Ce troisième post est dédié aux logiciels d’organisation de vos photos. Ils sont souvent la plaque-tournante à partir de laquelle vous allez déclenchez tous les traitements de vos photos. Ils pourront vous proposer des fonctions de retouche mais vous pourrez appeler votre logiciel de retouche photo préféré si cela ne suffit pas.
On attend de ces logiciels la capacité de naviguer facilement dans ses répertoires, de prévisualiser ses photos rapidement, de les trier (effacement, déplacement, classement), les tagger, les nommer, les convertir, les sauvegarder, les rechercher, les visualiser sous forme de diaporama et les transférer sur des services web de partage de photos. Et éventuellement les modifier rapidement (luminosité, contraste, balance des blancs, recadrage) si ce n’est les retoucher. Le tout avec le support des formats courants, dont le RAW des appareils réflex pour ceux que cela concerne.
Ces logiciels sont tous “client riche”. Nous aborderons dans la cinquième partie de cette série d’article les services de partage et publication de photos en ligne. Aucun à ce jour ne dispose de fonctionnalités de gestion telles que celles que l’on trouve dans les logiciels client riche. La rapidité d’exécution et d’affichage ainsi que la masse de données manipulées est l’une des raisons pour lesquelles cela n’est pas prêt de changer. Une bonne raison de ne pas entièrement céder aux sirènes du “web OS” !
Petit rappel : je ne couvre pas les logiciels Macintosh dans cette revue de détail !
Les logiciels d’organisation orientés grand public
Comme les précédentes, cette catégorie de logiciels est très encombrée et fragmentée. Nous avons l’embarras du choix aussi bien dans les logiciels gratuits que payants.
- Google Picasa est actuellement en version 2.7 et avec une beta de la 3.0 en cours. La société Picasa a été acquise par Google en 2004 et le logiciel a bien évolué depuis. C’est l’un des logiciels gratuits les plus complets pour organiser, tagger, modifier et publier ses photos. La fonction de recherche de photos est non seulement très rapide mais très ergonomique pour la navigation dans les résultats qui s’appliquent à toutes vos photos et pas seulement au répertoire où vous vous trouvez. Ce n’est pas très connu, mais Picasa supporte le traitement de fichiers RAW et leur sauvegarde en JPEG après paramétrages simplifiés d’éclairage et de contraste. Picasa propose différents moyens de restitution : diaporama classique, photo collage avec de nombreuses options, chronologie des photos, création de films à partir d’animations de photos (dans la version 3.0), tirage papier (via sites partenaires) et publication sur vos blogs (dans Blogger). Le logiciel permet le tagging et l’édition des photos avec : réglages de base, suppression automatique des yeux rouges sans même avoir à les sélectionner (en version 3.0), retouche, et recadrage. Je l’ai testé avec plusieurs dizaines de milliers de photos et il était toujours rapide avec une faible empreinte mémoire et une belle rapidité de chargement. Fonction très recherchée (en tout cas pour moi), Picasa permet l’affichage des images des sous-dossiers et en respectant la structure du disque dur, ce qui n’était pas le cas dans les premières versions du logiciel. Quelques écueils : le scroll dans les images n’est pas très intuitif et ne fonctionne pas très bien avec la molette de la souris. La molette n’est pas supportée pour agrandir les thumbnails. Et il est dommage que dans un pareil outil, il ne soit pas possible de glisser déplacer ses images et dossiers de et vers le bureau. La version Linux est à jour en 2.7 et fonctionne correctement. Il y a environ un an, elle était bien en retard et était très buggée. Le modèle économique de Picasa est indirect, du fait d’une bonne intégration avec Picasa Web Album et autres services en ligne tels que Google Earth, que nous couvrirons dans un autre post dédié au partage de photos en ligne. En tout cas, que ce soit en version 2.7 ou en version 3.0, ce logiciel est un must.
- Windows Live Photo Gallery est un des logiciels de la suite Windows Live. Il fonctionne sous Vista ou Windows XP et affiche les images des sous-dossiers d’un répertoire, comme Picasa. Il permet la modification des photos avec des réglages divers, mais pas de retouche “au pinceau”. On peut comprimer les photos (modifier leur résolution) par groupe. Puis on passe à la publication simple sur Live Spaces pour le stockage en ligne des photos, mais aussi sur Flickr. Il possède comme tous les logiciels de cette catégorie une fonction diaporama. On peut copier des photos du logiciel vers le bureau mais pas dans l’autre sens. Ecueils : pas de support du RAW contrairement à Picasa. Il est très lent au démarrage dès que l’on a beaucoup de photos, et aussi pour se fermer ! Et la fonction de recherche n’est pas aussi rapide que celle de Picasa. Ce logiciel est le successeur de Windows Photo Gallery qui est intégré à Windows Vista. Mais Windows Update n’en propose pas la mise à jour et il faut aller le chercher “à la main” sur le site de Windows Live. Probablement pour ne pas risquer les foudres de l’antitrust de l’un des côtés de l’Atlantique dans la mesure où contrairement à la version intégrée dans Vista, ce logiciel est relié aux services en ligne de Microsoft, même si c’est sans exclusive. Mais l’antitrust n’explique certainement pas les lacunes de Microsoft en termes d’innovation.
- Corel MediaOne Starter : une version de base gratuite de ce logiciel est complétée par une version “Plus” payante ($50). Il demande un téléchargement de 246 Mo et plus de 400 Mo pour son installation ! Il s’agit d’un outil très géréraliste et très grand public permettant de gérer, modifier et sauvegarder ses photos et vidéos. Il permet notamment la création de DVDs, de diaporamas, de couvertures de magazine et autres albums photos types. Quelques originalités à noter : un “plateau” où l’on place les photos (virtuellement) que l’on veut ensuite traiter pour un tirage photo ou intégration dans un projet, un affichage en mode thumbnail qui optimise la place pour les photos en mode portrait, et un tagging des photos avec sélection multiple. Mais pas de quoi sauter au plafond ! Il ne gère pas le format RAW.
- Pictomio : est un gestionnaire de photo et surtout un outil de visualisation utilisant les technologies 3D ainsi que le géotagging et le géomapping. L’interface est au goût du jour, sur fond noir, avec des zooms animés fluides et un carrousel d’images. On peut se créer un diaporama en personnalisant le timing et les effets de transitions entre chaque photo (équivalent de Photo Story sous Windows XP et de Windows Movie Maker). Le logiciel est à vrai dire un freeware en version Alpha d’une startup qui cherche avant tout à commercialiser sa technologie en marque blanche auprès de constructeurs d’appareils photos.
- Ulead Photo Express provient d’un éditeur de logiciel plus connu pour ses solutions de montage vidéo. Le logiciel est payant avec essai gratuit. Son interface est un peu vieillotte. Quelques spécificités : des boutons “avant” et ”après“ pour passer d’une vue à une autre dans la navigation, une navigation rapide d’une photo à l’autre en mode plein écran, une fonction bien pratique absente de la quasi totalité des gestionnaires de photos, plusieurs sortes de slideshows peuvent être préparés, notamment au format vidéo, et un scrapper permettant de récupérer les photos d’un site web. Il créé aussi des albums photo en HTML faciles à publier sur un site via FTP. Mais pas de visualisation des photos des sous-dossiers ni de support des fichiers RAW.
- IrfanView est un freeware assez complet qui supporte les fichiers RAW et est extensible par plug-in et qui supporte les filtres Photoshop. Il est mi chemin entre la gestion de photos et la retouche. Avec 8 Mo de téléchargement en deux parties, la seconde pour les plug-ins. L’installateur propose l’installation de la Google Toolbar à la fin, peut-être une manière de mettre du beurre dans les épinards ! Le logiciel est créé et maintenu par un jeune développeur bosniaque !
- XnView (du français Pierre Gougelet), FastStone Image Viewer et consorts sont des logiciels de gestion et d’édition de photo freeware ou shareware. ACDSee est un logiciel payant du même genre, à $80. Ils sont souvent assez limités et d’une interface utilisateur pas toujours bien au goût du jour. On ne peut généralement pas visualiser les photos des sous-dossiers d’un dossier donné comme dans Picasa et Windows Live Photo Gallery. Et le support du RAW n’y est pas.
- Pour ce qui est des logiciels dédiés à Linux, il y a l’embarras du choix avec des outils assez basiques. Mais Digikam (ci-dessous) semble sortir du lot. C’est un logiciel pour le bureau KDE qui est très complet (et ne nécessite pas d’utiliser KDE pour autant, ça tourne aussi sous Gnome). Le logiciel supporte les fichiers RAW et 16 bits par couleur, propose une table à lumière, un slideshow, des traitements en batch des photos, le tagging, le geomapping, le support de profils de couleur ICC, un moteur de recherche multicritères et par formes similaires, un détecteur de doublons, etc. Il est extensible par plug-ins et plusieurs dizaines d’entre eux sont disponibles, gratuitement, comme celui qui corrige les perspectives en fonction des optiques utilisées dans votre réflex (une fonctionnalité que l’on a évoquée au sujet de DXO Pro). Un autre plug-in permet de faire des recherches en dessinant une forme. On peut copier/coller des photos de et vers le bureau KDE. Le logiciel permet la modification mais pas la retouche des images. Curieusement, il est peu souple dans la gestion des photos : on ne peut visiblement indexer les photos que d’un répertoire donné et l’ajout d’un autre dossier entraine une copie physique des fichiers dans ce répertoire. A moins que je n’aie loupé quelque chose. Digikam est enfin relié à Picasa Web Album et Flickr. Signalons au passage que Picasa fonctionne maintenant correctement sous Linux, semble-t-il en mode émulation Windows via WINE.
Signalons pour terminer une fonctionnalité qui devrait se développer : l’envoi de photos à distance à des cadres photos connectés à Internet. Le constructeur de cadres photos américain Ceiva propose cela au travers de plug-ins et d’un site web. Ceiva a compris que la valeur de son produit n’était pas simplement dans les cadres (fabriqués en Chine) mais aussi dans les logiciels pour les alimenter à distance !
Les logiciels d’organisation pour experts et professionnels
On passe ici à des logiciels de gestion qui n’intègrent plus d’éditeur de photo mais sont riches en fonctionnalités de tri, de tagging, de conversion et de traitements batch des photos.
- Adobe Bridge est le logiciel de la suite Adobe Master Suite CS3 qui sert à organiser ses photos, à les tagger, à les trier, à les rechercher et à gérer les flux de production. Il gère évidemment particulièrement bien tous les formats propriétaires d’Adobe ainsi que tous les logiciels associés (Photoshop, Illustrator, After Effects, etc).
- Microsoft propose un équivalent d’Adobe Bridge destiné aux développeurs web professionnels, mais pas vraiment pour le professionnel de la photo : Expression Media. C’est le résultat de l’acquisition de iView en 2006. Le logiciel propose le tagging, la notation, le tri, l’affichage sur table lumineuse avec choix multiple de photos, la gestion d’annotations vocales des fichiers, la création de diaporamas animés avec ordonnancement des images, et choix du timing pour chaque photo, la création de vidéos, le formatage de photos en PDF. Il permet de déclencher des corrections globales d’images en mode batch. Le logiciel est scriptable en VBS (Visual Basic Scripting). C’est un logiciel qui semble assez lourd et qui mouline tout le temps. Il s’utilise conjointement avec la suite Expression de Microsoft pour la création de sites web dynamiques.
- Picture Mechanic est un outil de sélection de photos pour le professionnel. Il supporte les JPEG aussi bien que les RAW et est capable de n’afficher qu’un thumbnail pour les couples d’images JPEG/RAW exportés par les réflex. Le gestionnaire supporte un tas de fonctionnalités pour gérer le flux de production : importation, tri, sélection, renommage, gestion des métadonnées des fichiers JPEG et RAW (EXIF/IPCT), transfert sur sites web spécifiques ou via FTP. Les thumbnails peuvent être de très grande taille ce qui est pratique pour trier ses photos. Et on peut comparer deux photos côte à côte avec une double navigation (une pour chaque photo). La rapidité du logiciel pour scanner des photos aussi bien JPEG que RAW est étonnante. Le logiciel est gratuit à l’essai et ensuite, c’est $150.
- BreezeBrowser Pro est un logiciel voisin de Photo Mechanic pour la sélection, le tri, le tagging, le renommage des fichiers. Il supporte les previews de JPEG et RAW, ainsi que les métadonnées associées. Il permet de comparer de deux à quatre images comme dans Photo Mechanic et de s’y déplacer et zoomer de manière synchrone. Il permet aussi le tagging direct des images en IPTC (les tags qui sont dans les JPEG et RAW). Le logiciel est évaluable gratuitement et vendu à $70. L’éditeur de ce logiciel, Breezesys, propose sinon DSLR Remote Pro, un logiciel original capable de piloter simultanément des dizaines d’appareils photos à distance pour générer des effets à la Matrix.
- FastPictureViewer est un petit logiciel en beta depuis début 2008 sert à visualiser des photos en plein écran très rapidement (oui, très très rapidement) pour les tagger et les sélectionner. On peut ainsi les copier d’une seule touche dans un répertoire de destination. On peut aussi afficher les données EXIF des photos ainsi qu’un histogramme. Il est par contre dommage que l’on ne puisse pas disposer d’une arborescence des fichiers où l’on se trouve. C’est un petit logiciel sympa mais dont les fonctionnalités mériteraient d’être simplement intégrées dans un logiciel plus courant type Picasa. La version de base est gratuite et supporte le JPEG et le format HD Photo de Microsoft qui a été rapidement évoqué dans le premier post. La version complète payante à $30 supporte d’autres formats dont le RAW.
- Citons enfin – dans l’exotique – Idruna et son IRES (Idruna Remote Editing System) qui permet de consulter en direct et à distance les photos prises par un photographe professionnel. C’est un logiciel qui s’installe sur un portable tournant sous Windows et connecté via le port USB à l’appareil photo. Le logiciel est relié à un logiciel serveur sur Internet qui communique avec un logiciel de réception pour l’autre bout de la connexion. Une solution très pratique et tout aussi courante pour les agences qui peuvent ainsi récupérer, contrôler et orienter en direct le travail de leurs photographes, notamment dans la photo de compétitions sportives.
Un mot sur le tagging
Il y a deux sortes de tagging de photos : ceux qui sont propriétaires et spécifiques aux logiciels et sites de partage de photos utilisés, et ceux qui sont basés sur des standards et intégrés dans les entêtes des fichiers (notamment JPEG et RAW). Ces standards sont IPCT et XMP (pour le RAW). Ils sont supportés par pas mal de logiciels comme ceux d’Adobe (Photoshop CS3, Lightroom), Windows Photo Gallery, mais aussi IrfanView, XNView, PhotoMechanic, JAlbum, Flickr, Zoomr, et Picasa Web Album pour n’en nommer quelques uns. Certains logiciels sont dédiés au tagging, éventuellement combinés au renommage des fichiers. On appréciera dans cette catégorie le freeware iTag (qui repose sur le .NET Framework 3.5). Dans un monde ouvert, l’avenir est aux tags standardisés et transportables avec les images !
Conclusion
Est-ce que tout ce choix est satisfaisant ? Pas encore. En effet, il reste à ajoute des automatismes pour trier et organiser les photos. Notamment un tri automatique par forme, par reconnaissances des visages similaires, et le tagging automatique des visages reconnus dans d’autres photos. Certains laboratoires de recherche planchent sur la question !
Sinon, pour terminer, vous pourrez consulter cette belle comparaison compilée sur Wikipedia.
Prochain épisode : les logiciels de retouche et traitement de photos en ligne.
Corrigé le 9 septembre 2008, mis à jour le 12 septembre (pour le tagging et iTag).
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Beau panorama.
Je suis utilisateur de Picasa depuis peu et je le trouve très pratique. Dommage qu’il ne comporte pas un fonction d’export par FTP pour les utilisateurs qui ont décidé de faire leur blog maison sous WordPress plutôt que d’aller chez Blogger. Picture Mechanic…hmmm un peu cher pour quelqu’un qui veut juste cette fonction en plus vis à vis de Picasa.
XnView est vraiment un indispensable sur un PC pour faire une modification rapide sur une image (pas forcément photo). Vous m’apprenez qu’il est français.
FastPictureViewer à tester…
Rectificatif important : BreezeBrowser est l’outil de choix pour comparer deux, trois ou quatre images, avec la possibilité de zoomer et déplacer les images de façon synchrone.
Je l’utilise depuis plusieurs années, de même que de nombreux confrères qui osent regarder en dehors du monde Apple.
La comparaison s’obtient en sélectionnant une, deux ou trois images, puis, à l’aide du clic droit de la souris, on sélectionne « compare images » ou Ctrl-Z.
Ce logiciel est parfait pour taguer les images sous IPTC, même les Raws et ce même sans fichiers XML annexes, Photoshop lit les infos !
J’avais même commis un article sur le sujet sur un blog que je finirai bien un jour par activer :
http://attrapeimages.net/index.php/post/2006/09/26/BreezeBrowser-le-derawtiseur-efficace.
Jluk, OK, je n’avais pas vu cela dans le soft. J’ai donc corrigé l’article avec ces informations.
Bsr,
Parmis les payants il y a également IMatch, très complet:
http://www.photools.com/imoverview.php
XNView est idéal pour placer sur un disque USB en déplacement amis/famille et lancer diaporamas (avec prise en charge sous-répertoires). A noter format propre .sld pour gestion diaporama, c’est pratique (fichier texte).
FastStone Image Viewer bien que simple est très agréable d’utilisation en consultation simple (
il suffit au préalable de bien nommer/classer ses photos).
A ce sujet Cam2PC freeware aide à renommer photos lors de leur transfert sur PC (+ traitements simples):
http://www.nabocorp.com/cam2pc/freeware.php
En un mot l’offre freeware permet déjà de bien se débrouiller avec un peu de méthode et pas trop d’exigence.
D’ailleurs le numérique à la base n’est-ce pas ‘photo pas belle, photo poubelle’…
Bjr,
Bravo pour vos articles.
J’ajouterais picasaweb qui est une version différente de picasa qui permet de stocker (1 go en free, payant au dessus) des photos mais également si vous passez par la version beta us d’avoir accès à l’analyse des visages qui permet après un rapide apprentissage de pouvoir rechercher par exemple toutes les photos de pierre.
C’est vraiment a tester car globalement ca fonctionne bien et c’est tellement “puissant” que par exemple pour des photos qu’il n’a pas reconnu de suite il propose des visages et pour moi par exemple c’est soit ma photo, soit ma soeur, soit ma mère…
(http://picasaweb.google.com/home pour la version english-us)
Bravo en tout cas et bonne continuation.
Pierre
Picasa Web Album est traité dans le cinquième opus de cette série d’articles (http://www.oezratty.net/wordpress/2008/lcosystme-des-logiciels-photo-5/) qui est dédié aux systèmes de partage et stockage en ligne !
Bonjour
Bravo pour cette serie d’articles claire et exhaustive!
Je me permet quelques commentaires pour completer :
– les donnees XMP et IPTC s’ajoutent a l’en tete des JPEG et voyagent avec vos photos, les rendant ainsi independantes du logiciel de gestion choisi. XMP est le format d’avenir.
– le gros defaut de picasa est le non respect du format IPTC, la limitation dans l’ajout de mots cles et de la gestion des “stars” (pas assez de niveaux). Picasa n’ecrit pas non plus les keywords en XMP. Vraiment dommage car cela en ferait le logiciel parfait
– il manque l’excellent logiciel de catalogue IDImager (http://www.idimager.com), peut etre un peu trop complexe pour le tout venant
– dans la meme veine que IDTag : Photome (www.Photome.de) tres prometteur
pour plus d;informations sur le workflow numerique et le cataloguage de photos (digital asset management) : http://www.thedambook.com/
Merci d’avoir inclus FastPictureViewer dans ce tour d’horizon.
En effet les fonctions de ce produit sont (volontairement) limitées, toutefois il ne se positionne pas en remplacement d’autre logiciels mais plutôt en complément, on l’utilisera par exemple en amont d’un logiciel de catalogage ou d’édition, qui interviendra une fois fait le “gros” du tri.
Je me permets de faire remarquer qu’outre le “rating” XMP, il supporte la “gestion des couleurs”, y-compris la prise en charge de profils spécifiques aux moniteurs calibrés, une fonction essentielle pour les professionnels de l’image et pourtant omise, ou seulement partiellement implémentée, par la plupart des visionneuses, souvent au prix d’une dégradation marquée des performances. Les résultats à l’écran sont exactement identiques à ceux que l’on obtient à travers Photoshop et ce fait mérite d’être souligné.
Des fonctions supplémentaires telles que transfert FTP, par exemple, suivront sous forme de “plug-ins” dans une phase ultérieure.
Merci et salutations de Genève,
Axel Rietschin (auteur)
Merci Axel pour ces informations que je mets de côté pour une version “PDF” à venir de cette série d’articles.
JM, même commentaire que pour Axel.
Votre commentaire n’apparait que maintenant car il avait été bloqué par l’antispam Askimet de WordPress…
Au sujet d’XnView
Vous dites qu’il fait partie d’une catégorie dont les fonctions sont “limitées”
Pour XnView je ne pense pas que ce soit vraiment le cas.
Voici la plupart des fonctions décrites sur le site officiel :
“Importation d’environ 400 formats graphiques
Exportation d’environ 50 formats graphiques
Support des fichiers multipage TIFF, GIF animés, ICO animés
IPTC, EXIF
Changement de taille
Copier/Couper/Découper
Ajustement de la luminosité, du contraste…
Modification du nombre de couleurs
Application de filtres (blur, average, emboss, …)
Application d’effets (lens, wave, …)
Mode plein écran
Diaporama
Parcours en vignettes
Conversion par lot
Création de vignettes
Capture d’écran
Création de planche contact
Création de fichiers multi-page (TIFF, DCX, LDF)
Support des sources TWAIN (Windows seulement)
Support de l’impression (Windows seulement)
Support du Drag & Drop support (Windows seulement)
Support de 44 langues (Windows seulement)
Et beaucoup d’autres choses…”
j’ajouterais quand même le support du RAW (il faut aller cocher les cases dans les options du logiciel ;-)) Je devrais dire des RAW car tous les RAW propriétaires peuvent être lus !
La gestion du tagging IPTC très souple(par lots)
Aux filtres j’ajouterais le support des filtres photoshop (8bf) que l’on peut directement appliquer aux images
Les “plugins”
– Création de diaporamas Flash
– Gestion du FTP (transfert dans un répertoire distant)
– Gravure direct sur CD (avec Nero)
– Création d’archives au format zip
Pour finir :
– L’option de “compararaison” des images
(Digikam le fait également)
Pratique pour choisir entre plusieurs photos d’un même sujet ….laquelle est nette ?
– La recherche des images similaires
par nom de fichier
par données
par contenu image
Cela marche comme pour les moteurs de recherche d’images similaires sur Internet du type TinEye ou Gazopa.
Et cela fonctionne bien.
J’arrête …;-)
Je pense juste qu’ XnView est un logiciel plein de ressources … c’est le cas de le dire 🙂
Ensuite à chacun de se faire son idée.
OK, dont acte.
Quelques raisons pour lesquelles je n’étais pas enthousiaste : une interface utilisateur un peu ancienne et l’absence de base de données pour les images. J’ai aussi testé la fonction d’identification d’images similaires et elle n’est pas opérationnelle car elle ne s’appuie pas sur une base de données de signatures d’images.
J’ai cependant mis à jour la description de XVIew dans une nouvelle mouture de la version PDF de cette série d’articles. Cf ce lien.
Je rajoute ….car j’en découvre tous les jours 😉
La visualisation des images des sous-dossier est possible ! 🙂
Il y a une option ” Voir tous les fichiers (récursif)” dans le menu contextuel.
J’ai aussi testé la fonction d’identification d’images similaires et elle n’est pas opérationnelle car elle ne s’appuie pas sur une base de données de signatures d’images.
je ne comprends pas.
Il n’y a pas de base de données certes mais cela marche.
– Clic droit dans l’explorateur sur un dossier > Rechercher les fichiers similaires ===> permet de trouver toutes les images qui se ressemblent.
– Sinon sélection d’une image dans la zone de visualisation des vignettes puis aller dans le menu Outils > Rechercher les fichiers similaires ===> permet de trouver les images similaires à celle qui est sélectionnée (y compris dans les sous-dossiers)
C’est vrai que l’interface pourrait être plus agréables. Il suffit déjà je trouve de changer les boutons de la barre d’outils par défaut dans les options (et puis on peut en rajouter des “customisés”!)
une interface utilisateur un peu ancienne
La version Linux est pire au niveau interface 😉
Apparemment l’auteur travaille à une version multi-plateformes relookée puisqu’il y a une version Xnview MP en beta sur le site
À propos de Linux.
L’édition actuelle Windows (Xnview 1.95) marche parfaitement sous Linux avec Wine.
Toujours pour Linux.
Je ne sais pas si vous connaissez le site Questions Photo
Il est animé par Volker Gilbert (auteur entre autres des fameux bouquins sur Camera Raw)
On y trouve d’excellents articles (articles de fond, technique, actus, …)
Au mois de mars / avril dernier il y a eu une excellente série (6 articles) intitulée : Linux pour les photographes.
C’est ici
Linux pour les photographes
Sinon encore merci pour la somme de travail :-0
Je connaissais déjà pas mal de choses mais j’en ai découvert plein d’autres 🙂
Le premier lien ne marche pas !
je me suis pris les pieds dans le xhtml 🙂
le second quant à lui fonctionne.
J’avais lu d’autres séries d’articles sur Linux et la photo qui concluaient que l’offre n’y était pas encore suffisantes pour y faire migrer les photographes pros. Pour les amateurs, cela ne semble par contre pas être problématique.
Pour ce qui est de la dédup des images :
– J’ai fait un test sur un dossier et sous-dossier avec des milliers d’images et c’était très lent, et cela bloquait le soft.
– Une base de données est un moyen indispensable pour obtenir de bonnes performances autant dans la navigation dans les photos que pour trouver des images similaires ou en doublon. Le logiciel scanne les images et créé une sorte de signature de l’image (un code qui fait environ 128 bits) pour chaque image. La recherche des similaires consiste pour le logiciel à trouver les images qui ont une signature voisine.
Merci de m’avoir ajouté aux crédits 🙂
Petit rectificatif :
Pour XnView j’assume 😉
mais ce n’est pas moi qui ai signalé iMatch !
FastPictureViewer existe désormais en français (l’installeur est en anglais mais le programme adopte la langue de l’utilisateur)