Réflexions sur le réflex II

Publié le 4 septembre 2007 - 7 commentaires -
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Il y a un an exactement, je vous avais fait un petit image 

 

Cela m’a amené notamment à me procurer un réflecteur (grand cercle tendu pliable en tissus blanc) permettant de “déboucher les ombres”. J’ai ainsi réussi quelques photos intéressantes. Mais celles-ci nécessitaient soit un pied pour fixer le réflecteur, soit un assistant en chair et en os. Lorsque l’on doit être très mobile, c’est plutôt difficile à avoir sous la main. Il y a deux semaines, je photographiais un mariage de famille. Le plus dur fut la sortie de la mairie à 11h du matin avec une lumière du soleil qui tombe quasiment verticalement (il faisait beau exceptionnellement…). Cela créé des ombres très marquées, au détriment de l’équilibre des visages. Le flash peut aider, mais il n’est pas évident à régler et il faut faire très vite. Sans avoir forcément la possibilité à chaque fois d’orienter les personnes dans le bon sens. Résultat, je prenais plein de photos en alternant flash et éclairage naturel. Et faisais ensuite le tri.

L’autre aspect qui nécessite un peu d’entrainement est de gérer les arrières plans très contrastés par rapport au sujet principal. Qu’ils soient où beaucoup plus foncés ou beaucoup plus clairs. L’automatisme de l’appareil en prend un coup et il faut souvent changer le mode de mesure “évaluatif” vers une mesure spot ou sélective. Mais comme cette mesure n’est pas toujours idéale, il faut alterner les modes d’une situation à l’autre. Les appareils compacts disposent maintenant d’automatismes plus poussés de ce point de vue là que mon reflex. La mesure spot est particulièremement utile pour photographier des artistes dans des concerts sur fond noir. Le “mode évaluatif” y perd les pédales et surexpose l’artiste car il calcule une moyenne entre le sujet et le fond (noir). L’emploi de la mesure “spot” est illustré dans l’exemple ci-dessous qui date de janvier dernier (un des frères Bogdanov aux TechDays de Microsoft à Paris) sachant que l’on doit être à 1000 ISO:

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Dans le bouquin précédemment cité, j’ai découvert tout l’attirail dont il fallait s’équiper pour faire de bonnes photos de portraits en intérieur. Il faut des boites à lumière (cf ci-dessous) avec des flashs de studio (qui intègrent un flash et une lampe incandescente pour les réglages), soit un équipement d’environ 1500€ pour bien faire les choses. C’est un peu lourd, mais c’est cela qui fait la différence entre l’amateur et le pro. Mais la tentation est grande…

J’aime bien réaliser des portraits, soit de près soit cadrés large, et en particulier avec un téléobjectif, ou au contraire, en close-up et dans le noir. La lumière et les regards sont deux éléments critiques de réussite.

Voici deux exemples pris en basse lumière et à fort contraste, à 3200 ISO, au 1/60 et sans flash, au Musée Océanographique de Monaco que j’ai revisité cette année. Le truc consiste à profiter de l’éclairage du visage par la scène elle-même.

Portrait 3

C’est là que l’on apprécie l’usage d’un capteur CMOS “full frame” qui engrange beaucoup plus de lumière par pixels qu’un capteur classique, même de réflex APS comme le Canon EOS 350D et même 400D. Voici un autre exemple, toujours à 3200 ISO et avec un équilibrage de lumière acrobatique entre avant et arrière plan.

.Portrait 1

J’ai aussi passé pas mal de temps à apprivoiser mon flash externe, notamment en mode manuel avec des temps de pause longs permettant de bien éclairer naturellement l’arrière plan en complément de l’avant-plan éclairé par le flash. Mais là, il faut un pieds sinon le flou est assuré, sauf si on le recherche d’un point de vue créatif.

Rien d’extraordinaire que tout cela… mais cela sort tout de même un peu de l’ordinaire.

Nouveautés de la rentrée

La fin de l’été est lé théâtre habituel pour les principales nouveautés de l’année par les fabricants. Nous avons eu droit aux annonces Canon (le Mark 1D III pour les pros, le 40D, chez Nikon (le D3 et le D300) et chez les autres constructeurs pour une palanquée de compacts et de bridges.

Au passage, quand on se promène dans des lieux touristiques (en France pour moi cet été), il est marquant de constater la dominance du Canon EOS 350D dans l’équipement réflex. Au point que les originaux sont ceux qui ont soit un 350 argent au lieu du noir classique, ou bien un Nikon 70 quelque chose. Je savais que Canon dominait le marché des réflex, mais le constater à ce point est marquant. Chez les pros, c’est pareil. Ils ont presque tous une paire de Mark 1D et/ou 1Ds. Et parfois un 5D. C’est une dominance intéressante que l’on retrouve dans une autre catégorie: la vidéo professionnelle où il est difficile de trouver autre chose que des caméras Sony. Et pourtant, on ne peut assimiler ni Canon ni Sony à Microsoft qui est la référence de la dominance d’un marché avec Windows. Les effets d’écosystème et de standard de facto ne sont pas les mêmes. Ils n’en bénéficient pas vraiment même s’il y a des standards maison pour les objectifs. Mais ils ont un point commun, surtout Canon, c’est de disposer d’une R&D interne conséquente. Canon est d’ailleurs l’un des rares fabricants à concevoir et fabriquer ses propres capteurs (CMOS). Alors que de nombreux fabricants d’appareils photos utilisent des capteurs Sony ou autres.

Côté nouveautés, commençons donc par les réflex de Canon et Nikon, puis passons en vrac aux nouveautés apparues dans le train d’annonces de la rentrée.

  • Le Canon EOS Mark 1D III est la rolls des amateurs et deviendra l’appareil de référence des pros que l’on croisera à Cannes et dans tous les grands événements. Sa principale nouveauté est un capteur full frame de 20 mpix travaillant en mode “14 bits”. Son prédécesseur et le 5D opèrent en 12 bits. Cela veut dire que l’échantillonnage multiplie par quatre le nombre de couleurs différentes. Il tourne à 6 images secondes. Il fait suite au Mark 1Ds III annoncé au printemps dernier qui fait 10 images/secondes sur 10 mpix mais dans un capteur plus petit. Un photographe professionnel risquera d’avoir attaché à l’épaule ces deux appareils. L’un pour des portraits de qualité, l’autre pour prendre des clichés dans la foule en pleine action. Le 1D III est lancé à 7000€ et devrait ensuite se stabiliser entre 5000€ et 6000€. A noter qu’il intègre un support du GPS à savoir qu’il récupère les données d’un GPS externe pour les intégrer directement dans les tags EXIF des photos prises. La dernière étape avant l’intégration native d’un GPS dans l’appareil ?
  • L’EOS 40D est un 10 mpix au format APS (plus petit que le full frame). Il apporte un nettoyeur de poussière pour le capteur et comme le 1D III, le mode “LiveView” (emprunté à Olympus) qui permet de visualiser les photos avant de les prendre. Par ailleurs, le boitier est protégé contre les intempéries. En soi, il n’y a pas d’innovations dans tout cela. Mais c’est un boitier de bonne facture, pour environ 1200€.
  • Le Nikon D3 est le premier reflex “full frame” de la marque concurrente de Canon. A 5000€, 12 mpix en CMOS, avec un écran de 900Kpixels, un autofocus 51 points, un rythme de 9 images secondes, une sensibilité ISO 100-25600 et un port HDMI, n’en jetez plus, il aligne un pédigrée vraiment compétitif dans la catégorie des appareils professionnels. Il est cependant dommage que comme Canon avec l’EOS 5D, ils n’aient pas un “full frame” semi pro, plus abordable.
  • Le Nikon D300 est aussi à 12 mpix, mais en APS. Avec 6 images par secondes, un nettoyeur de capteur, une sensibilité qui monte à 6400 ISO, un mode 14 bits, il est compétitif par rapport au Canon 40D, mais un peu cher, à 1800€. A noter la possibilité de faire du “network browsing” des photos de la caméra à distance.

Passons sur ces poids lourds. C’est dans les appareils compacts et bridges que l’on trouve paradoxalement véritablement des innovations facilitant la vie des utilisateurs:

  • Les améliorations de la fonction de détection de visage qui sert surtout à l’autofocus. Elle peut aider également à optimiser l’ouverture qui impacte la profondeur de champs et s’assurer que tous les visages dans la photo sont bien nets. C’est disponible chez Olympus avec son bridge SP-560 UZ.
  • Chez Sony, le Cyber-shot DSC-T70/DSC-T200 va plus loin et propose un détecteur de sourires! Il déclenche la photo d’une personne lorsqu’elle se met à sourire! J’imagine que cela ne doit pas être parfait, et que la fonction méritera certainement d’être souvent débrayée, mais c’est marrant… 
  • Olympus propose une fonction d’ajustement des zones ombragées dans sa nouvelle gamme de compacts. C’est l’équivalent de l’intégration d’un masque de contraste dans l’électronique du boitier. Et c’est très utile!
  • Les sensibilités continuent à monter: 3200 ISO voire 6400 ISO (pour le Casio Exilim EX-Z1080). Mais attention au résultat qui ne fait jamais de miracles sur les petits capteurs de ces appareils. L’image devient très bruyante, comme j’ai pu l’expérimenter avec mon Canon G7 qui m’a beaucoup déçu (un 10 mpix qui monte à 3200 ISO).
  • On voit apparaitre la résolution 1080p dans les appareils (Sony, Casio), permettant une prise de vue à la résolution native des écrans plats “Full HD”, très en vogue en ce moment.
  • Les réflex à écran de contrôle mobile que l’on ne trouvait que sur les bridges, comme dans le Panasonic Lumix DMC-L10.

  • Des zooms “x18” dans les bridges. Comme dans l’Olympus SP-560 UZ dont le zoom est un équivalent 27mm-486mm.
  • Le lien avec YouTube avec un outil pour y capturer les photos dans la bonne définition et les télécharger sur le site (dans le Casio EX-V8).
  • Les capteurs sautent maintenant le 10 mpix et atteignent le 12 mpix dans les compacts. C’est du “n’importe quoi” car ces capteurs sont trop petits. Ils compensent cela avec un traitement numérique et du lissage à gogo. Mais cela ne remplace pas un bon capteur et un réflex.
  • La correction des défauts de l’optique avec le Fuji Finepix S700, notamment aux angles et en mode grand angle (le vignettage). Comme si l’appareil intégrait l’excellent logiciel de la société française DXO ?

  • La photo ultra-rapide avec Casio qui annonce un proto d’appareil bridge prenant 60 photos par secondes à 6 mpixels et 300 images par secondes en VGA. Il était démontré à l’IFA de Berlin cette semaine (ci-dessous).

J’ai probablement loupé d’autres innovations, mais c’est déjà une belle liste. J’apprécierai d’ailleurs que la “presse photo” couvre les nouveautés sous cette forme, voire produise un tableau de comparaison intégrant uniquement ces nouveautés, pour les modèles récemment annoncés.

Logiciels de traitement de photo

J’ai déjà eu l’occasion de m’épancher sur GIMP que j’utilise pas mal pour traiter mes photos, tout en ayant développé quelques macros pour automatiser certains traitements (masques de contrastes, flou photographique, etc).

Cet été, j’ai découvert Inkscape un logiciel libre moins connu que GIMP, et destiné au dessin vectoriel, et en mode multi-calques. C’est un équivalent libre d’Adobe Illustrator. Je ne connais pas ce dernier qui est peut-être plus riche qu’Inkscape, mais Inkscape semble très prometteur. Il est très utilisé pour créer des icônes et autres éléments d’interface graphique pour des sites Web. Il s’appuie notamment sur le format SVG basé sur XML promu par le W3C, mais quelque peu laissé de côté par Microsoft. Inkscape sert également à mettre en valeur des photos pour les intégrer dans des publications. C’est un logiciel complémentaire indispensable de tout logiciel de PAO. Il est développé par une vingtaine de personnes dans le monde. Son ergonomie est meilleure que celle de GIMP même s’il y a encore des progrès à faire (persistance des palettes, pas de support du copier/coller avec d’autres applications par exemple). Il tourne sous Linux, Windows ainsi que MacOS. Et on trouve une bonne quantité de tutoriels sur Internet pour le prendre en main.

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J’ai aussi testé un petit utilitaire gratuit : CleanSkinFX, qui retouche les portraits au niveau de la peau. Il lisse la peau sans pour autant rendre la photo floue. Cela vaut le détour.

Enfin, signalons que les logiciels de Canon fonctionnent maintenant bien sous Vista et que leur format RAW y est supporté depuis quelques mois. C’est ça de réglé pour Vista dont j’ai pu évoquer les difficultés dans mon post précédent. Et pour conclure, un dernier mot pour signaler l’existence du site http://www.eos-numerique.com/ qui contient des forums de discussion très riches et très actifs sur l’usage des appareils numériques Canon, surtout les réflex.

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Publié le 4 septembre 2007 Post de | Logiciels, Logiciels libres, Photo numérique | 22686 lectures

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Les 7 commentaires et tweets sur “Réflexions sur le réflex II” :

  • [1] - JM Planche a écrit le 5 septembre 2007 :

    Je trouve le niveau de bruit sur tes
    photos remarquables et si c’est du au full frame … ca va être la star de la rentrée. Avec mon D200, je n’arrive pas à dépasser 800 ISO et encore!

    Ca serait bien d’avoir un petit test comparatif
    un jour entre les différents full frame du marché … moi je peux aider sur un non full frame, histoire de voir l’évolution !

  • [2] - Olivier Ezratty a écrit le 5 septembre 2007 :

    La qualité de ces photos est en effet due au “full frame”. Et probablement à l’optique, celles de Canon étant de très bon niveau (ici un 24-105mm qui ouvre à 4).

    J’avais fait une petite comparaison avec mon G7 sur http://www.oezratty.net/wordpress/2006/review-du-canon-powershot-g7/ et c’est édifiant. Les APS type 350/400D ou D200/D70 doivent donner un résultat intermédiaire. Mais c’est vrai que je n’ai jamais vu un journal spécialisé faire ce genre de comparaison. Eux seuls peuvent se le permettre facilement car ils testent tous les appareils.

    Tu peux aussi faire une telle comparaison sur le site http://www.dcresource.com qui réalise ses bancs d’essais en faisant toujours les mêmes photos. Notamment les tours d’une grande ville américaine dans la nuit (je crois Chicago). Ce n’est probablement pas suffisant et une pièce et/ou une personne dans une pièce faiblement éclairée seraient plus pertinentes.

  • [3] - apbianco a écrit le 6 septembre 2007 :

    Je trouve le niveau de bruit sur tes photos remarquables et si c’est du au full frame … ca va être la star de la rentrée. Avec mon D200, je n’arrive pas à dépasser 800 ISO et encore!

    Vous les avez imprimees? Imprimez des photos dont vous trouvez le bruit trop visible ou trop present — c’est edifiant.

    Les constructeurs ont remarquablement bien oriente les debats techniques ces dernieres annees. Alors que pas un n’a ete fichu de faire figurer la valeur de l’ISO dans le viseur avant tout recement ou de permettre de verouiller le mirroir en position haute — exemple d’interface utilisateurs et problemes d’utilisabilites bien longtemps negliges (ou deliberement introduits pour artificiellement differencier les modeles au sein d’une game.)

    ./A

  • [4] - jmplanche a écrit le 6 septembre 2007 :

    >Vous les avez imprimees? Imprimez des photos dont
    >vous trouvez le bruit trop visible ou trop present
    >— c’est edifiant.
    tout à fait … et je ne m’aviserais pas à le faire, sauf peut être si je tombais sur un scoop, mais ce n’est pas mon métier 🙂

    >que pas un n’a ete fichu de faire figurer la valeur >de l’ISO dans le viseur avant tout recement ou de
    heuu, Nikon (modèle D200) le fait

    >permettre de verouiller le mirroir en position
    >haute
    heuuu, Nikon, (même modèle) le fait. J’ai par exemple un profil de type “reportage” qui priviligie la rapidité et ne remonte pas le miroir avant la photo. Et j’ai un mode “paysage” qui le fait. Je parle de profil où on défini ce que l’on souhaite, pas de trucs tout configurés, bien sûr.

  • [5] - Olivier Ezratty a écrit le 6 septembre 2007 :

    Indeed.
    Les Canon 5D (et probablement 350/400/30/40D) affichent l’ISO dans le viseur.
    Le mode miroir relevé n’existe chez Canon que dans leur nouveau modèle 1D III haut de gamme.

  • [6] - apbianco a écrit le 7 septembre 2007 :

    Oui, maitenant tout le monde fournis le mirror lock-up (ou presque: la plupard du temps c’est implemente comme vibration damping) ou l’affichage de l’ISO dans le viseur (ou presque: absent sur le 30D, le 350 et le 400. Ou encore le Nikon D40 ou D80.)

    Et ce apres des annees d’attentes inexplicables et apres avoir lance tout le monde sur le debat vraiment questionable du bruit dont les professionels qui impriment ce fichent eperduement (si c’est un scoop a 1600 avec du bruit, ca reste un scoop et vous serez publie. Si on veut la qualite, on prend un trepied. Si on prend des snapshots de famille at 800 ou 1600 ISO, on obtiendra le resultat que l’on merite si on decide que le bruit derange…)

  • [7] - jmplanche a écrit le 7 septembre 2007 :

    >lance tout le monde sur le debat vraiment questionable du bruit
    >dont les professionels qui impriment ce fichent eperduement (si
    m’est d’avis quand même que le gros du marché n’est pas le professionnel qui imprime …

    >c’est un scoop a 1600 avec du bruit, ca reste un scoop et vous
    >serez publie.
    C’est ce que je disais plus haut … en tous les cas ce n’est pas mon usage.

    >Si on veut la qualite, on prend un trepied.
    oui et non … il y a énormement de moments où on aimerait pouvoir gagner un peu de vitesse d’obturation et/ou de profondeur de champ … surtout en numérique.
    En fait, on a gagné d’une main (capacité à faire ce que l’on veut avec les “ISO”) et perdu de l’autre (profondeur de champ par exemple, plus délicate en numérique qu’en argentique)
    En plus maintenant, à cause du format du capteur, nous utilisons de plus en plus des objectifs “passe partout”, type 18 – 200 mm par exemple. Quand on sait que les meilleurs performances de ces objectifs ne sont pas atteintes à pleine ouverture et qu’en plus, l’ouverture varie en fonction du niveau de zoom utilisé, on s’appercoit que même pour le quotidien, intérieur, fin de journée, passer au dela de 1000 ISO n’est pas qu’une vue de l’esprit mais parfois très utile (et je ne parle même pas du problème du bougé … 200 mm -> 1/200 minimum … il faut aller les chercher les 1/200 …..)

    En tous les cas, je reste et demeure bluffé par les photos d’Olivier. Je suis assez certain que dans les mêmes conditions mon D200 aurait fait carrément pas bien.




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