Nous poursuivons la découverte – société par société – des acteurs français de l’univers de la TV connectée au sens large du terme. Cette fois-ci, avec Mesagraph, une startup spécialisée dans l’analyse des conversations dans les réseaux sociaux et surtout dans Twitter. La société s’est récemment focalisée sur le marché de la TV, mais pas uniquement.
Le produit
Nous avions déjà évoqué l’importance de Twitter dans les conversations sur les programmes de TV dans l’article sur la startup TvTweet.
Mesagraph propose aussi des outils de “social analytics” mais se différentie de TvTweet et de DevantLaTele par son moteur d’analyse sémantique des Tweets. Mesagraph extrait le sens des conversations dans les réseaux sociaux et identifie les tweets liés aux émissions de TV par association d’idées.
Comme la plupart des startups faisant de l’analyse de flux dans les réseaux sociaux liés à la TV, elle se focalise sur Twitter et laisse de côté Facebook. Au premier abord, cela peut paraitre surprenant mais cela s’explique simplement : 85% des conversations sur la TV ont lieu sur Twitter car cet outil est temps réel. Facebook ne l’est pas vraiment et ne représenterait que 7% des conversations sur les contenus télévisuels. Mais surtout, contrairement à Twitter, les conversations sur Facebook n’y sont pas publiques. Il faut être “amis” pour voir ce qu’émettent les utilisateurs dans leur timeline. Seules les “fan pages” sont publiques. Elles ne reflètent donc que les conversations autour des marques et des personnalités qui en ont, mais de l’ensemble des utilisateurs de Facebook. Ceci étant, les Fan Pages des émissions de TV peuvent être suivies.
La technologie utilisée par Mesagraph identifie les thématiques dans les flux de Tweets par l’extraction “d’entités nommées”. Cela consiste à identifier des mots ou groupes de mots et de les tagger automatiquement pour les associer à des personnalités, marques, concepts ou émissions. L’outillage permet la mesure de tendances et leur évolution dans le temps et en temps réel. Il est censé éliminer “le bruit” même si malgré tout, l’activité que l’on mesure sur Twitter relève du bruit. Question de définition !
L’offre produit de Mesagraph se présente sous deux formes :
- L’outil d’analyse Meaningly qui est exploitable dans plusieurs univers. Celui de la TV est mis en avant, mais d’autres univers sont aussi concernés comme le sport (et oui ! Il y a des sponsors…), la politique, et ce qui se dit sur les marques en général : ce qui se dit sur elles, leurs produits et leur espace concurrentiel. Cela peut aussi probablement servir en gestion de crise. On peut visualiser le volume de flux de Tweets dans le temps et en temps réel. L’outil propose un rapport sur l’ensemble des émissions sur les chaînes de la TNT françaises. Il permet aussi d’identifier l’origine des influenceurs Twitter lors des débats électoraux.
- Comme il se doit, des APIs d’accès aux données produites par le service Mesagraph et destinées aux développeurs d’applications. Le site développeurs https://developers.mesagraph.com/ supporte l’analyse des conversations sur 19 chaînes de la TNT en France. Les API permettent de récupérer le niveau de conversation sur toute émission ou encore la liste des tweets rattachés à cette émission. Ces tables de correspondance internes permettent de se raccrocher au système d’information des chaines TV, quand ils ont ce niveau de sophistication, ce qui est assez rare. Les flux de Tweets des principaux politiques français sont également intégrés dans la base de connaissance. Les APIs permettent ainsi la mesure d’activité par thématique (TV, sport, politique, marques) et de construire des tableaux de bord (dashboards) sur mesure. Par exemple, pour comparer des émissions concurrentes comme les Anges de la Téléréalité de NRJ12 vs Secret Story de TF1 qui se font concurrence en avant-soirée.
La startup française Viewrz sur qui nous aurons l’occasion de revenir et elle aussi issue de LeCamping, utilise ces APIs. Cela lui sert à identifier les émissions les plus actives sur Twitter afin de déclencher automatiquement leur prédécoupage et chapitrage des moments forts en vidéo. Cela peut aussi servir à indexer (plus ou moins) automatiquement les contenus de la TV de rattrapage.
Mesagraph propose une formule d’abonnement mensuel pour accéder à ses outils ou bien une tarification au volume d’appels de ses APIs. Les clients types sont les départements d’études et de programmes des chaines TV, les producteurs d’émissions, les publicitaires qui sont intéressés par la segmentation des audiences en regard des programmes, ou encore des opérateurs télécoms.
Quid des évolutions ? Cela passera par l’améliorer de la précision des analyses fournies avec des données plus approfondies comme la corrélation entre les campagnes dans les média sociaux et les volumes de vente pour les marques, l’ajout d’autres réseaux sociaux dans les analyses et l’augmentation du nombre de langues supportées. La société se prépare aussi à créer des applications verticales sectorielles.
La concurrence
Deux autres startups d’analyse des flux Twitter se sont lancées en France : TvTweet et DevantLaTele. Elles agrègent des flux de manière plus quantitative que qualitative mais leurs solutions sont en évolution constante. Une différence entre ces deux sociétés et Mesagraph tient à leur dimension : elles sont unipersonnelles tandis que Mesagraph a déjà une dizaine de collaborateurs. Une différence notable de moyens.
Outre-Atlantique, on change de dimension avec bluefinLABS, une startup issue en 2008 d’un projet du MIT Medialab et basée comme il se doit à Cambridge, près de Boston. Elle se focalise aussi sur de l’analyse sémantique et sur la TV mais couvre aussi bien Twitter que Facebook. Elle ambitionne d’analyser la relation entre contenus TV et l’efficacité des publicités. L’outil vise donc à la fois les chaines TV et les annonceurs. Le nombre d’états proposés est impressionnant, allant jusqu’à un guide de programmes “du passé” (reverse EPG) sur lequel l’activité sociale autour de chaque émission est indiquée.
La société a levé plus de $20m en trois tours de financement après avoir obtenu un financement de la National Science Foundation de $1,15m (selon la Crunchbase). Il est rare qu’une startup Internet obtienne ce genre de financement de l’agence publique NSF qui s’apparente à une aide de notre Agence Nationale de la Recherche. La NSF est une agence publique indépendante, financée par le budget fédéral voté par le congrès. Il semblerait qu’elle investisse même dans des startups scientifiques, à l’instar des sociétés de valorisation de nos organismes de recherche publique.
Autres concurrents notables, Trendrr , créée à New York en 2007, qui produit aussi des analyses de tendances en exploitant des techniques de NLP (Natural Language Processing) et propose à la fois une application des des APIs. Et puis SocialGuide qui fait un peu penser à DevantLaTele en ce sens qu’il propose à la fois un guide de programme social pour les téléspectateurs d’un côté et un outil de reporting pour les professionnels de l’autre.
Tous ces concurrents américains sont-ils menaçants pour notre Mesagraph ? Certainement. Mais ils sont très focalisés sur le marché américain, suffisamment vaste pour leur permettre de se développer. De son côté, Mesagraph se développe en France et vise le marché européen, notamment britannique et allemand.
Dans le “social media monitoring”, signalons aussi une société française qui est focalisée sur Facebook, Wisemetrics. Qui fournit énormément d’informations sur ce qui se passe dans le réseau social autour des marques pour y optimiser leur présence. L’outil n’est pas spécifiquement adapté à la TV mais pourrait y servir avec peu d’adaptations.
Il y a aussi un autre français, Semiocast, fondé en 2009, qui est un outil de mesure généraliste de l’activité sur Twitter. Mais qui s’est fait connaitre en analysant les débats politiques… télévisés ! Leur production de données est souvent exploitée par des médias et organismes d’études d’opinion.
Il se pose aussi l’éternelle question de l’ouverture de données de Twitter. Va-t-elle perdurer ? Peut-on bâtir une entreprise solide qui s’appuie quasiment exclusivement sur une plateforme tierce qui peut couper son robinet d’un jour à l’autre ou tout du moins en modifier les conditions d’accès ? La réponse est positive sur le court terme. Si Twitter va probablement étendre son business de manière verticale pour accéder à de nouvelles sources de revenu, il devra toujours le faire en respectant les partenaires de sa plateforme. C’est un délicat équilibre : plateforme ou produit. Mais l’histoire a montré que le statut de plateforme était le seul à apporter la pérennité aux grands acteurs du numérique. L’autre équilibre que doit gérer Twitter concerne l’accès aux données pour les applications tierces d’une part et le respect des droits des utilisateurs de l’autre. Cela l’a amené à changer les conditions d’accès à ses APIs à plusieurs reprises en 2011 et 2012 et à agacer les développeurs. Mais sans changer l’équilibre global du modèle.
La société
Mesagraph a été créée par Sébastien Lefevre (ci-dessous à Cannes, pendant le MipCube en mars 2012) en 2010. Elle faisait partie de la première promotion de l’accélérateur LeCamping.
Basée à Paris, la société emploie déjà neuf personnes, plutôt de profils techniques et scientifiques. Ceci, grâce à une levée de fonds d’amorçage réalisée en 2011 d’un montant non public mais supérieur à 600K€. Avec notamment Sadepar, un fonds régional lorrain (la région d’origine de Sébastien Lefevre) soutenu par la Caisse des Dépôts. Mesagraph s’est aussi attaché les services d’Alexandre Passant, un docteur en web social sémantique et grand contributeur sur le web sémantique au W3C. Il joue le rôle de ‘”scientific advisor”.
Le lancement de Meaningly a eu lieu à l’occasion de LeWeb 2011. Robert Scoble y avait particulièrement apprécié les fonctions de curation par sujet de Meaningly, à la fois dans son interview de Sébastien Lefevre et dans un post sur Google+. On note que Vic Gundotra qui gère les développements mobiles y indique que Google planche aussi sur la question de l’analyse sémantique, ce qui n’est pas une grosse surprise.
Signalons enfin que Mesagraph a été repéré par Twitter, au même titre que Jolicloud (la startup créée par Tariq Krim qui vous propose de gérer dans le cloud la bibliothèque de tous vos contenus) et de Teleportd (un outil de partage, recherche et agrégation de photos postées via des mobiles). Ils intervenaient ainsi dans la Conférence Développeurs Twitter organisée au 104 le 16 juin 2012 pendant la manifestation Futur en Seine de Cap Digital.
Et de deux pour les startups qui analysent les flux sociaux autour de la TV. Il reste à faire DevantLaTele !
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“85% des conversations sur la TV ont lieu sur Twitter car cet outil est temps réel. Facebook ne l’est pas vraiment et ne représenterait que 7% des conversations sur les contenus télévisuels”.
Vrai qu’en matière de social TV (live),Twitter est imbattable. mais quant aux pourcentages, ils paraissent étranges, d’autant, justement que les conversations FB sont privées…
Quelle source ??
Merci
Je l’ai entendu à plusieurs endroits. et on le trouve ici, pour ce qui est du marché US : http://www.marketingcharts.com/television/twitter-dominates-social-tv-landscape-21563/trendrr-social-tv-activity-by-source-in-feb-2012-mar2012jpg/. Selon Trendrr, un concurrent américain de Mesagraph… et il y a en effet des chances qu’il ne s’agisse que des conversations publiques.
Les conversations privées peuvent cependant être mesurées pour les utilisateurs de Facebook qui acceptent comme amies des applications qui font ce genre de mesure !
“cette vision de la TV connectée est rétrograde”.
En effet, la TV n’en finit pas de mourir en se dissolvant dans le net, sans jamais, ô grand jamais, se remettre en question et essayer de comprendre ce que cela veut dire.
Des voix s’élèvent certes de temps à autres pour demander “où est passée la vocation de service public ?” Certains téméraires vont jusqu’à rappeler que la TV pourrait (ou aurait pu) avoir un “rôle d’éducation populaire”.
Rien n’y fait, la TV, qu’elle soit publique ou privée, fonce comme un seul homme dans la compétition des “industries de l’attention”, jusqu’à la nausée. Et nos brillantes start-up leur fournissent des pistolets en plastique qu’il leur faut pour se lancer dans la bataille, le tout, je l’apprend ici, financé en partie par l’argent public.
Pourtant, s’il y avait une “éducation populaire” à faire aujourd’hui, ce serait les “troubles de l’attention”, et les mécanismes “tautistiques” (de autisme, totologie et totalitarisme, cf. Lucien Sfez) de l'”industrie politique” (dans laquelle la TV est partie prenante) qui font que globalement, nous sécrétons une crise sans précédent, à laquelle nous nous sommes incapables de faire face.
Tout le monde l’a oublié : les principes de TV connectée ont été explorés dès les années 70 et 80 (singulièrement en France), par les artistes pionniers de l'”Art télématique”. Loin de se laisser par berner par les “miracles” de la technologie, ils ont anticipés ce qui se arrive aujourd’hui, et ils ont produit certaines théories critiques qu’il serait certainement bon de lire un jour.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Art_télématique
Ah, je comprend mieux le coté très cynique d’Olivier Aubert, l’inventeur incompris du Générateur Poïétique , une “invention” qui fleur bon la télématique a papa, et qui n’hésite pas a se mettre en valeur en citant ses propres articles wikipedia en référence…
“les principes de TV connectée ont été explorés dès les années 70 et 80 (singulièrement en France), par les artistes pionniers de l’”Art télématique”.” Ou comment élever au rang “d’oeuvre” un chat avec du graphique..enfin je dis ça je dis rien….
Mais bon, 25 après, il serait temps de passer a autre chose, non?
@ah 🙂 Olivier avait “”””juste””””” 25 ans d’avance.
Il cite ce qu’il connait parfaitement, on ne peut pas lui reprocher et surtout pas d’être cynique…Pour ma part, le cynisme, je le vois ailleurs http://internetactu.blog.lemonde.fr/2012/07/13/vers-un-nouveau-monde-de-donnees/
Le générateur poietique est une invention étonnante et très actuelle contrairement a ce que vous pensez…C’est le bon moment au contraire 🙂
“Certaines théories critiques qu’il serait bon de lire un jour” > comme les théoriques critiques marxistes, qui nous ont valu quelques centaines de millions de morts au cours du XXème siècle par exemple ?
C’est votre vision (du monde, pas seulement de la télévision, connectée ou pas) qui est rétrograde.
L’éducation populaire c’est l’idée que l’Etat sait forcément mieux que le citoyen et doit donc se charger de lui remplir le crâne. C’est d’un paternalisme dangereux. Ce serait surtout d’une nostalgie surannée et presque drôle à l’heure des médias sociaux, si la prégnance étonnante de ce genre d’idées n’était aussi grave pour notre pays et son avenir.
Laissez-donc les innovateurs essayer de définir de quoi notre avenir sera fait, et descendez-donc vous aussi dans l’arène si vous l’osez ; sinon merci de ne pas déranger ceux qui expérimentent, et de garder pour vous vos opinions de commentateur en robe de chambre.
Pardon si le commentaire précédent sonne comme un troll…
Mais “pistolet en plastique” et “théorie critique” contre le “miracle de la technologie”, je trouve ça trop gros. Un peu de respect pour ceux qui mouillent leur chemise, 9 emplois qualifiés sur une thématique aussi porteuse, c’est quand même pas rien, enfin !?
@RHL, heu, excusez-moi de déranger, mais les “millions de morts”, c’est les médias et le monde tel qu’il est, qui sont en train de les faire, pas moi dans ma “robe de chambre”.
(merci pour l’insulte).
Quant au rôle de l’Etat, s’il vous paraît ridicule qu’il s’occupe d'”éducation populaire”, par contre est-il de son ressort de dilapider l’argent public dans vos gadgets à 2 balles qui n’ont aucune chance face à l’artillerie lourde US ?
Quant à votre position d'”innovateur” autodécrété. Excusez-moi, mais je rigole. Dans l’arène, j’y suis aussi.
Bon, j’avais compris que ce blog s’appelait “opinions libres”, mais si c’est pour se faire insulter… Je ne vous dérangerai plus.
Robes de chambres, innovateurs auto-décrétés et médias assassins et conspirationnistes mis à part (heureux de vous avoir fait rire au moins), pouvez-vous m’expliquer (calmement) en quoi brandir la Théorie Critique (TM)(R)(C) aidera *nos* “gadgets à 2 balles” (merci pour l’équipe de 9 personnes…) contre “l’artillerie lourde” américaine ?
On s’éloigne du sujet qui est de savoir quelle vision de l’avenir de la télévision nos startups participent à construire. Dommage.
Oui, on pourrait baisser d’un ton. Expliquer “la crise” en quelques lignes et en s’appuyant sur l’histoire de la TV sort nettement du cadre de cette série d’articles !
Quand au débat sur les aides publiques aux “gadgets à deux balles”, il y a déjà eu lieu ici il y a deux ans : http://www.oezratty.net/wordpress/2011/aides-publiques-innovation/, et avec autant de pour que de contre.
Et attention quand on parle de “TV”. Ce vocable recouvre maintenant plein de notions différentes : le poste de TV “historique” du salon, les chaînes de TV “broadcast”, les autres chaînes, et maintenant, la consommation de contenus en mode multi-écrans aussi dénommés “transmedia”. Tout ça n’est pas mort. Même les chaînes de TV. Certaines souffrent car les audiences se fragmentent, mais d’autres gagnent au change.
Que la TV n’élève pas toujours le niveau intellectuel des téléspectateurs n’est pas une nouvelle. Les jeux du cirque des romains n’étaient pas meilleurs de ce point de vue là non plus… 🙂
Après, c’est une question de choix. On peut si on le souhaite regarder de la TV qui permet d’apprendre. Sur la TNT, prenez 100% de France 5, LCP et Arte et vous aurez votre compte. En premium, vous ajoutez Histoire, Discovery, NGC, Planète et le compte y sera. Après, vous avez vos box et la catch-up pour regarder tout cela quand vous voulez sans utiliser l’excuse du “bon programme diffusé trop tard”. Et ensuite, la tour de Babel YouTube et le reste sur Internet et la VOD pour de bons films. Bref, on n’a jamais eu autant de choix pour se faire “sa TV” et même de la “bonne TV” !
Après, si la majorité des téléspectateurs préfère le reste, c’est une question de société, de rapport aux loisirs et à la culture, à la pénibilité du travail qui alterne avec un “repos de cerveau pour se détendre”…
Laissons, voire aidons, nos entreprises et startups à se développer dans ce marché qui évolue et qui innove ! Même si parfois, elles font face à des concurrents mieux financés côté US. Cela n’empêchera pas quelques succès d’émerger.
Olivier Ezratty dixit :
“Laissons, voire aidons, nos entreprises et startups à se développer dans ce marché qui évolue et qui innove !”
RHL dixit :
“On s’éloigne du sujet qui est de savoir quelle vision de l’avenir de la télévision nos startups participent à construire.”
En effet, je vois des télés, mais où est la vision ?
Les français de la TV connectée : Mesagraph http://t.co/ehuIZwMN
Les concepteurs de mesagraph s’inquiètent des régulations que pourrait opérer twitter, ils ont raison car twitter pourrait s’inquiéter de l’agacement des twitteux…une question de légitimité en somme 🙂
Ben oui, les gens pourraient en avoir marre d’être pris pour du pétrole. Y-aurait qu’à percer discrètement, puis forer.
Autre article sur la #tvconnectee : “Les français de la TV connectée : Mesagraph” de @olivez sur http://t.co/pJ03NJwJ
TV connectée : “je vois bien des télés, mais pas de vision” http://t.co/42LHuJCH #transmedia
Bravo @ah, vous avez du mener une enquête particulièrement poussée pour savoir qui je suis, comme je m’exprime ici avec mon vrai nom, contrairement à vous et aux autres intervenants de ce forum.
“cynique” je ne le suis pas, je suis juste étonné de voir comment chaque année, de nouveaux perdreaux qui prétendent avoir inventé le fil a couper le beurre, arrivent à se faire financer par des investisseurs qui semblent avoir une mémoire de poisson rouge. Etonné aussi, de voir comment dans ce pays, on fait mine d’innover en singeant les modeles US mais avec 3 euros 50 d’argent public.
Le Générateur Poïétique est peut-être une œuvre (ce n’est pas moi qui le dit, mais un grand nombre de critiques, de philosophes et d’auteurs, comme quoi il n’est pas si “incompris”), mais je parle pour ma part d’un simple “modèle” qui permet de penser ce qu’est au fond, entre autres, un “chat graphique”, dont twitter est l’un des derniers avatars.
25 ans est le temps qu’il faut pour observer sur la durée les manifestations des disruptions en cours, et c’est loin d’être fini ! Imaginez que certains commencent juste à réaliser quil y a eu un rapport Meadows! (1976).