Dans le précédent post, je m’étais intéressé au marketing de l’informatique d’entreprise en France. Dans l’autre pan du marché que constitue le grand public, il était de notoriété publique ces dix dernières années que la France était en retard dans son équipement, que ce soit au niveau des PC ou de l’accès à Internet. Depuis quelques années, les médias de faisaient l’écho d’un rattrapage de ce retard, comme dans l’exemple suivant sur ZDNet qui date de 2004.
Je me suis dit qu’il était temps de vérifier si ce retard était bel et bien comblé. L’occasion m’en est donnée par la publication du récent Factbook 2007 de l’OCDE qui compile tout un tas de données macro-économiques sur les pays membres de l’OCDE.
Que peut-on y trouver comme information ? Nous allons commencer par ce qui concerne les TIC et puis déborder ensuite sur l’économie.
Constat #1 : la France est l’un des pays de l’Europe des 15 avec le plus faible taux d’équipement en PC des foyers, juste devant le Portugal. Nous sommes à 56%, mais les pays nordiques tout comme les Royaume Uni et l’Allemagne sont à plus de 70%. La France est donc toujours en sacré retard de ce point de vue là par rapport aux pays qui se portent économiquement mieux que nous en Europe. Autant il y a une corrélation prouvée entre l’équipement IT des entreprises et la croissance du PNB dans la durée, autant la corrélation n’est pas évidente avec l’équipement grand public. Alors pourquoi sommes-nous en retard ? Est-ce lié au “pouvoir d’achat” ou à l’échelle des salaires en France, connue pour tirer vers le bas les salaires médians et faibles ? Est-ce une résistance d’une partie du grand public à l’ordinateur et à l’Internet ?
Constat #2 : la France avance mais ne va pas plus vite que les autres. Le “rattrapage” du retard est donc plutôt une illusion. On le voit ici avec l’évolution dans le temps du taux d’équipement en PC des foyers sur trois années consécutives. La France progresse au même rythme que les autres, pas plus vite !
Constat #3 : la France n’est pas non plus en avance dans la connexion Internet des foyers. Et là encore, comme le montre le graphe suivant, l’évolution n’est pas plus rapide en France que dans les autres pays européens de référence.
Constat #4 : le décalage entre foyers équipés de PC et foyers connectés à Internet est l’un des plus grands d’Europe. Nous avons quelques cas intéressants de ce point de vue là: Israêl pour qui le décalage était très fort dans les années 2000 et qui l’a presque entièrement comblé en trois ans, et la Corée qui a un décalage négatif, probablement lié à l’usage d’Internet via les mobiles qui doit dépasser l’usage d’Internet sur ordinateur personnel. Notre fort décalage est-il lié aux lacunes de l’accès de l’ADSL hors des villes ?
Constat #5 : le taux d’accès au haut débit nous rattrape un peu, car nous sommes dans la moyenne des pays (source: ECTA, Q1 2007).
En septembre 2007, toujours d’après l’ECTA, notre taux d’équipement des foyers en haut débit était supérieur à celui de l’Allemagne et de l’Espagne, mais inférieur aux pays nordiques et au Royaume Uni.
Constat #5 : l’écart d’équipement informatique des PME est plus faible par rapport au reste de l’Europe, sauf sur les sites web. Différentes enquêtes en attestent, mais je ne les présente pas ici. Les PME ont tendance à bien utiliser l’Internet (ci-dessous, les données 2005, source: BNP-Paribas Lease Group ci-dessous):
Mais on “produit moins”, le taux d’équipement en sites web étant déficient (toujours en 2005, je n’ai pas trouvé de benchmark plus récent) :
Constat #6 : la France n’exporte pas beaucoup de biens d’équipement technologiques (on revient aux sources OCDE), en particulier au regard des deux autres grands pays européens: le Royaume Uni et l’Allemagne. Ce n’est pas une surprise, mais les chiffres sont très parlants. En fait, la France est mieux lotie en logiciels et dans l’Internet que dans les biens d’équipement en général.
Qui n’est pas équipé ?
Dans son discours au CEBIT en mars dernier, Nicolas Sarkozy avait lancé l’ambition de connecter 100% des foyers à Internet. Ambition certainement louable, mais aucun pays n’ayant atteint ce ratio, elle est un peu délirante. On retrouve cette méthode coué du “je veux” qui a ses limites !
Et ce n’est pas la première fois que des politiques se donnent ce genre d’ambition. Mais il serait intéressant de savoir qui n’est pas équipé et pourquoi. Je n’ai jamais pu voir d’étude sur le sujet. J’aurais tendance à adopter la segmentation suivante pour les 43% des foyers non équipés en France :
- Les foyers et personnes qui vivent en dessous du seuil de pauvreté. Cela concerne tout de même environ 12% de la population (source INSEE et ANLCI). Elles n’ont pas les moyens de s’équiper, surtout les SDF.
- La part de la population a des difficultés de lecture et d’écriture (l’illettrisme). Elle serait comprise entre 9% et 15% selon les outils de mesure.
- Les personnes âgées surtout celles qui vivent avec le minimum retraite, mais que l’on peut également intégrer dans la première catégorie.
- Une partie des foyers de faible niveau de vie : compris entre 1000€ et 1500€ de revenus mensuels, ce dernier niveau correspondant à la médiane en France. Cela représente environ 30% de la population ! D’autant plus que pour ces foyers, l’équipement en téléphone mobile et en TV est souvent prioritaire par rapport au PC et à l’Internet.
- Enfin, ceux qui auraient les moyens de s’équiper mais n’en ont pas l’envie. Un peu comme ces foyers qui ne s’équipent pas en poste de télévision. J’ai l’impression que cette catégorie n’est pas la plus importante au regard des quatre précédentes.
On pourrait comparer la taille de ces segments aux pays mieux lotis que la France. Ont-ils moins de foyers vivant sous le seuil de pauvreté ? Ont-ils moins d’illettrés ? Ont-ils une population plus jeune ? Voilà un autre petit benchmark à réaliser !
En l’état actuel, dans le meilleur des cas nous pourrions obtenir un taux d’équipement PC des foyers de l’ordre de 88%. On pourrait le dépasser si les familles dont les parents sont illettrés pouvaient d’équiper du fait de la scolarisation de leurs enfants.
Le retard de la France n’est peut-être que le reflet de la manière dont les revenus sont répartis, avec un salaire moyen faible et une part importante de la population qui vit avec un revenu n’assurant que les moyens de subsistance de base, notamment du fait de la crise du logement (<1500€/mois).
Dans l’échelle de valeur des besoins humains, où placer l’accès à l’informatique et à l’Internet ? Pour reprendre la métaphore de la fameuse pyramide de Maslow, en bas de la pyramide des motivations, il faut pouvoir s’alimenter, se loger, avoir un travail, avoir une éducation permettant de s’en sortir. Ensuite seulement, on peut commencer à se préoccuper de l’usage des TIC et de l’accès à Internet chez soi. Si on dispose de l’éducation, on peut éventuellement en profiter dans les lieux publics où ils sont disponibles, notamment dans les bibliothèques municipales.
Je me garderai donc bien de promouvoir un équipement PC/Internet tout azimut à tout crin sur des populations qui ont d’abord besoin d’éléments encore plus indispensables à une vie décente. Par contre, on peut saluer les initiatives qui aident les personnes démunies à se former à ces nouveaux outils dans des centres d’accueil. C’est un des moyens leur permettant de reprendre confiance en eux, et de profiter de certains services, notamment publics. Les mesures qui accélèrent l’équipement des étudiants (le fameux laptop pour 1€ par jour) sont également les bienvenues même si on peut douter de leur impact sur ceux qui sont les plus défavorisés.
Ceci montre en tout cas que l’objectif d’amélioration du taux d’équipement PC/Internet dépendra au niveau gouvernemental d’une approche interministérielle intégrant les Ministères en charge de l’éducation, de la famille, du travail et des affaires sociales. Espérons qu’Eric Besson saura coordonner ce travail ardu !
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Enfin des chiffres. Des vrais…Sur un vrai sujet. Olivier, stp rejoins Renaissance Numérique dont la mission est de réduire la fracture numérique et donc d’adresser ce sujet et de faire bouger les lignes.
jf
Belle mission que je vous souhaite (l’association) de réussir. Pour ma part, je me focalise plutôt sur les facteurs de succès des startups dans la high-tech. Mon “programme” s’il en est un est à la fin de ce post sur la comparaison entre la Silicon Valley et la France. Avec quelques autres pistes sur l’enseignement supérieur et sur le système de valeur et la culture de l’innovation et du risque en France.
Concernant ce taux d’équipement des ménages, ne peut-on expliquer une certaine “faiblesse” française liée à des raisons climatiques ?
La France étant un pays à moitié méditerranéen, le climat ne favorise peut-être pas les activités intérieures, comme l’informatique, par exemple. D’autres loisirs viennent peut-être devant.
Cette hypothèse pourrait être à comparer à l’aune du taux d’équipements de pays comme l’Espagne, l’Italie ou le Portugal, justement.
Et d’ailleurs, est-ce bien grave ???
Le taux d’équipement en PC est légèrement supérieur en Espagne mais inférieur en Italie et au Portugal. Je pencherai plutôt pour une explication basée sur le niveau de vie pour ces deux derniers pays. Pour l’Espagne, ce n’est qu’un des indicateurs parmi d’autres de la grande modernisation économique de ce pays ces 30 dernières années. Et puis, il fait aussi beau – si ce n’est plus beau – en Californie que dans le Sud de la France…
Une mission interministérielle : bien vu. Reste à savoir si Eric Besson qui, paraît-il n’a rien d’un passionné du net, se décidera à empoigner les choses, comme un vrai politique est capable de le faire (quand celui-ci le veut ou plutôt, quand c’est son intérêt).
Bravo pour cette analyse qui montre le retard réel de la France et s’attache à comprendre.
Il me semble pour ma part qu’il faudrait s’interesser à “ceux qui n’ont pas envie” comme tu les nommes. Cela fait quelque temps que je recherche ce sujet car je les soupconne d’être en fait l’élément différentiateur et qui pourrait expliquer notre retard et son coté structurel (il y a malheuresement des pauvres partout).
Nous avons eut un président peu au fait du mulot, on voit que l’actuel est très ‘SMS’, mais pas PC, il a fallut attendre presque un an pour avec un secretaire d’Etat en charge (d’ailleurs curieux qu’il en faille un, alors que ce sujet devrait être rattaché à l’industrie).
De mon point de vue les “Pas Envie” sont nombreux parmis nos élites politique, culturelle et même dans les directions d’entreprise. Il existe encore des présidents, des ministres, mais aussi des patrons d’entreprises qui n’ont pas de PC sur leur bureau. Ne voit-on pas encore ces bas de pages de mail demandant de ne pas les imprimer ? J’ai moi même entendu des Parents d’éléves de collége questionner la valeur de n’accès à internet pour leurs enfants comme certain questionne la valeur de la Télé. Sous prétexte de se protéger d’abus, le Français se trouve assez souvent des excuses face aux changements.
Je soupconne ces “Pas Envie” de feiner à tous les niveaux : dans l’adminsitration et les entreprise, dans l’usage à la maison … Et comme ils sont nombreux dans nos ‘elites’ ils ont un impact fort et négatif dans l’équipement de la France.
ma suggestion est donc de s’interresser à ce phénomène probablement très Français et de le combattre fermement.
Nicolas, c’est une analyse très intéressante. Ce à quoi on peut rajouter que la société française reste très hiérarchique dans sa structure. Et comme les élites ne sont pas suffisamment exemplaires dans l’appropriation des outils modernes, cela ralentit encore plus le reste que dans les sociétés qui sont moins hiérarchiques.
Mais bon, avons-nous de véritables points de comparaison avec d’autres pays sur l’appropriation des TICs par les élites ?
Il y en a aussi une qui a été particulièrement en retard : le corps enseignant. Les programmes d’équipement en TIC des établissements d’enseignement ont été non seulement lents et sous-dimensionnés (et cela remonte à au moins 20 ans) mais les équipements ont été très mal accompagnés du point de vue de la pédagogie. Le renouvellement des pédagogies d’enseignement lié à l’Internet semble vraiment à la traîne. Alors que l’on sait que le numérique est un formidable outil, mais il faut savoir l’employer à bon escient.
J’aimerai rebondir sur les deux précédents messages.
D’abord, pour nuancé l’influence des “pas envi”, je ne crois pas que la France soit sous la coupe de quelques apparaticks conservateurs, mais qu’elle est un état d’héritiers, petits ou grands, qui a, en conséquence, besoin de maintenir le status quo. Le livre de Thomas Philippon, le Capitalisme d’héritiers : La crise française du travail apporte pas mal d’arguments dans se sens.
Quand au couple TIC/ éducation nationale, c’est a mon avis du grand n’importe quoi. Les moyens ne correspondent jamais au besoins, régulièrement sous-dotés ( les 3-86 des salles de technologie du collège) ou parfois sur-équipé (des ipods pour tout une classe de langue !). Les NTIC sont souvent introduites dans l’école avec une apporche fantasmatique, mais permettent rarrement d’apporter avec elle de nouvelles appporches pédagogiques. On aurait tendance à remplacer les tableaux par des vidéo-projecteur et le professeur de scanner leurs anciens polycopiers pour les projeter. A l’inverse, aucun lycée ne mets en ligne des ressources pédagogiques, des wiki ou des forums… Dans le même cadre, les Brevêt et certificat informatique et internet (B2I et C2I) ne sont pas répendus ni valorisés, loin de là! Les politiques se satisfont en disant ‘c’est la génération du numérique’.Enfin, il serait surment pertinant de s’interesser à l’influence d’entreprise comme Microsoft sur l’éducation nationale….
Le capitalisme d’héritier est en effet prédominant en France et il a un impact sur nos investissements industriels. Aux USA, les milliardaires cèdent une grande partie de leur fortune à des fondations qui alimentent souvent l’enseignement supérieur et la recherche, l’innovation ou d’autres causes. La fiscalité locale les y encourage d’ailleurs.
En France, nous avons effectivement un capitalisme qui se transmet plus sous forme d’héritage. Avec ceci de particulier qu’il ne réinvestit pas ses gains dans la société.
Prenons l’exemple de Liliane Bettencourt, principale actionnaire du groupe L’Oréal, avec près de 23 milliards d’Euros. Aux USA, cela fait longtemps qu’une telle personne aurait vendu une grande partie de ses actions ou doté richement une fondation. Il y a bien une fondation Bettencourt-Schueller (du nom de son père, le créateur de L’Oréal) qui finance diverses actions: entrepreneuriat, santé, culturelles et humanitaire. Mais avec une dotation initiale de 120m€, une broutille par rapport à la fortune de 23md€.
Si on voulait réhabiliter le capitalisme en France, il serait bon que ces grandes fortunes – héritées ou pas – renvoient l’ascenseur vers la société et vers les talents en France qui cherchent à grandir. Bourses d’étudiants, financement d’amorçage des startups, aides aux quarties difficiles, que sais-je…
J’ai eu vent que certaines grandes fortunes ne faisaient pas cela car ils trouvaient que l’Etat prélevait déjà trop, notamment via l’ISF. Ils préfèreraient choisir là où va leur argent, leur impôt. En encourageant ces transferts, les mécaniques fiscales américaines ont ceci d’intéressant qu’elles créent un meilleur effet de levier financier que l’ISF en France. La baisse d’ISF à concurrence de 50K€ pour des investissements dans les PME innovantes de la loi TEPA va dans ce sens. C’est une bonne chose. Mais la baisse est inutilement bloquée à 50K€. Elle pourrait aller plus haut, mais pas nécessairement sur 75% des capitaux investis, mais juste à 33% où 50%, procurant ainsi un effet de levier x2 à x3.
Sarkozy qui est si proche de ces grandes fortunes pourrait bien leur souffler l’idée…
Bon, je rêve un peu à haute voix !
Pour la fiscalité des donations, la France n’a pas d’équivalent dans le monde a ma connaissance pour la générosité du dispositif : 66% déductible a hauteur de 20% du revenu c’est énorme ! J’en profite pour aider depuis quelques années la Free Software Fundation France donc ça marche, aucun soucis avec le fisc ni pour moi ni pour la FSF France.
C’est a mon avis surtout les rentiers et héritiers qui sont restés coincés en 1789 chez nous.
Pour l’équipement PC je penche vraiment pour les personnes agées car il ne faut pas oublier que c’est une catégorie de poids et ultra-conservatrice dans notre pays (a elle seule cette catégorie a élu Nicolas Sarkozy avec un vote a 68%).
Je serai curieux de voir un sondage plus détaillé à ce sujet.
C’est un petit peu court de faire le rapprochement entre la tendance politique des personnes âgées et leur équipement informatique…
Le point commun serait le conservatisme? Mais Sarkozy n’est pas un conservateur : il change tout, tout le temps, et sans s’arrêter. Pas dans la bonne direction pour les uns, et pas assez vite pour les autres !
En tout cas, oui, il faudrait pouvoir mieux comprendre où sont les réfractaires aux TIC et pourquoi. Pour les segmenter et prioritiser les choix politiques de promotion des TIC.
Bravo pour cet article.
Une petite précision:
Le taux de penetration de broadband m’étonne. (constat 5)
En France 90 à 95% de l’acces internet est de l’ADSL avec plus de 15 millions de foyers (voir site de l’arcep http://www.arcep.fr/index.php?id=8764 ). On est plus proche de 50% de la population que des 20-25 % de ton article.
S’il est vrai qu’on est en retard sur le PC, je pense qu’on est en avance sur le haut debit.
Concernant le retard sur le PC, j’aurais aussi tendance à la rechercher dans notre culture latine, qui valorise moins le travail fait que les échanges (verbaux en particulier) entre personnes (cf WEber et son éthique du protestantisme). Plus éventuellement une difficulté dans la maitrise de l’anglais d’une part de la population, en particulier les seniors, qui sont les plus réticents et de loin, à s’équiper. Et il ne faut pas oublier qu’on vit vieux en France..
Je ne crois pas tellement à l’explication par le niveau de vie, et je suis toujours un peu sceptique vis-à-vis de la pyramide de Maslow, qui me semble dépassée par rapport au niveau de confort de nos sociétés modernes.
Je pense surtout qu’on n’a pas été capable de créer une offre simple et attractive de PC pour ces personnes, malgré les efforts de Netgem et autres Neufbox
Hugues,
Le tableau sur l’accès Internet s’arrêtait en 2006. En extrapolant, on retrouve bien le taux de 50% que tu décris. Pour ce qui est de l’accès haut débit par habitant, si on prend un taux de 2 à 2,5 personnes par foyers, on n’est pas loin du compte avec ces données ECTA, en prenant Q2 2007 pour les données ARCEP. Est-on en avance pour autant? La question est “par rapport à qui?”. Pas par rapport aux 8 pays qui sont devant nous… Mais on est un peu en avance par rapport à l’Allemagne.
En tout état de cause, un travail sur le diagnostic précis de ces différents retards serait de bon aloi pour ajuster les politiques publiques et les offres privées.
J’aimerai vous demander en quoi le suréquipement des foyers qui ne sont jamais satisfait en France pose t-ils des problèmes?? Ou d’avantage?pb politique,sociale,economique,culturel??merci