Le plan de résistance bancal des chaines face à Google TV

Publié le 30 novembre 2010 et mis à jour le 13 décembre 2010 - 12 commentaires -
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Le 19 octobre 2010, les dirigeants des principales chaines de la TNT publiaient une chartesur les modalités d’affichage des contenus et services en ligne sur les téléviseurs et autres matériels vidéo connectés publiée”. Sans que son nom soit cité, la charte vise surtout Google et son service Google TV qui fait craindre le pire aux chaines. Elles lèvent ainsi les boucliers pour éviter la googleization de leur business, à savoir la fuite de leurs revenus publicitaires vers le numéro un de l’Internet. Aux USA, les principaux networks de chaines TV, celui de Viacom (MTV, etc) ayant réagi en dernier, n’y sont pas allés par quatre chemins. Point de charte, mais un simple refus de voir leurs contenus exploitables via Google TV, assorti d’un blocage technique de cet usage (limité en tout cas à la web vidéo streamée, pas à celle qui est broadcastée, qui n’est pas contrôlable facilement) !

L’approche mérite d’être examinée un peu plus en détails. C’est une étude de cas en devenir d’une industrie qui résiste aux coups de boutoir de l’innovation technologique dans son secteur et qui cherche à préserver son modèle économique menacé. Elle pose plusieurs questions clés que je vais essayer de traiter dans cet article :

  • Quelle est la menace réelle sur ces chaines TV qui pour l’essentiel vivent du revenu publicitaire ? 
  • Est-ce que leur approche défensive est la bonne face à Google ? Est-ce que leur plan de résistance est vain ?
  • Les chaines ont-elles d’autres options ? Qui pourraient bien être les alliés des chaines dans cette lutte ?
  • Quelle peut-être l’attitude de Google et de ses partenaires face à la résistance des chaines TV ?
  • Quelle est la place du consommateur et de ses besoins dans cette petite guerre de survie ?

Le contenu de la charte

En général, une charte rassemble différentes parties qui se mettent d’accord sur un “gentleman agreement” pour réguler telle ou telle industrie ou pan de la vie publique.

Ici, les chaines TV se sont organisées en cartel pour imposer leurs vues. Le propos est simple voire simpliste : leur contenu ne sera diffusable que via les acteurs industriels qui respecteront les principes de la charte. A savoir que le contenu et l’expérience du téléspectateur dans et à partir de ce contenu doivent rester entièrement sous le contrôle des chaines TV. Rien que ça !

Charte Chaines TV

Le principe est détaillé dans la seconde page de cet oukase de trois pages. Mais avec quelque ambigüité car il ne précise pas si les services sont interdits uniquement dans la fenêtre vidéo de la chaine (en cas d’écran partiel) ou autour, voire avant ou après. Une nuance importante !

Affichage limite

Enfin, les chaines TV affichent leur préférence pour une solution technologique qui garantisse la charte, et sans la nommer. Mais cela ressemble fort à un soutien de HbbTV, ce standard franco-allemand que les chaines TV cherchent à imposer.

Soutien deguise dans HbbTV

Ce standard définit la manière dont des services interactifs issus de l’Internet sont associés aux contenus TV broadcastés, quel que soit le tuyau (hertzien, satellite, câble, IPTV). Pour faire simple, HbbTV permet aux chaines TV d’associer leur contenu TV à des services en ligne faciles d’accès à partir de la télécommande. En d’autres termes, c’est une forme de migration du Télétexte vers l’Internet pour ces chaines. En théorie, les caractéristiques techniques de HbbTV permettent aussi de créer des services en ligne indépendants des chaines TV. Ils sont développés à partir de technologies de type web (HTML, etc). HbbTV va apparaitre dans les premiers téléviseurs en 2011 et pourrait être supporté par les FAI dans la même période, sachant que ce support est intégré dans les générations de processeur les plus récentes de ST Microelectronics et apparaitra également chez Broadcom. Ce sont les deux premiers concepteurs mondiaux de processeurs pour set-top-boxes !

HbbTV Logo

La charte est en tout cas pour le moins curieuse dans la forme:  les chaines sont d’accord avec elles-mêmes ! Elles imposent leurs vues. On peut se demander quelle est la légalité de l’approche. Le droit semble quelque peu dépassé par les événements et la technologie !

Mais les chaines TV pourraient ne pas en rester là et à l’envie déployer leur lobbying pour faire évoluer la règlementation. Une menace à ne pas sous-estimer pour le consommateur voire pour les autres acteurs industriels tant l’exception culturelle française peut-être le prétexte à moult galipettes règlementaires !

La menace sur les chaines TV

Les chaines TV réagissent ainsi pour des raisons qui se comprennent : elles vivent pour l’essentiel du revenu publicitaire et les évolutions technologiques type “TV connectées” peuvent constituer des menaces mortelles pour elles. Mais ce fut également le cas des enregistreurs numériques de télévision, popularisés il y a dix ans par TiVO et maintenant plutôt communs depuis que la plupart des opérateurs et constructeurs en proposent. Ils permettent de facilement zapper la publicité. Pourtant, malgré les sons de cloche alarmistes, les PVR (personal video recorders) n’ont pas sérieusement entamé les revenus publicitaires des chaines. Il faut dire qu’en France, l’usage du PVR ne s’est pas fortement développé, handicapé entre autres par la taxe sur la copie privée qui grève le cout des disques durs intégrés dans les set-top-boxes.

Chaines de la charte TV connectees

Le pire des cas de figure serait pour les chaines de voir Google TV se déployer à grande échelle sur les nouvelles TV connectées, et que l’on assiste à une migration de valeur de la publicité TV vers Google. Qui plus est, comme sur Internet, la délocalisation du chiffre d’affaire publicitaire hors de France priverait l’ensemble des acteurs économiques de cette manne de revenus. Google ferait son beurre avec de la publicité contextualisée liée aux besoins des consommateurs et apparaissant avant ou après les programmes, voire pendant si Google ne respectait pas la charte. La publicité contextualisée devenant le fort de Google, il resterait un peu de “brand marketing” pour les chaines TV. De plus, la consommation de contenus vidéos sur les Google TV serait fortement délinéarisée, et pilotée pour l’essentiel par la fonction de recherche. Les menaces sur les chaines TV pèseraient par ricochet sur la production cinématographique française. Les chaines TV, et pas seulement Canal+, contribuent en effet lourdement à la production locale ! Les chaines gratuites ont ainsi financé 110m€ et les chaines payantes 195m€ des 1259m€ de la production cinématographique française en 2009, soit le quart (source: CNC). Sans compter les téléfilms !

Cela fait pas mal de “si”. Car pour que ce scénario se réalise, il faudrait que non seulement Google TV soit présent sur une masse critique de téléviseurs (on n’y est pas encore), et que l’usage suive la disponibilité de la fonction. Or, dans l’électronique de loisirs, il y a toujours un grand décalage entre la disponibilité d’une fonction et l’usage proprement dit…

L’approche défensive est-elle la bonne ?

On peut se demander si les chaines ne se trompent pas de bataille. Le risque le plus important n’est-il pas de voir la consommation de TV et de vidéo évoluer vers d’autres contenus que ceux des chaines ? Le risque le plus grand n’est-il pas de voir les grandes séries TV américaines diffusées directement via des offres type Netflix ? Ou de voir les téléspectateurs passer plus de temps dans YouTube et autres DailyMotion que sur leurs programmes habituels ?

A force de vouloir limiter la manière dont leurs contenus sont consommés, les chaines TV ne se tirent-elles pas une balle dans le pieds alors qu’elles devraient proposer des usages nouveaux (un peu comme France 2 l’a fait à l’IBC 2010 dans sa démo de HbbTV sur TV LG) plutôt que de créer des interdits stériles ?

Avec leur charte, les chaines TV  :

  • S’érigent en freins apparents à l’innovation. C’est une attitude rétrograde négative. C’est certes une question de survie, mais on ne survit pas en limitant la liberté des autres ! Ainsi, quid de fonctions de recommandations qui permettraient de connaitre l’offre de films d’un acteur ou réalisateur d’un film en train de passer en direct sur une chaine, que l’on a déjà vu, mais disponible sur d’autres chaines ou en VOD, dans le prolongation d’une interface du type de la NeufBox Evolution (ci-dessous) ? Verboten ?

Regarder_la_TV_E12

  • Cherchent à contrôler une réalité technologique qui leur échappe. Elles ignorent ainsi plusieurs scénarios d’usages comme le multi-écrans, où un écran tel qu’un smartphone ou une tablette pilote le contenu affiché sur la télévision. Dans un pareil cas, la charte des chaines pourrait être parfaitement respectée mais pas l’esprit. Ce qui montre un peu son absurdité. Et quid des micro-ordinateurs, de plus en plus utilisés par les jeunes pour regarder la TV, avec un simple tuner TNT de 40€ ?

Elles devraient plutôt maximiser l’audience sur tous les supports au lieu de créer des barrières dans ces usages. Leur attitude limitant par exemple l’usage du “live” dans les solutions multi-écrans des FAI est risible, même s’il y a quelques raisons cachées plus ou moins valables (mesure de l’audience, peur de la copie, etc) ! Il en va de l’absence de TF1 et M6 dans la solution SFR NeufBox Evolution sur smartphones et tablettes, tout comme celle des mêmes chaines sur VLC lorsque l’on veut voir ces chaines sur son PC chez Free ! Leur “wall-gardenisation” (si je peux me permettre) de la TV de rattrapage est un autre moyen de leur part de limiter la flexibilité d’usage des consommateurs. Elle force les utilisateurs à aller dans les portails de catch-up de chaque chaine au lieu de permettre l’émergence de solutions multi-chaines plus faciles d’usage !

Les risques “d’overlay” évoqués par la charte sont-ils réels ? Ce n’est pas l’approche de Google. Celui-ce cherche surtout à habiller la recherche des contenus et à faire de la publicité ciblée avant et après visualisation des contenus. Le risque est encore plus faible sur le “live”. Si les contenus sont de bonne qualité, les téléspectateurs continueront d’en profiter. Si le “live” est toujours consommé, la publicité qu’il contient sera toujours efficace. Mais le pire, pour les chaines, est que Google est en fait capable de capter leur valeur tout en respectant leur cahier des charges défensif ! Quand on est sur un site web via Google, on ne voit rien de Google lorsque l’on est sur le site et pourtant, Google a capté une grande partie de la valeur par le moteur de recherche et sa publicité, la plus contextuelle de toutes sur le web.

On aurait pu en tout cas rêver d’une charte plus positive et avenante, avec des engagements de services et d’innovations ! Une charte qui propose plus qu’une charte qui impose !

Les chaines ont-elles d’autres options ?

Les chaines TV font bloc contre la menace de Google TV parce qu’elles en ont les moyens. D’autres industries qui se sont fait Napsterisées (musique) ou googleizées (presse) n’ont pas eu cette chance. Mais elles ont connu des difficultés parce qu’elles n’ont aussi pas su évoluer en temps et en heure.

Les chaines TV ont quelques autres options sous le coude pour lutter contre Google et la menace supposée associée :

  • Trouver de alliés objectifs. Les FAI pourraient jouer ce rôle. Eux-aussi sont menacés par Google TV car il remet en cause leur rôle de tuyau à valeur ajoutée avec leurs set-top-boxes TV. Ils ont encore leur mot à dire et peuvent innover dans leurs solutions triple play comme le démontrent notamment SFR avec la NeufBox Evolution et avec la très attendue Freebox 6 qui devrait sortir avant la fin de l’année. De plus, la clientèle des FAI correspond à peu de choses près à la clientèle potentielle de Google TV, avec un nombre de foyer adressable intermédiaire entre les 6 millions disposant de l’IPTV et les 12 et quelques millions ayant un débit d’au moins 4 mbits/s. Pourtant, nous avons vu que les chaines limitent aussi sérieusement ce que peuvent faire les FAI dans leur set-top-box. Pourquoi s’aliéner des alliés objectifs alors que la menace est sérieusement contingentée dans leur canal de diffusion ?
  • Adopter ou amplifier une stratégie de diffusion tout azimut, un peu comme Canal+ qui cible tous les tuyaux (hertzien, satellite, câble, ADSL) et tous les écrans (TV, TV connectée, smartphones, tablettes, PC, consoles de jeu) pour maximise la capillarité de sa diffusion. Canal+ est pourtant cosignataire de la charte, mais son revenu est fait d’abonnements et très peu de publicité, un modèle assez protégé par rapport à celui des chaines qui vivent de la publicité.
  • Faire preuve de plus de souplesse pour la diffusion de contenus dans les plateformes “mono applications” telles que les smartphones, tablette et consoles de jeu. L’absence de multifenêtrage limite les risques d’overlay à la Google.
  • Inventer des services en ligne qui l’enrichissent l’expérience télévisuelle. Tout reste à faire dans le domaine ! Dans le sport, les jeux, la TV réalité, les documentaires, les informations, les débats politiques, les séries TV, tout comme dans la “Social TV”. Sans compter les diversifications cohérentes, un peu à l’instar de celle de M6 qui s’implique dans le commerce en ligne liée à la vie quotidienne en liaison avec ses contenus (cuisine, habitat, look, etc).
  • Enrichir leurs guides de programmes exploitables par Google et les autres. Ces guide sont actuellement très pauvres. Or, dans un monde d’abondance, il faudra maximiser la capacité à trouver ce que l’on cherche. Malgré elles, les chaines devront ainsi adopter des stratégies de “Search Engine Optimization” de leurs contenus télévisuels !

Ce sont des approches qualitative qui mériteraient évidemment une analyse plus quantitative de leur impact. Ces options seraient en tout cas d’un bien meilleur effet, car plus proactives, plus positives, plus innovantes. Il vaut mieux sur-innover que résister aux innovations du moment !

Quid de l’attitude de Google ?

Pour l’instant, Google fait un peu le dos rond !

Non seulement, il se voit opposer ces fins de non recevoir des chaines TV, surtout aux USA, mais son offre ne reçoit pour l’instant pas un accueil très favorable. Le produit Google TV est certes prometteur mais sa première mouture est encore décevante, un peu trop “geek” à l’image des télécommandes : celle de Sony avec petit clavier intégré (ci-contre) ou le clavier proprement dit de Logitech. Sony Google TV RemoteSans compter les limitations dans l’accès à la TV broadcastée, illustrée par le compliqué montage avec l’opérateur satellite Dish TV.

La capillarité de diffusion de Google TV reste très faible avec juste Sony et Logitech sans compter, aux USA, les efforts nuls de Best Buy dans la distribution pour en assurer la promotion auprès des consommateurs.

La donne pourrait changer en janvier 2011 avec l’annonce attendue du support de Google TV par Samsung, LG et/ou Toshiba au CES de Las Vegas. Elle pourrait créer un bon effet d’entrainement et standardiser l’architecture logicielle des TV connectées dès 2011, comme MS-DOS a standardisé le PC à partir de 1981. C’est certes une commoditisation dangereuse des constructeurs mais un pis aller par rapport à une fragmentation suicidaire du marché. L’inconnue restant la latitude des constructeurs dans la personnalisation de Google TV, qui semble moins grande qu’avec Android dans les smartphones.

Face aux chaines TV, Google est surement en pleine discussion. Il découvre que des négociations sont nécessaires chaines par chaine et pays par pays, que la TV n’est pas un business facile, que les acteurs locaux sont puissants et savent se protéger. Google pourra ainsi choisir d’intégrer le support de HbbTV dans son logiciel pour juste deux pays, l’Allemagne et la France ? Sachant qu’au Royaume Uni, il leur faudrait supporter un autre standard équivalent, Canvas. L’Allemagne étant un marché plus porteur pour Google TV que la France, Google adoptera peut-être dès facto une stratégie de contournement en s’attaquant sérieusement au marché le plus facile à pénétrer. Google sera aussi peut-être amené à devoir supporter le broadcast et des tuners TV dans son middleware. En effet, la consommation de contenus broadcastés reste clé dans l’expérience télévisuelle, quelle que soit le pays.

Il existe une autre grande incertitude concernant Google : est-ce que son modèle publicitaire est reproductible avec le même succès sur les TV connectées ? Rien n’est moins évident ! Qui dit que les taux de click seront les mêmes sur la TV sur les publicités contextuelles ? Est-ce que la TV est le meilleur écran pour aller sur un site web d’un annonceur ? On manque cruellement de recul dans le domaine. Il y a peut-être plus de peurs que de mal. Yahoo s’est déjà cassé les dents dans les TV connectées alors qu’il avait pourtant réussi à imposer ses Widgets à presque tous les constructeurs de TV connectées il y a deux ans. Même si Google s’y prend mieux, son succès n’est pas assuré. Cela ne serait ni le premier ni le dernier acteur de l’informatique ou du web à se casser les dents sur le marché de la TV “du futur” !

Au moment où la Commission Européenne déclenche une procédure antitrust contre Google, l’entreprise va en tout cas découvrir à ses dépends ce que doit être une attitude industrielle “responsable” ! Et il ne suffira pas de créer un centre de recherche et un centre culturel en France !

Et le téléspectateur dans tout ça ?

On a un peu tendance à l’oublier dans cette bataille industrielle. Quels sont ses besoins ? Quel est son intérêt ?

Il faut peut-être commencer par appliquer une segmentation de l’audience, certes un peu simpliste :

  • La “Génération X” et celle des “baby boomers” a une consommation plus classique de la TV et son pouvoir d’achat est le plus élevé. Elle ne cèdera pas aussi rapidement que la génération Y aux sirènes des solutions connectées du type Google TV. C’est un matelas d’audience et de revenu publicitaire pour les chaines.
  • La “Génération Y” se détourne de la télévision mais pas de la consommation télévisuelle. Elle a déjà adopté des modes de consommation non classiques : délinéarisée, sur PC, sur mobiles, le téléchargement de séries, multitâche et multi-écrans, etc. Avec ou sans Google TV, elle pose problème aux chaines !
  • Les enfants et ados, plus jeunes que la génération Y, ne sont pas à oublier. Ils ont une consommation plus traditionnelle de la télévision. Mais adopteront les nouveaux usages aussi facilement que la génération Y, si ce n’est mieux.

Quoi qu’il en soit, ce sont les consommateurs qui auront le dernier mot. Même si on leur impose les Google TV dans leur TV Samsung ou autre, ils l’utiliseront… ou pas ! Ils choisiront l’usage qui leur conviennent, en inventeront de nouveaux, sélectionneront les contenus qu’ils apprécient, cliqueront ou pas sur la publicité cliquable. Ils contourneront aussi comme d’habitude les éventuelles mesures techniques les empêchant de consommer les contenus comme ils l’entendent.

Heureusement que cette incertitude subsiste !

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Publié le 30 novembre 2010 et mis à jour le 13 décembre 2010 Post de | France, Google, Innovation, Médias, TV et vidéo, USA | 30037 lectures

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Les 12 commentaires et tweets sur “Le plan de résistance bancal des chaines face à Google TV” :

  • [1] - LvP a écrit le 30 novembre 2010 :

    Les chaînes ne peuvent interdire :
    – d’aller aux toilettes pendant la pub
    – parler à son/sa voisin(e) de canapé devant la tv
    – appeler grand-mère au téléphone pendant la pub
    – envoyer un SMS à sa copine (et pas à la chaîne)
    – lire son journal ou un bouquin devant la tv
    – feuilleter un magazine devant la tv
    – faire sa gym devant la tv
    – repasser devant la tv
    – regarder son assiette devant la tv
    – couper le son de la tv
    – DORMIR devant la tv

    Alors elles interdises les widgets 🙂
    Et la génération Y, et les autres, cesseront de regarder ces chaînes au profit de services plus adapter à leurs envies…

  • [2] - Alban a écrit le 30 novembre 2010 :

    Ce nouveau sujet sur l’overlay par GoogleTV me fait penser qu’il existe la fonction PIP sur la plupart des TV à partir du milieu de gamme. Elle permet déjà d’afficher des programmes autour des diffusions TV, ou vice-versa : l’écran de son PC en train de surfer en fenêtre principale, une chaîne TV en incrustation.

    Cependant, il me semble que cette fonction déjà ancienne n’est pas vraiment utilisée par beaucoup de monde. C’est une impression basée uniquement sur l’observation de mon entourage et de mes clients (et moi-même d’ailleurs vu que je n’utilise jamais cette fonction).

    Ok, GoogleTV la simplifie et rajoute la surimpression, mais si on veut vraiment, on peut déjà faire quelque chose qui va à l’encontre de cette charte. Et si on le fait, que font les chaînes TV ? Quelle action peuvent-elles entreprendre ? Elles demandent et s’opposent, mais il n’y a pas de loi ou de sanction derrière tout cela.

    Après, se pose la question du consommateur : veut-il réellement quelque chose qui ressemble à GoogleTV ? Cela répond-t-il à un réel besoin ?

    Que ce soit des deux côtés qui s’opposent avec chacun leur solution, Google avec GoogleTV et les chaînes avec HbbTV, je ne suis pas certain que ces deux solutions répondent à quelque envie ou besoin que ce soit, même venant de la génération post-Y. A part peut-être pour voter plus facilement que par SMS pendant un jeu de télé-réalité, et encore.

    Sans aucune volonté de généraliser, mais pour donner un exemple, j’ai autour de moi des membres de la génération post-Y, ceux qui n’ont jamais acheté un CD de leur vie et qui n’en achèteront jamais. Ils consomment la TV à l’ancienne, c’est-à-dire en mode totalement passif, chips et glandouille. Pour eux, le mode actif devant la TV, c’est l’ordi sur les genoux ou la Wii.

    J’attends avec impatience les études sur l’utilisation réelles des services inclus dans les TV connectées actuelles, mais aussi des attentes ou envies des téléspectateurs en terme de technologie ajoutée !

    • [2.1] - Olivier Ezratty a répondu le 30 novembre 2010 :

      En effet, un scénario plausible est “tout ça pour ça”, à savoir beaucoup d’inquiétude pour un problème qui n’en est pas un. Ou un problème qui existait déjà et qui ne faisait pas tant de mal que ça.

      Les grandes chaines de TV ont surtout subit la baisse de leur audience du fait de l’accroissement du nombre de chaines permis par la TNT ! Pas à cause de l’Internet, de l’overlay et autres écrans connectés.

  • [3] - macha a écrit le 30 novembre 2010 :

    Dites, que faites vous pour la JEI ? Finies les exonérations… va falloir payer… jeune ou pas.
    Google profite de l’Irlande et devra payer une taxe (taxe google pour les services sur internet) pour la France. Philippe Marini est focalisé sur la baisse du déficit public à toute allure… L’Etat n’est pas là pour financer les hauts salaires des ingénieurs de startups… Ya pas marqué pigeon sur son front.
    http://www.lepost.fr/article/2010/11/30/2323952_taxe-google-sauvetage-de-l-irlande-bouclier-fiscal-philippe-marini-repond-aux-questions-des-internautes.html
    Avec toutes les taxes internet qui vont nous tomber dessus, le consommateur va surtout choisir de réduire la voilure et se passer de très nombreux services web même sur la tv connectée qui sera plombée par la redevance aussi…. Ou bien il va y avoir de la fraude, du trafic de PC (un marché au noir)… Les années 30…
    Tant mieux après tout, surtout quand on voit que cela profite aux multinationales américaines… tous ces bidules du web.
    On va enfin pouvoir tricoter tranquille au coin du feu… c’est la crise !!

    • [3.1] - Olivier Ezratty a répondu le 30 novembre 2010 :

      Je suis l’affaire JEI & autres de loin. Les pôles de compétitivité ont rencontré Eric Besson hier. J’ai bien peur cependant que le gouvernement soit autiste et ne change pas de position. Les startups n’ont aucun poids politique. Les JEI ? 2000 entreprises pour l’essentiel des TPE. Ce n’est rien face aux dizaines de milliers de cafés restaurants, des taxis, agriculteurs et autres professions qui savent mieux se faire entendre, souvent grâce à un pouvoir de nuisance certain.

      Il ne faut pas tomber non plus dans le catastrophisme. Ce n’est pas 1% de taxe sur la pub en ligne qui va changer l’équation économique des startups. Ce qui m’inquiète, c’est plutôt la paperasserie que cela va générer pour pas grand chose. Comme souvent en France, les micro-taxes créent des macro-pertes de temps et d’efficacité qui s’additionnent en rendant infernale la vie des entrepreneurs, et surtout de ceux qui ont en charge la gestion financière et de la paye.

      La redevance TV ? Elle ne s’additionnera pas à la redevance que l’on paye déjà dans un foyer qui dispose de TV si je comprend bien. Elle constituera une nouvelle redevance seulement pour ceux des foyers qui n’ont pas de TV et achètent les appareils concernés (PC, tablettes, etc). Il s’agit d’une minorité de foyers en général, à ceci près qu’ils sont plutôt jeunes. Comme ils peuvent aussi recevoir les chaines TV via la TNT ou l’IPTV, c’est une simple question d’équité. Vus les taux d’équipement qui dépassent les 95%, la redevance TV devrait être applicable à tous les foyers fiscaux sans se casser la tête de savoir quel est leur équipement. Et en continuant à appliquer des exonérations pour les personnes non imposables. Donc, le marché noir ou gris de PC n’est pas à craindre.

  • [4] - Vincent a écrit le 30 novembre 2010 :

    Mes remarques sur cet excellent billet qui mériterait néanmoins une analyse prospective un peu plus ambitieuse:

    – Une réaction normale de la part des chaines
    La télévision connectée fait peur aux chaines. OK. Pourquoi faire mine de s’en étonner? Ce sont des gens intelligents qui les dirigent. Leur réaction de protection est instinctive, normale. Les chaines protègent leur business model actuel qui continue à bien fonctionner quoi qu’on en dise.

    – Permettre de s’organiser
    Ce regroupement sous une même bannière (le front du refus) va leur permettre d’acheter du temps… Au lieu de se précipiter et de nouer de nombreux partenariats bilatéraux qui auraient pour effet de continuer à fragmenter les audiences, les chaines vont favoriser l’émergence de standards.

    – Stratégie de marque
    Ainsi, sur ces plateformes techno neutres (=standardisées) sur lesquelles elles essaient d’avoir la main (cf. Charte), les chaines pourront répliquer le modèle de concurrence diffuseur TV classique, entre elles, en excluant au maximum les nouveaux entrants (pur web) afin d’éviter la fragmentation des audiences. Cela se fera si besoin avec l’aide du législateur: les chaines contribuent au financement d’oeuvres culturelles et obtiennent des contreparties.

    Une telle stratégie peut elle fonctionner?
    Clairement, oui. Mme Michu veut sa télé. Moderne et tout, mais une télé. Les générations X,Y,Z se fracassent sur la barrière des 30 ans. Bcp deviennent des Mme Michu (c ma nouvelle théorie du moment, je teste l’effet…)

    Les chaines devront s’adapter, innover, se métamorphoser pour:
    – utiliser le potentiel technologique de la TV connectée (interaction avec les programmes)
    – faire du multi-screen pour multiplier les points de contact avec leurs marques
    – personnaliser les expériences: une même marque (ou chaine) résonne différemment en chacun d’entre nous ; notre experience avec cette chaine doit donc être adaptée

    Bon je m’arrête là, je ne veux pas squatter ce blog.
    Bises

  • [5] - Social TV a écrit le 1 décembre 2010 :

    Comme souvent, je suis en phase avec les analyses et les hypothèses formulées dans le billet et dans les commentaires. Très intéressant, Olivier !

    Du point de vue utilisateur, je crois en effet plus à l’expérience générique de la “télé connectée” en multi-screen qu’à celle du “téléviseur connecté” qui relève d’avantage du fantasme des technologues de la convergence. D’ailleurs, seul 20% des téléviseurs connectables sont réellement connectés. Et puis la “télévision connectée” existe déjà depuis des années au travers des Box d’opérateurs. Pour aller plus loin, il serait intéressant d’accéder à des études quali/quanti sur les usages sur le parc actuel et de mesurer la satisfaction/les attentes des téléspectateurs en matière de services dits interactifs.

    Juste un bémol sur le modèle publicitaire de Google. Tu le décris comme étant basé sur le CPC en affichage contextuel et donc inadapté à la Google TV. Certes, ce modèle au clic vaut toujours pour le moteur de recherche Google, mais plus pour Youtube qui vend ses audiences à des CPM bien supérieurs à une dizaine d’euros et sur des volumes considérables. Pour info, Youtube se targue d’être le 2e acteur du marché publicitaire en France sur le nombre d’in-stream servis en pré-roll avant des vidéos (le numéro 1 étant probablement le groupe TF1). En agrégeant des flux vidéo live ou on-demand, en partenariat avec des producteurs et des diffuseurs de taille moyenne ou petite, Youtube a sûrement moyen de monétiser la TV connectée sur un modèle au CPM.

    Simple interrogation : et si Google devenaient la régie publicitaire ultime dans le digital avec une offre multi-screen (Web, mobile, tablettes, TV connectée) et multi-format (clic, display, in-stream) pour les annonceurs ?

  • [6] - Olivier Ezratty a écrit le 1 décembre 2010 :

    @Social TV : bonne remarque sur CPC vs CPM. Quel sera le modèle pour les pubs pre et post-roll non pas de contenus provenant de YouTube mais de contenus provenant directement des chaines broadcast, le jour où elles accepteront ce mode de diffusion ? Quant à Google = régie publicitaire ultime, c’est bien leur ambition. Même dans le offline, malgré l’abandon du print aux USA en 2009 (http://techcrunch.com/2009/01/20/google-bails-on-print-ads-and-newspapers/).

    @Vincent: “Ce sont des gens intelligents qui les dirigent”. Ach ! La plupart des boites qui prennent de mauvaises décisions sur le moyen/long terme sont remplies de gens intelligents. Les entreprises et organisations humaines hiérarchiques sont ainsi faites. Sinon, nous sommes en phase: l’appétence du marché n’est pas démontrée et sera au mieux très différente selon les segments socio-démo, laissant en effet du temps aux chaines pour se retourner. Il n’empêche qu’elles continuent à se tirer une balle (voire plusieurs) dans le pieds avec leur attitude. Notamment sur les segments jeunes qui consomment la TV sur PC.

  • [7] - Emmanuel a écrit le 8 décembre 2010 :

    Passionnant comme toujours toutefois par pur esprit de contradiction je m’étonne qu’on n’aborde pas la question d’une autre point de vue:
    Google ne parvient pas à convaincre ses partenaires potentiels d’adopter sa plateforme. Pourquoi? Google écoute-t-il les besoins de ses partenaires pour les convaincre? Quelles sont ses propositions, sont-elles à la hauteur?
    D’ailleurs on peut s’interroger Google considere-t-il les chaînes comme des clients, des partenaires ou des utilisateurs? Dans n’importe quelle société on considererait que l’approche commerciale est à revoir car ne correspond pas nécessairement aux attentes du marché.
    Et si au moins une partie du problème venait de là? D’un profond malentendu entre des partenaires qui attendent d’être traités en clients tandis que Google estime que l’adoption de sa plateforme est “nécessaire” et considère que les acteurs du marché doivent adopter ses règles qui ne sont la plupart du temps, pas négociables.

    Sans remettre en cause le raisonnement de cet article je pense utile que l’on garde à l’esprit qu’il procède d’une vision orientée, même si assumée.

    • [7.1] - Olivier Ezratty a répondu le 8 décembre 2010 :

      Oui, le point de vue côté Google mérite d’être examiné. En fait, la boite cherche d’abord à imposer son modèle et ensuite, va faire les ajustements minimum pour le faire accepter par les “stakeholders”. Ils apprennent en marchant. Cela reste une approche très expérimentale “à l’américaine” sans forcément avoir de grand plan super-structuré comme on aime à l’interpréter vu de France.

      • [7.1.1] - Emmanuel a répondu le 8 décembre 2010 :

        Je sais que tu commentes la démarche des chaînes françaises via leurs Charte mais je crains que le point de vue ne soit pas si différent outre-atlantique même s’il peut s’exprimer de façon différente. A vrai dire j’en suis sûr car il précede de plusieurs mois les discussions en France…

        • [7.1.1.1] - Olivier Ezratty a répondu le 8 décembre 2010 :

          J’évoque aussi la réaction des networks américains. Elle est plus explicite. Mais par certains côtés plus adaptée. Les networks refusent la monétisation sauvage de leurs contenus streamés via Internet par Google, par une mesure de blocage technique. Cela correspond bien aux nouveaux usages.

          Les chaines TV françaises bloquent la diffusion de leurs contenus broadcastés traditionnellement autant que ceux qui sont streamés. En ce sens, les chaines françaises sont plus restrictives que les networks américains qui sont déjà habitués à des solutions type Slingbox et à l’usage des PVR (malgré le mal que cela leur fait dans les revenus publicitaires, ils n’ont pas pu y résister).

          Bon, en même temps, j’écris cela en étant à LeWeb où France Télévision a un très beau stand et une approche “social networks” intéressante pour une chaîne publique. TF1/LCI est de son côté partenaire de longue date de l’événement (via la contribution notable de Cédric Ingrand de l’émission Plein Ecran).




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Avec Marie-Anne Magnac, j'ai lancé #QFDN, l'initiative de valorisation de femmes du numérique par la photo. Elle circule dans différentes manifestations. L'initiative rassemble près de 800 femmes du numérique (en janvier 2022) et elle s'enrichit en continu. Tous les métiers du numérique y sont représentés.

Les photos et les bios de ces femmes du numérique sont présentées au complet sur le site QFDN ! Vous pouvez aussi visualiser les derniers portraits publiés sur mon propre site photo. Et ci-dessous, les 16 derniers par date de prise de vue, les vignettes étant cliquables.
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Gaëlle Rannou
Gaëlle est étudiante à 42 Paris et tutrice de l’équipe pédagogique (en 2021).
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Jehanne Dussert
Jehanne est étudiante à l'école 42, membre d'AI For Tomorrow et d'Open Law, le Droit ouvert. Elle est aussi fondatrice de "Comprendre l'endométriose", un chatbot informant sur cette maladie qui touche une personne menstruée sur 10, disponible sur Messenger. #entrepreneuse #juridique #santé
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Chloé Hermary
Chloé est fondatrice d'Ada Tech School, une école d'informatique alternative et inclusive dont la mission est de former une nouvelle génération de talents diversifié à avoir un impact sur le monde. #entrepreneuse #formation
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Anna Minguzzi
Anna est Directrice de Recherche au CNRS au Laboratoire de Physique et Modélisation des Milieux Condensés (LPMMC) à Grenoble. #quantique
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Maeliza Seymour
Maeliza est CEO et co-fondatrice de CodistAI, qui permet de créer une documentation du code informatique par une IA.
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Candice Thomas
Candice est ingénieure-chercheuse au CEA-Leti, travaillant sur l’intégration 3D de bits quantiques au sein du projet Quantum Silicon Grenoble. #recherche #quantique
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Stéphanie Robinet
Stéphanie dirige un laboratoire de conception intégrée de circuits électroniques du CEA-Leti qui travaille sur des systèmes sur puces intégrés, des interfaces de capteurs, des interfaces de contrôle de qubits et de la gestion intégrée de l'énergie. #recherche #quantique
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Sabine Keravel
Sabine est responsable du business development pour l’informatique quantique chez Atos. #quantique #IT
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Céline Castadot
Céline est HPC, AI and Quantum strategic project manager chez Atos.
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Léa Bresque
Léa est doctorante, en thèse à l'institut Néel du CNRS en thermodynamique quantique, sous la direction d'Alexia Auffèves (en 2021). #quantique #recherche
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Emeline Parizel
Emeline est chef de projet web et facilitatrice graphique chez Klee Group, co-fondatrice TEDxMontrouge, gribouilleuse à ses heures perdues, joue dans une troupe de comédie musicale, co-animatrice de meetups et est sensible à l’art et à la culture. #création
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Gwendolyn est travailleuse indépendante, Game UX Designer, Game UX Researcher (GUR) et 2D Artist pour le jeu vidéo, étudiante en Master 2 Sciences du Jeu, speaker et Formatrice sur l'autisme et la neurodiversité, l'accessibilité et les systèmes de représentation dans les jeux vidéo. #création #jeuvidéo
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