La conférence LeWeb était un très bon cru cette année. Tant sur le fond que sur la forme, et aussi par l’ampleur de l’événement et la qualité des intervenants comme des participants. D’année en année, Loic et Géraldine Lemeur font progrès sur progrès pour consolider cette marque qu’est devenue “LeWeb”.
C’est le résultat d’un travail que l’on n’imagine pas et de la capacité de ces derniers à parcourir le monde et à nouer des relations à tous niveaux avec un nombre impressionnant de personnalités. Il faut dire qu’ils sont invités régulièrement à Davos ou à TED depuis des années pour ne prendre que deux exemples. La pèche aux intervenants de qualité est un résultat concret de ce réseautage, et tout le monde en profite.
Comme chaque année, vous trouverez sur “Opinions Libres” une vue d’ensemble de la conférence couvrant à la fois son organisation d’ensemble (ici-même), les interventions en plénière, les thématiques couvertes (notamment les “plateformes”) ainsi que ce qui touche aux startups faisant leur promotion sur place. Et dans la tradition de ce blog, avec force détails. Sans compter les photos !
Les participants
LeWeb est installé comme un événement international créant un lien entre les pays européens, les USA et le reste du monde dans une certaine mesure. Il montre aux américains que les autres pays savent innover et il aide les autres pays à créer des liens (business) avec les USA, un passage obligé pour devenir un leader mondial.
Cette année, la participation international était de 59% d’étrangers, les USA et le Royaume-Uni étant les mieux représentés (ci-dessous, un chart réalisé avec les inscrits en date du 28 novembre 2010 publiés sur le site de la conférence). Et avec 60 pays en tout. Le seul écueil est un manque d’asiatique. Il y avait juste quelques japonais, essentiellement des intervenants de la conférence.
Dans cette liste, 63% des inscrits avaient documenté leur compte Twitter lors de l’inscription. Bien entendu, une surreprésentation par rapport au reste de la population.
Le prix nominal de la conférence est très élevé : 1990€, mais comme les compagnies aériennes, Loic et Géraldine ont mis en place un véritable système de “yield management” des réservations avec un prix d’appel pour les premières inscriptions, des promotions diverses pour des publics ciblés (startups, étudiants) ainsi que des places gratuites attribuées par le biais de concours divers organisés par des partenaires de l’événement, contribuant à entretenir le buzz de l’événement dans les six mois le précédent. C’était ainsi le cas d’Alcatel-Lucent qui avait organisé un concours pour startups et en rassemblait une petit dizaine sur son stand.
Il y a aussi les partenaires qui disposent de places à distribuer à leurs collaborateurs ou contacts clés. Enfin, il y a la presse et les “bloggeurs officiels” qui se voient offerts la participation gratuite à l’événement. Ils sont sélectionnés en fonction de paramètres divers (“influence”, diversité des pays couverts, contributions passées, etc). Je faisais partie de ces heureux élus, la règle du jeu étant d’ajouter un bannière sur l’événement dans son blog et de couvrir la conférence avant, pendant ou après, dans la langue de son choix.
Au final, environ la moitié des participants payent un tarif compris entre 1000€ et 2000€, ce qui, avec les apports des partenaires, finance l’entrée l’autre moitié des participants. Et je vous rassure, l’événement est profitable pour ses organisateurs, mais dans des proportions raisonnables.
Comme les précédentes années, on voyait se côtoyer une population bigarrée avec :
- Un grand nombre de startups, très souvent impliquées d’une manière ou d’une autre dans l’événement (exposant standalone, exposant dans une zone partenaire d’un industriel, ou participant au concours de startup de la conférence).
- Un nombre significatif de grands entrepreneurs autant français qu’étrangers. Dans les français, il y avait le gotha du numérique avec Xavier Niel (Free), Henri Seydoux (Parrot), Pierre Kosciusko-Morizet (PriceMinister), Jean-David Blanc (fondateur d’AlloCine), Jacques-Antoine Granjon (ventre-privee), Pierre Chappaz (Wikio) et Bernard Liautaud (ex Business Objects, Balderton). Et ces cadors étaient assez accessibles pour les plus ou moins jeunes startupers en recherche de feedback, support et financements. Ci-dessous, Jean-Marie Hulot (ex Next, Apple, et CEO de Fotopedia) pitchant Bernard Liautaud.
- Pas mal de représentants de grands groupes, surtout les nombreux partenaires. Un Stéphane Richard (FT) ne se déplace ainsi pas sans une cohorte d’accompagnateurs, notamment en charge des relations publiques.
- Des prestataires divers de l’écosystème de l’innovation, surtout pour ce qui est des français : agences de communication, de relation publique, de recrutement, leveurs de fonds. Et évidemment, force business angels et capitaux risqueurs.
- Côté étrangers, l’équilibre semblait différent avec plus de startups et de médias/bloggeurs.
L’organisation nous a fourni quelques statistiques sur les équipements connectés au réseau sans fil de l’événement. Il y avait en tout 4688 appareils, dont 72% d’origine Apple, 10% sous processeur Intel, 5% d’HTC). Tant sur laptop que sur mobile, Apple est en effet sur-représenté dans le monde des startups.
Mais l’essentiel des participants à LeWeb n’y étaient pas physiquement. Vous faites sans doutes partie des dizaines de milliers de participants ayant profité du streaming vidéo live de UStream. Sans compter les vidéos qui sont maintenant disponibles à la demande sur YouTube, et en HD.
La scorecard
Je consolide les données clés de LeWeb depuis sa création en 2004.
L’événement a connu deux “near death experiences” par le passé : en 2006 avec la participation contestée de politiques français dont Nicolas Sarkozy, alors candidat à la présidentielle et en 2008 avec une première expérience malheureuse au “104” à Paris, ou manquaient à la fois chaleur, Internet et nourriture tout comme boissons. Mais Loic et Géraldine ont tenu bon et persisté dans l’effort et l’enthousiasme associé.
Cette année, les voyants étaient au vert : le contenu, les repas et collations (ah, les cannelés de Bordeaux…) et l’Internet (sans passer par un telco…). Il y avait cependant un voyant blanc, la neige, qui a perturbé la première journée et notamment les retours aux hôtels à partir de la boite de nuit de la soirée pour ceux qui l’avaient quitté avant les derniers métros. Certains sont donc rentrés à pieds à leur hôtel, avec de une à trois heures de marche dans la neige. Y compris Loic et Géraldine Lemeur. Il n’y a déjà pas assez de taxis à Paris en temps normal, alors, vous imaginez après de telles intempéries ! Mais ce n’est rien par rapport aux salariés coincés dans leur lieu de travail en banlieue ou dans leur voiture sur la N118. Et ces aventures créent des liens entre ceux qui les traversent, il faut voir le côté positif des choses.
Les intervenants
Il y avait pas moins d’une centaine d’intervenants dans l’agenda ! Avec 12 minutes en moyenne pour 20 heures de conférence dont les deux tiers en plénière, sans compter les 16 startups qui présentaient leur projet et les trois sélectionnées qui le faisaient en plénière. Côté “diversité”, il y avait quelques femmes, mais toujours pas assez, et quelques japonais.
On ne fait donc que survoler les sujets. C’est une sorte d’apéritif pour en savoir plus. On peut ensuite creuser sur Internet, y trouver d’autres vidéos ou textes des intervenants, ce qu’ils ont fait de concret. C’est une invitation au voyage. Il est juste dommage que le thème des plateformes qui était la trame de cette édition n’ait pas été traité de manière transversale, comme j’ai tenté de le faire ici… et le ferai dans la suite de ce compte-rendu.
Loic aurait bien pu aussi nous ajouter quelques intervenants de prestige au dernier moment. Il a évidemment cherché à attirer Julien Assange, de Wikileaks, même en visio-conférence. Mais Assange a été emprisonné au Royaume-Uni la veille de la conférence. Too bad ! Nous avons aussi échappé aux politiques français. Eric Besson était intervenu en 2008, sans faire grande impression. Bref, rien à se mettre sous la dent dans le créneau.
Mais cette édition était bien remplie de “TED Moments”, ces interventions inspirées de personnalités qui ont une vraie vision ou cause à défendre. J’y reviendrai dans mes posts suivants. Le bon intervenant est debout, il a peu de slides, il engage la salle, il est à l’aise, a une gestuelle riche qui complète son discours. Bref, il montre qu’il est passionné par son sujet.
Une grande partie des interventions prenaient la forme d’une discussion avec soit Loic, soit un des contributeurs de TechCrunch, soit quelques autres comme Jeff Clavier et l’inévitable Robert Scobble. Il est un peu dommage que les intervenants de TechCrunch soient tous des US alors qu’ils ont quelques bons contributeurs en Europe. On aurait préféré notre polyglotte nationale Roxanne Varza à la bien pâle Alexia Tsotsis (dans l’interview des deux gars de Automatic, la boite qui est derrière WordPress).
Et puis, il y avait surtout le très controversé Michael Arrington. Il est connu pour avoir déclenché des polémiques à la fois aux USA et dans les précédentes éditions de LeWeb. Il avait critiqué les européens et leur capacité à entreprendre, et s’était même engueulé avec Loic Lemeur. Il s’est aussi fritté avec Carol Bartz de Yahoo! qui lui a répondu par un “fuck-off” tellement elle en avait marre de sa posture.
Arrington est donc un vrai numéro, un original intéressant même s’il peut irriter. Il jouait le rôle de Chief Asshole Officer de LeWeb en interviewant Ethan Beard de Facebook et Marisa Mayer de Google. Cela valait le détour. Il est vautré dans son canapé. Il pose des questions auxquelles les intervenants ne peuvent pas répondre directement : “admettez-vous que tel produit est fucked-up”, “pouvez-vous confirmer que vous avez tel produit dans les cartons”, “que pensez-vous de votre ancienne boite”, etc). Il fait la moue (exemple ci-dessous) après la réponse langue de bois de son interlocuteur qui applique avec plus ou moins de doigté ses cours de média training. Il achève ensuite notre malheureux corporate executive avec des questions encore plus vaches au fur et à mesure de la conversation. C’est à la fois feutré et sanglant, presque jouissif. Un mix de Droopy, Mr Bean et Fogiel. Imaginez cela dans “’A vous de juger” ou une émission du même genre !
Pour toutes ces raisons, Arrington est une vraie star de LeWeb. Peut-être une étoile noire, mais une étoile quand même. Et vous aurez le droit de ne pas être d’accord !
Les lieux de la Conférence
Cette édition avait lieu dans les Docks d’Aubervilliers, comme en 2007. Et malgré l’augmentation significative du nombre de participants, cela a tenu.
La veille, un diner VIP pour les intervenants et sponsors avait lieu dans l’exposition Monet du Grand Palais privatisée pour l’occasion. La grande classe. Les bloggeurs officiels étaient quant à eux sur une péniche aux pieds de Notre Dame. Ce n’étaient pas les mêmes sponsors : TF1 vs une agence de communication.
Il y avait aussi une réception à la Mairie de Paris comme en 2009. Avec une longue intervention de Hervé This, un auteur que j’aime beaucoup et qui explique notamment la chimie de la cuisine et comment réussir certaines recettes comme la cuisson des rotis (dorés au dehors, et rosé comme il faut à l’intérieur). Dommage, la sono était mauvaise et personne n’entendait. Au propre comme au figuré. C’était un peu hors sujet. Et faire un discours pendant un cocktail est vraiment suicidaire.
Les courageux dont je n’ai pas fait partie ont terminé la soirée et la nuit au 1515 rue Marbeuf, avec une animation du DJ Bob Sinclar. Loic l’avait rencontré à Cannes dans une conférence. Les occasions créent les larrons !
Comme la conférence est assez chère, des petits malins cherchent régulièrement à contourner le système pour y rentrer gratuitement. Il semble que des faux badges aient circulé les années précédentes car cette fois-ci, le contrôle à l’entrée était réalisé avec une lampe de poche ultra-violette. Les badges intégraient un dispositif anti-contrefaçon !
Les partenaires
Il y avait un grand nombre de partenaires qui disposaient d’un stand dans l’un des halls des docks. Le hall principal étant réservé aux partenaires “gold” (sauf Microsoft, cantonné dans un coin obscur et mal décoré par leurs soins d’un autre hall des Docks). Dans un événement payant, les partenaires représentent entre le tiers et la moitié du budget de l’opération !
La liste des partenaires était impressionnante d’œcuménisme. On y trouvait de tout : des plateformes, des services aux startups, des opérateurs télécoms, de l’événementiel, des médias (France Télévision) et de l’automobile (Renault).
Le défi restant est difficile à relever pour Loic Lemeur : obtenir la participation d’Apple d’une manière ou d’une autre. Il faut dire que la marque étoile n’aime pas se mélanger avec la plèbe des autres marques “conventionnelles”. Vous ne les trouverez jamais sponsors d’événements. C’est le résultat d’un marketing originalement isolationniste.
Voici donc la liste des partenaires avec en bleu, ceux qui intervenaient dans les sessions et une précision sur leur activité lorsqu’elle n’est pas très connue :
- Gold : Google, Microsoft, Orange, Blackberry, Nokia, TF1, Seesmic (surprise !), France Télévision, Zynga (jeux pour réseaux sociaux), Pearltrees (qui cherche à amplifier son buzz sur la curation du web mais n’y cause pas comme en 2009). Et deux partenaires fournissant de quoi se sustenter en nature: Nespresso et Whata like (cookies).
- Silver : Paypal, Techcrunch, Intel, Facebook, Wikio, British Telecom, Ustream (live streaming video), Alcatel-Lucent, meraki (points d’accès wifi managés par Internet), WSJ, et Enterprise Ireland (l’UbiFrance ou l’AFII de l’Irlande).
- Bronze : LinkedIn, Yahoo, Kodak, Bluenove (conseil en innovation, une quinzaine de consultants), tellmewhere/dismoisou, Ixaris (epayment), Miyowa (mobile social network), Netvibes, HP, Mobileroadie (mobile applications platform), Unbelievable Machine Company (hoster allemand), Buddymedia (social marketing tools for facebook), Tequilarapido (agence de communication interactive), Brandwatch (social media monitoring tools), Cotty Vivant Marchisio & Lauzeral (avocats, propriété intellectuelle).
- Media : LesEchos, TechCrunch, WSJ, LCI, IAB, Hipertextual (plateforme de blogs espagnole), 20 minutes, BFM Radio, BusinessWire, TheNextWeb (site d’information sur le web).
- Production partners : Amiando (gestion d’inscriptions), Perrin & Fils (vins), Gong (live TV streaming), Neo Telecoms (pour le haut débit dans la conférence), Presdo match (gestion d’événements), easytobook (hotels), Nagra security (badges entrée), survs (enquête en ligne participants).
Certains de ces sponsors tels que Google, Microsoft ou Nokia organisaient des ateliers dédiés à leur offre. Et ils attiraient du monde. Une trentaine de personne dans une session chez Google vue au hasard. Même s’il est un peu curieux de venir dans cette conférence pour se mettre à jour sur l’offre (développeur) de ces leaders.
Voilà, vous savez tout sur l’organisation de cette conférence “phénomène”. Ce n’était que l’apéritif. La suite dans les heures et jours qui viennent !
En attendant, vous trouverez toutes mes photos de l’événement dans les galeries de ce blog avec plusieurs Portfolio : “Day 1” et “Day 2” pour la conférence, “Best of” pour… le best of et un autre pour la soirée d’accueil des bloggeurs officiels de l’événement.
Tous les articles sur LeWeb 2010 :
LeWeb 2010 – Vue d’ensemble
LeWeb 2010 – Les startups
LeWeb 2010 – Les plateformes 1
LeWeb 2010 – Les plateformes 2
LeWeb 2010 – Les plateformes 3
LeWeb 2010 – Epilogue
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Merci, Olivier, de penser à ceux qui, comme moi, n’ont pas pu assister à cet évènement. et vivement ton prochain article 🙂
Cordialement.
Patrick
Beaucoup d’intervenants en apparence mais peu d’écho cette année je trouve, avec le scandale actuel sur les startups en France. Incompréhensible que Besson ait refusé de venir, alors que chaque année le gratin politique s’y pressait. Loic va devoir vendre même s’il prétend le contraire.
C’est maintenant que son affaire est la mieux valorisable. Ca lui fera un pécule pour investir dans sa boîte californienne si il ne parvient pas vraiment à décoller là-bas. J’ai entendu dire que c’est sa femme qui tient les cordons de la bourse?
Quel rapport avec le Morbihan ?
http://www.dailymotion.com/video/xb1b44_proces-de-l-erika-les-parties-civil_news
Aucun rapport avec le Morbihan… c’est un homonyme et qui ne s’écrit pas de la même façon.
Les échos? Ni plus ni moins qu’avant. Il faut du temps pour digérer ce qu’on y voit. Je ne fais que commencer pour ma part !
Quel est ce “scandale actuel sur les startups” ?
Pas sûr que Loic ait cherché à avoir Besson. Cela aurait été probablement contre-productif par rapport au succès de cette édition.
Vendre la franchise LeWeb serait en tout cas une grosse bévue pour l’acquéreur, pour utiliser un langage châtié. LeWeb ne vaut rien sans le réseau et le véritable leadership des Lemeur !
Cela a fait recette cette année, parce qu’il y avait une petite vague d’espoir sur la net économie avec le grand emprunt.. Maintenant, tout recule. Avec les dégâts que va provoquer la cure d’austérité en France.
Le reseautage n’est pas un bon vecteur. Ces chefs d’entreprises vont être haïs dans peu de temps car trop “creux”. N’oubliez pas la présidentielle et l’incompréhension des Français moyens.
Que fera Lemeur sur LeWeb11 à 5 mois d’une échéance politique aussi importante ? Retourner sa veste ? S’impliquer à nouveau ? Le contexte a beaucoup changé. La rigolade ne sera plus de la partie… Carlos Goshn, avec la disparition de la prime à la casse, va annoncer de nombreux licenciements… Alors son speech à LeWeb sera vite oublié. Les bonnes intentions d’un côté, et la réalité de l’autre.
Que dire devant tant de pessimisme ?
Pourquoi les chefs d’entreprise sont-ils creux ? Il y a bien des projets foireux, mais il y en a aussi qui créent des emplois. Sans chef d’entreprise, il n’y a pas de création d’emplois. Les haïr, c’est couper la branche sur laquelle on est assis ! On dirait parfois qu’il n’y a qu’en France qu’on n’a pas encore compris cela.
Je ne serais sinon pas étonné que LeWeb 2011 fasse abstraction de l’élection présidentielle. Le meilleur LeWeb de ces dernières années est ce creu 2010 et il n’avait pas de politique français “on stage”.
Bon, il y avait juste Jean-Louis Missika qui intervenait rapidement dans une réception à la Mairie de Paris. Il est juste Maire Adjoint, et sans ambition au delà, ni d’ailleurs de carte de parti aussi curieux que cela puisse paraître.
Excellente revue. “Un mix de Droopy, Mr Bean et Fogiel” : bien vu !
Merci Olivier pour ce compte-rendu detaille 🙂
Cote Asiatique, c’est deja un bon progres:
– Tomoko Namba, CEO de DeNA, la plus grand reseau social au Japon ($1.2 milliards en 2010!) = 20 minutes | http://www.youtube.com/watch?v=FrhfakmXxC4
– Panel Asie (que je moderais) = 45 minutes | http://www.youtube.com/watch?v=BzWPV60tKQc
Ca fait donc plus d’une heure consacree a l’Asie sur 2 jours de conference x 2 scenes. Personellement, je pense qu’avoir sur une scene annexe le CFO de GREE, 2eme reseau social asiatique qui vaut plus de 2 milliards et sur la scene principale “Angry Birds” qui fait quelques dizaines de millions au plus est un peu etrange, mais le biais US/occidental n’est pas nouveau donc passons… J’avais 6 super speakers sur mon panel, c’est deja tres bien qu’ils soient venus a Paris 🙂
PS: Nexon – aussi sur mon panel – fait 1 milliards de dollars avec des jeux en ligne, moitie en Coree, et va entrer en bourse sous peu, depassant probablement Electronic Arts…
-Benjamin
En effet les intervenants asiatiques étaient d’un très bon niveau. Je faisais allusion à l’audience dans l’article.
Merci: vraiment très bon résumé pour ceux qui n´ont pas pu venir. On va essayer de venir présenter notre startup européenne de covoiturage l´année prochaine…