Un statut juridique pour les robots en Europe: 156 experts sonnent’alarme.
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Merci pour votre réponse. Ethique et marketing c’est un peu un oxymore, il faudra effectivement être créatif.

Concernant votre remarque sur la génomique, le tout génétique est devenu un peu obsolète au moins sur le plan des concepts (à défaut de l’être sur le plan institutionnel et industriel). Et les nouveaux outils de modification du génome sont maintenant très accessibles. Par ailleurs beaucoup d’annonces sur les thérapies ciblées ou personnalisées en cancérologie par exemple relèvent du “wishful thinking”. Mais tant que les pouvoirs publics et les investisseurs suivent …

L’IA devrait permettre le développpement de l’épigénétique qui ajoute un niveau de complexité à la génétique traditionnelle. L’épigénétique devrait instaurer de nouveaux paradigmes en agronomie, nutrition, médecine (cancérologie, hérédité) et ouvrir des perspectives que l’on ne peut encore mesurer.

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Assez étonnant ce préjugé selon lequel l’éthique serait forcément un frein à l’innnovation, une contrainte paralysante pour les industriels alors que cela peut être un moteur d’innovation. Assez évident dans le domaine de la biologie et de la médecine mais j’imagine dans beaucoup d’autres.

Et pas grand chose sur l’acceptabilité sociale de ces innovations. En tant que non-spécialiste on a l’impression que vous considérez la société civile comme un troupeau résigné qu’on forcera bien à monter dans le train sans conducteur de gré ou de force. La passivité actuelle vis à vis de la collecte sauvage des données, et d’innovations qui ne sont pas toutes des progrès, ne va pas forcément durer. Aux premiers problèmes graves le réveil pourra être violent. Avec un temps de retard des stratégies de contournement d’IA totalitaires vont se développer, et même en Chine. On peut aussi pourrir les IA par l’apport massif de données biaisées, sans parler des problèmes énormes de gouvernance des données, de sécurité et du coût de cette sécurité.

Rien sur les présupposés idéologiques de la version techno du “there is no alternative” et l’archaïsme politique du “la Chine et les USA sont nos modèles”. RDV dans 10 ans.

Enfin les questions d’éthique ne peuvent pas être confisquées par des spécialistes (d’autant que personne ne sait de quoi on parle vraiment) ni des comités de personnalités cooptées qui ont toutes des conflits d’intérêt massifs.

On avance en marchant certes mais vous n’irez pas très loin sans la société civile qui n’est plus celle du siècle précédent.

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