Voici une nouvelle édition très enrichie de ce guide sur “L’accompagnement des startups high-tech en France” qui a déjà deux ans maintenant (cf sa première publication sur ce blog). Guide qui permet aux entrepreneurs en herbe de se poser les bonnes questions pour préparer leur business plan et également de découvrir les ressources qui se présentent à eux pour financer leur projet et se faire aider. Une grande partie de l’écosystème français de l’innovation y est présentée.
Cette nouvelle mouture intègre de nombreuses informations glanées lors de Capital Week déjà évoquées dans un post précédent. Essentiellement au sujet des processus de financement par des business angels et capitaux risqueurs.
Elle s’est aussi agrandie d’une dizaine de pages et est complétée d’un glossaire et d’un historique des révisions permettant de dorénavant mieux suivre ses évolutions.
Pour la télécharger, allez sur ce lien, ou cliquez sur l’image ci-dessus.
Pour la suite, j’ai déjà quelques pistes d’améliorations :
- Dans quel ordre lancer les opérations de la création de sa société ? La question m’a été posée par de jeunes entrepreneurs.
- Mettre à jour les informations sur les aides publiques au fûr et à mesure de leur évolution (comme le dispositif EDEN qui va disparaître et être remplacé par des prêts de la CDC).
- Intégrer un tableau Excel commenté d’un plan de financement type avec les différents tours, la dillution, les BSA, etc.
- Idem pour un plan de cash flow.
- Intégrer des sources de formation disponibles pour les entrepreneurs.
Si vous pouvez me signaler des sources d’information utiles à ces évolutions ou êtes un acteur oublié de l’écosystème de l’innovation , je suis preneur ! Que vous soyez entrepreneurs en herbe, ou expérimenté ou bien investisseurs, ou bien prestaire dans l’écosystème de l’entrepreneuriat, vos commentaires sont les bienvenus ! Ils permettront à encore plus d’entrepreneurs, notamment jeunes, de se lancer !
Bonne lecture !
Article mis à jour le 27 décembre 2008 pour pointer sur la version de décembre 2008 du guide.
Reçevez par email les alertes de parution de nouveaux articles :
Merci beaucoup olivier de faire avancer l’écosystème français. Je viens de communiquer ce nouvel opus aux membres de l’opencoffee.
J’espere qu’ils le liront et te ferons des commentaires utiles, comme nous l’avions fait sur la version précédente.
Olivier, god bless you.
Suis déjà plongé dans le texte…
Mika
Suis curieux de lire cela Y a t’il des commentaires d’entrepreneurs et des feedbacks sur leurs expérience de financement?
De retour de SF au web 2.0 que je couvrais sur http://www.franckperrier.com/ j’y ais rencontré un angel qui avait un point de vue très tranché sur les VC. Je le bloggerai dans la semaine.
Excellent document, je trouve qu’un chapitre sur la veille Technologique devrait avoir sa place qui est vital pour l’écosystème des jeunes pousses, elle est très fragmenté en France, voir inaccessible pour le plus grand nombre….
Récupérer des informations ouvertes à tous sur un secteur bien particulier pour donner l’état de l’art et l’évolution de son environnement est important pour savoir utiliser les aides décrites dans ce document !
Une remarque clé pour les étapes dans la création d’une société : il est obligatoire d’avoir un numéro de société RCS (que l’on obtient lors du dépot des statuts à la chambre de commerce) pour établir une facture. On peut donc prendre des commandes clients sans n° de RCS. Le jour où il est nécessaire d’établir une facture, on dépose les statuts.
Lorsque l’on souhaite tester un concept, il est utile de voir si les premières commandes prennent. Après on peut régler en une matinée les problèmes administratifs. Sachant que le compteur pour les urssaf, retraite, etc tourne à la date du dépôt des statuts, on peut soigner sa trésorerie avec cette astuce.
J’aurai aimé connaître cette astuce car il m’a fallu quelques mois avant d’avoir ma première commande – sic…
Merci. Tout simplement merci pour ce partage d’expérience.
Pour répondre à vos différentes remarques et questions :
@Franck Perrier : en fait, je cite mes sources, mais le style narratif du document n’utilise pas les citations. Par contre, j’ai utilisé les résultats de nombreux entretiens, discussions et conférences pour alimenter le document. Mais je suis très intéressé par l’intégration de témoignages structurés sous forme d’encadrés.
Pour ce qui est des VCs vus par beaucoup de monde, il y a beaucoup d’avis tranchés dans la nature. Les VCs français en prennent pour leur grade. Mais comme pour tout métier, un peu de compréhension et d’empathie permettent d’aplanir les choses.
@Christophe: je fais état du besoin d’une bonne veille technologique. Les sources d’information sont très dépendantes du secteur d’activité de la startups et de sa concurrence existante ou potentielle. Je suis preneur de suggestions pour traiter de ce sujet complexe dans un document qui se veut quelque peu intemporel (pas trop lié à l’actualité).
@Stéphane: très bonne remarque. Je vais ajouter cela dans le doc. Jérémy Fain (Emerald Systems) m’a aussi fait part de la difficulté du jeune entrepreneur à faire les choses dans le bon ordre et va contribuer un de ces 4 sur le sujet.
Et thxs pour les remerciements de leafar “U-Lik”, Mickael “MyPronostic.com” et Jean-Christophe “FriendsClear”!
Merci. c’est un travail très utile et je me permettrais de contribuer etant dans un processus de création de SAS avec en prime le parcours du combattant de la valorisation de l’existant via un commissaire aux apports…si cela peut interesser…
Bravo en tout cas pour cette préciseuse 2nde mouture.
Oui, toute expérience pratique permettra d’enrichir ce document. Visiblement, il n’y a pas tant d’endroits que cela sur le web où ce genre d’informations est consolidée.
Je ferais une relcture aussi du process de creation SAS avec valo si vous voulez.
Olivier a mon avis il est possible de faire quelque chose aussi sur notre montage BSA.
Merci Olivier pour ce document !
Il est vrai que la France ne connait que trop peu de belles histoires liées à de jeunes entrepreneurs.
Je suis en train de créer ma premiére boite, mon premier BP et cela parait bien complexe à premiére vue…
Merci de donner un peu de lumiére à toutes les questions que se posent les personnes qui ont l’idée mais qui hésitent encore à la mettre en oeuvre.
Leafar, oui j’y ai pensé. A mettre dans un tableau XL avec commentaire des concepts de BSA, de dillution, de valo, etc.
Doc très précieux, merci !
Vous parlez beaucoup de documents papiers pour le pitch Business Angels / VC (texte + présentation + fiche synthèse)
Est-ce qu’un prototype – même pour du soft ou du service web – n’est pas un must have ?
Sinon, quelques scénarios concrets de financement(montants levés, dilution, stade de développement, objectif du tour de table …) pour quelques entreprises ayant réussi serait très intéressant.
On peut trouver toute l’info sur Kelkoo dans le bouquin de Codorniou “Ils ont réussi leur startup” – que j’ai prêté, donc pas sous la main pour extraire l’info maintenant – je ne sais pas si on peut trouver ça pour d’autres success stories telles seLoger, meetic …
Dernier point – un peu gourmand, désolé ; ) – si l’info est disponible, ça me semble important de préciser le niveau de caution (personnelle ou non) des différents prêts tels Scientipôle, OSEO & cie.
Bravo plus généralement pour ce blog (ça doit faire bien longtemps que je n’ai pas manqué un article) et bonne continuation.
Mati,
Et bien, cela doit être possible! Je mets tout cela dans ma “todo list” qui s’allonge bien avec tous les commentaires déjà postés.
Petit commentaire : la corrélation entre le détail du mode de financement et le succès des startups qui ont réussi n’est pas toujours évidente. Le point était souvent humain : le talent de l’équipe pour convaincre, la relation de confiance avec les investisseurs et des investisseur “qui en ont” et investissent dans la durée et avec une forte valeur ajoutée. Mais il fallait cependant une dilution bien contrôlée et le bon financement au bon moment.
Certains entrepreneurs ont eu à traverser des zones économiques rouges, comme l’éclatement de la bulle hightech en 2000. Et on est rentré dans une crise économique qui va rendre plus difficile les financements pour quelques temps. Savoir traverser ces épreuves mérite peut-être quelques témoignages à intégrer dans le doc.
Continuez à charger le mulot !
Un grand merci – je savoure en préparant un doc de notes/suggestions.
En attendant, deux remarques initiales:
1/ La qualité du PDF ne semble pas au point: Acrobat Professional 8 (Mac) rencontre qq problemes :
– pas possible de sauvegarder le pdf (il faut le renommer)
– des copier/coller qui ne passent pas toujours bien
2/ Dans l’esprit de cette phrase : “Ce document étant vivant et régulièrement mis à jour”, peut-être serait-il bien de le proposer en un autre format que PDF, lequel est plutôt figé… Mais comme je n’ai pas de solution qui ne soit pas plus laborieuse (e.g. un wiki), ou n’ait pas d’autres inconvénient (e.g. un blog), alors je ne ne suis pas d’une grande aide… Désolé. Mais j’y pense.
Lucite,
Le format PDF que je génère n’a effectivement pas l’air de satisfaire tout le monde. En plus des problèmes de rendering sur Mac, il y a aussi des liens intempestifs pour les images sur mon poste de travail. J’utilise le générateur de PDF de Microsoft pour Office 2007. Il va falloir que j’investigue pour savoir d’où viennent ces problèmes de restitution et s’ils sont traités d’une manière ou d’une autre. Avis techniques bienvenus…
Pour ce qui est de la mise en place d’une révision collaborative du document, j’ai eu la même réflexion et suis tombé sur la même conclusion: pas facile ! Effectivement, le wiki est une bonne chose, mais plus dans un optique glossaire évolué / dictionnaire des termes clés que pour une rédaction en partie narrative comme je le fais. Et de plus, je tiens à préserver un certain contrôle du document. Donc voilà, ce n’est pas aussi ouvert que le serait un Wiki, mais c’est collaboratif au sens où le document est libre d’accès et où je le modifie au gré des commentaires, corrections et suggestions reçus depuis sa création. Avec les commentaires ci-dessus, j’ai déjà un bon batch de choses à faire pour la prochaine mouture. Continuez…
Par contre, je pourrais envisager de le publier également au format HTML avec hyperliens. Mais ce n’est pas bien “transportable” au regard de la praticité du PDF.
Tu devrais le vendre ton guide, ou le publier…
Il y a plein de raisons pratiques qui font que ce n’est pas la bonne approche: fréquentes mises à jour, informations qui se périment rapidement. Et puis, mon “modèle” consiste à bénéficier indirectement de la diffusion large permise par un blog. Comme en plus, cela rend service à plein de jeunes entrepreneurs, c’est du gagnant gagnant.
Tout d’abord un grand merci pour le document que je viens de lire avec attention.
Je m’interroge sur un point qui n’est pas vraiment développé et qui est lié à l’aspect marketing dans les phases amont d’un projet.
Etant en plein lancement d’une start-up, je m’interroge depuis quelques temps sur l’utilité d’un blog dans une communication d’entreprise. Je vous avoue que je n’ai jamais été sensible aux blogs personnels, je suis certainement passé à côté de beaucoup de choses (la preuve en est avec le contenu intéressant du votre) mais c’est la première fois que je pose un commentaire sur un post (il faut bien un début à tout!!).
Je pose donc une question ouverte de néophyte : que pense la communauté des blogueurs sur les initiatives comme celle de Loic Le Meur avec Seesmic? Avoir un blog d’entreprise est-il vraiment un créateur de valeurs?
Désolé si le thème a déjà été traité par ailleurs.
Alex, un blog est un moyen assez courant aux US pour donner des nouvelles sur la vie de la startup et surtout de son produit. Il l’est moins en France. Il existe une alternative qui consiste à créer un groupe Facebook, l’avantage étant de créer assez facilement une liste de diffusion d’informations (nouvelles release, etc) à ceux de vos utilisateurs qui s’y sont inscrits d’eux-mêmes.
L’approche de Loic Lemeur est intéressante mais un peu extrême. On n’a pas besoin d’avoir le vécu quotidien sous forme de vidéo du créateur de sa boite. Une fois cela va (et dans son cas, pour un frenchie qui s’établit dans la Silicon Valley), au delà, cela devient rasant.
Il est donc bon de créer son blog en ayant bien en tête son objectif marketing. Par exemple:
– Montrer que le projet vit bien.
– Informer de l’évolution du produit.
– Créer un canal d’écoute de ses utilisateurs et de son marché,
…
Petit point: éviter le blog anonyme. Il vaut mieux signer les posts, et c’est encore mieux lorsque plusieurs contributeurs de la société s’y mettent.