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Nous sommes au milieu d’un battage médiatique autour de l’informatique quantique, avec des affirmations excessives sur le potentiel de l’informatique quantique, des exagérations de la part de nombreux fournisseurs et même de certains organismes de recherche, et une frénésie de financement pour des start-ups dont le niveau de préparation technologique est très faible. Les gouvernements contribuent à alimenter cette « hype » avec leurs grandes initiatives quantiques et leurs quêtes de souveraineté technologique.
Les hypes ne sont pas mauvaises en soi puisqu’elles créent une émulation, stimulent les innovations et contribuent à attirer de nouveaux talents. Cela fonctionne lorsque les scientifiques et les fournisseurs apportent des progrès et des innovations de manière continue après un pic d’attentes. Elle échoue lorsque les surpromesses et l’absence de résultats perdurent trop longtemps. Elle peut réduire le financement de la recherche et de l’innovation à moyen et long terme.
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We are in the midst of quantum hype with some excessive claims of quantum computing potential, many vendors’ and even some research organizations’ exaggerations, and a funding frenzy for very low technology readiness level startups. Governments are contributing to this hype with their large quantum initiatives and their technology sovereignty aspirations.
Technology hypes are not bad per se since they create emulation, drive innovations and contribute to attracting new talents. It works as scientists and vendors deliver progress and innovation on a continuous basis after a so-called peak of expectations. It fails with exaggerated overpromises and underdeliveries that last too long. It can cut short research and innovation funding in the mid to long term creating some sort of quantum winter.
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Nous voici à la fin de ce CES 2021 que l’on ne peut plus qualifier de “Las Vegas” puisqu’il avait lieu sur Internet, et plutôt aligné sur le fuseau horaire EST (New York / Washington).
Cette photographie de début d’année de l’état de l’offre technologique du moment ne pouvait pas s’analyser de la même manière que d’habitude. La découverte des nouveautés, qu’elles proviennent de grandes entreprises établies, de PME ou de startups, ne bénéficiait pas de la sérendipité de la visite d’un salon physique. La capacité des exposants à se faire connaître par leurs relations médias était encore plus déterminante que d’habitude pour sortir du lot. Cela semble avoir été préjudiciable aux startups qui ne bénéficiaient pas de l’appel d’air de la zone Eureka Park des éditions précédentes ou qui ne faisaient pas appel à des agences de relations publiques pour se faire connaître auprès des médias.
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