Voici la seconde partie d’un article en deux parties sur le devenir des photographes professionnels face à la révolution numérique. Dans la première, nous avons notamment couvert la démocratisation des outils, la situation de leurs clients professionnels, les nouveaux intermédiaires et les migrations de valeur du secteur.

Dans cette partie, nous allons nous pencher sur le côté artisanal du métier de photographe, sur les règlementations du secteur et enfin sur les pistes d’innovation adoptées ou adoptables dans ce secteur.

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Un métier d’artisan

Le métier de photographe professionnel est très artisanal. Il n’y a pas de grosses sociétés dans le secteur, pas de milliards de dollars et de milliers d’emplois (visibles) en jeu. Et donc, pas de licenciements spectaculaires comme dans l’industrie traditionnelle quand ça va mal.

Ce métier associe des savoir-faire de nombreuses natures : technologique, artistique, relationnels et aussi business. S’y ajoute aussi une dose de chance, surtout dans le photoreportage.

La technologie se maîtrise avec de la formation (ou auto-formation), l’expérience et l’expérimentation. Et comme pour tous les contenus : ce n’est pas parce que les appareils photos y compris les réflex pro, sont devenus grand public que tout le monde peut en faire son métier et ni d’ailleurs faire du bon travail. On peut déjà partir du principe que 95% des amateurs ne savent déjà pas cadrer une photo : le grand classique du visage au centre de la photo !

Les compétences à accumuler pour être un bon professionnel restent substantielles. C’est comme la PAO et la mise en page ! L’habit ne fait pas le moine ! Il y a aussi des pros qui font du travail bâclé. Tout comme les journalistes qui sont de plus en plus contraints par une économie de la presse en berne, les photographes doivent aller de plus en plus vite. Les portraits de cadres en entreprise sont de la partie, surtout lorsque les sujets concernés sont pressés !

Les dimensions artistiques et psychologiques complètent les compétences techniques et c’est une question de personnalité et d’approche du métier. Quant à la dimension business, c’est peut-être là que le bât blesse le plus quand on voit certains tarifs qui s’apparentent à de la vente à perte !

Le site Annuaire Photographe référence 9416 photographes professionnels dans toute la France. On peut parcourir leurs sites web et découvrir leurs offres. Voici un exemple de tarif pratiqué par un photographe (anonymisé pour la circonstance et Google Image ne vous permettra pas de le retrouver, j’ai vérifié…). 200€ pour une photo de femme enceinte et de son bébé avec création d’un album !

C’est probablement un prix psychologiquement élevé pour la cliente. Mais cela représente au minimum le déplacement, au moins une à deux heures de travail sur place, plus autant pour le dérushage, la post-production et la gestion des tirages. Donc, en tout, une très grosse demi-journée de travail dans le meilleur des cas. Sur ces 200€, que reste-t-il comme salaire pour le photographe une fois pris en compte tous les frais (locaux, matériel, …) ? Au mieux, 80€. C’est au niveau du ménage ou de la garde d’enfants (environ 20€ de l’heure) ! Pour de la photo d’entreprise, les tarifs peuvent atteindre et dépasser 1000€ par jour de prise de photo. Mais cela intègre la post-production qui ajoute un jour. Bref, 500€ par jour. Le tarif d’un développeur. C’est déjà mieux. Mais celui qui vend cela doit intégrer tout le coût du matériel. Et même avec deux écrans, un poste de travail de développeur coute moins cher !

Tarifs Photo

Selon une enquête réalisée en Bretagne par l’association France Image Pro : “80 % des photographes n’appartiennent à aucune association ou structure professionnelle, 80 % des photographes travaillent seuls et 44 % sont autodidactes”.

Le côté artisanal de la profession se retrouve dans les instances qui la représentent. Le secteur est divisé avec un grand nombre de syndicats qui éparpillent la représentation du secteur. Alors que pourtant, il n’a quasiment qu’un seul interlocuteur public (en plus du législateur) : la mission de la photographie au ministère de la culture et de la communication (à la DGMIC).

Il y a en vrac, l’Union des Photographes Professionnels, le Syndicat Général des Maîtres Artisans et Artisans de la Photographie (bravo pour le site web top gun…), l’association Photographes Auteurs et Journalistes (PAJ), l’Association Nationale des Iconographes, et même tant qu’à faire, une Union Française des photographes Aérostiers pour la photographie aérienne. Il y a aussi un Groupement National de la Photographie Professionnelle qui fédère les syndicats régionaux de photographes ainsi que le Syndicat de la Photographie Scolaire. Ca fait du monde !

Régulation, règlementation et lobbying

Dernier aspect qui peut distinguer ce secteur d’autres activités impactées par le numérique : la régulation et la règlementation du secteur.

Le métier de photographe est un métier d’artisan mais pas une profession règlementée avec des numérus clausus comme avec les taxis ou les notaires. Il n’y a pas non plus de labels de qualité. Contrairement par exemple à la télévision que nous avons abordée précédemment, il n’existe aucune barrière de protection pour les photographes. Qui plus est, l’éparpillement de leurs structures tout comme de leurs représentations nuit à toute efficacité pour leur lobbying.

Les pouvoirs publics n’ont pas inventé de taxe de redistribution de la valeur créée, comme il l’a fait sur la musique et le cinéma (cf le schéma de la redistribution que j’avais compilé en 2012). Il n’y a pas eu non plus d’aides publiques ou de “plans de sauvetage” comme celui de la presse écrite en 2009, un secteur qui vit sous perfusion des deniers publics depuis des décennies. Que reste-t-il ? Certes, le régime du droit d’auteur s’applique aux photographes. En théorie.

Vendre ses photos de Joelle Verbrugge

La règlementation porte surtout sur la fiscalité du métier. Elle est d’ailleurs compliquée. J’ai essayé de comprendre de quoi il en retournait en lisant la référence : “Vendre ses photos” de Joelle Verbrugge. Je me posais notamment la question de savoir comment un particulier comme moi, photographe à ses (nombreuses) heures perdues pouvait éventuellement monétiser ces réalisations comme revenu complémentaire.

Résumé : ce n’est pas bien facile ! On a le choix entre le statut d’auteur-photographe (vente de photos possibles mais pas de prestations), artisan-photographe (le cas le plus large revenant à créer sa société) ou photojournaliste. Enfin, on peut être photographe occasionnel et déclarer des revenus “non commerciaux” (allez comprendre…) dans sa feuille d’impôts pour peu que l’activité de vente de photos soit uniquement … occasionnelle. Donc, il faut en gros créer sa société, s’inscrire à l’AGESSA (sécurité sociale des auteurs) même si on est déjà couvert par la sécurité sociale de son activité principale. Comme il faut payer des charges sociales sur tout revenu, il faut en passer par là.

C’est finalement bien plus compliqué que le statut d’auto-entrepreneur. De plus, les transactions relèvent de faibles montants. Si un média vous propose de vous acheter un cliché, oui cela peut arriver (ça m’est arrivé), vous allez passer des heures de paperasserie pour récupérer 100€ ou 200€ au mieux. C’est à se décourager de vendre son travail ! Indirectement, cette lourdeur administrative a une conséquence directe : elle fait glisser une partie des photographes occasionnels qui souhaiteraient valoriser leurs créations vers le modèle du gratuit. Voire vers la fraude fiscale avec paiement de prestations au black, une pratique très courante dans les événements privés.

L’Association pour la Promotion de l’Image a fédéré un temps, les différentes associations du secteur. Elle a notamment été l’étendard de la défense des photographes professionnels face au Ministère de l’Intérieur, lors de la mise en place du passeport biométrique. En 2005, l’Etat avait prévu d’installer des stations intégrées dans 2000 mairies pour saisir non seulement les empreintes digitales mais aussi les photos d’identité des citoyens. Dans ce dernier cas, il me semble, avec des technologies de type webcam, comme dans le contrôle des passeports aux USA depuis 9/11. L’affaire a duré 6 ans, de 2005 à 2011 et les photographes professionnels ont obtenu gain de cause, grâce notamment au support de mairies. A la clé : 8000 à 9000 emplois auraient été sauvés. C’est un peu comme dans le numérique, on ne sait pas trop comment ils ont été comptabilisés. Dans la mesure où il y aurait 14000 photographes professionnels en France, les deux tiers ne sont tout de même pas dédiés aux photos d’identité !

En fait, l’histoire était surtout poussée par la société Photomaton (déjà citée) qui pouvait se voir concurrencée par ces nouveaux dispositifs. L’affaire a été conclue par l’annulation en octobre 2011 d’un décret du gouvernement de 2008 appliquant une loi votée en 2005 après un recours en contentieux au Conseil d’Etat. Mais à part cette histoire qui a fait un peu de bruit, le taux de syndicalisation des entrepreneurs photographes est très bas et leur capacité de nuisance plutôt faible. La fragmentation de leur représentation n’aide pas beaucoup.

Dans les propositions de la mission Lescure, deux propositions sont faites qui visent à soutenir le métier des photographes professionnels. C’est déjà une performance en soi !

La proposition 36 consiste à “soutenir les actions de pédagogie et de sensibilisation des organisations professionnelles tendant à promouvoir le respect des droits moraux et patrimoniaux des photographes”.

La 37 vise à “établir, sur la base d’une large concertation, un code de bonne conduite, encadrant l’utilisation des banques d’images et le recours à la mention « Droits Réservés», conditionner les aides à la presse à un usage raisonné de la mention« DR » et à un approvisionnement auprès des agences coopératives, des collectifs de photographes et des indépendants”.

Sachant qu’il ne s’agit que de propositions et que leur mise en place passe par la concertation. Pas sûr que cela puisse sauver cette profession bien mal en point !

Comment innover ?

Le gros du travail est à faire par les photographes eux-mêmes. La puissance publique ne va pas innover à leur place ! Se pose la question de la posture d’un tel secteur face à la révolution numérique. A-t-elle été adéquate ? Comment peut-il s’adapter au mieux à ces bouleversements.

Les photographes professionnels ont été comme beaucoup de professions un peu lents à la détente dans l’adoption du numérique. Tout d’abord dans l’adoption des réflex numériques. Mais aussi dans les outils de l’Internet. Aujourd’hui encore, il est frappant de constater que les sites de photographes professionnels sont plus souvent statiques que dynamiques (créés avec des CMS genre WordPress, Drupal, Joomla ou autres) sans compter des designs assez moyens. Ils seront aussi certainement lents, moi compris, à s’adapter à la fin inéluctable du réflex et son remplacement à terme par les appareils “sans miroirs”, plus légers.

Nous sommes ici dans un cas un peu particulier : il s’agit d’une profession combinant un aspect artisanal, des dépenses d’immobilisation relativement élevées et des coûts humains tout aussi élevés (high capex – high opex). Nous ne sommes pas comme dans les startups du numérique avec de potentielles économies d’échelle. L’adaptation à la révolution numérique requiert un modèle d’innovation de service. Ne demandez pas à un photographe professionnel de lancer un nouvel Instagram, ce n’est pas son métier ! Et même si d’aventure, l’un d’entre eux y arrive, il sera une exception.

Dans quelles dimensions innover ? Le positionnement des photographes professionnels, c’est la qualité et la personnalisation. La concurrence vient du do-it-yourself et d’outils approximatifs dotées d’une grande réactivité et avec un coût marginal faible. Et on n’a pas fini d’en voir de toutes les couleurs, comme avec ces Google Glass qui permettent de photographier tout ce que l’on voit à tout bout de champs. Les smartphones vont continuer de s’améliorer même si, heureusement, ils sont limités physiquement par les lois de l’optique. Même si l’on n’est pas à l’abri – façon de parler – de l’émergence de nouveaux capteurs type nid d’abeille capables de les contourner.

On a donc une équation à résoudre associant prix, qualité et délais. Comment réduire les prix, augmenter les volumes tout en assurant un bon niveau de qualité ? Comment ajouter autre chose genre, une valeur sociale à la photo des professionnels ou toute autre forme de différentiation ? Balayons quelques initiatives pour voir ce qu’il est aujourd’hui possible de faire.

Premier exemple : les cabines Photomaton estampillées Studios Harcourt qui reproduisent l’éclairage en lumière continu (avec une seule source néon) du studio de la rue Jean Goujon à Paris. Le tout pour 10€. Ce studio était historiquement positionné dans le haut de gamme avec des portraits vendus dans les 1700€. Il propose maintenant des packages plus abordables entre 300€ et 400€. Les Studios Harcourt appliquent ici la stratégie dite de “l’undershot” décrite par Clayton Christensen dans ses fameux bouquins sur l’innovation.

Cabines Photomaton Harcourtactu_7109_vignette

Mais cela devient alors du travail à la chaîne. La dimension “psycho” de la photo tend à disparaître quand on n’a que 15 minutes par personnes pour un portrait. Mon expérience dans le cadre du projet “Quelques Femmes du Numérique” et mes discussions avec des pros du secteur confirment que ce n’est pas assez pour faire de bons portraits. Il faut plutôt de une à deux heures ! C’est lié au fait qu’une photo n’est pas réussie que du fait de la lumière ou de l’éclairage. Il faut que la personne soit à l’aise et communique quelque chose. Ca prend du temps et nécessite beaucoup d’essais ! Une belle photo est le résultat de plus de 200 clichés et de patience !

A noter que Photomaton a aussi conçu une autre cabine photo, cette fois-ci avec l’aide de Philippe Starck pour le design (ci-dessous à droite). Elle se différentie dans le design extérieur et l’interface utilisateur (3D, réalité augmentée) plus que dans la qualité de la photo elle-même.

Autre exemple, les offres de shootings photo pendant les événements. Le truc classique consiste pour un photographe professionnel à installer un mini-studio sur site avec deux parapluies plus flashes de studio et d’utiliser un fond de la marque ou un fond blanc. Les invités sont pris en photo à la chaine avec un bon réflex. Le plus souvent, la photo est envoyée aux invités après l’événement. Exemple ci-dessous, toujours aux Universités d’Eté du MEDEF, avec un petit plus : le maquillage.

Une variante existe avec la Tcheeze Box, de la startup du même nom, une cabine de prise de vue connectée particulièrement adaptée aux événements. Elle capte photos et vidéos, et les envoie aux intéressés par email ou les réseaux sociaux. Elle sait aussi imprimer les photos, of course.

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Quelques entrepreneurs ont cherché à accélérer le processus. C’est le cas de Headoo qui propose une solution de transmission des photos sans fil sur tablette. Le photographe ou son équipe peut ainsi montrer rapidement les photos aux invités qui choisissent “la bonne” et peuvent la récupérer immédiatement par mail ou via les réseaux sociaux. Ils appellent cela la “wireless social photography”. On est encore dans une approche industrielle. La qualité baisse et le délai se raccourci. Toujours délicat d’avoir les deux à la fois !

Le délai se raccourci aussi pour les photographes d’événements (news, sports). Ils dérushent leurs photos sur leur Mac sur site et les envoient rapidement à leur client ou leur agence. Parfois, eux-aussi sont équipés de connexion Wi-Fi sur leur réflex et un collaborateur dérushe les photos au fil de l’eau. Une photo d’une compétition sportive va ainsi se retrouver en quelques minutes dans un média en ligne. Côté qualité, certains photographes d’événements cherchent à se différentier par l’équipement, qu’il s’agisse d’imposants téléobjectifs à grande ouverture ou carrément avec leur boite à lumière mobile (ci-dessous, vus aux Universités d’Eté du MEDEF 2013). On notera au passage que la profession de photographe professionnel se féminise lentement mais surement (curieusement, plus lentement que dans la vidéo). Le regard féminin peut être différent, notamment pour la réalisation de portraits.

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Les photographes professionnels doivent être aussi à l’affut des innovations technologiques du secteur. L’une d’entre elles m’a épaté il y a quelques années, le logiciel Relight de la startup française Oloneo (exemple ci-dessous). Elle permet d’accélérer la capture de photos en intérieur et en studio avec des éclairages multiples. Au lieu de faire plein d’essais avec des réglages différents sur chaque source de lumière, le photographe prend une photo avec chaque éclairage mis en route à tour de rôle. Il peut ensuite faire le mixage de ces différentes photos (prises sur pieds) dans le logiciel et en temps réel. Cet outil permet de gagner beaucoup de temps et d’atteindre un très bon résultat. Il est bien plus abouti que le Lytro, cet appareil photo qui permet de faire la même chose, mais avec la mise au point, mais dont la résolution actuelle est assez faible. Le numérique bien utilisé, c’est aussi cela : faire gagner du temps ! Et là, cela concerne spécifiquement les professionnels et pas les particuliers.

Oloneo_PhotoEngine_Beta1_Edit_After_RL1

Autres pistes d’innovations, le mélange des genres. Côté grand public, c’est le cas de studios de quartiers qui sont intégrés à des boutiques de matériel photo voire de matériel informatique. Là, on optimise les loyers et la génération de trafic. Et le système permet de faire aussi bien du volume (à l’échelle locale) et de la qualité. Il y a aussi déjà une offre de formation grand public abondante. Une grande question se pose avec le support numérique des photos : comment en gérer le stockage dans la durée et traverser les générations ? La réponse n’est pas seulement “le cloud” mais la manière de bien le gérer. Là encore, des services nouveaux de proximité peuvent être inventés. Autre mélange des genres possible, choisi par certains photographes, le chemin de la vidéo, notamment alimenté par les nouvelles capacités vidéo des appareils reflex.

La créativité artisanale peut aller encore plus loin, comme avec Dody et ses appareils transformés en objets d’art par ajout de skins et autres effet de bijouterie style Swarovski. Son créateur a sa petite agence de photo d’événements.

Dody l'Utopiste (3)

Il y a probablement plein de pistes à explorer côté btob au-delà de la photographie “corporate” qui se porte mieux que celle qui alimente la presse :  le média training photographique (comment être “bien” dans les photos, notamment dans le business), l’intégration de la photo dans d’autres formations (prise de parole en public, communication), l’aménagement d’intérieurs professionnels avec la photo, etc. Finalement, il s’agit de mieux intégrer la photographie dans une stratégie de communication au même titre qu’on peut le faire avec la vidéo.

Il existe aussi plein de pistes d’innovations plus technologiques dont la plupart ont déjà été explorées : la photographie aérienne grâce aux drones hélicoptères de plus en plus courants, le 360°, la 3D (quoique…), la très haute résolution par stitching (photos de paysages de plusieurs giga-pixels par assemblage de plusieurs photos), le HDR (photos de grande dynamique d’exposition), le retraitement en Photoshop avec nouvelles approches créatives, le retour à l’argentique (et oui…), l’affichage dynamique de photos sur grands écrans, etc. Ces techniques ont chacune créé leur marché de niche. Il faut savoir les identifier le plus en amont pour surfer sur la vague et passer à autre chose lorsqu’elles se commoditisent.

Le sujet est loin d’être épuisé. Dans un tel secteur en mouvement perpétuel et avec des glissements de valeurs incessants, une chose est certaine : la remise en cause est indispensable ! Si tu ne bouges pas, t’es mort…

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Publié le 30 août 2013 Post de | Photo numérique | 31138 lectures

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Les 12 commentaires et tweets sur “Les photographes face à la révolution numérique 2/2” :

  • [1] - PhilKer a écrit le 30 août 2013 :

    Merci Olivier pour ce partage. Je rebondis sur ton dernier paragraphe qui m’a fait penser à une discussion avec le propriétaire d’un magasin de photo en Bretagne cet été.

    J’avais un besoin urgent de piles je rentre dans son magasin et vois le patron en train de recharger son étagère de pellicules photos argentiques.

    Pour lancer la conversation je lui dis de manière provocatrice “Mais vous en vendez encore beaucoup des pellicules ?” La discussion a fini 45 minutes plus tard.

    Pour te résumer les points marquants de la discussion fort intéressante :
    – Il a fait une augmentation des ventes de 15% sur l’argentique (croissance 20% aux USA sur la dernière année d’après ses chiffres – je ne sais pas si tu as des données là dessus)
    – Il ne voit plus d’hommes dans son magasin (sauf pour acheter des piles – sic)
    – Ce sont les femmes qui reviennent à l’argentique pour plusieurs raisons :
    1. ce sont (je le cite) les gardiennes du souvenirs du foyer, les photos restent sur le PC de monsieur, elles ne peuvent pas y avoir accès quand elles veulent
    2. le format numérique génère un bruit inutile de souvenirs trop de photos, on ne retrouve jamais celle qu’on veut montrer, on saoule les copains à leur montrer les 783 photos prises pendant le WE de 3 jours…
    3. elles se sont fait avoir par la perte, le vol, le crash d’un disque dur, d’un PC et elles ont perdu les photos des enfants
    Apparemment d’après lui c’est pour cela que l’argentique reprend : moins de photos, qui se gardent et qu’elles font tirer pour le souvenir et pour mieux les partager avec les amis souvent sous forme de livres plutôt que photos 10×15.

    Depuis j’ai évoqué cette discussion autour de moi et il semble que les femmes soient assez d’accord avec ce constat (les 3 points) même si elles ne sont pas encore revenu à nos pellicules argentiques

    Philippe 😉

    • [1.1] - Olivier Ezratty a répondu le 30 août 2013 :

      Intéressant comme témoignage ! La question de la mémoire numérique est en effet clé dans les familles.

      Il est aussi possible d’expliquer aux femmes (comme aux hommes) comment bien sauvegarder les photos et les partager. Et de vendre ce qui va avec (disques durs, NAS, câbles, DVD-R qui reste une bonne solution de sauvegarde, en tout cas plus sûre que l’enregistrement – magnétique – sur disque dur…).

      De mon côté, j’utilise une méthode aussi “analogique” : j’envoie directement des tirages papier de mes photos de famille à ma belle-mère (en région) qui les assemble dans des albums photos à l’ancienne ! Mais tu n’es pas à l’abri des dégâts des eaux et des incendies !

      Marrant en tout cas que l’analogique redémarre au moment où Kodak ferme boutique ! Mais bon, ces chiffres de +15% ou +20 méritent d’être vérifiés dans la durée et avec des études précises. Je me méfie des extrapolations un peu rapides…

  • [2] - @PassionLeica_ a écrit sur Twitter le 31 août 2013 :

    Réinventer la photo grâce a l’argentique (prise de vue) ET le numerique (traitement) 😉 cc @olivez http://t.co/vMHe7D9MPS”

  • [3] - Joëlle Verbrugge a écrit le 31 août 2013 :

    Bonjour
    merci de faire référence à mon ouvrage,”Vendre ses photos”.
    Pour que vos lecteurs (et vous-même) disposiez d’une information à jour, je me permets de préciser que depuis la 1ère édition dont vous reproduisez la couverture, de l’eau a coulé sous les ponts.
    Et une Edition 3 est à présent en vente, depuis juillet 😉

    Vous la trouverez ici :

    http://www.competencephoto.com/Vendre-ses-photos-3eme-edition-le-livre-de-Joelle-Verbrugge_a2438.html

    Bonne lecture 😉

    Joëlle Verbrugge

  • [4] - patphoto a écrit le 3 septembre 2013 :

    Bonsoir,
    C’est vraiment un excellent article. Bravo pour cet important travail qui corrobore ce que je constate. Il est très difficile de vivre uniquement de la photo aujourd’hui. En ce qui concerne l’argentique, j’ai constaté un retour d’engouement même chez les très jeunes. De la curiosité et une recherche d’une pratique plus manuelle et artistique (sculpter la lumière autrement qu’avec un clavier). et le retour aussi du Polaroid, ce qui m’a surpris parce que dans les années 90 c’était de la photo jetable (les produits restent sur le papier et la photo ne se conserve pas). Personnellement je suis dans la démarche inverse pour l’instant parce que je suis un ancien pro en argentique qui s’était arrêté en 1998 parce que déjà il était difficile déjà d’avoir un revenu pour “nourrir” une famille tout en travaillant tous les weeks-ends. Je me suis relancé en numérique sous le statut fiscal d’autoentrepreneur parce ce régime est simple pour tester la marché ou en activité complémentaire. je ne pense pas que ce soit ce régime fiscal qui tue le marché mais plus le travail dissimulé, ceux qui travaillent gratuitement et les banques d’images à 1€ la photo. Je constate aussi qu’il y a un manque de culture de la photo (qui connait Henri-Cartier Bresson ?). Des personnes font des photos catastrophiques et les trouve très bonnes, il y a une notion d’égo et de trophée à montrer. En ce qui concerne la mode “Photoshop” j’ai l’impression que certaines personnes en reviennent (ex des demandes de faire des photos de mariage “à l’ancienne” sans que le traitement ne se voit). Aux US ils parlent de Digital Art pour les photos montages Photoshop. Je pense que ce terme est juste car il ne s’agit plus de photos mais d’images (avec des choses magnifiques par ailleurs, mais est ce encore de la photo ? c’est autre chose de nouveau est qui tout son intérêt. En ce qui concerne le numérique pour s’orienter vers la qualité et la personnalisation cela demande du matériel de pointe et un énorme investissement en temps et des nuits blanches. Les particuliers ne se rendent pas forcément compte des coûts, du temps, du savoir-faire et les tarifs demandés par un photographe pro sérieux paraissent toujours trop chers, c’est un réel problème. Par exemple faire un reportage de mariage complet pour 600 € ce n’est pas tenable économiquement à moins de fournir des images bâclées, beaucoup dans 2 ans n’existeront plus mais d’autres feront la même chose, se brader pour dire, je suis photographe. Les demandeurs sont perdus avec des offres de 300 € à 3.000 € voir plus (bien sûr ce ne sont pas les mêmes photos au final. Je crois qu’il faut expliquer ce qu’est le travail artisanal ou artistiqque et expliquer encore. La photo ne s’arrête pas à appuyer sur le bouton, ce n’est que le début, au contraire. Il y aurait encore beaucoup à dire…Pour continuer le moteur c’est la passion, mais comme j’ai vu sur un tag à Rennes “Les artistes sont des gens comme les autres, ils ne vivent pas d’amour et d’eau fraîche”. Encore merci pour cet article. Cordialement

  • [5] - Yann Gourvennec (@ygourven) a écrit sur Twitter le 5 septembre 2013 :

    [Fr] excellente analyse de @olivez comme toujours : “Les photographes et la révolution numérique” de @olivez sur http://t.co/gud8Df8dr1

  • [6] - Ludovic Bonhomme a écrit le 9 septembre 2013 :

    Merci Olivier de citer Tcheezebox dans votre article !
    Nous vous invitons à venir tester la cabine cette semaine (du 10 au 14 septembre) à l’office du tourisme de Lyon place Bellecour pour une séance photo Addicted to Lyon.

    Très cordialement,

  • [7] - Guizmo a écrit le 11 septembre 2013 :

    Bravo et merci à Olivier pour cet article complet.
    Je suis photographe professionnel depuis 10 ans et je peux vous confirmer que pour mes amis et moi, notre CA a bien baissé ces 2/3 dernières années.
    Je me permet de rajouter un commentaire: aujourd’hui, une photo a un cycle de vie très court, à peine sortie, une autre la remplace déjà. Nos habitudes personnelles de consommation ont changées, qui ne va pas sur C-discount comparer les prix et acheter moins cher en discount ou en soldes…
    Pourquoi payer cher, ce qu’on trouvera toujours moins cher ailleurs? La qualité n’est plus un arugument puisque le cycle de vie de l’image disparait.
    Le travail d’ingénieurs français (par ex.) est externalisé dans un pays X car le coût du travail est moins cher. Idem pour la photo, je travaille avec un coiffeur de la Fédération Française de Haute Coiffure, il représente la France lors de compétitions de coiffure internationales, il possède plusieurs salons, a une école de formation, est sponsorisé par L’Oréal… mais produit ses images en Pologne, où l’équivalent de notre SMIC est à 350€!!! Il a été clair, voyage, production complète (mannequin, studio, post-prod, impression catalogue, ect…) lui revient au prix du photographe + droit en France. Bref, un ration de 1 à 5, voire 7.
    LEs grands annonceurs (Parfums, cosméto, mode), produisent moins d’images: ils transforment et réutilisent d’une année à l’autre des photos qu’ils on déjà. Une grande marque de vêtement a ainsi utilisé une photos d’une mannequin regardant sur la droite une année et l’année suivante a juste “retourné” cette photo et la fille regarde à gauche!!!
    De plus, une nouvelle loi européenne vient de “tomber” qui met fin au droit d’auteur (hors photo d’art). 2 de mes amis ont été déboutés alors que leur clients avaient revendus et/ou réutilisé leurs photos. en gros cette li dit que si le photographe n’est pas le créateur complet de l’image, il n’est qu’un intervenant technique… comment être un créateur d’image à partir du moment où on répond à une commande??? Donc, fin du droit d’auteur (hors art). D’ailleurs les agences de pub l’ont bien compris et forfaitisent les prestations photographe à la journée.
    Sinon, vous parlez de Headoo. J’ai vu leurs équipes travailler et ai été approché par eux. 1 – désolé, mais les photos sont affreuses, les photographes sont jeunes et incompétents. 2 – à la décharge des photographes, vu les tarifs pratiqués (comme je vous le disait, Headoo via leur commercial, m’a contacté), je comprends le manque de motivation et d’expérience!!!.
    Voilà, j’espère ne pas avoir été trop dur, ni ne paraître comme aigri, je suis juste un peu désabusé de voir ce que devient ce métier que j’aime et qu’il est devenu très difficile d’en vivre.
    Bien à vous.

    • [7.1] - Olivier Ezratty a répondu le 11 septembre 2013 :

      Merci pour ce témoignage ainsi qu’à tous les autres. Ça confirme la tendance au “quick and dirty” et à la commoditisation du genre.

      Dans le genre Headoo, il y a aussi SoonLight, un site de partage de photos de soirées. Côté qualité, c’est encore plus du côté du plancher.

      Reste finalement le travail qui n’est pas facilement délocalisable et avec des clients solvables : la photo d’entreprise et de leurs collaborateurs. J’ai récemment croisé des photographes professionnels qui s’en sortaient pas mal dans ce secteur.

      Côté règlementation européenne, existe-t-il des sites où ces évolutions sont expliquées en détail ?

    • [7.2] - Guillaume - Headoo a répondu le 16 septembre 2013 :

      Bonjour à tous,

      Et bravo à Olivier par cet article complet, qui démontre bien que le métier de photographe est en pleine mutation, avec en toile de fond une accélération des technologies et du social. Il faut que les photographes bougent, évoluent, s’adaptent, ce qui est un exercice délicat mais nécessaire pour vivre de sa passion.

      Vous vous en doutez aussi, j’exerce par ailleurs un droit de réponse sur les commentaires à l’égard de nos prestations (Headoo). Si tout l’enjeu de notre présence sur des opérations spéciales annonceurs est de pouvoir offrir immédiatement les photos prises à leurs bénéficiaires, qui au passage les choisissent sur iPad et la reçoivent sur une plateforme sécurisée, il est en aucun cas question que cela soit au détriment de la qualité.

      Certes, les photos ne peuvent pas être postprodées, par définition, alors nous attachons donc une attention toute particulière à ce que nos photographes sachent techniquement s’adapter à toutes les situations, et qu’il aient par ailleurs l’expérience nécessaire afin de tirer le meilleur des photos au moment de la prise de vue. C’est un exercice compliqué, qui demande une grande maîtrise de ce métier, et c’est pour cette raison que sur la 30aine de photographe travaillant à l’année avec Headoo, plus de 90% ont au minimum 5 à 10 ans d’expérience. La qualité est au rendez vous, c’est l’un de nos engagements auprès de nos clients (même si on est bien d’accord que les photos non retouchées ne peuvent pas être d’une qualité comparable avec une photo postprodée. Mais le but est de s’en rapprocher au maximum)

      En ce qui concerne par ailleurs leur rémunération, nous sommes très à l’aise sur ce sujet, elle est nettement au dessus de la moyenne du marché, conséquence directe de l’exigence que nous avons envers les photographes qui couvrent nos événements.

      Enfin, nous n’avons pas de commercial qui démarche les photographes dans nos équipes, nous faisons des réunions d’information (environ 4 par ans), les photographes se déplacent dans nos bureaux et c’est à cette occasion que nous leur présentons à la fois notre mode de fonctionnement, mais aussi les modèles de rémunération.

      Désolé Guizmo mais je pense que vous nous confondez avec un autre prestataire qui pourrait proposer des services plus ou moins similaires. Je vous invite à prendre contact avec nous si vous le souhaitez, nous pourrions en discuter à l’occasion.

      Bien à vous

  • [8] - faculte des sciences de la nature et de la vie a écrit le 29 décembre 2013 :

    Quelques entrepreneurs ont cherché à accélérer le processus.

  • [9] - samlefou a écrit le 3 septembre 2018 :

    Bonjour a tous,

    Je viens de tomber sur un article bien fait sur l’histoire du photobooth et les photomatons.

    Pour ceux que ca intéresse :

    https://www.picmeup.ch/blog/5e0T8NKUpyCq2I6woyce2o




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Avec Marie-Anne Magnac, j'ai lancé #QFDN, l'initiative de valorisation de femmes du numérique par la photo. Elle circule dans différentes manifestations. J'ai réalisé entre 2011 et mi 2023 plus de 800 portraits photographiques de femmes du numérique avec une représentation de tous les métiers du numérique.

Les photos et les bios de ces femmes du numérique sont présentées au complet sur le site QFDN ! Vous pouvez aussi visualiser les derniers portraits publiés sur mon propre site photo. Et ci-dessous, les 16 derniers par date de prise de vue, les vignettes étant cliquables.
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Gaëlle Rannou
Gaëlle est étudiante à 42 Paris et tutrice de l’équipe pédagogique (en 2021).
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Jehanne Dussert
Jehanne est étudiante à l'école 42, membre d'AI For Tomorrow et d'Open Law, le Droit ouvert. Elle est aussi fondatrice de "Comprendre l'endométriose", un chatbot informant sur cette maladie qui touche une personne menstruée sur 10, disponible sur Messenger. #entrepreneuse #juridique #santé
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Chloé Hermary
Chloé est fondatrice d'Ada Tech School, une école d'informatique alternative et inclusive dont la mission est de former une nouvelle génération de talents diversifié à avoir un impact sur le monde. #entrepreneuse #formation
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Anna Minguzzi
Anna est Directrice de Recherche au CNRS au Laboratoire de Physique et Modélisation des Milieux Condensés (LPMMC) à Grenoble. #quantique
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Maeliza Seymour
Maeliza est CEO et co-fondatrice de CodistAI, qui permet de créer une documentation du code informatique par une IA.
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Candice Thomas
Candice est ingénieure-chercheuse au CEA-Leti, travaillant sur l’intégration 3D de bits quantiques au sein du projet Quantum Silicon Grenoble. #recherche #quantique
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Stéphanie Robinet
Stéphanie dirige un laboratoire de conception intégrée de circuits électroniques du CEA-Leti qui travaille sur des systèmes sur puces intégrés, des interfaces de capteurs, des interfaces de contrôle de qubits et de la gestion intégrée de l'énergie. #recherche #quantique
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Sabine est responsable du business development pour l’informatique quantique chez Atos. #quantique #IT
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Léa est doctorante, en thèse à l'institut Néel du CNRS en thermodynamique quantique, sous la direction d'Alexia Auffèves (en 2021). #quantique #recherche
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Emeline est chef de projet web et facilitatrice graphique chez Klee Group, co-fondatrice TEDxMontrouge, gribouilleuse à ses heures perdues, joue dans une troupe de comédie musicale, co-animatrice de meetups et est sensible à l’art et à la culture. #création
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