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Le 5 mars 2012, Bernard Zimmern et Emmanuel Sala publiaient un article “ANVAR-Oséo : quels vrais résultats” (lien disparu depuis) au vitriol sur les résultats de l’organisme public qui finance l’amont de l’innovation et des startups. L’IFRAP est une association indépendante bien connue pour sa traque des gabegies dans les dépenses publiques.
L’article essaye de faire le point de l’efficacité de l’ANVAR, devenue Oséo Innovation en 2005, en analysant les données publiques sur le sujet. Il s’appuie notamment sur le tableau de bord du Concours National de la Création d’Entreprises Innovantes. Il évoque les piètres résultats concernant les sociétés lauréates du concours de 2004, avec 34 entreprises disparues, 52 qui ne publient pas leurs comptes, 20 qui n’ont jamais été créées et seulement 66 créées, mais générant des pertes comptables cumulées de 27 m€. Un bilan pas bien glorieux ! Le tout est assorti d’une évaluation du coût des emplois créés à 42K€ par emploi, à comparer à une moyenne nationale qui serait située aux alentours de 10K€ à 20K€.
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Le grand emprunt est un feuilleton qu’il est intéressant de suivre, surtout dans la mesure où il rentre maintenant dans une phase plus opérationnelle. Je vais ici tenter de répondre à la question que nombre de startups et/ou entreprises innovantes se posent en ce moment : quel est le processus pour en bénéficier ?
Depuis le début de l’année 2010, le grand emprunt a été rebaptisé “Plan d’investissement pour l’avenir”, une dénomination portant plus sur l’utilisé des montants impliqués que sur leur origine. Mais on a du mal à oublier l’appellation initiale !
Je vais décrire ici la destination des fonds du grand emprunt dans les industries du numérique, l’organisation qui a été créée par l’Etat pour les allouer, et terminer par le processus vu des startups et l’intérêt ou pas de s’y engouffrer.
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Une petite révolution silencieuse se déroule sous nos yeux dans le financement de l’innovation et des startups en France, sous le coup de plusieurs modifications de comportement des acteurs tout comme de l’environnement fiscal et régulatoire.
Elle a déjà un impact sur la manière dont les startups doivent s’y prendre pour lever des fonds dans leurs différents tours de financement. Mais ce n’est peut-être que le début d’un changement encore plus profond comme nous le verrons à la fin de cet article.
Voici les cinq points que je vais traiter ici :
- Les menaces qui pèsent sur le capital risque, alimentées par les évolutions de la fiscalité et de la règlementation des assurances, mais aussi par une performance financière médiocre.
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