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16 commentaires ont été soumis sous ce pseudo et avec le même email.
Le premier commentaire date du 14 avril 2009 et le dernier est du 19 janvier 2010.
Après avoir regardé plus de vidéos, je suis certain que l’engin trouvera(it) son public chez les amateurs d’engins volant. La stabilité est effectivement impressionnante et il y a de quoi bien s’amuser.
Y-aura-t-il une version du produit sans les fonctionnalités de réalité augmentée? Cela permettrait surement de faire baisser le prix du produit de manière significative.
C’est vraiment le genre de projet fou qui fait fantasmer tout le monde mais dont il est difficile de prévoir le succès d’un point de vue du marché.
Tout le monde souhaite si essayer mais qui seront les acheteurs?
Je serais intéressé de savoir quelle est la cible client visée par Parrot.
Les enfants à la période de Noël?
Encore faudrait-il que ces derniers aient un I-Phone ce qui restreint la cible aux enfants de la classe bourgeoise.
Les 20-30 ans?
Oui, mais en nombre restreint car tout le monde a un copain geek dans son entourage chez qui il pourra squatter pour essayer.
Un autre point me turlupine. On voit bien que l’intérêt sur la longueur (indispensable pour un produit qui vaut ce prix) sera entretenu par le développement de jeux et logiciels à valeur ajoutée. C’est là que la question des 15 min d’autonomie devient un problème épineux. Connaissez-vous beaucoup de jeux vidéos intéressants qui ne dépassent les 15 minutes de jeux?
Je ne doute pas que ce produit soit une réelle merveille technologique mais il devra faire ses preuves sur le marché!
Entièrement d’accord avec ce que vous dites.
A cela, j’ajouterais qu’être seul c’est le risque de tomber dans la subjectivité sans avoir un regard à la fois proche et externe pour vous recadrer. C’est tout simplement le risque de sombrer dans la folie à un instant de son périple solitaire, de devenir parano et d’être identifié comme un ovni.
Un duo d’entrepreneurs c’est un peu comme dans un couple, quand un perd le moral l’autre et là pour le soutenir, il faut trouver la bonne alchimie et comme on dit en créativité : 1+1=3 .
Seulement je ne parlais pas de langue des affaires qui est incontestablement l’anglais mais de langue des citoyens d’Europe qui ne sera probablement jamais l’anglais (ou alors à bien plus longue échéance que 20 ans…).
Tout le monde fait du business en anglais par contre vous ne vendrez jamais des produits à tous les européens s’ils n’ont pas été traduits dans leur langue et adaptés à leur culture. D’ailleurs, même une langue commune n’effacerait pas la culture de chacun (et tant mieux). Je pense donc qu’un marché européen homogène relève de l’utopie. Cependant l’harmonisation du cadre légal serait déjà un grand pas et force et de constater qu’on en est encore très loin.
Nos différences culturelles en Europe sont une force et il faut savoir les préserver mais notre incapacité à communiquer sur la base d’une langue commune est un réel handicape avec pour conséquence de nous rendre inerte…
Je rigolais de ceux qui promettaient l’Esperanto à chaque élections européennes mais je crois désormais que son enseignement dès le début du primaire est en réalité indispensable si nous voulons faire de l’Europe un territoire vraiment compétitif (mais le voulons-nous vraiment, nous européens?).
Ne pourrait-on pas adopter une communication à deux niveaux comme cela est le cas pour en Catalogne? Quelles seraient les conséquences à long terme? Convergerions-nous vers une culture unique? Conserverions-nous nos identités nationales, régionales? Anglais ou Esperanto? Que choisir?
En attendant quiconque veut conquérir le marché européen devra construire autant de stratégies qu’il ne compte conquérir de pays. C’est vraiment horrible…
Olivier, la France n’est pas le pire au niveau de l’anglais. Je sais pas si tu as déjà essayé de parler anglais en Espagne mais…
Effectivement je ne connais pas le dossier en détail (je connais en revanche bien le marché et les acteurs du Serious Game) mais il y a manifestement des “anomalies” trop grosses pour qu’on puisse les laisser passer.
Pour qu’il n’y ai pas de malentendu, je ne critique aucun des candidats à l’appel a projet mais l’organisation et le manque de clarté de l’AAP. D’autant plus qu’il s’agit d’argent public. Mais bon dernièrement on a vu pire dans ce genre…
Pourquoi KTM participe à tout ça?
C’est pourtant évident. Avec toutes les subventions touchées la société va dégager des taux de rentabilité énormes, à vrai dire elle va vendre à coût 0 ce qui je le pense n’est pas trop dans l’esprit de l’appel à projet… Ou du moins, ne devrait pas l’être…
Faut quand même savoir que la majorité des Serious Game (notamment ceux de KTM) se vendent en réalité sous forme de service! Autrement dit, on ne vend pas deux fois le même Serious Game. Seul les Serious Game qui adressent un besoin de marché (et non une demande d’un client) et les outils de développement auraient du être subventionnés et sous forme d’avance remboursable s’il vous plait. C’est quand même de l’argent public…
Après une lecture approfondie de la liste des lauréats, on peut quand même se poser la question de l’impartialité des résultats. Par exemple, que vient foutre MyMajorCompagny (site détenu par le fils de J.J. Glodman) dans la liste des lauréats alors que ce site existe depuis belle lurette? Ce n’est qu’un exemple parmi d’autres qui laisse à penser que le principal moteur de sélection a été le coup de coeur et le copinage.
De plus, je trouve très bien de soutenir une industrie qui a besoin d’être soutenue mais il aurait été quand même bien venu de se montrer un peu plus exigeant concernant les bénéfices attendus. De quel nature (financier, social…)? Pour qui (citoyens, collectivité, entreprises…)?
90% des projets retenus sont voués de par leur nature à n’apporter qu’un bénéfice très limité : pas de récurrence CA (voir pas de CA du tout), pas d’utilité sur la durée…
Sur les 10% on peut s’attendre à voir 90% d’entre eux échouer pour diverses raisons non imputables au processus de sélection. Faite le calcul…
Le cumul des subventions reste profondément choquant.
Le cumul des mandats fait des émule avec désormais le cumul des subventions. S’est-on au moins posé la question de la monté en charge de travail, qui même pour des entreprises d’importance comme exalead, représente un risque sur le suivi opérationnel. Comment peut-on gérer de la sorte 4 projets en parallèle???
Je suis bien d’accord et c’est pour cela qu’il faut rétablir un certain équilibre dans nos institutions françaises.
Ya qu’à voir, même pas un an après des élections présidentielles, la première préoccupation de la classe politique redevient les prochaines élections présidentielles. Elles représentent beaucoup trop d’enjeux ce qui incite les intéressés à une tentative de prise de pouvoir permanente.
Malheureusement nous ne pouvons qu’attendre qu’un Président décide de changer tout cela, pour que ça change.
Bien entendu, quand je parle de proportionnelle je n’entend pas proportionnelle absolue (comme dans la 4ème république) qui dans ce cas deviens aussi peu productif. Il faut donner l’avantage aux majorités sans pour autant écraser les minorités qui ont un poids certain et qui dans certains cas ne sont pas si minoritaire que cela. Comment justifier que deux partis qui font moins de 50% des voix peuvent obtenir 90% des sièges?
Quid des opinions qui s’expriment au alentour de 15% et qui ne sont absolument pas représenté, muselé? C’est ça qui favorise l’émergence des extrêmes en les plaçant dans une posture de victime.
Le vote électronique? Jamais de la vie. C’est une danger absolu pour la démocratie. Il n’est pas question de masquer la transparence (principe fondamentale de la démocratie) derrière un algorithme opaque… D’ailleurs le vote par machine électronique est en recul partout dans le monde pour cause de fraude, de bug, de dangers etc…
Sur la critique de la proportionnelle pour la France:
Nos institutions sont le reflets de notre mentalité. En France, le parlement n’a plus aucun intérêt dans la conduction des politiques nationales de part son mode de scrutin majoritaire à deux tours et du calendrier électoral qui place les élections législatives juste après les Présidentielles. Avant le fait que les deux scrutins étaient décalés offrait au moins la possibilité aux électeurs de mettre en place une cohabitation bien que nous avons bien vu l’inefficacité de ce mode de gouvernance tout comme nous voyons la dérive autoritaire de la gouvernance actuelle (et ce n’est pas dû qu’à la personnalité de notre Président)…
En France le mot consensus ne semble pas exister, il faut toujours faire le choix entre le blanc et le noir (ou le bleu ou le rouge…). Le scrutin majoritaire pourrit nos institutions et donne trop d’importance au scrutin présidentiel qui à chaque fois se résume en une guerre de personne au relents nauséeux. Le déséquilibre entre les corps institutionnels est malsain… Le parlement qui a pouvoir de renverser le gouvernement n’existe plus (à titre de comparaison, c’est le parlement européen qui choisi le Président de la Commission).
Maintenant la question est de savoir si un scrutin proportionnel pourrait marcher en France? Je suis sûr que oui car il marche très bien au parlement Européen et dans la majorité des parlements nationaux de nos voisins européens!
Le résultat? Des politiques non-partisanes et des majorités qui se forment sur des combats d’idées et non des luttes de pouvoir! Une représentation du peuple français fidèle à ce qu’il est et une expression citoyenne qui passe déjà par les corps de pouvoir plutôt que par la rue!
Je suis d’ailleurs persuadé que c’est de là que nous pouvons faire évoluer notre mentalité nationale qui pousse à l’extrême hiérarchisation de nos modes de gouvernance. L’exemple doit venir du haut!
Ce que je retiens de cette enquête c’est que le CIR ne tient pas compte des spécificités des start-ups high-tech pour le calcul des réductions de charges mais que ça ne les empêchent pas d’y avoir droit. En réalité le respect non scrupuleux de ce que doit être à la base le CIR (financer la recherche) se fait au profit des start-ups high-tech car rare sont celles qui font réellement de la recherche qui dans ce secteur consisterait à inventer un nouveau langage de programmation par exemple.
Et si le problème d’accès au marché en France n’était pas tant dû au système de financement à l’innovation mais plutôt lié à notre culture?
En effet, comment se fait-il que de nombreuses start-ups françaises arrivent à vendre partout à l’étranger (ex: exalead) mais pas en France dans la première phase de développement commercial?
Ce n’est pas vraiment une question de financement car ce n’est pas de l’aide de financements étrangers que ces start-ups réussissent à vendre.
Le fait est qu’en France il est très difficile de vendre une innovation si l’on a pas déjà fait ses preuves (sous entendu ailleurs). On peut à juste titre faire un parallèle avec l’embauche des jeunes en France par rapport aux UK : tout n’est pas affaire de contrat de travail…
En France, nous accordons plus de confiance à l’acquis qu’au potentiel. Une start-up qui n’a pas atteint une taille critique aura beaucoup de mal à trouver un client en France car nous n’avons pas le goût du risque. Quelles sont les chances des start-ups face à des acheteurs qui ont pour consignes la réduction des coûts et non la création de valeur?
Tous ces faits ont un fondement historique. Bien entendu, les mentalités peuvent évoluer mais cela prend du temps. Les initiatives permettant de corriger ces déficits seront les bien venues. J’aime beaucoup l’approche de Software Continuity ( http://www.software-continuity.com/ ) qui vise à apporter des garanties à l’acheteur en assurant la pérennité du logiciel. Reste à savoir si cela fonctionne.
En attendant, le conseil qu’on peut donner aux entrepreneurs serait :”Développe en France, vend à l’étranger puis reviens ensuite”.
Merci pour ce panorama très instructif.
Jlc, je pense qu’il ne faut pas perdre de vue le double objectif du CIR qui est d’une part de dynamiser la recherche en France et d’autre part de rendre nos entreprises plus compétitives.
Bien entendu, le CIR ne prétend pas à lui seul résoudre entièrement ces deux problématiques mais je pense que le mécanisme y participe grandement. Prendre en charge le double du salaire des docteurs durant les 2 premières années est une vraie bouffée d’oxygène pour tous les jeunes docteurs qui souhaitent rester en France. De plus, je ne pense pas que la recherche publique soit laissée de coté car le mécanisme de déductions des dépenses de sous-traitance R&D est plus favorable dans le cas où cette R&D provient d’un organisme publique.
Maintenant pour les entreprises, que l’on déduise 50K€ sur le marketing d’un projet innovant ou 50K€ sur la R&D de ce même projet ça ne fait toujours au total que 50K€ de déduction. Or d’une part, les dépenses R&D interviennent avant les dépenses marketing et d’autre part l’appréciation de savoir si cette dépense finance vraiment une innovation ou non est plus simple à déterminer sur la R&D que sur le marketing. Bien entendu que l’innovation ce n’est pas que la R&D mais pour le reste il y a le capital risque et développement voir même l’OSEO. Aujourd’hui le premier problème d’une entreprise qui veut vraiment innover c’est de financer la R&D car là hormis le CIR et un peu d’OSEO, il n’y a vraiment aucun autre mécanisme !!!
Maintenant le risque c’est de financer de la R&D pour un projet d’innovation pourri. Autrement dit de la R&D qui ne va déboucher sur aucun marché… Est-ce un risque nécessaire ?
Pour résumer je dirais que l’esprit du CIR est bon et qu’il faut ajuster le dispositif suivant des dérives que l’on peut observer. Parmi les propositions qu’on peut faire :
-Examiner la possibilité de tenir compte du secteur d’activité de l’entreprise et de son innovation pour le calcul du CIR (en effet TIC et biotech c’est pas tout à fait la même mécanique)
-Tenir compte de la distance qui reste à parcourir du projet R&D jusqu’au marché. Pourquoi pas avoir un CIR qui finance la R&D fondamentale et un CII qui finance la RDI mais en aucun cas les dépenses marketing et commerciale.
Très intéressant.
Concernant l’Oséo, je m’interroge toutefois sur la pertinence de soumettre les subventions à une contrepartie en capitaux. D’autant plus pour le concours ! Quelle start-up peut prétendre à toucher 450K€ si elle est émergente ?! Même à imaginer de répartir cette subvention sur 3 ans (ce qui est possible me semble-t-il), il faudrait que cette start-up soit capitalisée à 150K€ minimum ?!
Mon point de vue est que l’Oséo compense son déficit d’expertise, de ressources et de méthodes pour l’évaluation des dossiers par des garanties financières apportées par ceux que l’Oséo est lui même censé aider financièrement. Paradoxal non ?
Plus globalement, je pense que l’évaluation des projet est une vraie problématique car l’examinateur externe ne pourra jamais avoir une aussi bonne compréhension du projet que son initiateur qui rationnellement masquera les zones d’ombres de son projet de manière plus ou moins intelligente.