Autant la fin de l’année est marquée par l’incontournable conférence LeWeb organisée par Géraldine et Loic Lemeur, autant la mi-année est maintenant occupée par quelques évènements devenus incontournables en région.
Cette semaine du 29 mai au 1ier juin avaient ainsi lieu d’un côté le Webdesign International Festival à Limoges et le Web2Day à Nantes. Il y avait aussi le MedPI à Monaco pour l’industrie de l’électronique grand public, mais c’est surtout un lieu de rencontre d’acteurs des industries des loisirs numériques qui viennent pour l’essentiel de la région parisienne. Le WIF et le Web2Day sont par contre les reflets d’un dynamisme local tout comme d’une ouverture sur le reste du pays et sur le monde. Et ce sont loin d’être les seuls événements sur le numérique et Internet en région qui émaillent le calendrier le d’année.
J’ai eu l’occasion d’intervenir dans ces deux manifestations : dans une conférence plénière sur l’entrepreneuriat dans le WIF, et dans le jury du concours de startups et comme modérateur d’une table ronde pour le Web2Day. Occasion de vous en toucher quelques mots.
WIF à Limoges
Ce WIF est une conférence internationale et ouverte sur le monde sur le graphisme et le design.
Je n’ai malheureusement pas eu le temps d’assister aux sessions, à part celle que j’animais sur l’entrepreneuriat, car j’étais pris par une intervention chez Limousin Expansion, l’association qui accompagne les porteurs de projets dans la région. Mais j’en ai eu une petite impression très favorable au vu des intervenants comme l’anglaise Gillian Crampton Smith, John Kolko du Austin Design Center ou Jean-Louis Fréchin de NoDesign, une référence dans le design industriel en France qui expliquait comment le design numérique était créateur de valeur.
Cette manifestation est aussi remarquable par son concours de création numérique. Cette édition rassemblait au départ 200 équipes qui ont généré 106 applications, des applications mobiles qui pourraient contribuer à “rendre nos objets numériques quotidiens plus responsables, en termes social et environnemental “ ! Le tout, dans une ambiance d’université américaine avec des dizaines d’équipes provenant de toute la France et même de l’étranger planchant dans la grande salle de lecture de l’Université de Droit et des Sciences Humaines de Limoges. Ils devaient plancher pendant 24 heures d’affilée pour créer un prototype d’application ! L’un des gagnants, le projet KRAV issu d’une équipe de trois élèves de l’école des Gobelins à Paris, propose une solution sur tablette qui permet de suivre les gains de consommation électrique des ses appareils ménagers.
J’ai aussi pu rencontrer une équipe de passionnés qui se lancent dans la création d’un robot humanoïde, Ariell de Cyberdroid. Un projet un peu fou compte tenu de l’état de l’art dans le domaine. Ils veulent développer eux-mêmes à la fois toute la mécanique et tout le logiciel du robot qui pourrait être utilisé pour les services à la personne, notamment pour les seniors. Ils connaissent pourtant bien Aldebaran Robotics et son projet Romeo. Ce projet me semble bien plus hasardeux d’un point de vue technologique que celui de Wandercraft, le projet gagnant en mai 2012 le prix de l’Incubateur de Centrale Paris et qui est issu d’élèves de Polytechnique.
Autre projet présenté, le Solar Sinter Project d’un certain Markus Kayser du Royal Art College de Londres : une imprimante 3D utilisant comme matériaux du sable et comme énergie le soleil qui exploite parmi d’autres technologies les composants d’Arduino, que l’on trouve aussi utilisés dans l’initiative Google Home ou chez JoshFire. L’impression 3D utilise un rayon solaire concentré avec une lentille de Fresnel en lieu et place du laser que l’on trouve dans certaines imprimantes 3D de métal. Le matériau est le sable que l’on trouve en abondance dans les déserts. Et cela donne un impression d’objets en verre. Ce projet lancé en 2011 relève de l’expérimentation. Les objets imprimés – un exemple ci-dessous – sont assez rudimentaires en l’état. De là donc à installer des usines dans le désert utilisant ce procédé…
Web2Day à Nantes
C’était la troisième fois que je participais au Web2Day à Nantes. Organisé par l’association Atlantic 2.0, cette conférence double de taille chaque année depuis sa création en 2009 ! Elle double en nombre de participants, en qualité d’intervenants et en dynamique. Et en plus, comme le WIF, elle est ouverte sur le monde.
J’étais panéliste sur l’entreprenariat dans la seconde édition, membre du jury du concours de startup dans la troisième, et même chose plus animateur d’un débat sur la mobilité dans cette quatrième édition. A chaque fois, comme dans pas mal d’endroits, j’en profite pour faire un reportage photographique de l’événement. Vous le trouverez sur mon site qui pour mémoire est aussi basé à Nantes.
La symbolique de la venue de Fleur Pellerin
Cette édition était d’abord marquée par une conférence d’ouverture par Fleur Pellerin, fraichement nommée Ministre Déléguée aux PME, à l’innovation et au numérique le 16 mai 2012. C’était même sa première sortie officielle. Elle était littéralement enfermée depuis deux semaines dans l’Hôtel des Ministres à Bercy. Il faut dire que l’on ne monte pas un cabinet comme cela en deux jours. Et la prudence est de règle avant les législatives ! Son discours lu de 15 minutes était assez convenu et servait surtout à caresser dans le sens du poil les acteurs du numérique nationaux et nantais. Il mettait en avant le rôle du numérique dans la croissance et les plans du gouvernement. S’en suivait une longue série d’interviews avec les médias locaux (ci-dessus).
J’en ai surtout profité pour discuter avec les membres de son cabinet qui l’accompagnaient et notamment Jean-Baptise Souffron, conseiller en charge du numérique (Cap Digital, Think Digital) et Judith Herpe, chef de cabinet qui vient de la Mairie de Paris. Le parcours de Fleur Pellerin comprenait aussi la visite du Quartier de la Création et notamment d’un espace de rencontre de créatifs de l’aménagement du territoire de la Société d’Aménagement de la Métropole Ouest-Atlantique (Samoa) sis dans l’immeuble Eureka. La visite continuait avec le CompanyCampus, un incubateur d’entreprises dont un rapide passage chez la startup Clever Cloud, puis à La Cantine, le tout se terminant par un déjeuner avec quelques entrepreneurs locaux dont Nadya Jahan de Mandala Games. Et enfin, retour sur Paris en TGV. Prochain défi : que le Président François Hollande fasse aussi ce genre de visite et d’intervention et de visite, ici ou ailleurs !
Cette visite de Fleur Pellerin m’a donné l’envie de parcourir un peu plus cette Ile de Nantes en pleine reconstruction.
Le renouveau de Nantes
La conférence Web2Day avait lieu dans la salle de conférence Stéréolux située dans la grande Galerie des Machines, un espace industriel faisant partie du quartier du nord-ouest de l’ile de Nantes qui est en plein réaménagement depuis 2003. C’est la reconversion des anciens chantiers navals de Nantes en quartier artistique, créatif et de développement économique.
On y trouve pêle-mêle, la Fabrique, un espace de création musicale construit au-dessus d’un ancien blockhaus (16 studios de répétition et de création, un studio d’enregistrement, un centre d’expérimentation multimédia), la Maison du Bois (un immeuble de trois étages entièrement construit en bois, ce qui est très rare en ville), le centre de création d’aménagement du territoire déjà cité, et divers autres bâtiments à vocation économique dont un incubateur d’entreprises et un Palais de Justice flambant neuf. On y trouve aussi un manège des mondes marins qui doit ouvrir le 15 juillet 2012 et dont l’aspect extérieur n’était pas encore terminé au moment de la visite. Enfin, les quais de la Loire ont été réaménagés et on peu admirer l’escorteur Maillé-Brézé situé de l’autre côté de la rive (lancé en 1955 et désarmé en 1988).
Le summum du surréalisme est atteint avec ce Grand Eléphant construit en 2007 qui sert d’attraction touristique et dans lequel j’ai pu faire un tour de 40 minutes avec le jury et les gagnants du concours de startups du Web2Day sur une idée de Clément Nivolle astucieusement dénommée “éléphantor pitch”. Cet engin est un chef d’œuvre de mécanique créé sur place. La machinerie qui utilise force commandes hydrauliques est contrôlée par un automate d’origine Siemens. On n’est pas encore au “greentech” : le moteur est un bon vieux diesel. Il n’existe pour l’instant qu’un exemplaire de cet éléphant, parait-il imité ailleurs dans le monde. A l’intérieur : deux étages pour les passagers qui peuvent être jusqu’à une quarantaine. On y embarque avec une passerelle d’avion d’aéroport (ci-dessous). Le tour d’éléphant est à 6€.
Je me suis demandé comment ce chantier gigantesque avait pu être financé par la ville dont l’actuel Premier Ministre Jean-Marc Ayrault était le maire jusqu’au 15 mai 2012. Les sources sont la région, le département, la ville et aussi le fonds Européen Feder. Les impôts locaux des nantais n’en auraient pas souffert. Mon enquête s’arrêtera là à ce stade !
Les startups
A tous seigneurs tous honneurs, je dédie la suite de ce compte-rendu aux startups du concours du Web2Day. Et pour cause puisque j’y ai assisté assidument étant membre du jury. Seize sociétés se sont succédées pour pitcher en plénière et devant un jury de trois hommes (Jéremie Uzan de Alven Capital, Richard Menneveux de Frenchweb et votre serviteur) et trois femmes, Nadya Jahan de Mandala Games et deux américaines de la Silicon Valley : Deborah Magid d’IBM Venture et Stéphanie Troeth, une spécialiste de l’user expérience. La plupart des startups ont pitché en anglais et leurs présentations (de 5 minutes) étaient d’un très bon niveau.
Petit tour de piste en commençant par les trois gagnants du concours :
- Babble Planet qui propose un jeu sur tablette pour les enfants permettant d’apprendre l’anglais. C’est une bonne idée de gamification qui penche bien du côté de l’utile. Le projet est rondement mené par Elsa Prieto et Soiny Duval. La startup faisait partie de la seconde cuvée de LeCamping (2012) et est aussi lauréate de Scientipole Initiative.
- JoliTV de Reda Berrehili qui propose un “Social TV guide”. C’est un logiciel de recommandation de contenus linéaires (TV en direct) et non linéaires (TV de rattrapage, VOD, S-VOD) pour second écran dans un premier temps. Un grand classique, que je vais ajouter dans mon parcours de l’écosystème de la TV connectée en France. Ce projet est le résultat d’un “pivot” du projet de recommandation Tumbup vers un marché en apparence prometteur. Les usages sont certainement en développement mais la monétisation reste un chantier en construction.
- Humanogames qui propose un jeu Facebook, HappyLife, qui associe pédagogie et financement de projets via du micro-crédit. Le système est un peu alambiqué : les joueurs gagnent une monnaie virtuelle en faisant de bonnes actions virtuelles, cette monnaie sert ensuite à financer des projets de leur choix via du micro-crédit. Le financement du micro-crédit provient de sponsors. C’est une intégration “verticale” de la combinaison de Zynga (jeux) et Kiva (micro-crédit) qui se concurrencent d’ailleurs sur ce terrain.
Les autres candidats étaient :
- MyBlee et son application éducative pour enfants tournant sur tablettes à commencer par l’apprentissage des tables de multiplication. L’équipe parisienne de cette startup comprend une spécialiste de l’éducation et ancienne professeur de maths (Laetitia Grail-Marcel), un consultant (Jean-Sébastien Grail) et l’ancien CTO de mySkreen et AlloCiné (Samuel Rohaut).
- Kawet de la première fournée de LeCamping et qui propose un outil de génération d’applications mobiles. Le projet a évolué vers un modèle plus btob en permettant aux créateurs d’applications d’accéder aux données des applications de l’entreprise (SAP, Siebel, etc). Cela me semble toujours un peu illusoire de vouloir créer des applications sans écrire de ligne de code. Il est difficile de comprendre quelles catégories d’applications rentrent dans ce cadre.
- BeApp qui propose la BeApp Factory, une plateforme de développement d’applications mobiles. L’application était présentée avec un bon “story telling”. Mais finalement, on ne savait pas trop comment positionner l’outil par rapport à d’autres comme ceux de Kawet.
- Match My Size, les gagnants du Startup Week-end de Rennes, qui continuent à plancher sur cette très bonne idée : aider les consommateurs à commander par correspondance la bonne taille de leurs vêtements et les e-commerçants à réduire le taux de retours.
- Spreadbutton qui propose un widget pour ajouter la composante sociale aux sites de ecommerce. le projet est piloté par Olivier Martineau, aussi organisateur du Startup Week-end de Rouen.
- Newage et son jeu de société qui intègre la géolocalisation et transforme votre ville en champ de bataille. Une grosse impression de déjà-vu.
- JukeBoard, un projet tout jeune (deux mois) consistant à créer un juke box de la dernière génération construit sur un écran tactile qui se connecte au système de diffusion de son du bar. Deux questions clés sont soulevées par un tel projet : comment supporter la création d’un matériel spécifique, assez lourd, et est-ce qu’il y a un marché pour ce genre d’outil. Le projet intégrera la dimension sociale par une connexion avec la page Facebook du bar et on pourra à terme faire son choix de musique avec son smartphone. Bref, une idée par forcément inintéressante, mais pas du tout évidente à mettre en place et à grande échelle.
- Infinit qui propose un stockage de ses données dans le cloud et sur les devices personnels de sa maison et de ses amis. C’est une sorte de RAID5 distribué. Avec une petite contradiction : le stockage est payant sur le cloud “classique” (comme chez un Dropbox) et gratuit lorsqu’il a lieu sur des supports de stockage personnels distribués ou chez ceux de ses amis. Bref, là où le produit apporte de la valeur, il n’y a pas monétisation. Après, se posent des problèmes classiques de garantie de disponibilité des données et de sécurité.
- Hubbub est une startup autrichienne qui propose un réseau social avec des interactions qui passent par la voix. C’est une sorte de mix de Twitter et de Skype. Pourquoi donc ? La voix, c’est mieux, c’est plus personnel. Pas forcément efficace lorsque l’on a à gérer un grand nombre d’interactions car le son est plus difficile à “browser” et filtrer que le texte.
- Bring.r qui propose une belle solution d’analytics de réseaux sociaux pour suivre le sentiment autour des marques avec une fonction de filtre de contributeurs (pas nombre de followers pour Twitter par exemple). L’interface est bien faite et semble très pratique, mais ce marché est plus qu’encombré. Le projet est piloté par Simon Robic, bien connu à Nantes pour ses différentes activités et notamment sur EntrepreNantes.
- Dictanova qui propose aussi un outil d’analyse textuelle de ce qui se passe dans les réseaux sociaux.
- Atendy, une solution de gestion d’inscription aux événements avec engagement social des participants. Conceptuellement, c’est un mix d’Amiando et de Presdo.
- Sharypic et sa solution d’agrégation de photos d’événements. En tant que photographe un peu moins qu’amateur, j’ai un petit apriori négatif sur ce genre d’outil qui banalise la création photographique.
Deux autres startups technologiques notables exposaient au Web2Day. Tout d’abord, CKAB, un spécialiste des objets connectés qui présentait trois prototypes intéressants sur un petit stand : un système d’extrusion de fil de plastique permettant d’alimenter une imprimante 3D MakerBot, une station de détection de la qualité de l’air autoalimentée par énergie solaire (Pollux’NZ City), et enfin, un babyfoot hightech intégrant moult capteurs et des afficheurs LED cachés derrière les parois pour afficher les scores (B12:0). Et puis le nantais TouchLab qui propose des solutions d’applications pour écrans tactiles de grand format. Le tout étant développé sous forme de surcouche logicielle de Windows. C’est un business de “sur-mesure”, notamment pour équiper les stands de salons professionnels.
Les conférences
Le Web2Day, c’est aussi et surtout plein de conférences sur des sujets très variés.
Cette année, il y avait Paul Rouget de la Mozilla Foundation qui traitait de l’usage de l’HTML 5 pour le développement d’applications mobiles qui évitent de passer par les plateformes telles que iOS et Android. Deborah Magid d’IBM expliquait comme IBM faisait de l’open innovation et gérait un portefeuille d’investissement de $22B. Stephanie Troeth traitait de la manière de bien prendre en compte l’user expérience dans ses projets.
Il y avait aussi une intervention de Pascal Mercier et une table ronde sur le sempiternel sujet de la levée de fonds. Une table ronde traitait de l’impression 3D avec notamment John Lejeune de CKAB et Mathilde Berchon de Sculpteo. Jeremy Benmoussa (Locita) faisait plancher Delphine Remy-Boutang (maintenant à son compte après plus de 10 ans chez IBM) sur le social média. Frédéric Mazzella (Comuto / Covoiturage.fr) traitait de la consommation collaborative. Le réseautage au féminin était aussi au programme avec notamment Lucielle Reynard et Marine Aubin de Girlz in Web. J’animais une table ronde sur la mobilité dans la relation client avec Blandine Silverman de Comscore, Eric Menseau d’Orange et Olivier Tabone de Ripple Motion.
Une équipe de gentils dingues des RH new wave menée par Vincent Rostaing et comprenant notamment Fadhila Brahimi, Marie-Pierre Fleury et Benjamin Chaminade faisait plancher les participants sur les nouvelles pratiques de management dans leur #HackHR pendant toute une matinée. Enfin, Cédric Giorgi s’occupait de food & tech, un sujet que nous avons poursuivi dans le train du retour en discutant des poêles en pierre.
La conclusion était plus politique avec les interventions de “notables” locaux évoquant la manière de tirer parti du numérique pour dynamiser l’économie et de l’impérieux besoin de s’ouvrir sur le monde.
Le tout constituait un excellent programme d’une richesse et d’une diversité rarement vues, même à Paris.
Tout ceci illustrait à merveille le dynamisme de Nantes et notamment le succès remarquable de Lengow, gagnant de la Startup Academy il y a deux ans, et maintenant entreprise de plus de 80 collaborateurs qui démarre son business hors de France. Il y a aussi DoYouBuzz, iAdvize, mon site, WizTivi et des entreprises du secteur du jeu vidéo rassemblées dans un petit cluster de startups du domaine.
Alors, le Web2Day est-il LeWeb en région ? Le décalage reste énorme car LeWeb est un événement d’envergure mondiale, tout en anglais, avec la moitié de la Silicon Valley qui se déplace à Paris. Mais bon, au train où vont les choses, on va apprendre à découvrir qu’il n’y a pas que la région parisienne dans le numérique français !
Et ce petit tour ne serait pas complet sans évoquer la spécialité locale de la “cravate à la nantaise”, fort élégamment portée par Simon Robic et Adrien Poggetti. Le reste de mes photos de tous les “people” du Web2Day est sur mon site.
Au prochain Web2Day… .
PJ : voir aussi le compte-rendu du Web2Day de Liam Boogar.
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Une très belle édition en effet, du beau monde et des conf intéressantes.
Et merci pour ta visite sur notre petit stand et tes critiques avisées 😉
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Merci pour le compte rendu, je n’ai pu m’y rendre.
\privateJoke[Poêles en pierre] 🙂
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