Depuis cinq jours, ce blog ne fonctionnait plus. Et cela tombait mal car c’était en pleine semaine passée à San Francisco et dans la Silicon Valley avec plein de choses à partager.
Bref, j’étais plutôt énervé…
Pourquoi donc? Mon hébergeur 1&1 avait tout simplement désactivé la base MySQL de mon site car elle avait dépassé la taille admise. Ceci, sans préavis. Il m’a fallut cinq jours pour la rétablir: envoi de mails, de fax et finalement, appel téléphonique ce matin qui a débloqué la situation. Le technicien, très aimable, a rétabli la base, constatant que mon fax avait été bien reçu.
Au passage, 1&1 demande le mot de passe administrateur dans le fax, ce qui à la limite de la légalité compte tenu de la réglementation CNIL selon laquelle les mots de passe utilisateurs doivent être encryptés et maintenus secrets vis à vis du fournisseur de services Internet. L’accès à la base rétabli, j’ai pu nettoyer la base et rentrer dans les clous de mon forfait 1&1, sans besoin d’upgrade, comme ce qui a pu arriver à d’autres, tel que Christian Jegourel de Youvox.
Les choses étant revenues à la normale, je vais pouvoir enfin raconter cet extraordinaire voyage dans la Silicon Valley organisé par Jérémy Fain. Chaque chose en son temps…
En tout cas, le blocage de son blog m’a donné une curieuse impression. Comme si une moitié de soi-même était dans le coma. Et aussi, l’impression d’une forme de censure puisque le blog est un outil d’expression et de liberté.
Larry Lessig avait bien raison : “code is law” (dans “Code and other laws of cyberspace”! A savoir que le logiciel joue un rôle de régulateur de la vie puisqu’il intègre des règles de fonctionnement qui remplacent la loi elle-même. Dans le cas présent, le logiciel n’est qu’un outil, aux mains d’une organisation et de processus. Parfois, il ne sert à rien de s’énerver, il vaut mieux comprendre patiemment le fonctionnement des processus, les respecter et obtenir ensuite gain de cause. Il est alors temps de contester éventuellement les processus.
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A ta place, j’aurais changé d’hebergeur illico presto.
Le problème, c’est que le illico et presto est une théorie et qu’il faut du temps pour le faire. Ne serait-ce que pour transférer la propriété des noms de domaine. Il semblerait que cela ne soit pas instantané! Enfin, je crains fort que les pratiques des hébergeurs soient plus ou moins voisines, surtout pour les forfaits d’entrée de gamme comme celui que j’utilise. On ne peut pas non plus demander la lune pour 6€ / mois!
Tu as une suggestion? Au moins, pour un backup…
Bonjour,
ça fait des semaines, voir plus que je cherche une alternative à 1&1, plus pour des raisons de geolocalisations que de service (la maison mere allemande est plus correcte que la filiale française)
A part OVH, il n’y a rien de comparable en France. Et OVH a des plantages sérieux de temps en temps, ce qui ne s’est jamais passé jusqu’à maintenant chez 1&1
Allez, hop, vite, on attaque la redaction des billets de ce voyage!
Bon retour Olivier dans la blogosphère et dépêche toi de blogger ton super schéma sur How works the Silicon Valley, sinon je le bloggue avant toi (rires).
J’attends avec impatience tes posts, ton livre et toutti quantti sur notre semaine passée en Silicon Valley.
Si tu veux un coup de main, fais moi signe, dans la mesure de mon temps disponible…
A+
/Olivier ton homonyme 😉
je suis d’accord pour l’aspect illico-presto du changement de domaine. Cependant, je considere que le metier d’un hebergeur, c’est la prestation de service. Quand le service est defaillant, je vais voir ailleurs.
OVH, que j’utilise abondamment, propose des offres intéressantes pour des montants pas beaucoup plus élevés. Et désolé, je n’ai pas eu de gros plantages chez eux. En cas de depassement de la taille de la base, OVH envoie un mail quand on est dans la limite des 10%.