J’ai récemment fait un petit tour au Salon de la Photo porte de Versailles, occasion de voir de près quelques nouveautés déjà largement commentées par la presse spécialisée. Et aussi, comme d’habitude, d’observer quelques objets de l’extrême dans ce secteur d’activité.
Appareils
En bon visiteur d’un tel salon, j’avais sous la main à la fois mon réflex, mais surtout une carte Compact Flash et une carte SD, prêtes à être glissées dans les appareils pour effectuer quelques tests. Bien mal m’en a pris car ça va bien trop vite et on n’a pas le temps de faire des tests sérieux pour jauger les appareils. J’ai surtout testé les possibilités des nouveaux capteurs en poussant loin la sensibilité. Mais, bon, ce n’est pas très concluant. Pour être sérieux, il faudrait avoir tous les appareils sous la main et dans les mêmes conditions !
Pour commencer, j’ai pu enfin “toucher” un Canon EOS 5D Mark II (ci-dessous, monté sur l’objectif 85mm ouvrant à 1.2), le très attendu remplaçant du 5D annoncé en octobre et montré pour la première fois à Photokina en Allemagne. Quelques minutes pour apprécier ses nouveaux menus, prendre quelques photos et les comparer ensuite avec celles de mon propre 5D. L’appareil monte à 6400 ISO (vs 1600 pour le 5D) et en mode étendu, à 25600 (vs 3200 pour le 5D). En mode étendu, le bruit est énorme sur les photos. Mais il semble bien que le bruit à 6400 ISO du 5D II corresponde à celui du 5D à 1600 ISO, sachant qu’il y a deux fois plus de pixels (21m vs 12,6m). Très appréciable pour gagner 2 diaph ou un ratio de 4 dans la vitesse pour les photos en basse lumière ! Mais il faudra attendre encore au moins un mois pour que les pros du benchmark vérifient cela.
Autre test, le mode rafale qui passe de 3 images/secondes à 4. La différence est notable. Mais attention, cela ne fonctionne bien qu’en JPEG, car avec le RAW, le buffer se remplit rapidement avec à peine 5 ou 6 images.
J’ai aussi pris quelques vidéos Full HD, mais sans bien gérer la mise au point, ce qui donne un résultat moyen. Sur mon PC sous Vista, j’ai pu lire les vidéos avec QuickTime (le format généré est du .MOV). Il sera intéressant de voir avec quels logiciels de montage vidéo on peut traiter ce qui sort de cet appareil.
Disponibilité ? Les équipes de Canon étaient dans le flou. Il semblerait que les magasins spécialisés en récupèrent début décembre, et les autres revendeurs après. Du point de vue des gammes de réflex, le 5D II est à comparer au Nikon D700 dont le capteur a des performances avoisinantes côté sensibilité mais pour 12,1 mpixels (pitch de 8,45 pour 6,4 dans le 5D II, et 8,2 pour le 5D) au lieu de 21 pour le 5D II. Et le 5D II apporte la vidéo HD que certains photographes considéreront comme gadget, et d’autres apprécieront. Le 5D II est à environ 2750€ et le Nikon à 2300€.
J’ai aussi pu mettre la main sur le nouveau Sony Alpha 900, un réflex full frame de 24 mpixels, tentative de Sony pour entrer dans le marché professionnel actuellement dominé par Canon, secondé par Nikon. Je n’ai pas pu en tester grand chose, si ce n’est pour constater que la balance des blancs automatique vire trop vers le rouge. Et que la sensibilité de 6400 ISO n’a pas l’air aussi efficace que celle des Nikon D3/D700 et Canon 5D Mark II qui montent à plus de 24000 ISO et pour lesquels 6400 ISO fournit des photos de bien bonne qualité.
Puis petit tour sur le grand stand Panasonic pour tester notamment le “G1”, un appareil à capteur APS-C mais sans le miroir des réflex, la visée étant remplacée un micro-LCD (schéma ci-dessous). C’est présenté comme une révolution qui va à terme balayer les réflex. Mais bon, pas encore ! L’appareil a trois limitations clés qui ralentissent sérieusement cette ambition : le viseur LCD est de piètre qualité par rapport à n’importe quel viseur optique d’un appareil réflex (surtout full frame), le capteur est moyen, en dessous de celui d’un Canon 450D, et enfin, le prix sera assez élevé, à plus de 700€ ($800 aux USA). Bref, c’est un appareil intermédiaire entre les bridges et les réflex d’entrée de gamme qui aura du mal à trouver sa place dans l’immédiat.
Le LiveView du G1 est mécaniquement plus simple que celui des réflex, dont Sony nous fournit ci-dessous une petite explication. Il montre que dans un réflex LiveView Sony (et non Canon, Nikon, Olympus, qui remontent simplement le miroir), en mode LiveView, le miroir est légèrement relevé pour orienter le faisceau lumineux qui va habituellement vers le viseur, vers un petit capteur qui envoie alors l’image sur l’écran de l’appareil. Ce capteur n’est pas le même que celui qui prend la photo, donc il ne faut pas s’y fier entièrement.
Du côté des compacts, il y a toujours l’embarras du choix et la course aux pixels ne s’est malheureusement pas arrêtée. Elle entraine depuis quelques années une véritable régression dans la qualité des images générées par ces appareils. A cause du bruit généré sur les pixels de plus en plus petits des capteurs qui ne grandissent pas en taille. Chez Sony, un commercial expliquait cela très bien aux clients : la course aux pixels réduit la qualité des photos mais c’est un avantage “marketing”. Quand Sony a essayé de ralentir cette course en améliorant d’autres aspects de ses appareils et en se stabilisant autour de 7 mpixels, il a perdu des parts de marché. Il s’est donc pragmatiquement remis à la course aux pixels avec des appareils proposant 12 millions de pixels voire plus.
Il y a une exception en termes de taille de capteur et de pixels : le Foveon du Sigma DP2 (14 millions de pixels en 20,7×13,8mm, comme sur un réflex APS-C) dont les pixels sont espacés de 7,6 microns pour 2 microns dans les capteurs des Canon G10 et de l’excellent Panasonic LX3. Mais malgré cela, le Sigma n’aurait pas une excellente sensibilité, peut-être du fait d’un traitement numérique moins efficace (pour la génération des JPEG). Sans compter le fait que ce compact est doté d’un objectif inammovible à focale fixe de 40 mm (en ouverture 2.8 ce qui est OK). Le LX3 avec son grand angle 24-60mm qui ouvre à 2.0 en 24 mm est bien plus souple pour capter la lumière ! Et aussi les nombreux et bien pratiques automatismes qui équipent les compacts de Panasonic.
Le Canon G10 est aussi un bon appareil, donné comme le compact des pros Canon. Mais ses 14,7 mpixels font un peu désordre. Beaucoup trop de pixels pour un petit capteur.
Dans cette catégorie des compact haut de gamme, vous avez aussi le Leica M8.2 avec son capteur de 10,2 mpixels de taille plus que confortable (18mm x 27 mm) et ses optiques interchangeables de très bonne facture. Le boitier vaut à lui tout seul 4999€, soit presque deux Canon EOS 5D II, certes plus embarassants, mais tout de même ! On n’est plus dans l’utile, on est dans le paraître et le style !
Chez General Electric, nouveau venu de la photo amateur, se trouvaient un tas de petits appareils compacts avec une originalité qui doit se répandre ailleurs : la reconnaissance des sourires ! Ce qui permet d’éviter de prendre des photos de groupes ratées.
Enfin, Fuji montrait son appareil 3D intégré dans une chaîne de production 3D complète avec cadre photo 3D et imprimante photo 3D. Le principe de la 3D est basé sur une prise de vue stéréoscopique et une restitution à base lenticulaire. L’écran de l’appareil est lui-même 3D (à base lenticulaire) ce qui en fait un produit… complet !
Objectifs
Un salon, c’est souvent l’occasion de s’approcher de produits que l’on n’achètera jamais. Tels ces téléobjectifs énormes que l’on pouvait trouver chez Nikon (ci-dessous, un 400mm qui ouvre à 2.8), chez Canon, et enfin chez Sigma (plus bas).
Ce maousse costaud téléobjectif de Sigma sorti en 2007 est en fait un zoom 200-500mm, le APO 200-500mm F2.8 EX DG pour être précis. Une focale qui n’a rien d’extraordinaire, mais qui ouvre à 2,8. Avec le doubleur de focale qui est fourni avec, cela donne un 400-1000mm qui ouvre à 5,6. Ce télé nécessite une batterie qui gère l’autofocus si j’ai bien compris. Mais, bon, avec une ouverture identique à 2,8 et une focale de 400 mm, le Nikon ci-dessus est moins embarassant…
En attendant, le top, ce sont ces objectifs Canon qui ouvrent à 1.2 (50 mm ou 85 mm), à 1.4 (14 mm, 50 mm) et la série qui ouvre à 2.8 (16-35mm II, 24-70mm, 70-200mm).
Studio
Il y avait peu de marques présentes avec leurs propres stand pour l’éclairage studio (Bowens, Elinchrom, Broncolor, etc). Cela nous rappelle que nous sommes un bien petit pays ! Pour voir des stands de ces marques, il faut aller à la Photokina en Allemagne ou au PMA aux USA.
Le marché de l’éclairage studio continue d’évoluer. Les flash de studio sont maintenant presque tous à commande électronique et sont agrémentés de diverses boites à lumières et autres accessoires.
La commande logicielle des flashs de studio commence à se généraliser. Notamment chez le Suisse Broncolor avec son système RFS (ci-dessous) et chez Multiblitz avec la télécommande radio Xénolux et son interface logicielle qui permet de piloter jusqu’à 10 flashes.
Ces commandes logicielles permettent de faire des choses intéressantes : mémoriser des combinaisons de puissance pour les reproduire ensuite, et aussi pour automatiser la prise de vue et ensuite, gérer le “multilighting” avec des solutions logicielles comme ce PhotoEngine qu’Oloneo nous prépare (on attend toujours la bêta). C’est-à-dire, l’assemblage de photos d’objets pris avec chaque flash l’un après l’autre, et le réglage de ces différentes sources de lumière par logiciel.
Sur le salon, il y avait aussi ce banc de prise de vue motorisé pour la photo d’objets en 3D, le FotoRobot (5000€).
Logiciels
Malgré la pléthore de logiciels disponibles pour le photographe, on n’en trouvait pas légion sur ce salon. Bien entendu, Adobe démontrait son dernier Photoshop CS4.
Et il y avait deux éditeurs intéressants :
- L’américain Bibble – représenté par son importateur Application Systems – avec son logiciel de traitement du RAW très rapide Bibble 5 (d’après la pub). La version pro dont les fonctionnalités sont comparables à celles de Adobe LightRoom est à 140€. Le logiciel vise à couvrir l’ensemble des besoins du traitement des photos : import, corrections, organisation – cataloguage – tagging, gestion des flux, export.
- Le français Photosapiens et son offre d’hébergement de sites pour photographes professionnels permettant de faire un tas de choses – création de galleries, blog photo – et notamment de vendre ses photos en ligne. Pour un tarif démarrant à 25€ HT par mois.
Impression
Quelques outils d’impression pour les pros…
Chez le français Kis, on propose le photobook PRO qui en est à sa seconde génération, un système de reliure bien carossé de livres photos en thermocollage, une prestation bien à la mode dans le tirage photo papier. Le système complète un minilab d’impression photo.
Pour imprimer vos posters de Barack en 44 pouces de large, vous pouvez faire appel à la IPF8100 de Canon (6000€), une belle imprimante douze couleurs, avec autocalibrage des couleurs et écran de contrôle.
Et enfin, on pouvait observer le STS Refill un système pro de recharge de cartouches d’encre d’imprimantes à jet d’encre, fabriqué aux USA, qui pourrait faire son apparition dans les “services photos” de quartier.
Divers
Voici un lecteur de cartes mémoires vraiment tout en un chez Noritsu, par ailleurs constructeur de systèmes d’impression pour les professionnels du tirage photo :
Et puis Telefunken, l’un des rares exposants avec des cadres photos et qui se distingue par des cadres de grand format. Chose qui n’a au demeurant rien d’extraordinaire vue la disponibilité des dalles correspondantes – souvent LCD – largement utilisées dans la TV et l’informatique.
Enfin, côté ambiance, les mannequins étaient plus nombreux cette année, avec de quoi créer quelques attroupements de photographes amateurs qui se prennent pour des pros de la photo de mode pour quelques secondes (ci-dessous, sur le stand Hasselblad).
Voilà pour la petite visite !
Article édité le 17 novembre 2008.
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Précisions sur le Live View :
La vue en coupe du reflex chez Sony expliquant le fonctionnement du Live View ne concerne que … Sony !
Canon et Nikon n’utilisent pas de capteur secondaire pour le Live View (1D MK3, 40D, 50D, 450D, D300, D700, etc). Le miroir est simplement relevé et l’écran LCD affiche directement ce que capte le CMOS.
Avantages :
– c’est du vrai WYSIWYG (ça faisait longtemps que je n’avais pas utilisé ce terme !!). Très pratique pour faire un cadrage au micro poil.
– mise au point manuelle ultra-précise (car on peut zoomer sur l’image affiché en real time).
– visualisation exacte de la profondeur de champ.
Inconvénients :
– le miroir étant relevé, pas d’auto-focus ! Plusieurs approches pour contourner le problème : bouton AF-ON qui baisse le miroir, fait le point et relève le miroir (un peu lent mais finalement très exploitable) ou auto-focus par “contrast detection” (l’image est directement utilisée pour le point en détectant les zones de fort contraste. Ca marche mais cela peut être lent).
– Ca fait chauffer le capteur ! Point relativement négligé dans les reviews. Pourtant, j’ai pu vérifier que des grosses sessions en Live View augmentent le bruit. D’ailleurs, mon 40D coupe d’autorité le Live View pour éviter la surchauffe (au bout d’une minute a vu de nez).
Voilà, Olivier, tu sais (presque) tout sur le Live View à la sauce Canikon !
Antoine
En effet ! J’avais vu cela dans de nombreuses reviews mais n’avais pas relevé le fait que le système de Sony lui était spécifique.
Bon, et puis, est-ce que le LiveView est très souvent utilisé par ceux qui en ont ? Ne s’habitue-t-on pas à apprécier la qualité d’un bon viseur qui lui n’est pas numérique ?
Vraiment très interessant ce “détail” @antoinec.. 🙂 meme si comme le précise @Olivier, je ne suis pas fan du liveview !
Les vieilles habitudes d’utilisateur de compact numérique sont tenaces et je cherche parfois le liveview sur mon reflexe qui n’en dispose pas.
Mais bon pas grave on apprend à faire ses réglages et puis on prend le temps de refaire la photo plusieurs fois jusqu’à tant que ce soit bon (quand on peut prendre le temps bien entendu).
Le LiveView n’est ni supérieur ou inférieur à la visé optique. Il est différent. C’est simplement une autre façon d’utiliser son boîtier.
Voici quelques cas récents où j’ai utilisé le LiveView :
– Photos de nuit (pleine lune). Mise au point manuelle avec LiveView, puis lock du plan focal. De même, impossible de cadrer sans LiveView.
– Photos de champignons en macro au ras des pâquerettes (litéralement) ! LiveView pour cadrer sans s’allonger dans l’herbe mouillée.
– Photos d’architecture à travers une grille. Boîtier tenu à travers la grille, cadrage grâce au LiveView.
– Et surtout, une astuce que j’ai “inventée” et utilise très souvent : utilisation du LiveView pour régler la White Balance. Voici ma méthode :
1- Passage en LiveView.
2- Réglage manuel de la WB par inspection de l’image.
3- Lock de la WB.
4- Désactivation du LiveView.
5- Prise de vues normales en visé optique.
On recommence lorsqu’on change d’ambiance lumineuse. C’est simple et rapide.
Conclusion : n’hésitez pas à avoir le réflexe LiveView (ok, c’est un mauvais jeu de mot) !
Antoine Clappier
Les Leica sont vendus à des prix très élevés, mais pas forcément beaucoup plus que du Canon ou Nikon de qualité équivalente, et surtout ce qui fait leur réputation ce sont leurs objectifs, qui sont censés être déjà excellents dès la pleine ouverture. Évidemment, si on se contente de tirer ses photos en 10×15, ça ne vaut pas la peine ; par contre, pour des diapos au 64 ou au 100 ISO (je fais référence à l’argentique), la différence se voit. La robustesse est bien entendu là aussi.
Pas beaucoup plus ? Juste deux à trois fois plus…
Les optiques Canon ne sont pas mauvaises tout de même, et pourtant elles sont les plus chères du marché ! Et avec une gamme bien plus large que ce que l’on peut coller sur un tel Leica…
Autre différence: avec un compact, les dimensions sont telles que l’on n’a pas le même contrôle de la profondeur de champ qu’avec un réflex full frame.
Enfin, la sensibilité : le capteur du Leica ne peut pas égaler celui des Canon 5D, EOS 1D Mark III et Nikon D3 / D700.
Petite exception en faveur de Leica : leur objectif LEICA NOCTILUX-M qui ouvre à 0.95, un record qui compense la sensibilité moyenne du capteur. Dispo en février 2009. Mais semble-t-il pour plus de $7000…
Olivier,
j’en suis peut-être resté au marché argentique d’il y a 10 ans. Il faut dire que dans la famille, on est Leica depuis 40 ans, et on fait de la diapositive, en ayant beaucoup utilisé la référence qu’était le 25 ASA (en qualité, et en longévité, 75 ans au moins) ; cette sensibilité a disparu et il a fallu passer au 64 et au 100. Couplé avec les objectifs Leica, l’image est superbe, contrastée et riche. Leica ne pratiquant quasiment que les focales fixes, l’offre est moins vaste en terme d’objectifs que Canon ou Nikon, mais ça n’est pas un souci, honnêtement.
L’investissement est élevé, mais comme ces appareils sont d’une grande solidité, c’est quasiment à vie. C’est peut-être lié à une mentalité révolue, car de nos jours on aime bien renouveler ses équipements.
En fait, en creusant, je me rend compte que l’offre de focales Leica est non seulement effectivement plutôt focales fixes, mais également grands/moyen angles. Pour les télés, il vaut mieux des réflex classiques. Et Canon reste la référence dans ce registre. Il suffit de regarder comment son équipés les photographes pros dans n’importe quel événement presse. Je fais toujours un arrêt sur image pour voir cela pendant la couverture TV du festival de Cannes…
Leica produit également de fort bons téléobjectifs, dont des 180 mm et des 280 mm. Mon père s’en est servi pour la photographie animale, des hérons sur un lac du Jura à l’aube par exemple. Pour la couverture d’un festival de Cannes, les besoins sont sans doute différents ; je me suis demandé si Canon ne faisait pas des remises de prix aux professionnels, après tout cela leur fait de la publicité (et ça marche avec vous, on dirait 😉 ).
PS: votre blog est encore à l’heure d’été car mon dernier commentaire a été posté à “3:09 am” (heure de Paris) et celui-ci sera sans doute à 3:10.
Canon ne fait pas de prix. Mais l’effet “standard” joue en leur faveur. Et probablement ce que l’on appelle le rapport qualité/prix. Même si je vois que leur 200mm 2.8 n’est pas si cher que cela chez Leica (http://www.summilux.net/r_system/VarioElmar80-200.htm), 2200€.
Pour ce qui est de l’heure, en effet, et je ne la gère pas, c’est chez l’hébergeur. Il faut que je creuse cela…
Bonjour
J’ai un NIKON D80 avec deux Objectifs NIKON 18-70 et un 70-300.Ci je veux un Objectif plus important(je ne sais pas ci on ecrit 100-500 où 200-600). Est ce que je doit rester avec NIKON où une autre marque est compatible SIGMA où LEICA et a quel prix.
Merci d’avance.
Cordialement.
Philippe
Prendre un doubleur de focale Nikon. Et regarder du côté de Sigma ou Tamron. Ils vont jusqu’à 500mm pour un prix raisonnable. Au delà, c’est du pro et très cher. Bref… chercher sur Internet !