Les entrailles de la Freebox 6

Publié le 14 décembre 2010 et mis à jour le 6 décembre 2018 - 59 commentaires -
PDF Afficher une version imprimable de cet article
  

Après presque un an d’attente et autant de buzz, rumeurs et fausses rumeurs entretenues ou pas, Free vient d’annoncer l’arrivée et la disponibilité très prochaine de la Freebox 6 dite “Révolution”.

L’annonce avait lieu mardi 14 décembre lors d’une conférence de presse rassemblant 250 journalistes, bloggeurs et partenaires de Free au Pavillon Gabriel à Paris.

Je ne serai ni le premier ni le dernier à commenter cette annonce. Alors, quoi de spécial dans cet article (et le suivant) ? Je vais décortiquer les détails de l’annonce tant côté matériel que logiciel et étudier l’impact général de l’annonce tant sur les usages que sur le marché des FAI. Je m’intéresse notamment à tout le “sourcing” des composants matériels et logiciels de Free. Il est toujours intéressant de remonter à leur source les diverses innovations technologiques d’un nouveau produit.

L’annonce elle-même

L’enjeu pour cette annonce était de taille : reprendre le leadership technologique alors que l’étoile de Free palissait, l’opérateur pionnier du triple play se faisant dépasser par SFR et même Bouygues Telecom en captation de nouveaux abonnés en 2010. Ce lancement est donc un moyen pour Free d’envoyer un signal fort au marché et aux consommateurs. Free entend bien reprendre le flambeau de l’innovation dans le domaine. Le FAI a choisi de monter progressivement en puissance dans son marketing, mais dans la lignée de sa R&D, avec des ressources “lean and mean”. Son équipe marketing se consolide avec un véritable Directeur Marketing mais ils ne sont que quatre en tout, dont une attachée de presse. La boite fonctionne encore presque comme une startup à l’exception de ses quatre call centers qui représentent plus de 95% de l’effectif avec 4500 personnes.

_MG_4968

L’annonce était pilotée du début à la fin par Xavier Niel en reprenant quelques uns des canons des keynotes de Steve Jobs : le leader est là, c’est un leader “produit”, il commence par un état des lieux, un historique des innovations de Free, puis dévoile petit à petit son produit en mettant d’abord l’accent sur le design (avec Philippe Starck on stage) puis sur les fonctionnalités matérielles et logicielles. Il y avait même le coup du “one more thing” à la fin de la présentation avec l’annonce de la gratuité des appels vers les mobiles en France métropolitaine à partir de la Freebox. En attendant l’offre mobile Free qui n’arrivera pas avant deux ans et qui devrait casser la baraque et mettre fin à une situation anormale où les prix des abonnements mobiles en France seraient parmi les plus chers du monde (à vérifier, ce n’est pas ce que je trouve dans le rapport de l’Ofcom UK 2010).

De manière tout aussi classique, deux partenaires étaient mis en évidence : Intel – pour le choix de l’Atom Sodaville comme processeur de la set-top-box dénommée maintenant “Freebox Player” – et Gameloft, premier éditeur de jeu à supporter cette Freebox. Mais d’autres industriels sont derrière cette annonce et je reviendrai dessus (Asus, Movea, STM, 4MOD, WizTivi, Asus, etc).

Xavier Niel était très à l’aise dans le descriptif des nouveautés de sa box. Prêt à faire la révolution, à bouleverser le marché et aussi à anticiper ses évolutions, notamment le passage inéluctable à la fibre optique. Un peu comme l’ancienne Freebox avait anticipé en avance de phase l’arrivée de la HD et de la 3D, déjà supportée, sans compter la fonction d’enregistrement de la télévision (PVR).

Avec un crédo : l’ADN de Free est celle de l’invention, pas de la copie… sous, entendu pas comme les autres (il avait l’air de faire allusion à SFR). Free poursuit sa stratégie de conception interne de l’ensemble de son offre. Certes, avec l’assemblage de technologies issues sur le marché, mais avec un travail de conception et d’intégration entièrement réalisé en interne, en particulier pour la partie logicielle avec de très nombreuses briques développées en interne.

Enfin, contrairement à Steve Jobs et Apple dont les équipes sont pléthoriques, Xavier Niel pouvait citer presque tous les développeurs de la Freebox qui étaient évidemment présents dans la salle et avec qui nous étions ensuite libre de discuter (quelques spécimens, du développement logiciel, ci-dessous). Avec juste un regret : le développeur du navigateur les quitte pour aller travailler chez un opérateur aux USA.

Développeurs chez Free (1)Développeurs chez Free (2)Développeurs chez Free (3)Développeurs chez Free (4)Développeurs chez Free (5)

Principales nouveautés

La dernière itération, la Freebox 5, datait d’avril 2006. La V5 introduisait la séparation entre le modem ADSL et la set-top-box pour la TV, qui introduisait le support de la haute définition, d’où l’appellation Freebox HD. Elle avait subit un relifting en 2008 avec l’ajout en standard de la FreePlug, la solution CPL pour relier le modem ADSL à la Freebox TV et permettre à cette dernière de récupérer les flux de TV via une connexion réseau à base de courant porteur, plus sûre que le Wifi, et moins encombrante qu’un câblage Ethernet classique.

La Freebox V6 conserve le format en double boitier, et avec un lot de nouveautés qui poursuit l’aggiornamento de l’ensemble des opérateurs triple play en matière de set-top-box TV ultra-connectées après  la NeufBox Evolution de SFR lancée mi-novembre 2010.

Les nouveautés de la Freebox V6 sont nombreuses : l’adoption du processeur Atom Sodaville CE4150 d’Intel pour la Box TV, un design cohérent entre les deux box créé par Philippe Starck, le support natif ADSL+ fibre, le déport du stockage dans la gateway (le modem ADSL/FTTH), une télécommande gyroscopique, une interface utilisateur digne de ce nom pour l’accès aux services de la box TV qui renvoie à l’âge des cavernes celle de la V5 qui était un véritable cauchemar, un navigateur Web intégré, une manette de jeu, un lecteur Blu-ray, et plein d’autres choses encore.

On peut dire sans trop hésiter qu’à ce jour, la Freebox V6 est la solution à la fois la plus polyvalente et la plus ergonomique pour consommer des contenus média dans le foyer, et notamment la télévision et la vidéo.

C’est un “game changer” aligné sur une tendance lourde du marché. Et avec probablement une résonnance mondiale.

C’est aussi une annonce qui fait monter les enchères entre le monde des set-top-boxes des opérateurs et les télévisions connectées. Une bataille qui reste ouverte, encore un certain temps, même si à long terme, il est probable que les opérateurs devront se contenter d’offrir uniquement une gateway polyvalente, capable d’irriguer en contenus (et aussi probablement en interfaces utilisateurs) les différents écrans connectables du foyer.

Design et packaging

La première innovation présentée concernait le design des box. C’était surtout une innovation chez Free, dont les box précédentes étaient plutôt “last in class” de ce point de vue, surtout la set-top-box TV de la Freebox V5. C’est probablement l’innovation qui sera la plus contestée dans cette box. Le design, et Starck, dont toujours clivants. Il y aura des pour et des contres. Mais c’est relativement secondaire. Ce qui compte, c’est l’usage.

_MG_4925

Philippe Starck est venu présenter le design en question en expliquant son rationnel. En faisant le faux modeste, indiquant qu’il n’avait travaillé que sur le contenant et pas sur le contenu. Et son crédo sympathique au possible : il aime aider les gens intelligents à créer des produits intelligents qui rendent les gens intelligents. Résultat, nous avons une combinaison de matières dures et molles. La matière dure protège le cerveau des boitiers. Ce qui est au contact de l’utilisateur est mou, à texture caoutchoutée. Les boites se veulent ”amicales”, sans agressivité.

Les deux boites ont (enfin) un design cohérent. Leur dénivelé est un peu superflu, mais c’est le propre du design que de créer parfois du superflu. En fait, Free a eu la volonté d’alourdir artificiellement les deux boites pour faire moins “cheap”.

Packaging Freebox V6

L’ensemble est livré dans des boites blanches, plus classe que le carton ondulé,  le tout intégré dans un packaging qui est presque deux fois plus volumineux que celui de la Freebox V5. C’est du lourd ! La documentation est très légère et intégrée dans le couvercle des emballages de chacune des box. Tout est fait pour simplifier l’expérience utilisateur. Jusqu’à une préconfiguration de l’ensemble du réseau pour tout marche dès le branchement.

A noter que la fabrication de la Freebox V5 a été arrêtée dès septembre 2010. Une fois ses stocks épuisés, la Freebox V6 pouvait être annoncée et rendue presque immédiatement disponible pour les nouveaux abonnés ! La date de disponibilité est fixée au 3 janvier 2011. Les anciens abonnés peuvent mettre à jour leur box pour un tarif dégressif habituel en fonction du nombre d’années d’ancienneté avec la box précédente, comme lors de la sortie de la V5 : 120€ moins 30€ par année d’année d’ancienneté d’abonnement. Et elle est déjà commandable en ligne.

La Freebox Server

C’est le nom du modem dite aussi “gateway” chez les constructeurs.

Elle intègre nativement les prises Ethernet pour l’ADSL et l’entrée FTTH (fibre optique) anticipant cette évolution inéluctable du haut débit, au moins dans les villes. Xavier Niel m’a ainsi indiqué il y a quelques mois que le FTTH serait disponible en banlieue parisienne dans les deux prochaines années. Autant éviter d’avoir à mettre à jour les box une fois les lignes établies.

_MG_4987

Le Wifi passe au 11n dit “3×3” qui supporte un débit théorique impressionnant  de 450 Mbits/s pour peu que le 11n soit supporté dans votre ordinateur. C’est le plus haut débit disponible sur le marché chez un FAI. Sachant que l’Ethernet passe à 1 Gbits/s. Mince, il va falloir que je change certains switches Netgear chez moi qui ne sont qu’à 100 Mbits/s !

Freebox Server

La Freebox Server supporte nativement 8 téléphones DECT en direct et joue le rôle de base. Les DECT satellites peuvent se connecter directement dessus en liaison radio.

Elle dispose d’un afficheur tactile qui permet de gérer la configuration sans son ordinateur. L’affichage s’adapte à la position horizontale ou verticale de la box, un peu comme de Cube de Canal+. Cet afficheur fonctionne avec deux couleurs et est en technologie OLED 128×128 pixels.

La box comprend aussi des petits hauts parleurs. Elle se transforme ainsi en radio ainsi qu’en radio-réveil. On peut écouter sa musique enregistrée ou provenant Internet. Pas bête ! Encore un usage de plus à ce couteau Suisse du FAI et qui permet de poubelliser des appareils spécialisés que l’on pouvait avoir rien que pour cette fonction ! Pour peu que la Freebox soit dans la chambre à coucher. Ce qui aura des chances d’arriver pour les jeunes et les jeunes couples dans un petit logement.

Le choix a aussi été fait d’y déplacer le disque dur, habituellement dans la set-top-box destinée à la TV. C’est un choix très judicieux et fort logique : la TV y est ainsi enregistrée sans avoir à allumer la set-top-box TV (le Freebox Player), les contenus sont toujours disponibles aussi bien dans le foyer qu’à l’extérieur. Cela concerne la TV mais aussi ses photos, ses vidéos, sa musique et ses différents téléchargements (pas toujours legit…). Les 250 Go du disque interne sont “proches du cloud” et presque déjà dans le réseau. Ce disque permet aussi de partager ses contenus sur Internet, et de faire tourner “TV Perso”, voire d’avoir des fonctions de partage multi-écrans à la Slingbox. C’est une approche très intéressante qui déplace une partie de la valeur du FAI vers la gateway, une chose très utile tandis que les set-top-boxes risquent de disparaitre à terme au profit de télévisions connectées ou de boitiers type Apple TV.

Le disque dur est exploitable intégralement pour les enregistrements TV et pas par tranches de 80 Go comme chez SFR. Il faut tout de même payer 10€ par mois pour disposer de cette fonctionnalité avec les chaines premium de Canal+. On peut aussi ajouter son disque dur externe via port USB ou e-SATA. Il y a même un logement au format d’un disque dur 3,5 pouces dans la boite ! Mais l‘usage n’est pas encore clairement documenté. Free se réserve en général de la marge pour faire évoluer sa solution. Il se pourrait que ce soit l’emplacement d’un futur module Femtocell. Il serait donc interne au lieu d’être externe comme chez SFR dans sa Neufbox Evolution.

On peut paramétrer la box pour lancer des téléchargements. Les protocoles et logiciels n’étant pas précisés mais on sait déjà qu’un client BitTorrent est intégré dans la box. Presque de la provoc !

La box gère le contrôle parental des accès à Internet. On pourra ainsi déterminer les heures d’accès à Internet par ordinateur (je n’ai pas noté si c’était par adresse IP – délicat dans le cas de l’usage de DHCP – ou par nom de machine, plus stable).

La box va stocker les informations de paramétrage et de fonctionnement en local et permettre de générer un graphique des débits et d’auditer les problèmes de fonctionnement. Lorsqu’il y aura un problème, le tiret qui tourne sera remplacé par un code erreur et un message en clair. Le support technique en sera facilité d’autant.

Côté composants, la box intègre un chipset Broadcom (de la série 63xx ? à 400 Mhz pour la partie communication)  et un chipset Marvell Kirkwood 88xx (probablement un 88F6281 mais je ne suis pas certain) pour la partie réseau (serveur de fichiers, téléchargements, streaming pour d’autres devices comme les mobiles). C’est un SoC à base de cœur ARM qui tournerait à 1,2 Ghz ! Là encore, il y a de la puissance sous le coude (schéma ci-dessous) !

Marvell Kirkwood block diagram

Le Freebox Player

Le boitier TV dispose surtout d’un processeur plus puissant, un Atom Sodaville d’Intel. Cela donne plus de puissance et dans le même temps une grande ouverture  à un large écosystème de logiciels. Les portages de logiciels (surtout sous Linux) vers la Freebox seront faciles à réaliser.

Christian Morales VP Intel Europe

Lors de l’annonce, nous avions droit à une vidéo personnalisée de Paul Ottellini, le CEO d’Intel ainsi que de l’intervention sur scène de Christian Morales, le VP d’Intel Europe (ci-dessus). La collaboration avec Free a été vécue comme “challenging” d’un point de vue intellectuel. Ce qui veut dire que les ingénieurs de Free sont très exigeants, voire pire. Xavier Niel a souligné l’excellent support d’Intel. Ils ont fourni un accompagnement technique énorme à Free, qui allait jusqu’à organiser des focus groups de tests de l’interface utilisateur de la Freebox avec des utilisateurs en Asie ! De quoi préserver la confidentialité, qui l’a été bien mieux que les annonces Apple !

Il faut dire que c’est une première pour Intel : Free devient ainsi le premier opérateur à lancer opérationnellement une box sous Sodaville. Orange devrait suivre en 2011 ainsi que d’autres opérateurs européens. Mais la force de l’IPTV en France fait de notre pays un marché test critique pour Intel. En termes d’innovation et de volume, la Freebox V6 sera donc pendant quelques Intel-Atom-processor-CE4100temps la plus belle référence mondiale pour Intel dans ce secteur des set-top-boxes qu’il cherche à pénétrer face aux Broadcom, ST Microelectronics, Sigma Design et autres (NXP, Samsung, etc).

Chez Free, l’Atom Sodaville remplace le processeur Sigma Design 8634 qui équipait la set-top-box de la Freebox V5 et qui tournait à 300 Mhz. En gros, on fait plus que quadrupler la puissance disponible.

Paul Ottellini employait le vocabulaire de “Smart-TV” pour qualifier la Freebox Player. C’est le nouveau nom que l’on risque de voir très utilisé au CES de Las Vegas en janvier dernier. On risque de le voir associé également aux TV connectées et notamment à celles qui tournent avec Google TV. Ces dernières utilisant aussi l’Atom Sodaville !

La série CE 4100 d’Intel a été annoncée en septembre 2009 mais n’est disponible en volume que depuis mi 2010. Elle a connu un retard au niveau du support logiciel, notamment sur les librairies graphiques et le support du Flash 10.

Qui a adopté Sodaville ? A ce jour, il y a le boitier Logitech Revue sous Google TV, les TV connectées Sony sous Google TV et le boitier Boxee / D-Link qui devait initialement tourner avec un Tegra de nVidia. Le Tegra a été abandonné par Boxee pour le Sodaville du fait de l’absence de décodage matériel du format vidéo H264 chez nVidia. Le Tegra se révélait trop lent pour décoder des vidéos 1080p. D’où un retard de 6 mois dans la disponibilité du boitier Boxee D-Link annoncé au CES 2010 ! Il y aura sinon la future set-top-box Orange construite par Samsung, les set-top-boxes d’Amino, pas distribuées en France, que l’on trouvera déployées chez Telecom Italia, et enfin les constructeurs de set-top-boxes Technicolor et Sagemcom qui ont aussi annoncé leur support de Sodaville.

La série des Sodaville CE 4100 est ce que l’on appelle un “System On Chip”, un SoC. Son cœur est un CPU Atom en technologie 45nm. Il est complété de “blocs d’IP”, de fonctionnalités ajoutant de nombreuses fonctionnalités utiles dans une set-top-box mais qui ne sont pas présentes dans les netbooks équipés d’Atom : le support du graphisme 3D,  celui de nombreux codecs audio et vidéo “hardware” et des fonctions de sécurité pour le contrôle d’accès et le DRM. Il gère aussi toutes les entrées sorties réseau et audio-vidéo.

Intel Sodaville CE4100 Block Diagram Hires

Si on rentre dans les détails, ce processeur intègre :

  • Le moteur graphique PowerVR SGX535 d’Imagination Technology, une société anglaise spécialisée dans la création de circuits pour le traitement graphique. Intel en détient 14% et Apple 9,5%. Les bibliothèques graphiques supportées sont OpenGL ES 2.0 ainsi que Flash 10. Les applications natives pour la Freebox sont ainsi développées en C/C++ et OpenGL.
  • Les codecs vidéos supportés sont le H264, les MPEG2 et 4.2, Windows Media 9 / VC1, DivX. Il supporte aussi la décompression matérielle du format d’images JPEG. De manière classique, les sorties sont en HDMI ou Péritel (via un adaptateur), avec support 1080p 60 Hz ou 24p. Avec tout cela, la set-top-box est capable de gérer deux flux Full HD en simultané sans problèmes. Ce qui permet d’incruster une image TV au dessus d’une autre (l” “picture in picture”, ou PIP). En audio comme en vidéo, tous les formats du moment sont décodables par la box et si un nouveau format apparaissait, la box pourrait être mise à jour pour son support.
  • Il comprend un double DSP pour le décodage de l’audio numérique, le Tensilica HiFi2, capable de traiter deux flux audio haute définition (lossless) simultanément. Tensilica est un autre concepteur de circuits intégrés (comme Imagination Technologies ou ARM), basé dans la Silicon Valley. C’est grâce à ce bloc que les formats DTS et Dolby sont gérés par la Freebox Player.
  • Le processeur intègre les composants de gestion de la sécurité d’accès avec différents algorithmes et standards de décryptages : AES, DES, 3DES, SHA, RSA, AACS, C2. DVB-CSA/CSA2. Indispensable pour pénétrer le marché des set-top-boxes.
  • Il supporte de la mémoire DDR2 et DDR3 (plus rapide). La STB de Free est équipée de 1 Go de DDR3.
  • Il tourne à 1,2 Ghz. A comparer aux 1,6 Ghz des Atom intégrés dans les netbooks et aux 300 Mhz de la plupart des CPU de set-top-box actuels, ou aux 450 Mhz du STM 7105 qui équipe la set-top-box de la récente NeufBox Evolution.
  • Sa consommation va de 7W à 9W selon le modèle et la fréquence d’accès à la mémoire (200 Mhz ou 400 Mhz). Sachant que le modèle retenu par Free est le plus haut de gamme, le 4150, qui dispose d’un moteur graphique plus rapide (400 Mhz vs 200 Mhz pour le CE4100). En comparaison, les processeurs Broadcom, ST Microelectronics ou équivalents des set-top-boxes actuelles consomment autour de 5W. L’augmentation est donc raisonnable. Au total, la set-top-box de Free consommerait environ 20W, sachant de plus qu’elle est dépourvue de disque dur. A comparer aux 13W de la STB de la NeufBox Evolution, moins gourmande. Sodaville ne possède pas de véritable fonction de power management. On ne les trouvera que dans le successeur de Sodaville, le 4200 “Groveland” annoncé en septembre 2010. Groveland intègrera aussi un encodeur H264, utile notamment pour la visio-conférence ou le restreaming de contenus vidéos dans des scénarios multi-écrans. Il n’est pas impossible qu’une version intermédiaire de la Freebox 6 bénéficie un jour de ces évolutions.

De son côté, la carte mère de la set-top-box est un peu plus complexe que celle de la Freebox V5, avec plus de petits composants, qui la rapproche d’une carte mère de PC, ou plutôt de netbook car elle est toute petite, probablement d’un format voisin du nano-ITX de 12 cm de côté.

Les cartes mères des deux box sont fabriquées chez Unihan, une filiale d’Asus ou chez Gemtek, deux fabricants taiwanais. Sachant que l’assemblage a lieu en Tchéquie, à la fois pour de sombres histoires d’optimisation de la TVA et pour avoir une production proche de son marché.

Freebox Player

Le boitier de la box est plus volumineux que le précédent. C’est pour faire “solide”. La set-top-box de la Freebox V6 aurait très bien pu beaucoup plus petite. Il n’y a pas tant que cela d’entrées à l’arrière, la Péritel passant par un adaptateur qui se branche sur une prise qui ressemble à une mini-DIN.

Mais il n’y a pas que le processeur dans cette box. L’objectif de Xavier Niel est de jeter tout ce qui traine autour de la TV pour qu’il ne reste plus que la Freebox Player (le ou la, je ne sais plus…). La box comprend ainsi un lecteur DVD et Blu-ray (probablement pas graveur de Blu-ray). Et il semblerait que son dézonage soit vite possible. Une bonne nouvelle car les lecteurs de salon de Blu-ray sont plus difficilement dézonables que les lecteurs DVD.

La télécommande

La Freebox est livrée avec une nouvelle télécommande qui intègre un gyroscope et un accéléromètre. Un peu comme dans la Wii. Ses boutons en couleur feront peut-être jaser, mais elle est bien plus simple et logique que celle de la V5. Ils sont prééminents, en caoutchouc et moins nombreux que sur la V5. On est proche des télécommandes classiques de média centers.

Telecommande Freebox V6

Qu’a-t-elle dans le ventre exactement, au delà de sa peau en texture caoutchoutée ?

  • Le gyroscope et l’accéléromètre sont fournis par ST Microelectronics. Ils fonctionnent en mode analogique et leur signal est converti en numérique par un composant dédié.Print Curieusement, il ne n’agit pas du MotionIC de Movea, un composant MEMS très intégré. Ces fonctionnalités permettent d’intégrer un navigateur web dans la box, sans nécessiter l’emploi d’un clavier ou d’une télécommande à clavier comme l’hideuse télécommande des Sony sous Google TV.
  • Elle comprend un processeur embarqué d’origine Texas Instruments.
  • Le logiciel de gestion de la télécommande provient de la société grenobloise Movéa, issue du CEA LETI. Elle a comme investisseurs i-Source Gestion, le fond belge GIMV et Thomson/Technicolor depuis qu’elle a racheté Gyration à ce dernier en 2007. La navigation permet l’emploi d’un clavier virtuel à l’écran, notamment pour le navigateur web. Le mouvement de la télécommande gyroscopique est d’amplitude fixe qui ne dépend pas de la distance avec l’écran, ce qui est assez bien vu.
  • Elle est conçue par Free au niveau matériel et fabriquée par la société française 4MOD et son partenaire en Asie.
  • Elle fonctionne par liaison radio, probablement à 2 Ghz comme les claviers et souris sans fil. Ce qui est bien plus pratique que l’infrarouge. Mais qui empêche une commande de la box par les télécommandes universelles en infrarouge. On peut anticiper l’arrivée d’un récepteur IR add-on connectable en USB à la box.

La manette de jeu

Autre grande nouveauté, la Freebox V6 est livrée avec une manette de jeu qui ressemble à celles de la XBOX. Elle est reliée à la box en USB. On peut en mettre plusieurs, et utiliser par la même occasion un réplicateur de port USB si nécessaire.

Mais toute manette de jeu en USB et supportée par Linux tournera avec la Freebox Player, l’avantage de l’Atom. Il semblerait qu’il n’en manque pas sur le marché. Là encore, cela procure une certaine ouverture à la box. On ne sera pas obligé d’acheter les manettes supplémentaires chez Free.

Les Freeplug

Les FreePlugs sont les transformateurs des deux box qui servent également à gérer le réseau par courants porteurs. Elles sont un peu plus petites que celles de la V5 et surtout elles sont appariées en usine, évitant la configuration au démarrage (en appuyant sur leur petit bouton).

On branche et ça marche !

Voilà pour le matériel !

Vous croyez que j’aillais couvrir cette annonce en un seul article ? Dans ce blog qui a le sens du détail,  ce n’est pas possible ! L’article suivant traitera du logiciel, de l’interface utilisateur et des contenus accessibles avec la Freebox 6. J’espère pouvoir mettre la main sur cette V6 rapidement pour faire des tests. On fera ensuite un petit comparatif concurrentiel, notamment avec la Neufbox Evolution.

 

Tous les articles de cette série sur le lancement de la Freebox Révolution (V6)

1 – Les entrailles de la Freebox 6 (46, 13576)
2 – Les logiciels et contenus de la Freebox 6 (30, 11698)
3 – La concurrence de la Freebox 6 et ses enjeux (24, 3873)
4 – Les vrais gens et le marketing de Free (9, 2182)

RRR

 
S
S
S
S
S
S
S
img
img
img

Publié le 14 décembre 2010 et mis à jour le 6 décembre 2018 Post de | France, Haut débit, Internet, Logiciels, Logiciels libres, Loisirs numériques, Marketing, Photo numérique, Son, TV et vidéo | 185343 lectures

PDF Afficher une version imprimable de cet article     

Reçevez par email les alertes de parution de nouveaux articles :


 

RRR

 
S
S
S
S
S
S
S
img
img
img

Les 59 commentaires et tweets sur “Les entrailles de la Freebox 6” :

  • [1] - vjeux a écrit le 14 décembre 2010 :

    Quel navigateur ?

    Est-ce que l’on sait quel est le moteur du navigateur de la freebox ? Webkit (Chrome, Safari), Firefox, IE ?

    • [1.1] - sqaull a répondu le 18 décembre 2010 :

      le navigateur a été développe par free eux même , et le développeur a etait recruté par une compagnie américain
      si que xavier neil a dit à la conférence de presse

  • [2] - gidehault a écrit le 14 décembre 2010 :

    Je vais finir par plus que me répéter, mais encore une fois un grand merci pour l’extraordinaire travail de décortiquage que tu fais au fil de tes articles, et pour le sens du détail qui est sans conteste la “olivez touch” 😉

    Côté DECT, puisque tu poses la question dans l’article, il n’y a là rien de très révolutionnaire, cela reprend le principe des DECT achetables dans le commerce : un des téléphones joue le rôle de la “base”, et les autres ne sont que des combinés rattachés à cette base, ce qui permet d’avoir X téléphones mais une seule prise téléphonique. La “seule” chose qu’apporte la Freebox v6 là dedans, c’est de jouer le rôle de la base (et aussi d’accessoirement de supprimer un câble, puisqu’on n’a plus à relier son téléphone principal à la box). On n’aura donc, avec cette installation, plus que des téléphones “secondaires”, qui n’auront plus besoin d’être relié à quoi que ce soit à part une prise électrique pour leur recharge. Keep it simple, stupid ! 😉

    Je suis curieux d’en savoir plus sur les fonctions de NAS, ainsi que sur le SDK à venir : pourra t’on écrire des applications en interaction avec les émissions broadcastées ? faire de l’incrustation d’image ? etc…

  • [3] - Plinkers a écrit le 14 décembre 2010 :

    Comme toujours, Du très très bon boulot !!
    merci pour cet article très intéressant et déjà très complet au regarde de sa réactivité !

  • [4] - sebbouyssou a écrit le 14 décembre 2010 :

    Merci. Cet article est très complet.

    “La Free­box Ser­ver sup­porte nati­ve­ment 8 télé­phones DECT en direct (mais je n’ai pas bien com­pris com­ment ça marche côté connec­tique et pro­to­coles – à creuser).”

    Je crois comprendre que la box reconnaitra certains combinés des téléphones fixes sans fil et les combinés vendus comme complémentaires à une base. Le fixe n’aura donc besoin que du branchement électrique. Il doit y avoir une installation facilité du réseau sans fil à la norme et fréquence DECT entre la box et le combiné, comme pour le wi-fi à un pc, mais coté box.

    A ce compte, ils auraient pu ajouter le combiné téléphonique et son chargeur. 😉 Ou proposer les modèles compatibles.

  • [5] - Stanislas a écrit le 14 décembre 2010 :

    Superbe article et probablement le meilleur sur ce lancement 🙂

    Merci beaucoup (bon perso je suis numéricable avec un service très correct et un très haut débit, mais il faut reconnaitre qu’elle donne envie cette Freebox v6)

    – Stanislas –

  • [6] - Free4ever a écrit le 14 décembre 2010 :

    Super article.

    Par contre, la Freebox HD possédait une fonction de transcodage ViXS: est-elle supprimée dans la Freebox Player ?

  • [7] - DDRStyle a écrit le 14 décembre 2010 :

    vus sur tous les blogs et webzines, de la technique pour les techniciens, mais quid de l’expérience utilisateur ?

    bon, j’attends le prochain article

  • [8] - silopolis a écrit le 14 décembre 2010 :

    bonjour, et merci pour ce décorticage en règle ! Je prendrais volontiers la même chose côté soft… 😛

  • [9] - ga a écrit le 14 décembre 2010 :

    Typo:
    “Le disque dur est exploi­table inté­gra­le­ment pour les enre­gis­tre­ments TV et pas par tranches de 80 Go comme chez Free”
    =>
    “Le disque dur est exploi­table inté­gra­le­ment pour les enre­gis­tre­ments TV et pas par tranches de 80 Go comme chez SFR”

  • [10] - macha a écrit le 14 décembre 2010 :

    Free ? Justement, Olivier, vous ne pouvez pas laisser passer cette info: sarko invite quelques figures du web le 16 déc… à l’Elysée. Pour parler de quoi? Que ceux qui sont invités n’ont pas eu besoin du statut de JEI ? Je pense à Niel, Simoncini, Grangeon… Oui ils sont invités. Que du commerce en ligne ! Aucune innovation technologique. Et des fortunes personnelles faites sur le minitel rose… C’est ça la net économie à la française ? Adieu Scientipole, le top tendance techno, le CIR et autres trucs…

  • [11] - Olivier Ezratty a écrit le 14 décembre 2010 :

    @vjeux : le navigateur est propriétaire et construit autour du Webkit.

    @gidehault : merci pour l’info, je comprends mieux. J’ai mis à jour le post en intégrant ton information.

    @Free4ever : pas connaissance de l’intégration d’un SoC Vixs dans la Freebox Player. N’est-ce pas une fonction implémentable en software avec Sodaville ?

    @DDRstyle : oui, je parle d’expérience utilisateur dans le post suivant (mais c’est aussi couvert ailleurs …)

    @ga : merci pour le feedback, c’est corrigé dans le post.

    @macha : ce sont effectivement des entrepreneurs qui ont réussi sans le statut JEI parce que leurs premiers business étaient à faible composante technologique et que le JEI n’existait pas lorsqu’ils ont démarré. Mais cela démontre quoi ? Que cela ne sert à rien d’encourager les startups technologiques à se développer ? Dialectique à la con ! De toutes manières, Sarkozy parle 90% du temps. Sur disons 2 heures, cela fait 12 minutes à se partager à 8, soit 90 secondes par invité puisqu’ils sont huit (plus peut-être des personnes de l’Elysée et éventuellement Eric Besson). La surprise serait que Sarkozy écoute au lieu de parler. J’attend avec impatience le compte-rendu des bloggeurs invités et surtout celui de Jean-Michel Planche.

    • [11.1] - macha a répondu le 15 décembre 2010 :

      Ces entrepreneurs font fortune (Iliad, Meetic, venteprivee, webtbe, rentabiliweb, etc) dans le numérique. Il investissent à leur tour (ISAI pour Niel, Simoncini, Granjon), etc).
      Xavier Niel investit dans le hard (matériel) et le soft et aussi dans le contenu (idées) en investissant dans Le Monde, Mediapart, Backchich. Il est contre Hadopi, pour la liberté de la presse…
      Les acteurs du web peuvent être taxés à outrance… C’est la poule aux oeufs d’or en somme.
      Sarkozy ne peut pas être insensible à ce phénomène. Il va chercher à les “séduire”… Ils sont comme lui : quasi “auto-didactes” (pas de scientifiques).
      Je trouve que Deiscroix Vernier de Rentabiliweb est un peu à part. Vous le connaissez ? Que pensez vous de sa démarche ?

  • [12] - atmISdead a écrit le 15 décembre 2010 :

    Excellent billet, de loin le plus poussé que j’ai lu pour l’instant.

    J’ai entendu que les gens d’Intel étaient “buffé” par les talents de l’équipe Freebox et que l’Intérieur de la box renfermait encore de belles surprises pour la suite.

    As-tu dans l’idée d’ouvrir ta box VIP ? ; -)

    • [12.1] - Olivier Ezratty a répondu le 15 décembre 2010 :

      Je suis sûr qu’il y en a de plus dingues que moi qui le feront avant !

      Ca dépend aussi de la démontabilité de la chose.

      Et de la date à laquelle j’en obtiendrai une. Visiblement, pas évident de l’avoir rapidement pour les tests.

  • [13] - Geekyear a écrit le 15 décembre 2010 :

    Parfait, excellente synthèse développée 😉

  • [14] - Obiwan a écrit le 15 décembre 2010 :

    Merci pour toute ces infos.

    Y’a t’il un récepteur infra rouge sur la freebox player afin de pouvoir utiliser une télécommande universelle ?

    • [14.1] - Olivier Ezratty a répondu le 15 décembre 2010 :

      Il n’y a pas de récepteur infrarouge sur la Freebox Player. Il faudra passer par “IP” pour piloter la bête à distance. Donc, passer par exemple via une application iPhone comme c’est déjà possible pour la Freebox V5.

      En gros, j’interprète cela comme l’intégration de Free dans une tendance du marché de remplacement des télécommandes universelles souvent assez chères par des applications pour smartphones.

      • [14.1.1] - arno911 a répondu le 19 décembre 2010 :

        C’est sur qu’une télécommande universelle est comparable à un smartphone….
        Perso à part ma freebox mon iphone (aussi cher ou même plus qu’une télécommande universelle au passage) ne me permet pas d’allumer ma tv ni mon ampli ni ma ps3…
        J’espère vraiment que free va sortir un adaptateur ir usb et très rapidement

  • [15] - Stylo a écrit le 15 décembre 2010 :

    La techno est vraiment bien creusée et alors que SFR lançait ses nouvelles box et applis intégrées, Free n’a pas fait qu’égaler mais confirme qu’ils ont bien une fichue longueur d’avance.

    Vous avez super bien décortiqué la bête, joli dossier.

    Par contre une chose me chagrine, personne n’arrive à m’apporter la réponse mais il semblerait que les nouvelles clause commerciales soient un peu plus “rudes” qu’auparavant, que le “ticket de sortie” serait plus élevé.

    Un “on-dit” ou non ? Je n’arrive pas encore à avoir l’information et ne souhaite pas me plonger dans les CGV.

    • [15.1] - MisterK a répondu le 15 décembre 2010 :

      En effet, d’après la nouvelle brochure tarifaire :
      https://adsl.free.fr/cgv/last/brochure_tarifaire.html
      “Frais de mise en service : 96€, facturation au choix de l’Abonné : dès l’activation, ou en fin de contrat avec avantage fidélité à raison de -1,5€/mois d’abonnement”

      If faut donc rester chez Free pendant 5 ans et 4 mois avant de n’avoir plus rien à payer.

      A comparer avec les -3€/mois d’abonnement qu’il y avait précédemment.

  • [16] - c.briend a écrit le 15 décembre 2010 :

    peut ‘on qualifier free comme concepteur de boxe au meme titre que technicolor par exemple

    • [16.1] - Olivier Ezratty a répondu le 15 décembre 2010 :

      Concepteur, oui.

      Au même titre que Technicolor, non.

      Ce dernier conçoit ses STB sur cahier des charges des opérateurs et elles sont diffusées en marque blanche, avec le branding des opérateurs (Orange, DirecTV aux USA, etc). De plus, dans une grande partie des cas, ses STB tournent avec un middleware externe. Thomson doit être fabless et sous-traiter une grande partie de sa production en Asie.

      Free est plus proche d’un Apple voire d’un Dish/Echostar aux USA. Il conçoit son hard et son soft. Et la fab est ensuite sous-traitée. C’est une intégration plus verticale.

      • [16.1.1] - David a répondu le 3 janvier 2011 :

        Je suis étonné que l’équipe de 6 personne a conçu le hardware(carte électronique).
        Je pensais qu’ils auraient uniquement réalisé le “cahier des charges”, fait sous traiter l’électronique (schéma,layout).
        Ils n’auraient pas un partenaire électronicien francais?
        Tu pourrais préciser?

        • [16.1.1.1] - Olivier Ezratty a répondu le 3 janvier 2011 :

          Ils conçoivent eux-mêmes les cartes électroniques et les font fabriquer ensuite sur plans.

  • [17] - Laurent a écrit le 15 décembre 2010 :

    Super article bien documenté

    Juste une chose, je suis le seul à penser qu’il y a une ressemblance dans le design entre le freebox player et le lecteur audio Olive ?

    Cf. image du dessus de l’Olive (l’un des meilleurs lecteurs audio qui existe) : http://www.olive.us/products/music_servers/olive4hd/specs.html

    Stark est peut être designer des 2 boitiers ?

  • [18] - dale cooper a écrit le 15 décembre 2010 :

    super article, (2 typos:
    “plus volu­mi­neux que celui de la Free­box V6” (v5) ?
    seS sombres ..)

    bon il semble que free soit arrivé 1er dans la course à la boite qui fait tout, il faut dire que les opérateurs iptv ont un coup d’avance étant donné qu’il ont la main sur le flux.
    Les usa vont vraiment devenir préhistorique avec leur cabletv figée, leur reseau fixe en ruine et la couverture miteuse d’ ATT.
    On peut taper sur FT mais si tout cela est possible c’est aussi grâce à une base de qualité. (merci FT qd même)

  • [19] - Pierre a écrit le 16 décembre 2010 :

    Très pro et complet avec des détails que je n’aurai jamais espéré avoir, vraiment très belle recherche, jusqu’à la télécommande…

  • [20] - Eric a écrit le 16 décembre 2010 :

    mais c’est le propre du design que de créer du super flu

    Par pitié… Quand on ne sait pas, on s’abstient au lieu d’écrire des aberrations, ou bien on se renseigne.

    • [20.1] - Olivier Ezratty a répondu le 16 décembre 2010 :

      Eric, on peut éviter l’invective et débattre calmement ?

      J’admets que l’utilise le terme de design par abus de langage en l’approchant du sens “stylisme” tel que décrit ici.

      Bien entendu, le design industriel ne relève pas du superflu. Mais il peut en créer lorsqu’il intègre des éléments de style qui n’ont pas de raison d’être fonctionnelle.

      Superflu ne veut pas dire pour autant inutile. Le subjectif est souvent utile. C’est juste quelque chose dont on peut se passer pour utiliser l’objet.

      On peut aussi facilement confondre design, style et ergonomie… Vaste débat sémantique. Le choix des matières (métal ou caoutchouc) dans la Freebox est à la croisée des chemins entre les trois. Il joue un rôle dans l’ergonomie notamment sur la télécommande. Mais aussi sur le look (donc le style) de ces objets. Et aussi sur le design (comme l’expliquait Starck : le métal protège le coeur des boitiers et le mou est au contact de l’utilisateur).

      • [20.1.1] - Eric a répondu le 16 décembre 2010 :

        Merci pour votre réponse, certes plus développée que ma remarque qui ressort principalement de la lassitude face aux qualifications intempestives par le néologisme non-adjectif “design”. Il y a des jours où l’on veut bien expliquer (parfois difficile de le faire avec une certaine condescendance, à force), et d’autres où non.

        C’est bien parce que vous semblez au fait de la différence que je trouve justement dommage que vous ayiez opté pour l’usage facile du mot dans le sens du “stylisme”, puisque c’est effectivement ainsi qu’il est perçu par le grand public aujourd’hui et c’est l’ancien terme qui désignait le design “décoratif” du début du siècle dernier (l’ancêtre du designer est littéralement le styliste… c’était avant que le travail sur le fond ne devienne une nécessité face aux possibilités finalement assez vaines ouvertes par les recherches formelles ouvertes par les nouvelles technologies et les nouveaux matériaux).

        Le superflu est la valeur émotionnelle dont peut être chargé un produit, mais elle désigne tout de même une notion d’inutilité fonctionnelle qui ne saurait être proprement rattachée à la discipline du design “dur”.

        Enfin, sachez que les propos de M. Stark sont tout ce qu’il y a de plus cliché de la part de l’un des plus gros hypocrites du design industriel, son discours ressemble aux montagnes de paraphrase qu’on entend aujourd’hui dans toutes les présentations d’étudiants en école de design… C’est donc d’autant plus agaçant de le voir se présenter ici d’un design extrêmement orienté vers le stylisme, effectivement, mais qui ne représente en rien l’idéologie globale de la discipline.

  • [21] - mnennon a écrit le 16 décembre 2010 :

    quid du tuner TNT qu’il y avait sur la V5?

    il n’existe plus ou c’est tellement basique que personne ne le cite plus?

    sinon très bon article, je met ce site dans mes marques pages

  • [22] - joe a écrit le 16 décembre 2010 :

    Bonjour

    Est ce a dire que les femtocel ne seront pas là ?

  • [23] - dparmen1 a écrit le 16 décembre 2010 :

    Bonjour,

    Très bon article. Merci.
    Quelques réflexions:
    – Le gamepad est filaire, tant qu’a faire, j’aurai fait un sans fil (quitte a accepter des filaires compatibles pour avoir le choix).
    – La télécommande est radio, c’est pratique, mais incompatible avec les télécommandes universelles.
    Les applications iPhone, c’est bien si on a un iPhone (au fait, ca marche comment un iPhone utilisé en télécommande).
    Mais il faut quand même encore commander sa TV et peut-être son ampli. Moi, j’aurais un intégré EMMETTEUR infrarouge pour commander les autres appareils (Ca devrait marcher par réflexion si on met la pèche). Ceci dit, on peut imaginer d’ajouter des tas d’options en fournissant un autre pied réplicateur d’USB.
    – La femtocell. Tout le monde l’attendait. L’article dit qu’il y a un emplacement vide (ou pourquoi pas mon pied USB). Mais quelle est la règlementation (principalement puissance d’émission) pour une femtocell ?

    Denis.

  • [24] - dparmen1 a écrit le 16 décembre 2010 :

    Encore une remarque. Le lecteur blu-ray, graveur ou pas?
    Ou au moins graveur CD-DVD, a défaut de graveur blu-ray?

    • [24.1] - dparmen1 a répondu le 16 décembre 2010 :

      – Il y a bien une entrée TNT, mais pas de sortie. Comment je branche ma TV ?
      En général, les TV n’ont pas de sortie antenne, mais bien les enregistreurs vidéo.
      – C’est quoi le connecteur à gauche du SPDIF ?

  • [25] - nioch a écrit le 16 décembre 2010 :

    Ils ne parlent que d’application pour iPhone, mais j’espère qu’il est sous-entendu qu’il y ai une version Android dans les bacs, sinon je crache sur Free

  • [26] - Dom a écrit le 16 décembre 2010 :

    Merci Oivier, pour ces excellents articles !
    Au sujet de la consommation dont tu dis qu’elle est de 20W je me demandais ?
    Si la Freebox server consomme 3 amp sous 12 volts, soit 36 watts, en courant continu. Ajoutons à cela le rendement de l’alimentation à partir du 220 volts on a 40 watts ? Non???

    • [26.1] - Olivier Ezratty a répondu le 16 décembre 2010 :

      Mes 20W sont une estimation. Ton calcul, fort simple, montre qu’effectivement, elle est peut-être trop basse. Mais 3A veut-il dire que cela consomme toujours 3A, ou un maximum de 3A ?

      Mes cours d’électrotechnique sont bien loin dans le passé !

  • [27] - macha a écrit le 16 décembre 2010 :

    L’abonnement sera donc à 36 euros hors services connexes (VOD, etc)… ce qui peut aller jusqu’à 50 euros. La facture sera salée. La stratégie de Niel est donc de donner envie avec cette V6 (un peu comme Jobs avec l’Iphone) et faire accepter la pilule de la hausse des prix (on accepte de payer si la valeur ajoutée augmente). Un vrai produit de luxe vers lequel s’engouffreront les technophiles et adorateurs de la marque Free. Mais le concept “free” (libre ou gratuit, ou le moins cher) risque fort d’en prendre un coup et la pub TV devra vraiment être revue… Un changement pas facile à faire… D’autant que les innovations sont de façade quand même (utilisation de technologies inexistantes, donc stratégie facile à copier par d’autres). Un produit cher doit s’accompagner de services d’accompagnement (hot line), ce qui n’est pas le fort de Free, puisque le matériel est sensé tout faire.
    Les autres opérateurs feront de même. Comme cette hausse de TVA ne concernera que le tripleplay, je parie que les internautes vont revenir à un abonnement simplifié (internet seul) et se passer d’un certain nombre de services, car le pouvoir d’achat ne suivra pas avec la hausse du chômage et la hausse des impôts. Alors un abonnement simple à internet pour avoir la télé en ligne et aussi le téléphone (type Skype ou autre). cela suffit amplement.
    Un plan de rigueur qui aura donc des répercussions sur la consommation et donc sur la compétitivité des FAI. Le consommateur fera ses comptes, et s’apercevra qu’il n’a pas besoin de consommer à ce point… Et là, les détracteurs du consummérismes confirmeront qu’ils avaient raison.
    Xavier Niel part en résistant face à l’hégémonie américaine (google en tête). Il n’a pas le choix me direz-vous.

    Si Free avait davantage innové dés sa création (Iliad), nous ne serions pas là. Mais il a préféré faire du commerce. On ne peut pas le blâmer puisqu’il a réussi en partie. Mais demain ? On connaît malheureusement la suite. Dans le contexte actuel, il est trop tard pour investir massivement dans la recherche informatique en France ; on ne peut le faire que dans l’équipement et des infrastructures (fibre optique, etc). Le coût des investissements est exhorbitant.

    Nb :j’ai appris que le Pdg de Meetic a cherché à vendre son entreprise, puis s’est rétracté devant le peu de valorisation obtenue. Kosciusko a déjà vendu PriceMinister… Ca sent le roussi.

  • [28] - KiriKool a écrit le 17 décembre 2010 :

    Merci pour la qualité rarement égalée de cet article. Un peu HS, pensez vous que Free bloque le SIP vers les portables, comme il le fait déjà vers l’international??

  • [29] - Jacques a écrit le 17 décembre 2010 :

    Etant distant de + de 2300 m du nœud de raccordement, pour libérer le max de bande passante pour le web, je passe par le décodeur tnt pour alimenter ma vielle télé.
    Ce qui m’a permis de m’affranchir de l’achat d’un décodeur annexe.
    Tant qu’elle ne sera pas morte, je ne changerai pas de télé.
    Beaucoup de gens ont certainement fait comme moi. De toute façon, on ne passe pas notre vie devant le petit écran.
    Tout cela me semble n’être autre chose que de l’attrape gogo pour capter plus de fric sur le dos des gens. Ils peuvent prendre en charge les appels vers les portables vue l’augmentation des tarifs
    C’est vrai que c’est une vraie bombe technologique, mais regardons en premier notre besoin.
    J’en ai personnellement mare de devoir faire des hard reboot en débranchant et rebranchant 5 fois de suite l’ensemble pour que ça marche. De plus je dois le faire aussi chez mon voisin qui est à la retraite et n’arrive pas à le faire tout seul.

    Les mises à jour seront-elles toujours aussi pourries à faire?
    Pas vu de bouton on/off

  • [30] - ebe14160 a écrit le 17 décembre 2010 :

    mais est ce que cette box va lire les fichiers MKV ?

    je n’ai pas trouvé l’info

  • [31] - Xéè a écrit le 19 décembre 2010 :

    super beau
    super complet

    super CHER !!!!!!

    quand je pense qu’en déménagmeent FREE considère que je perds mon ancienneté (plus de 6 ans chez eux!!!!) et je repars donc sans ancienneté avec ma vieille v5…. aller vous faire…

    en plus le débit n’a jamais été bon
    en plus ils m’ont facturés deux fois le mois du déménagement, car leur conseiller était nul…
    et j’ai du travailler ferme pour me faire rembourser…

    Bref… j’irai chez les autres

  • [32] - Ghost06 a écrit le 20 décembre 2010 :

    quand est il du bruit de la freebox V6 ???
    sur un site on parle du bruit généré par le ventilo.
    pour l’instant je reste avec la v4.
    J’attend des infos sur ce sujet avant de passer commande.

  • [33] - kheirou2paris a écrit le 21 décembre 2010 :

    C’est ce qu’on appel un article détaillé

    Merci

  • [34] - phoenix a écrit le 22 décembre 2010 :

    Bravo, votre article est très détaillé, et c’est très plaisant.
    Néanmoins, pour le soucis du détail, je me permet de corriger une affirmation disant qu’il faut remercier le choix du processeur Intel qui donne un produit compatible avec tous les joysticks du marché. C’est tout simplement faux. La compatibilité vient de l’utilisation de Linux. Que l’on utilise un sigma design, un st7105 ou un Intel, on peut obtenir la même compatibilité.
    Je réagis ainsi, car je suis déçu des effets secondaires de la course avec la loi de Moore. Il faut des processeurs de pus en plus puissants pour exécuter du code de moins en moins efficace. Certes Free avait besoin de faire une choix fort pour assommer ses concurrents, mais je reste convaincu qu’un ST7105 bien utilisé peut donner une expérience utilisateur très semblable. Le seul avantage non négociable du Intel est son intégration du PowerVR pour la 3D (qui n’est pas utilisé dans l’interface TV de toute façon). Remarquons que la disponibilité d’un PowerVR n’oblige en rien à choisir un processeur Intel (vous avez dit OMAP ?)
    Pas grand monde ne parle des effets négatifs de ce choix de CPU. En cherchant bien, il y a quand même un ingénieur de chez Free qui ose avouer que l’Intel apporte de nouveaux soucis de sécurité, en étant de facto plus sensible aux exploits Linux, par exemple. M. Niel parle de BOX ouverte grâce au large écosystème, mais attention Free n’ouvrira pas aussi facilement sa box comme le sont PCs ou netbooks.
    A mon sens le marketing de Free aura joué un bien plus grand rôle dans son effet d’annonce que la technique. Grand bravo à Free malgré tout.

    • [34.1] - Olivier Ezratty a répondu le 22 décembre 2010 :

      Les développeurs de chez Free ont l’air de dire tout de même que le support de périphériques externes est facilité à la fois par Linux et par le choix d’une architecture Intel.

      Mais il est vrai que d’autres processeurs comme les Texas OMAP ont une puissante toute aussi intéressante.

      le plus puissant pour des applications multimédia, l’OMAP 4440 tourne à 1,5 GHz, c’est un double coeur ARM A9 avec un moteur graphique PowerVR SGX540. Donc, ça vaut sans doutes les Atom.

      Au passage, les tablettes Archos sous Android fonctionnent sous OMAP…

      • [34.1.1] - davd a répondu le 4 janvier 2011 :

        L’omap4440 n’est pas encore sortie.
        Les omaps sont très prometteurs, la majorités des OMAPs sont extrêmement recents, de trop comparé à l’ATOM.

        Pour info: Le freescale I.MX516 est également proche…

  • [35] - Pilou13 a écrit le 7 janvier 2011 :

    Bonsoir,
    Quelqu’un serait-il capable de me répondre au sujet du décodeur TNT et de l’enregistrement des chaines TNT sur le disc dur de la free serveur?
    Merci

  • [36] - Vin a écrit le 11 septembre 2011 :

    Bonjour,
    Voila mon problème c’est que je n’arrive pas a connecter ma freebox a mon P.C par FTP est ce que quelqu’un pourrais m’aider s’il vous plait

    Cordialement.

  • [37] - rere a écrit le 4 janvier 2012 :

    je cite:
    “Groveland intègrera aussi un encodeur H264, utile notamment pour la visio-conférence ou le restreaming de contenus vidéos dans des scénarios multi-écrans.”

    Y aurait il une typo ? Ca doit etre H263 … ?




Ajouter un commentaire

Vous pouvez utiliser ces tags dans vos commentaires :<a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <s> <strike> <strong> , sachant qu'une prévisualisation de votre commentaire est disponible en bas de page après le captcha.

Last posts / derniers articles

Free downloads

Understanding Quantum Technologies 2024, a free 1,542 pages ebook about all quantum technologies (computing, telecommunications, cryptography, sensing):

image

Free downloads

Understanding Quantum Technologies 2024 Short version, a 26 pages with key takeaways from the eponymous book.

image

Voir aussi la liste complète des publications de ce blog.

Derniers commentaires

“Bravo Olivier! Quel boulot tu m’épates totalement et je t’adresse mes plus sincères félicitations! Je ne suis pas sûr de tout lire car je suis maintenant 100% dans l’art et la poésie et mon seul rapport à la...”
“[…] to Olivier Ezratty, author of Understanding quantum technologies 2023, the challenge for Europe is to position itself outside of where the US and China are likely end up...”
“Désolé, je suis passé à l'anglais en 2021 sans revenir au français. Traduire un tel ouvrage (1366) pages d'une langue à l'autre est un travail herculéen, même avec des outils de traduction automatique. Sachant...”
“Je suis un artiste conceptuel, certes je garde la grande majorité de mon travail dans ma tête par défaut d'un grand mécène. Mon travail de base se situe sur le "mimétisme" qui mène aux itérations et de nombreux...”
“Better than a Harry Potter! Thanks Olivier...”

Abonnement email

Pour recevoir par email les alertes de parution de nouveaux articles :


 

RRR

 
S
S
S
S
S
S
S
img
img
img

Derniers albums photos

Depuis juillet 2014, mes photos sont maintenant intégrées dans ce site sous la forme d'albums consultables dans le plugin "Photo-Folders". Voici les derniers albums publiés ou mis à jour. Cliquez sur les vignettes pour accéder aux albums.
albth
QFDN
Expo
791 photos
albth
Remise Légion d'Honneur Philippe Herbert Jul2021
2021
15 photos
albth
Vivatech Jun2021
2021
120 photos
albth
Visite C2N Palaiseau Mar2021
2021
17 photos
albth
Annonce Stratégie Quantique C2N Jan2021
2021
137 photos
albth
Maison Bergès Jul2020
2020
54 photos
albth
Grenoble Jul2020
2020
22 photos

image

Avec Marie-Anne Magnac, j'ai lancé #QFDN, l'initiative de valorisation de femmes du numérique par la photo. Elle circule dans différentes manifestations. J'ai réalisé entre 2011 et mi 2023 plus de 800 portraits photographiques de femmes du numérique avec une représentation de tous les métiers du numérique.

Les photos et les bios de ces femmes du numérique sont présentées au complet sur le site QFDN ! Vous pouvez aussi visualiser les derniers portraits publiés sur mon propre site photo. Et ci-dessous, les 16 derniers par date de prise de vue, les vignettes étant cliquables.
flow
Gaëlle Rannou
Gaëlle est étudiante à 42 Paris et tutrice de l’équipe pédagogique (en 2021).
flow
Jehanne Dussert
Jehanne est étudiante à l'école 42, membre d'AI For Tomorrow et d'Open Law, le Droit ouvert. Elle est aussi fondatrice de "Comprendre l'endométriose", un chatbot informant sur cette maladie qui touche une personne menstruée sur 10, disponible sur Messenger. #entrepreneuse #juridique #santé
flow
Chloé Hermary
Chloé est fondatrice d'Ada Tech School, une école d'informatique alternative et inclusive dont la mission est de former une nouvelle génération de talents diversifié à avoir un impact sur le monde. #entrepreneuse #formation
flow
Anna Minguzzi
Anna est Directrice de Recherche au CNRS au Laboratoire de Physique et Modélisation des Milieux Condensés (LPMMC) à Grenoble. #quantique
flow
Maeliza Seymour
Maeliza est CEO et co-fondatrice de CodistAI, qui permet de créer une documentation du code informatique par une IA.
flow
Candice Thomas
Candice est ingénieure-chercheuse au CEA-Leti, travaillant sur l’intégration 3D de bits quantiques au sein du projet Quantum Silicon Grenoble. #recherche #quantique
flow
Stéphanie Robinet
Stéphanie dirige un laboratoire de conception intégrée de circuits électroniques du CEA-Leti qui travaille sur des systèmes sur puces intégrés, des interfaces de capteurs, des interfaces de contrôle de qubits et de la gestion intégrée de l'énergie. #recherche #quantique
flow
Sabine Keravel
Sabine est responsable du business development pour l’informatique quantique chez Atos. #quantique #IT
flow
Céline Castadot
Céline est HPC, AI and Quantum strategic project manager chez Atos.
flow
Léa Bresque
Léa est doctorante, en thèse à l'institut Néel du CNRS en thermodynamique quantique, sous la direction d'Alexia Auffèves (en 2021). #quantique #recherche
flow
Emeline Parizel
Emeline est chef de projet web et facilitatrice graphique chez Klee Group, co-fondatrice TEDxMontrouge, gribouilleuse à ses heures perdues, joue dans une troupe de comédie musicale, co-animatrice de meetups et est sensible à l’art et à la culture. #création
flow
Elvira Shishenina
Elvira est Quantum Computing lead chez BMW ainsi que présidente de QuantX, l'association des polytechniciens du quantique. #quantique
flow
Marie-Noëlle Semeria
Marie-Noëlle est Chief Technology Officer pour le Groupe Total après avoir dirigé le CEA-Leti à Grenoble. #recherche
flow
Gwendolyn Garan
Gwendolyn est travailleuse indépendante, Game UX Designer, Game UX Researcher (GUR) et 2D Artist pour le jeu vidéo, étudiante en Master 2 Sciences du Jeu, speaker et Formatrice sur l'autisme et la neurodiversité, l'accessibilité et les systèmes de représentation dans les jeux vidéo. #création #jeuvidéo
flow
Alexandra Ferreol
Alexandra est étudiante d'un bachelor Game Design à L'Institut Supérieur des Arts Appliqués (année scolaire 2019/2020) #création #jeuvidéo
flow
Ann-elfig Turpin
Ann-elfig est étudiante en deuxième année à Lisaa Paris Jeux Vidéos (Technical artist, 3D artiste), année scolaire 2019/2020. #création #jeuvidéo