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Le premier commentaire date du 4 septembre 2006 et le dernier est du 31 mai 2019.
Réponse ici : https://www.oezratty.net/wordpress/2018/ebook-pour-comprendre-informatique-quantique/.
En détail :
Il existe déjà des ordinateurs quantiques chez IBM, Rigetti, IonQ, D-Wave. Leurs capacités sont pour l’instant assez limitées mais les développeurs commencent à les utiliser pour tester des algorithmes quantiques à petite échelle. Et dans le cloud.
Il existe aussi des simulateurs de calcul quantique tournant sur des ordinateurs classiques. Jusqu’à 24 qubits sur un simple laptop, une quarantaine de qubits chez Atos avec un supercalculateur maison, et encore plus chez d’autres acteurs tels qu’IBM ou Alibaba et Huawei.
La superposition d’état quantique est bien validée scientifiquement et utilisée dans les calculateurs quantiques ainsi que dans d’autres applications du quantique (télécoms, métrologie).
Oui, certes, mais pas encore au point d’augmenter significativement la taille des protéines simulées. Peut-être en raison de la base d’entraînement utilisée.
Merci. La performance de Deep Mind sur le repliement des protéines est à prendre avec des pincettes. L’article indique qu’elle est équivalente à d’autres méthodes connues, pas qu’elle est excellente. On n’a notamment pas d’indication de l’exactitude des repliements calculés, juste une comparaison. Il faut toujours lire entre les lignes de ce genre d’annonce…
Merci pour le pré-rapport, le rapport et le retour de jeudi dernier à la BPI qui était excellent (le format avec les interventions de start-up était notamment très bon).
Je pense qu’une intervention de ta part chez nous serait très bénéfique…
Bonjour OLivier,
C’est un travail de titan. J’ai lu quelques passages qui présentent des imprécisions surtout sur les problématiques fiscales.
Gemalto n’est plus detenue par TPG depuis longtemps. Le plus gros actionnaire est l’etat Francais avec un peu plus de 8%. Oberthur est lui detenu a 100% par Advent qui est americain. Safran via sa filiale morpho est aussi un acteur important et francais des cartes a puces.
Merci pour cet article et les suivants qui permettent d’informer et de souligner l’importance de l’industrie des semi-conducteurs et de l’electronique. Il est d’ailleurs tres dommage que l’ensemble de l’ecosysteme du numerique semble les oublier et en particulier les investisseurs qui semblent fuir comme la peste les dossiers de fabless. Il n’y a pas une seule fabless europeenne dans le top 20 et on se demande si un qualcom ou un nvdia pourraient voir le jour dans notre pays.
Le web, les reseaux sociaux et le ecommerce c’est tres bien mais tout cela ne marche pas s’il n’y a pas de chips performants.
Merci, article très fourni et pertinent. Au delà du e-commerce, il y a aussi le cas des business d’inter-médiation. Bien que dans le numérique et catégorisés comme innovants, on peut se demander si ils ne font pas que redistribuer la valeur sans forcément en créer.
Bravo pr cette mise à jour, on le met à disposition ce jour sur euKlide ! 😉
Merci pour ce retour très intéressant !
On attend avec impatience la généralisation de la 4K…
Olivier,
désolé de rajouter à la liste, mais il y a aussi SmartDTV (la Ciotat et Rennes) et Neotion (Aubagne) dans les catégories matériel/infra/middleware a moins que ces entreprises ne soient pas considérées comme “Françaises” car détenu par des capitaux étrangers …mais bon.
Pour avoir bénéficié de ce prêt d’honneur alors que nous étions encore en pépinière, je peux dire que l’aide des experts vaut au moins autant que l’argent apporté. Plus de 5 ans après on travaille toujours avec une de ces expertes (en RH), et je peux dire qu’elle a joué un rôle décisif dans notre développement.
Félicitations à Scientipôle donc, pour nous ce fut une vraie aide !
Oui bien sûr je fais dans le cliché (mais régulièrement vérifié) avec l’étudiant qui innove ! Juste, quand émerger sur une plate-forme devient l’affaire de ressources et moyens, et plus de talents et créativité, c’est le début de la fin. Heureusement c’est pas le cas du Web 🙂
On peut voir le côté positif des contraintes de l’appification comme l’absence d’hypertexte ou le contrôle de publication. C’est la force du Web, ce qui en fait une plate-forme d’innovation, et ce qui assure son avenir à mon sens.
Quelles autres plateformes que le Web (à part peut-être le PC) affichent une telle longévité avec toujours autant d’innovation ? On peut voir la capacité d’une plate-forme à perdurer dans la durée pendant laquelle il est possible d’innover dessus sans moyen, avec juste de la créativité et du talent. Combien de temps a duré cette période sur l’AppStore ? 6 mois, 1 an ? Sur le Web ça fait 20 ans que ça innove. Tant que tous les 3/5 ans il y aura des étudiants qui bousculeront le Web en innovant, cette plate-forme vivra 🙂
j’arrive un peu après la “bataille” sur ce débat passionnant. Je pense que l’aide publique peut aider l’innovation en permettant des prises de risques que les investisseurs professionnels ne prennent pas.
Globalement, tout le monde reconnait que les investisseurs professionnels sont de moins en moins enclins à financer le “risque” appuyé par les statistiques des rendements moyens sur 30 ans qui positionne le capital risque à moins de 5%. Tout les investisseurs privés vont donc sur le segment du LBO et du capital développement. Il suffit aussi de voir comment la loi TEPA a été détourné de son objectif initial et a permis des économies fiscales à des gens qui finançaient des toitures photovoltaïques !!
Donc, pour favoriser le financement des innovations, l’argent public doit venir appuyer le privé en partageant les risques.
Cela étant dit, il est vrai que la mise en musique de ce principe devient très compliqué et lourd en France de part le nbre élevé de dispositifs, le millefeuille administratif et aussi (on en parle pas assez) de la rigidité aberrante de la législation européenne qui, a force de vouloir protéger le consommateur lambda en lui offrant les meilleurs prix et la plus grande concurrence, empêche la mise en place de systèmes simples de soutien aux entrepreneurs et industriels.
Cela a été dit dans ce débat et dans de nombreux autres sur ce blog, il faut appuyer les entreprises sur l’intégration de briques technos et sur la mise sur le marché (marketing+commercial+export) et pas sur la R&D dure mais pour cela il faut changer les règlements européens. Pas si simple, c’est un vrai imbroglio juridique.
Bravo Olivier. Tout simplement !
ce qui est quand même étonnant, c’est que l’on ne dispose pas d’évaluations chiffrées et factuelles des politiques publiques d’aide à l’innovation.
Rien que cette absence me rend sceptique sur leurs véritables impacts en terme de business, création de valeur et d’emplois. Les aides ca fait faire des économies pour certains mais est-ce que cela fait gagner des clients ??
Bien sur, les bénéficiaires des aides que l’on menace de supprimer sont trés prompts à indiquer qu’ils vont arreter d’embaucher, supprimer des emplois, se délocaliser bla,bla, bla mais je n’ai jamais vu de message du style ” grâce à la politique d’aide publique, j’ai embauché tant de personnes, crée tant de business etc..”.
C’est un peu comme ces histoires de bouclier fiscal et suppression de ISF pour, soit disant, éviter que les riches quittent la France. Jamais vu une seule mesure nous disant que x milliers de francais sont restés grâce à cela…
Toutes les actions visant à simplifier les dispositifs d’aide publique sont trés souhaitables et cela nous permettra peut-être de conduire des évaluations permettant de justifier ou arreter tel ou tel dispositif de facon factuelle.
At the end of the day, comme le dit Olivier, ce qui compte ce sont les clients qui paient.
@Christophe, au sujet de cette problématique, un article de Yann Verdo dans les échos (http://www.lesechos.fr/info/hightec/020381514097-start-up-informatiques-razzia-sur-les-pepites.htm) rappelle ces faits et mets en exergue une citation de Gérard Berry qui résumé à mon avis très bien la situation :
«La France n’a peut-être pas de problème particulier avec le “start”, mais elle en a bel et bien un avec le “up”.»
“Les circuits intégrés qui récupèrent des “blocs d’IP” réalisés avec le logiciel de Z2 Innovation peuvent ensuite être fabriqués avec n’importe quelle technologie de silicium”
Je ne suis pas sur que cela soit aussi simple surtout quand on sait l’importance des technologies de “foundry” silicium dans cette industrie. J’ai certes un bloc d’IP mais je dois travailler sur sa meilleure réalisation donc choisir la meilleure technologie et donc me retourner vers des fondeurs. Si en plus, on veut rajouter des fonctions analogiques, alors on devient complétement dépendent de la technologie
Petite anecdote : à part IBM et Intel, les meilleurs fondeurs sont en Asie (TSMSC et UMC). Les investissements sont tels qu’il est difficile de durer dans cette industrie stratégique. La France arrive encore à tenir avec Crolles II mais pour combien de temps.
concernant cet appel web 2.0, je confirme la déception de beaucoup de stés qui ont répondu à cet appel.
C’est un appel coup de poing pas du tout anticipé par l’ecosystéme et avec un délai de réponse trés court. De plus, allouer 10M€ (qui a été augmenté à 15) pour le web 2.0 en france c’est un peu se moquer du monde….Le FUI alloue 20 fois plus par an.
La DGCIS ne peut pas être incriminé car ils ont exécuté les ordres de NKM et ont fait leur possible pour passer cet appel aprés le FUI P8 d’avril, l’IPER-SMSC de mai et avant le proxima mobile d’aout. Que de concours !
Maintenant, ne perdons pas de vue que derrière cela il y a un interêt politique : NKM veut montrer des gros bras et arriver avec des biscuits pour la négo de l’allocation des sommes du grand emprunt. Autant de projets = autant de biscuits et tant pis pour ceux qui ont bossé
Concernant le prochain P9 du FUI (dépot des dossier fin novembre), c’est un appel qui semble moins adapté au logiciel qu’a la technologie dure. N’oubliez pas que notre administration considére encore l’innovation comme de la R&D technologique bas niveau (semi-conducteur, télécoms, firmware etc…) avec possibilité de production importante et n’a pas encore bien pris le virage du software/internet et du déploiement massif de services web sans …beaucoup d’emplois à la clef contrairement à une bonne et belle usine de fabrication de téléphones ou de puces….
J’ai vu aussi que l’on parlais beaucoup d’OSEO. C’est vrai que c’est un guichet vers qui les déçus de l’appel se tourneront mais je considére qu’OSEO a encore beaucoup de mal avec les business de type software et internet. Donc pas trop d’illusions.
Enfin sur le collaboratif, c’est vrai que cela peut être lourd mais c’est aussi parfois trés enrichissant car des entreprises et des labos d’horizons différents apportent souvent des nouveautés et des enrichissements qu’un seul n’aurait peut-être pas imaginé…Et puis n’oublions pas que le gouvernement veut depuis logntemps rapprocher le monde universitaire/recherche des entreprises..
J’ai les mêmes chiffres qu’Olivier sur le rendement du capital risque à long terme mais pas seulement en France. Je ne vois donc pas la relation entre les handicaps français cités dans ce débat(culture, sens business, international,…) et la performance des placements à risques. S’il y a un pb des entrepreneurs francais alors on aurait des rendements bien meilleurs à l’étranger ce qui ne semble pas être le cas.
Cela amène une autre questionn, pourquoi à l’étranger n’a-t-on pas besoin du financement public ? La situation Francaise du financement de l’innovation est-elle un énième effet de notre tradition du tout état?
Olivier,
bien d’accord sur tes commentaires sur l’importance du marketing et du business et il est vrai qu’il serait bon de sensibiliser le financeur public sur ce point tant il semble focalisé sur la R&D.
Mais ce que je ne comprends pas, c’est que l’investisseur privé qu’il soit BA, VC etc.. doit bien partager ce diagnostic et peut donc diriger l’utilisation de l’investissement en FP vers le business et le dev international et accompagner les startups dans ce sens. Le fait-il ?
La loi TEPA est bien une sorte d’abondement indirect du public vers le privé mais elle ne s’adresse qu’a ceux qui payent l’ISF. Sont-ils des investisseurs avisés et compétents pour autant? De plus, s’ils décident d’investir au travers d’une structure dirigée par des professionnels genre FCP/FCPR, je crois savoir que la réduction d’impôt est moins intéressante ( comme s’il valait mieux les inciter à investir en direct tout seul ou via une holding.Une prime au non professionnel quoi 🙁
Quand au manque de grands groupes Français pour acheter les start-up, les groupes non-français pourraient trés bien les acquérir, la notion de nationalité me paraissant peu importante dans ce type d’acquisition.
Pour finir, est-ce que le rendement du capital risque est spécifiquement mauvais en France ? Je crois savoir qu’il est quasi le même partout de l’ordre de 3 à 4% par an en lissant les 30 dernières années.
Olivier,
il serait trés utile pour cette analyse et démarche trés intéressante, de distinguer :
– les financement en capital/fonds propres
– les financements en subvention directes ou indirectes
– les financements en prêts/dettes et autres avances remboursables.
Mon idée est que beaucoup trop d’aides publiques sont dans la deuxième catégorie même si OSEO fait de plus en plus d’avances remboursables.
Le problème des subventions ou assimilés, c’est que il y a trés peu de suivi et de contrôle. On promet des tas de choses, on reçoit la subvention et ensuite le temps passe sans vraiment d’incentives à dérouler les projets pour lesquels on a été financé. Les grands groupes, les labos et même certaines PMEs sont devenues des champions de la recherche de subvention et en font leur métier en oubliant les fondamentaux de la création de business et de valeur à long terme. On a donc des malins qui maquillent des choses en CIR et plein d’autres qui vivent sous perfusion des subventions.
De plus, cela ne régle jamais le pb récurrent de la faiblesse des fonds propres de notre tissu d’entreprises.
Il faut attaquer résolument le haut de bilan et diminuer les actions sur le bas de bilan ou le compte de résultat.
En remplacement des subventions et autres aides indirectes, je proposerais ( peut-être cela existe déjà ?) un abondement trés fort de l’etat dans les fonds amorcage + capital risque + capital development gérés par des professionnels du privé ce qui augmenterait considérablement l’efficacité du suivi et de la rigueur des investissements et diminuerais tout ce maquis d’aides sans réelles contreparties.
Bonjour,
Merci beaucoup pour ce comparatif très interessant. J’aimerai apporter ma contribution a ce banc d’essai en ajoutant mon commentaire sur deux aggreagteur en mode web :
-Bloglines
Il permet l’archivage des feeds via le bouton “Clip/Blog this” ou le bouton “Save” sur Bloglines Beta 3.
La gestion des posts lu/non lus, se fait tres facilement en cochant le bouton “Keep new” ou “Mark read” sur la nouvelle version.
-Google Reader
Il dispose d’un mode offline avec Google Gears, se qui manque cruellement aux autres aggrégateurs !
Olivier
Il faudra prévoir un slot SIM + abonnement. Donc un cout non négligeable quand on voit les tarifs pas trés raisonnables des MNOs.
Je pense préférable d’ajouter Bluetooth à l’appareil photo pour qu’il communique avec votre GSM pour les fonctions de publication. Cela éviterait un abonnement supplémentaire.
Bon article, merci beaucoup de votre curiosité.
Mais je trouve qu’il manque dans les points positifs de linux la mise à jour de tous les composant d’ubuntu par un système simple et quasi-automatique (les mises à jour de sécurité peuvent même être faite de manière totalement invisible) dont on peut régler la fréquence.
Non seulement ce qui est « installable » se trouve dans synaptic mais des mises à jour régulières s’appliqueront à l’ensemble de ce qui est installé.
De même une mise à jour vers la version supérieur fera passer tout le système ainsi que tous les programmes installés vers leur version la plus récente.
C’est sans équivalent sous windows. Et pour avoir installé des ubuntu à des néophites complet en informatique je peux assurer que c’est un énorme atout.
Dans la prochaine version d’ubuntu (sortie en avril) l’écriture sur les partitions ntfs sera installée d’office (la manipulation sous edgy est simplissime : tout est dans synaptic).
Quoi qu’il en soit, là encore ce n’est pas un problème de linux mais de windows qui refuse de donner ses spécifications et qui,en plus, bien que possédant celles des systèmes de fichier de linux ne sait pas les lire par défaut (alors ils sont reconnus comme étant bien plus stables).
Avez-vous avez essayé de lire votre disque dur externe en ext3 depuis windows ? C’est pire qu’archaïque. Diriez-vous là aussi que c’est la faute de linux ? Un peu de cohérence, svp.
Cet article montre bien une chose : la méconnaissance des problèmes lié à la non divulgation des source et l’utilisation de monopoles, et les graves fautes de raisonnement que cela entraîne.
Linux a encore bien des progrès à faire mais il est triste de voir que sa principale difficulté réside dans la fermeture opposé par la concurrence à l’ouverture prônée par la communauté.
Pour finir, à l’assemblée nationale, il y a une société qui va être « embauchée » pour la maintenance, comme windows l’est pour les postes qu’ils installent. Société qui sera donc soumise à des règles de confidentialité : ce ne sont pas les membre forum unbunt-fr qui vont le faire… Ne confondons pas une utilisation dans un cadre privé et dans un cadre professionnel (je ne compte pas le nombre de forum windows avec des informations contradictoires qui permettent de faire sauter la base de registre en un clignement de paupières… )
Bien à vous,
Olivier (non informaticien, non ingénieur, n’a jamais écris une seule ligne de code de sa vie… simple utilisateur)
Dans les limitations (à la photo numérique avec un compact ou un reflex) je rajouterai le stockage des photos qui est pour moi un des plus délicats.
Comment conserver ses photos ? CD, DVD, DD.
Quelle est la durée de vie de ces supports ?
Quelle pérennité pour les formats de fichiers (notamment les fichiers RAW).