L’innovation scientifique à Hello Tomorrow 2017

Publié le 29 octobre 2017 et mis à jour le 30 octobre 2017 - 4 commentaires -
PDF Afficher une version imprimable de cet article
  

Pour sa quatrième édition, la conférence Hello Tomorrow 2017 de Paris se tenait une fois encore au 104, les 25 et 26 octobre. Avec plus de 3000 inscrits venant véritablement du monde entier, c’est un grand événement de valorisation de l’innovation entrepreneuriale scientifique, assimilée maintenant au croisement entre les deep techs et la tech for good. Tous les sujets y passaient avec la conquête spatiale, les transports innovants, les nouvelles sources d’énergie, la santé et le bien être, l’agriculture, l’intelligence artificielle et même l’informatique quantique. D’où le véritable bazar que constitue ce petit compte-rendu !

flow

Witold Kopytynski de la startup allemande Arculus pendant son pitch de la finale du challenge Hello Tomorrow. Photo réalisée discrètement et sans trucages !
RRR
Witold Kopytynski (Arculus) (5)
S
   
S
img
img
img

Les participants viennent faire leur habituel réseautage dans ce genre d’événement. Mais ils étaient aussi plutôt assidus dans les conférences. On y découvre tout un tas d’innovations voire de domaines entièrement nouveaux. Les talks y sont courts, avec un maximum de 20 mn, histoire de donner envie d’en savoir plus. Un machin dénommé Internet permet de creuser, sauf pour celles des startups qui ont encore un site web en construction ce qui arrive parfois.

Hello Tomorrow est surtout financé par de grandes entreprises françaises avec Air Liquide, L’Oréal, BNP, Airbus, ADP, Michelin, Renault, Solvay, Servier et Carrefour, chacun venant valoriser ses startups accélérées ou accompagnées. L’innovation se retrouvait même dans la restauration, avec les nombreux projets accompagnés par l’incubateur culinaire United Kitchens ainsi que dans la scénographie, surtout dans la salle des présentations de startups.

flow

La belle scène florale de la salle dédiée aux pitches des 70 startups finalistes du challenge Hello Tomorrow.
RRR
Pitches startups (6)
S
   
S
img
img
img

Dans cette auberge espagnole de l’innovation scientifique, j’ai été particulièrement intéressé par quelques intervenants que voici.

Laura Kerber, géologiste de la NASA qui planche sur Mars et que j’avais déjà vue à l’Echappée Volée en mai 2017 (photos). Elle rappelle quelques basiques sur la planète rouge avec ses années de 687 jours, 37% de la gravité terrestre, 40% de notre ensoleillement, de l’eau surtout située sur les pôles qui sont peu accueillants. Elle décrit la géologie accidentée de la planète avec ses nombreuses fissures profondes infranchissables et les tempêtes de poussière. A l’écouter, la conquête de Mars est plutôt mal barrée. Mais c’est en connaissant finement les obstacles à franchir que l’on peut avancer !

flow

Laura Kerber est géophysicienne de Mars à la NASA. Elle planche notamment sur l'exploration future par l'Homme de cette planète.
RRR
Laura Kerber (NASA) (6)
S
   
S
img
img
img

En discutant avec elle, j’ai découvert que l’on détecte la distribution de l’eau sur Mars à distance, avec des capteurs de rayons gamma en orbite ! Ces rayons sont émis par les atomes qui sont touchés par les rayons cosmiques, avec des niveaux d’énergie spécifiques à chaque élément, dont l’hydrogène de l’eau. Seul inconvénient : ce n’est pas très précis. On obtient des courbes d’hygrométrie souterraine à 50 km près. Le sourcier martien a encore de beaux jours devant lui !

Laura m’a aussi raconté comment la NASA collaborait avec SpaceX. Les deux sont interdépendants pour leurs projets respectifs de conquête de Mars. Je voulais aussi savoir comme la NASA avait perçu la prouesse d’Elon Musk avec la capacité à récupérer ses fusées Falcon 9. Ce n’était pas jugé impossible par la NASA. Cette dernière avait surtout été échaudée par l’échec de la récupération des boosters de ses navettes spatiales une fois celles-ci tombées dans la mer. La performance tient à la capacité à faire redémarrer les moteurs et à bien stabiliser la fusée lors de son retour sur Terre. Les accéléromètres/gyroscopes que l’on trouve maintenant dans n’importe quel drone jouent aussi probablement un rôle dans l’histoire !

John Bradford de SpaceWorks expliquait de son côté comment les passagers des voyages spatiaux seraient non pas congelés mais mis en hibernation, comme le font certains mammifères en hiver, et à une température d’environ 29°C. Le tout, grâce divers adjuvants qui ralentissent la thermogenèse et à une alimentation par endoscopie directe dans l’estomac, et surtout… amovible. Ça fait un peu froid dans le dos mais les volontaires ne manqueront certainement pas à l’appel !

Dans le domaine de l’intelligence artificielle qui m’occupe un peu en ce moment, j’ai pu rencontrer Stuart Russell, le Russell du fameux ouvrage de référence sur l’IA “Russell & Norvig”, “Artificial Intelligence, a modern approach“. Il est l’équivalent du Lagarde, dans Lagarde et Michard, pour la littérature. A ceci près qu’il est encore bel et bien vivant et vous trouverez plein de vidéos de ses conférences sur YouTube !

Cet Anglais officiant à l’Université de Berkeley près de San Francisco est actuellement en année sabbatique à Paris, ce, pendant un an. Son intervention dans une table ronde avec Cédric Villani et Laurent Alexandre ainsi qu’un keynote portaient surtout sur les risques de l’IA et les moyens de les éviter (voisin de son récent TED de juin 2017). Il prépare une nouvelle édition du Russell & Norvig pour 2018, la dernière datant de 2010 et la première de 1994. De manière inévitable, elle aura une nouvelle partie sur le deep learning.

70% de l’édition actuelle porte sur l’IA symbolique et le raisonnement automatique ! J’en ai donc profité pour lui demander où en était l’AI symbolique face à la déferlante du deep learning. Réponse : les réseaux de neurones ne sont pas encore adaptés ni efficaces pour gérer du raisonnement. C’en est presque devenu un sujet tabou.

La joute intellectuelle entre connexionnistes et symbolistes ou “scruffies” contre “neats” des années 1960 est en veilleuse, les connexionnistes ayant pour l’instant le vent en poupe. Jusqu’à ce que l’on se rende compte que les réseaux de neurones sont insuffisants pour créer la fameuse AGI (Artificial General Intelligence), qui est tant convoitée ou redoutée selon les points de vue. Nous avons aussi discuté de l’application d’AlphaGo Zero à la simulation du repliement de protéines. Il a l’air de dire que ce n’est pas impossible, mais sans plus. Pas sûr qu’il ait en fait véritablement étudié la question.

flow

Les tontons flingueurs de l'IA, Laurent Alexandre, Stuart Russell et Cédric Villani. Dans une table ronde animée par Alexandre Cadain, avec également Steffi Friedrichs de l'OCDE.
RRR
Laurent Alexandre Stuart Russell Cédric Villani (1) (1)
S
   
S
img
img
img

D’où l’intérêt de l’intervention du français Michel Morvan de la startup Cosmo Tech, établie aux USA, et qui permet de simuler des environnements complexes avec son langage CosmoML et un moteur de règles exploitant des corrélations issues de données métiers et des règles métiers. Même si cela ne fait pas partie de l’axe de communication de la startup, on peut considérer qu son système réalise une fusion entre l’IA symbolique et le machine learning à base probabiliste.

Laurent Alexandre est revenu de son côté sur le thème de son dernier livre “La guerre des intelligences”, insistant notamment sur l’urgence pour les politiques de s’emparer du sujet. Oui, mais pour faire quoi dites-donc ? Bien, pas trop le temps de l’expliquer dans une table ronde ! Il faut lire son livre, ce que je suis en train de faire ! J’y reviendrai sûrement un de ces jours.

Cédric Villani n’a pas été bien plus disert sur la question, au-delà de quelques formules convenues. Il est une sorte de Jared Kushner de la science française, mais sans liaison familiale avec le Président de la République, occupé qu’il est par la création de la V2 du plan France IA et par une mission sur l’enseignement des mathématiques à l’école en plus de son rôle de député et de Président et bientôt de Vice Président de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST). On recherche d’urgence un autre élu avec un background scientifique, sinon la France risque de faire craquer en vol le seul qu’elle a sous la main !

Soren Stobbe de Sparrow Quantum vulgarisait les applications des ordinateurs quantiques. Sa société est à l’origine d’une technique d’émission de photons individuels pouvant servir dans la recherche et pour la création de processeurs quantiques. C’est l’une des nombreuses méthodes de création de qubits mais on est encore loin d’un ordinateur à ce stade. La startup danoise créée en 2016 est issue de l’institut Niels Bohr.

flow

Le photon quantique est-il l'avenir du qubit ? Il vaut mieux être BAC+12 pour creuser la question... !
RRR
Soren Stobbe (Sparrow Quantum) (2)
S
   
S
img
img
img

Dans la santé, les talks intéressants ne manquaient pas avec notamment le français Poeitis et sa technologie d’impression d’organes vivants, puis Aobiome qui travaille sur la restoration du microbiome de la peau pour traiter diverses pathologies et la startup américaine OneSkin Technologies qui planche sur la reprogrammation des cellules de la peau pour ralentir le vieillissement… apparent.

Dans la rubrique énergie, les batteries sont déterminantes pour permettre le stockage d’énergies renouvelables intermittentes. Le Canadien Don Sadoway est un chercheur du MIT qui a créé en 2010 la startup Ambri pour commercialiser une technologie de batterie à métal liquide à base de magnésium, d’antimoine et d’électrolyte de sel, dont l’intérêt est d’avoir une forte densité énergétique et une faible déperdition dans le cycle de charge/décharge. La startup a levé en tout $50M mais semble en retard dans son processus d’industrialisation. Ca a toutefois l’air d’être bien prometteur pour réduire le coût de stockage de l’énergie intermittente dans le grid. Voici la source du schéma explicatif ci-dessous.

Il y avait enfin un beau concours de startups avec 70 candidats. Le gagnant du prix Hello Tomorrow était l’indienne Saathi, qui produit des serviettes hygiéniques biodégradables à base de fibres de banane !

flow

Le cofondateur Tarun Bothra de Saathi en pleure d'émotion d'avoir gagné le prix Hello Tomorrow de sa catégorie, bien avant avoir gagné le Trophée global de l'événement.
RRR
Kristin Kagetsu and Tarun Bothra (Saathi) (26)
S
   
S
img
img
img

Parmi les gagnants catégoriels se trouvait l’Anglais Path Feel avec sa semelle dotée de capteurs et qui émet des vibrations pendant la marche pour permettre aux personnes âgées ou atteintes de maladies neurodégénératives telles que la sclérose en plaque ou Parkinson de de mieux ressentir le sol et préserver leur équilibre. Une technologie qui rappelle celle du Français FeetMe avec sa semelle captant la pression et la torsion appliquée au pied. Les gagnants comprenaient aussi le grenoblois Dracula Technologies qui conçoit des films souples photovoltaïques à base de technologie d’impression de polymères.

C’était aussi l’occasion, pendant la délibération du jury, de prendre des nouvelles du lauréat 2016, l’Allemand Lilium, créateur d’un drone de transport personnel, sorte de V22 Osprey de poche. La startup a levé $101M et a déjà fait voler un prototype (vidéo). Sans passager pour l’instant.

Il existe quelques autres projets de ce genre (Zee.Aero, e-Hang, De Lorean Aerospace) sans compter diverses voitures volantes comme celle d’Aeromobil (vidéo). Que vont devenir tous ces projets de transport urbain d’un nouvel âge ? Est-ce que les progrès technologiques d’aujourd’hui vont permettre de surmonter les difficultés qu’on rencontré tous les projets de ce genre depuis plusieurs décennies ?

La liste des points à traiter est plutôt longue : contrôle du trafic aérien, sécurité, atterrissage d’urgence, consommation énergétique, portée, coût et infrastructures pour décoller et atterrir. Ces projets auront-ils la trajectoire décevante des Segway ou celle, plutôt en plein développement commercial, des vélos électriques ? Rendez-vous dans une douzaine d’années ! Mon petit doigt me dit que, comme les hélicoptères d’aujourd’hui, ces engins deviendront au mieux des moyens de transport pour une toute petit élite. Mais ce n’est heureusement pas la règle de la majorité des innovations découvertes sur Hello Tomorrow !

flow

L'équipe de Hello Tomorrow, les sponsors, et la salle !
RRR
Hello Tomorrow Team (10)
S
   
S
img
img
img

L’équipe d’Hello Tomorrow portée par Xavier Duportet, Guillaume Vandenesch, Arnaud de la Tour et Nadine Bongaerts a depuis le début une ambition mondiale. Prochaine étape : un projet de conférence à Tokyo ! Voilà un autre moyen, plus indirect, de faire rayonner les innovateurs français. Valoriser les innovateurs du monde entier est finalement un bon moyen de valoriser les notres !

RRR

 
S
S
S
S
S
S
S
img
img
img

Publié le 29 octobre 2017 et mis à jour le 30 octobre 2017 Post de | Cleantechs, Entrepreneuriat, Environnement, Intelligence artificielle, Santé, Startups, Technologie | 38738 lectures

PDF Afficher une version imprimable de cet article     

Reçevez par email les alertes de parution de nouveaux articles :


 

RRR

 
S
S
S
S
S
S
S
img
img
img

Les 4 commentaires et tweets sur “L’innovation scientifique à Hello Tomorrow 2017” :




Ajouter un commentaire

Vous pouvez utiliser ces tags dans vos commentaires :<a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <s> <strike> <strong> , sachant qu'une prévisualisation de votre commentaire est disponible en bas de page après le captcha.

Last posts / derniers articles

Free downloads

Understanding Quantum Technologies 2023, a free 1,366 pages ebook about all quantum technologies (computing, telecommunications, cryptography, sensing) also available in paperback edition on Amazon:

image

Free downloads

Understanding Quantum Technologies 2023 Short version, a 24 pages with key takeaways from the eponymous book.

image

Voir aussi la liste complète des publications de ce blog.

Derniers albums photos

Depuis juillet 2014, mes photos sont maintenant intégrées dans ce site sous la forme d'albums consultables dans le plugin "Photo-Folders". Voici les derniers albums publiés ou mis à jour. Cliquez sur les vignettes pour accéder aux albums.
albth
QFDN
Expo
791 photos
albth
Remise Légion d'Honneur Philippe Herbert Jul2021
2021
15 photos
albth
Vivatech Jun2021
2021
120 photos
albth
Visite C2N Palaiseau Mar2021
2021
17 photos
albth
Annonce Stratégie Quantique C2N Jan2021
2021
137 photos
albth
Maison Bergès Jul2020
2020
54 photos
albth
Grenoble Jul2020
2020
22 photos

image

Avec Marie-Anne Magnac, j'ai lancé #QFDN, l'initiative de valorisation de femmes du numérique par la photo. Elle circule dans différentes manifestations. L'initiative rassemble près de 800 femmes du numérique (en janvier 2022) et elle s'enrichit en continu. Tous les métiers du numérique y sont représentés.

Les photos et les bios de ces femmes du numérique sont présentées au complet sur le site QFDN ! Vous pouvez aussi visualiser les derniers portraits publiés sur mon propre site photo. Et ci-dessous, les 16 derniers par date de prise de vue, les vignettes étant cliquables.
flow
Gaëlle Rannou
Gaëlle est étudiante à 42 Paris et tutrice de l’équipe pédagogique (en 2021).
flow
Jehanne Dussert
Jehanne est étudiante à l'école 42, membre d'AI For Tomorrow et d'Open Law, le Droit ouvert. Elle est aussi fondatrice de "Comprendre l'endométriose", un chatbot informant sur cette maladie qui touche une personne menstruée sur 10, disponible sur Messenger. #entrepreneuse #juridique #santé
flow
Chloé Hermary
Chloé est fondatrice d'Ada Tech School, une école d'informatique alternative et inclusive dont la mission est de former une nouvelle génération de talents diversifié à avoir un impact sur le monde. #entrepreneuse #formation
flow
Anna Minguzzi
Anna est Directrice de Recherche au CNRS au Laboratoire de Physique et Modélisation des Milieux Condensés (LPMMC) à Grenoble. #quantique
flow
Maeliza Seymour
Maeliza est CEO et co-fondatrice de CodistAI, qui permet de créer une documentation du code informatique par une IA.
flow
Candice Thomas
Candice est ingénieure-chercheuse au CEA-Leti, travaillant sur l’intégration 3D de bits quantiques au sein du projet Quantum Silicon Grenoble. #recherche #quantique
flow
Stéphanie Robinet
Stéphanie dirige un laboratoire de conception intégrée de circuits électroniques du CEA-Leti qui travaille sur des systèmes sur puces intégrés, des interfaces de capteurs, des interfaces de contrôle de qubits et de la gestion intégrée de l'énergie. #recherche #quantique
flow
Sabine Keravel
Sabine est responsable du business development pour l’informatique quantique chez Atos. #quantique #IT
flow
Céline Castadot
Céline est HPC, AI and Quantum strategic project manager chez Atos.
flow
Léa Bresque
Léa est doctorante, en thèse à l'institut Néel du CNRS en thermodynamique quantique, sous la direction d'Alexia Auffèves (en 2021). #quantique #recherche
flow
Emeline Parizel
Emeline est chef de projet web et facilitatrice graphique chez Klee Group, co-fondatrice TEDxMontrouge, gribouilleuse à ses heures perdues, joue dans une troupe de comédie musicale, co-animatrice de meetups et est sensible à l’art et à la culture. #création
flow
Elvira Shishenina
Elvira est Quantum Computing lead chez BMW ainsi que présidente de QuantX, l'association des polytechniciens du quantique. #quantique
flow
Marie-Noëlle Semeria
Marie-Noëlle est Chief Technology Officer pour le Groupe Total après avoir dirigé le CEA-Leti à Grenoble. #recherche
flow
Gwendolyn Garan
Gwendolyn est travailleuse indépendante, Game UX Designer, Game UX Researcher (GUR) et 2D Artist pour le jeu vidéo, étudiante en Master 2 Sciences du Jeu, speaker et Formatrice sur l'autisme et la neurodiversité, l'accessibilité et les systèmes de représentation dans les jeux vidéo. #création #jeuvidéo
flow
Alexandra Ferreol
Alexandra est étudiante d'un bachelor Game Design à L'Institut Supérieur des Arts Appliqués (année scolaire 2019/2020) #création #jeuvidéo
flow
Ann-elfig Turpin
Ann-elfig est étudiante en deuxième année à Lisaa Paris Jeux Vidéos (Technical artist, 3D artiste), année scolaire 2019/2020. #création #jeuvidéo

Derniers commentaires

“[…] to Olivier Ezratty, author of Understanding quantum technologies 2023, the challenge for Europe is to position itself outside of where the US and China are likely end up...”
“Désolé, je suis passé à l'anglais en 2021 sans revenir au français. Traduire un tel ouvrage (1366) pages d'une langue à l'autre est un travail herculéen, même avec des outils de traduction automatique. Sachant...”
“Je suis un artiste conceptuel, certes je garde la grande majorité de mon travail dans ma tête par défaut d'un grand mécène. Mon travail de base se situe sur le "mimétisme" qui mène aux itérations et de nombreux...”
“Better than a Harry Potter! Thanks Olivier...”
“J'ai bien aimé le commentaire sur le film Openheiner avec l'interrogation du chercheur sur l'utilisation de ses découvertes. En continuation de ces propos, je propose d'écouter le débat suivant qui m'a semblé...”

Abonnement email

Pour recevoir par email les alertes de parution de nouveaux articles :


 

RRR

 
S
S
S
S
S
S
S
img
img
img