne taille des vêtements qu’ils achètent. Cela semble concerner en premier lieu la gente féminine, plus consommatrice de vêtements en ligne.

Il s’agit d’une sorte d’outil de recommandation qui demande à l’utilisateur/trice de saisir la taille de quelques vêtements qu’il a déjà achetés et qui lui vont bien. En agglomérant ces informations sur une grande masse d’utilisateurs et de marques et modèles de vêtements, le service peut ainsi extrapoler une taille d’un vêtement à ceux que l’on a saisis dans la base. C’est une application originale du “collaborative filtering” utilisé dans les services de recommandation de contenus. L’idée était bien vue car elle traitait deux problèmes clés : celui du client qui n’apprécie guère de se tromper et de devoir renvoyer le vêtement acheté qui ne lui convient pas pour obtenir la bonne taille et celui du vendeur qui peut ainsi réduire ses retours qui plombent sa rentabilité. Pour couronner le tout, le service peut être proposé en marque blanche. La base ainsi constituée et mutualisée entre les sites de vente gagne en qualité. Il y a bien entendu pas mal de détails à régler. Cette équipe était assez nombreuse (8 participants dont un bout ci-dessous), mixte (ce qui est utile vu le sujet) et très dynamique. Voilà un bon mix pour gagner un Startup Weekend.

Pistes d’améliorations

Alors, constate-t-on un phénomène d’usure des Startup Weekend ? J’ai l’impression que le point de vue est différent pour les participants qui y trouvent quelque chose et en général en redemandent et pour les mentors qui pourraient se lasser après quelques weekends.

Cela semble être le cas de Philippe Méda que j’avais rencontré comme mentor dans l’un des Startup Weekend de 2011. Dans un article récent, il pointe certaines dérives de la formule des Startup Weekends et propose diverses pistes d’ajustement que je me permet de commenter ici :

  • Les startups qui sortent des Startup Weekends et sont hébergés dans des pépinières/incubateurs se lancent trop souvent sur un modèle traditionnel avec création de la solution, puis la vente et sans valider la solution auprès du marché. Il leur faudrait  adopter la méthode du “customer development / lean startup” de Eric Ries et Steve Blank. En effet. C’était un peu le sens de mon intervention à Rouen sur la méthode consistant à bien analyser le problème de ses clients, sa valeur et son volume, pour définir le cahier des charges de sa solution, avant de se lancer bille en tête dans son développement.
  • Il faudrait aussi impliquer plus formellement les incubateurs et pépinières. C’était aussi le cas à Rouen avec notamment l’implication directe des équipes de l’incubateur Seinari issu de la Région de Haute-Normandie.
  • La formule donne trop confiance aux porteurs de projets, dynamisés par l’expérience enivrante de la création d’entreprise en deux jours. Le rôle des mentors est-il de leur remettre les pieds sur terre ou de les laisser aller au mur ? En général, les mentors sont assez honnêtes avec les équipes. Je n’ai pas senti de mise en confiance disproportionnée dans les SUW où je suis passé.
  • L’approche des Startups Weekend est devenue très commerciale pour leur organisation centrale qui est basée à Seattle. Elle définit tout un tas de règles pour leur mise en œuvre et prélève au passage une dime de plusieurs milliers d’Euros, tout en limitant le budget provenant des sponsors tout comme les prix offerts aux participants. Cela peut être parfois un peu contradictoire. Le Startup Weekend de Sophia Antipolis s’est ainsi fait “déréferencer” alors qu’il s’était plutôt bien déroulé.
  • Il faudrait impliquer les structures académiques pour qu’elles s’y forment et apportent une continuité pédagogique aux étudiants. C’est un peu ce que j’ai trouvé à Rouen. Le Startup Weekend y était organisé à la Rouen Business School – où il m’est arrivé d’intervenir en septembre – avec l’engagement de Denis Gallot qui y gère la filière entrepreneurs. Une bonne proportion des jeunes qui participaient à ce Startup Weekend provenaient de son cursus entrepreneurial. A Rennes, le SUW avait lieu dans l’ESC et était piloté par des jeunes de l’école. Idem à Bordeaux en 2011.
  • Il serait utile de faire le point après quelques mois des projets présentés et d’en tirer un apprentissage des facteurs d’échecs et de réussite. A ce que j’en ai vu, le principal facteur d’échec comme de succès réside dans la dynamique initiale de l’équipe du projet. Comment le leader du projet s’est-il comporté ? Est-ce que les membres de l’équipe étaient vraiment motivés par l’entrepreneuriat ou venaient plutôt comme “touristes de l’entrepreneuriat” pour reprendre ensuite une activité “normale” ? Ensuite, il y a bien entendu l’idée de départ qui est souvent assez foireuse et nécessite quelques pivots pour aboutir à un projet viable dans l’ensemble. Les mentors identifient souvent en avance de phase les raisons d’être de ces pivots, mais les équipes projets n’en tiennent pas forcément compte. Et les mentors peuvent aussi se tromper. Ils n’ont pas la science infuse.
  • Il faudrait enfin sortir de la dominance des projets web et mobiles. Il n’y a aucune raison de se focaliser dessus même s’ils présentent l’avantage de ne pas nécessiter beaucoup de capital pour démarrer. Les projets peuvent être plus ambitieux, couvrir un champ plus large, intégrer du matériel, de l’économie solidaire (comme c’est déjà arrivé dans des Startup Weekends thématiques). Il suggère de faire du prototypage d’objets avec des imprimantes 3D. J’avais vu dans le Hacker Dojo de la Silicon Valley un espace de coworking où sont régulièrement organisés des hackathons et qui était équipé d’un atelier d’électronique et d’une imprimante 3D. Mais il n’y organisait pas formellement des Startup Weekends.

Pour conclure, les Startups Weekends restent une bonne initiative. L’engouement de la France pour cette formule est une bonne chose. Il faut juste en faire un bilan régulier et collectivement en améliorer la formule pour améliorer le taux de réussite des projets qui en sortent. Tout ceci est parfaitement dans le domaine du possible !

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Publié le 29 mars 2012 et mis à jour le 30 mars 2012 Post de | Enseignement supérieur, Entrepreneuriat, Internet, Marketing, Startups | 36658 lectures

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Les 19 commentaires et tweets sur “Quelques réflexions sur les Startup Weekends” :

  • [1] - peignoir a écrit le 30 mars 2012 :

    Au moins sur ton blog je peux commenter!
    (Je ne le pouvais pas sur celui de Monsieur Méda)

    Avant de commencer : Je recommande la lecture des vidéos de Steve Blank (qui siege dans notre Board) Spécialement conçu pour Startup Weekend : Voici la première (concernant le customer dev)

    Concernant le coté très com­mer­ciale de Startup Weekend je rappelle que nous somme une non-profit et que commerciale n’est pas un gros mot (sauf semble t il en France et en Corée du Nord) , on fait ici la promotion de l’entrepreneuriat!

    Notre modèle économique repose sur nos volontaires (plus de 1000) sans eux Startup Weekend ne serait plus. Nous demandons aux organisateurs de payer le ticket d’avion d’un facilitateur (un organisateur plus expérimenté) voir meme de certain mentor (si ils le souhaitent) et de remonter 50% des profits (si il y en a) à Startup Weekend. Tout ceci dans le but de conserver et de faire grandir la qualité de notre communauté.

    Heureusement la communauté nous supporte car eux meme deviendront facilitateurs (et seront ravi de voyager à la rencontre d’autres éco-systèmes) et le mois dernier nous avons organisé notre second SoSummit où plus de 160 organisateurs nous ont rejoins à Austin (nous avons pris en charge l’hotel et la moitié du ticket) Nous allons aussi organiser les regional sosummit ou les organisateurs pourront discuter des pistes d’améliorations de startup weekend par région (en Europe je crois que tout le monde va se retrouver en grèce)

    Il est aussi utile de rappeler que tout nos bénéfices sont utilisé afin de faire grandir notre communauté qui cette année devrait atteindre plus de 400 évènements dans 90 pays! Pour plus de chiffres (on a pas encore le nouveau rapport mais voici celui de l’année dernière :
    http://startupweekend.org/wp-content/blogs.dir/1/files/2011/07/Official-Startup-Weekend-Report-2011.pdf)

    La contribution de l’ensemble des Startup Weekend (les milliers d’euros sont en général plutot qq centaines voir 0 voir meme négatif!) représente en gros 10% de nos bénéfices.

    2012 est une année importante, nous investissons nos effort dans un meilleur backend, nous avons également élargi notre équipe et Deborah nous à rejoint en Europe afin de dev et d’aider les organisateurs.

    En tout cas, merci à toi Olivier d’aider Startup Weekend à s’améliorer ton implication et l’aide que tu apportes est importante!

    Pour tout n’hésitez pas à rejoindre Startup Weekend, je reste attaché à aider la France et je serai toujours ravi d’aider les entrepreneurs
    qui le souhaite (mon twitter est @peignoir) D’ailleurs une stat sympa 70% de nos orga deviennent entrepreneurs!

    Pour le reste Il y aurai tant à dire,mais le plus simple sera de le faire en France 🙂

    A+

    f.

  • [2] - Mumber (@ReMumber_me) a écrit sur Twitter le 30 mars 2012 :

    Merci à @olivez pour http://t.co/3HlfrfjL @omartineau @n_w_x

  • [3] - Adelit (@_Adelit_) a écrit sur Twitter le 30 mars 2012 :

    Quelques réflexions sur les Startup Weekends par @olivez http://t.co/Omt5H4Gb #Entrepreneurs #SWBZH #Startups

  • [4] - Frédéric Bonneau (@ADEAR_Rouen_Dev) a écrit sur Twitter le 30 mars 2012 :

    #swrouen Synthèse d’Olivier Ezratty sur les Startups week-ends : http://t.co/9lqvJdcU.

  • [5] - Michel Nizon a écrit le 30 mars 2012 :

    je me demande si la France n’aurait pas inventé une nouvelle forme de tourisme comme tu en fais mention avec les mots entre guillemets que tu utilises de “Touristes de l’entrepreneriat” ?
    L’acte le plus créatif de la plupart des projets présentés semble être les néologismes de sens anglais utilisés pour les nommer…

  • [6] - Xavier Agnès (@XavierAgnes) a écrit sur Twitter le 30 mars 2012 :

    Quelques réflexions sur les Startup Weekends http://t.co/DA3thNrT via @arnaud_thurudev cc @niptechpodcast

  • [7] - Guillerm Vincent (@20I00) a écrit sur Twitter le 30 mars 2012 :

    @ptrennes @cocosleb @PaulAdrienMenez @TDelourme Les Startup Weekends par O ezratty! (Qui lui nous place 2nd d’ailleurs) http://t.co/e1PttFxS

  • [8] - Philippe MÉDA (@PMerkapt) a écrit sur Twitter le 30 mars 2012 :

    Un mix différent du mien mais convergent enthousiasme et usure de @olivez sur les Startup Weekends http://t.co/7KnTsQTh

  • [9] - Julie a écrit le 30 mars 2012 :

    Salut Michel,

    je pense que tu es surement une personne bien mais que ce commentaire est un peu nul (sans prendre de pincettes) et fleurit trop souvent dans d’autres bouches expertes.

    Alors, il faut quand même analyser cette formule de “touriste”, surtout si il est reprise ici et là.

    Même si il y a des projets bien, des projets ratés. Les gens apprennent et finissent, en essayant (essayer, c’est sine qua non !), par trouver leur voie.

    Et d’une manière plus globale, il vaut mieux saluer un porteur de projet qui s’est raté ou un organisateur qui a un peu planté son événement plutot que de savoir comment “il faudrait” et être un expert-phd en “yaka”.

    Au fait,
    toi, tu as finalement entrepris tard dans la vie.
    Tu as préferer bosser dans des grands groupes. OK.
    Et le Startup Weekend serait du tourisme…

    Est-ce que tu ne penses pas qu’il vaut mieux 2-3 vrais plantages dans le cambouis (en touriste, aveugle, startupweekender, incubé ou galérien, comme tu veux) pour multiplier ses chances de réussite ?

    Est-ce qu’on avance mieux dans un grand groupe avec des milliers de micro-décisionnaires bizarres et des délais de sumo pour prendre n’importe quelle décision sur une imprimante/photocopieuse, le 18 ème bouton AZ30765 (dont le client se moque) ou des logiciels surfacturés dans la fascinante lenteur d’une multinationale ?
    Chacun ses convictions.
    Mais, le touriste, on dirait que c’est toujours l’autre.

    Le startup weekend est un coup de fouet utile, change des vies (pas toutes, mais il en change !) et on est seulement au début des belles conséquences.

    • [9.1] - Olivier Ezratty a répondu le 30 mars 2012 :

      La figure du touriste n’est certainement pas appropriée pour les porteurs des projets dans les SUW. Elle s’applique plutôt à certains membres des équipes qui n’y ont pas un rôle très actif : on ne les entend pas beaucoup dans les réunions et ils n’interviennent pas du tout pendant les pitches, sessions de question-réponses comprises. Ils contribuent peut-être mais sur des tâches précises et plutôt techniques. Ils n’ont donc pas à proprement parler un profil d’entrepreneurs. Mais c’est déjà un bon point s’ils rejoignent les projets comme salariés ou bien avec un autre statut lorsque ceux-ci se transforment en startup.

  • [10] - Vincent BOREL (@LR_Incubation) a écrit sur Twitter le 30 mars 2012 :

    Des projets web sans véri­table marché porté par des équipes d’étudiants surnuméraires : les Startup Weekends 🙂 http://t.co/3Ferl9eo

  • [11] - peignoir a écrit le 30 mars 2012 :

    J’avais meme pas vu le “touriste” mais pour faire vite, je suis content qu’il y en ai. Notre but est d’etre accessible à tous, notre mission n’est pas de créer des startups en un Weekend (ca c’est l’effet de bord)! Le but est d’éduquer par la pratique à l’entreprenariat. Pour l’impact (que l’on mesure plus finement en 2012) Certain viennent sans job et trouvent un job, certain bossent dans une grosse boite et iront dans une startup etc… Les touristes dont tu parles peuvent aussi juste etre degouté par leur équipe, et lorsqu’il reviendront au prochain startup weekend ils auront apris l’importance du choix de l’équipe. Il est à noté que certain mentor viennent en “touriste” également (je n’aime pas le mot cf mentors are like mushroom -> http://www.women2.org/mentors-are-like-mushrooms-avoid-the-toxic-ones/) et notre but par contre est d’éviter ceux la. Bref vive les touristes de l’entrepreneriat puissent ils déménager depuis leur boulot vers l’entreprise grace aux Startup Weekends!

  • [12] - Guillaume Lamey (@LameyGuillaume) a écrit sur Twitter le 31 mars 2012 :

    Quelques réflexions sur les Startup Weekends : la jeunesse à l’honneur – debriefing au cas par cas. http://t.co/9MufPtu6

  • [13] - Thierry M a écrit le 5 avril 2012 :

    Mentor et jury à quelques SW (Montpellier, Toulouse notamment), je suis frappé par l’enthousiasme des participants mais surtout par leur capacité à apprendre. La principale finalité des SW est selon moi l’aspect pédagogique (gestion d’équipe, capacité d’écoute, aptitude à pivoter). L’aspect lié à la promotion de l’esprit entrepreneurial est aussi important. Quant au tourisme, les voyages éduquent la jeunesse, non? Comme le disait un célèbre ministre de l’enseignement: “éduquons, éduquons, il en restera toujours quelque chose !” 😉

  • [14] - Raphaelle a écrit le 12 avril 2012 :

    Bonjour,
    Pourriez-vous me communiquer une adresse mail ? Je voudrais vous inviter à participer à un débat organisé par Newsring.fr sur le rachat d’Instagram par Facebook.
    http://www.newsring.fr/medias-tech/633-facebook-instagram-zynga-apres-la-bulle-internet-faut-il-craindre-une-bulle-mobile/reperes

    Merci !

  • [15] - wes a écrit le 9 janvier 2013 :

    wes Says:Est-ce-que le entrepreneur qui prendre le pret et ensuite a transferrer au societe le droit de avoir plus de actions au cause de ça?

  • [16] - velk a écrit le 18 novembre 2013 :

    ayant fait un start up week end je suis assez sceptique sur ces events.

    certes, ca dégage de l énergie et les idées fusent, c est super positif, néanmoins :

    1/ une grosse majorité des participants finissent par abandonner leur projet : pas assez de fonds, équipe monté a 3,5,10 personnes ou 50% va finalement vouloir partir sur d autres projets (etudes, job salarié, départ à l etranger)

    2/ on mets en avant une vision superficielle de l entrepreneuriat. ce ne st pas parce qu’on est convaincant sur un pitch qu on sait mener une entreprise à sa pérennité avec tous les pièges que ca comprend (difficulté à trouver des financements, réglementations complexes en france, gestion RH qui est un casse tête permanent..)

    3/ si on a une idée de génie qui va permettre de lancer une sucess story commerciale, à t’on intérêt à l exposer à tout le monde au risque d’inspirer la concurrence ? parce que la norme des les milieux pro c est plutôt la signature de NDA ?

    • [16.1] - Olivier Ezratty a répondu le 18 novembre 2013 :

      Oui. C’est la partie du verre qui est à moitié pleine…

      OK sur les deux premiers points mais pas sur le dernier. L’idée de génie, c’est très rare. C’est l’équipe et l’exécution qui font la différence. Je connais des personnes qui gardent pour elles leur idée de génie et ont peur de leur ombre. Cela fait rarement de grands entrepreneurs !

      On ne sait qu’un projet est une “success story commerciale” que quand… cela l’est devenu. Rarement avant !

      Par contre, il y a pas mal d’idées à la noix qu’il vaut mieux ne pas trop explorer dès le départ. Les mentors dans un Startup Weekend peuvent apporter ce genre de feedback.

      Franchement, vu l’engagement demandé (un week-end et quelques dizaines d’euros), l’expérience apportée aux jeunes wanabee entrepreneurs n’est pas chère payée !

      On se retrouve au Startup Weekend de Paris ce week-end ? J’y suis mentor… pour la première fois, n’ayant participé jusqu’à présent qu’aux SUW en région (Nantes, Sophia Antipolis, Rouen, Bordeaux, Montpellier, …).

  • [17] - @004nino a écrit sur Twitter le 29 décembre 2015 :

    STARTUP 14) “Quelques réflexions sur les #Startup Weekends” de @olivez : 29-03-2012 sur https://t.co/Zkxy8xeTtv




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Jehanne Dussert
Jehanne est étudiante à l'école 42, membre d'AI For Tomorrow et d'Open Law, le Droit ouvert. Elle est aussi fondatrice de "Comprendre l'endométriose", un chatbot informant sur cette maladie qui touche une personne menstruée sur 10, disponible sur Messenger. #entrepreneuse #juridique #santé
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Chloé Hermary
Chloé est fondatrice d'Ada Tech School, une école d'informatique alternative et inclusive dont la mission est de former une nouvelle génération de talents diversifié à avoir un impact sur le monde. #entrepreneuse #formation
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Anna Minguzzi
Anna est Directrice de Recherche au CNRS au Laboratoire de Physique et Modélisation des Milieux Condensés (LPMMC) à Grenoble. #quantique
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Maeliza Seymour
Maeliza est CEO et co-fondatrice de CodistAI, qui permet de créer une documentation du code informatique par une IA.
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Candice Thomas
Candice est ingénieure-chercheuse au CEA-Leti, travaillant sur l’intégration 3D de bits quantiques au sein du projet Quantum Silicon Grenoble. #recherche #quantique
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Stéphanie Robinet
Stéphanie dirige un laboratoire de conception intégrée de circuits électroniques du CEA-Leti qui travaille sur des systèmes sur puces intégrés, des interfaces de capteurs, des interfaces de contrôle de qubits et de la gestion intégrée de l'énergie. #recherche #quantique
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Sabine Keravel
Sabine est responsable du business development pour l’informatique quantique chez Atos. #quantique #IT
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Céline Castadot
Céline est HPC, AI and Quantum strategic project manager chez Atos.
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Léa Bresque
Léa est doctorante, en thèse à l'institut Néel du CNRS en thermodynamique quantique, sous la direction d'Alexia Auffèves (en 2021). #quantique #recherche
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Emeline Parizel
Emeline est chef de projet web et facilitatrice graphique chez Klee Group, co-fondatrice TEDxMontrouge, gribouilleuse à ses heures perdues, joue dans une troupe de comédie musicale, co-animatrice de meetups et est sensible à l’art et à la culture. #création
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Elvira Shishenina
Elvira est Quantum Computing lead chez BMW ainsi que présidente de QuantX, l'association des polytechniciens du quantique. #quantique
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Marie-Noëlle Semeria
Marie-Noëlle est Chief Technology Officer pour le Groupe Total après avoir dirigé le CEA-Leti à Grenoble. #recherche
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Gwendolyn Garan
Gwendolyn est travailleuse indépendante, Game UX Designer, Game UX Researcher (GUR) et 2D Artist pour le jeu vidéo, étudiante en Master 2 Sciences du Jeu, speaker et Formatrice sur l'autisme et la neurodiversité, l'accessibilité et les systèmes de représentation dans les jeux vidéo. #création #jeuvidéo
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Alexandra Ferreol
Alexandra est étudiante d'un bachelor Game Design à L'Institut Supérieur des Arts Appliqués (année scolaire 2019/2020) #création #jeuvidéo
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Ann-elfig Turpin
Ann-elfig est étudiante en deuxième année à Lisaa Paris Jeux Vidéos (Technical artist, 3D artiste), année scolaire 2019/2020. #création #jeuvidéo