Bravo Olivier pour cette belle étude !

1 – Origine de la démocratie : un clan de nobles athéniens, pour l’emporter sur un clan concurrent, propose de demander l’avis du “peuple” (d’un certain peuple).

2 – Démocratie aujourd’hui : des institutions, des modalités (par ex. la représentation), des pratiques. Tout cela, évolutif, contingent, pratiqué et ressenti de façon très différenciée.

3 – Churchill peut-il nous aider ? “Democracy is the worst form of government, except for all the others”. Wow, thank you Winston …

4 – Vieux singe (parfois alpha) ayant promené son pelage dans les grandes entreprises, les startups, le monde associatif, et ayant lancé et géré, sur une idée de J.M. Billaut, le premier forum Internet associant citoyens, administrations, élus … Bon, eh bien qu’est ce que le vieux singe a à dire ?

5 – Besoin irrépressible des singes de s’agiter, trouver des rôles. Soupe de gênes, magma de mêmes. Et des constantes anthropologiques et sociologiques :

5 a – Très très peu de gens s’impliquent, quels que soient les outils (Internet ou non) proposés. Trop long (qui a le temps et la patience de lire les milliers de pages des forums de la Ville de Paris ou des ministères ?), trop lent, trop chiant.

5 b – C’est toujours les mêmes qui s’impliquent. Militants professionnels ou semi-professionnels. Plus une poignée de caractériels qu’il faut bien gérer et “modérer”.

6 – Les gens du marketing (râh!) sont pragmatiques. Ils ont inventé le concept d’ “engagement”. Et ça marche (parfois pour nous faire acheter des trucs inutiles, mais ça marche, c’est mesurable, etc.). Ces gens du marketing (rââââh again) ont aussi inventé les concepts très pratiques de segmentation, de multi-canal, etc.

6 b – Prenez ces concepts marketing, plus des compétences en data, et une organisation motivée, et vous avez les campagnes d’Obama. Mais ces concepts et outils (réutilisés par Clinton) ne suffisent pas à garantir le succès (cf. Trump).

7 – Pragmatisme, engagement, succès, à petite échelle. Je râle (hello frenchie) tous les jours contre le manque d’égards de la RATP pour ses clients, qui se manifeste par ex. par une mauvaise signalisation dans le métro. Je souhaite une app RATP qui me permettre de signaler les pbs, et qui me récompense (engagement !) pour cela.

7 b – Ai été (2013-2014) proposer ça à RATP, et aussi (mutualisation !) à plusieurs opérateurs voie publique, grands commerces etc. : repérer problèmes (de façon ludique si possible), remercier et tenir informé, récompenser (par ex. 6 mois d’abonnement métro, etc.). j’aurais dû faire proposer ça par une Big Agency, capable d’investir le temps stratégique et commercial nécessaire.

8 – Think globally, act locally. Et sans réinventer la roue (cf. les analyses d’O. Ezratty). Je crois à des initiatives locales, ou plus exactement, à la résolution de problèmes locaux, avec des outils en grande partie communs, et avec des data & analyses mises en commun. C’est beaucoup + facile pour convaincre nos édiles :
– moindre coût
– proximité du “problem solver”
– bénéficier très simplement de la sapience et de l’expérience des autres

9 – My 2 cents :

• Work on UI & UX (déplorables le plus souvent).

• AI can help. Exemple : crottes de pigeon sur ma vénérable voiture. Jamais je ne naviguerai dans une app, un site, pour expliquer qui que quoi. Je veux : un clic (photo, ou message sonore). Et l’AI se démerde (géoloc, genre de problèmes que cela peut signifier, type d’interlocuteur, etc.). Donc, un clic, puis un msg d’acknowledgement, par ex. “votre demande a été prise en compte. Le service de flingage des volatiles de la municipalité interviendra dans votre quartier au printemps. D’ici là stockez votre caisse ailleurs (… lien vers les ailleurs). Pour vous remercier de votre démarche, voici 3 mois de stationnement gratuit”

• Mutualisation. Je ne veux pas de dizaines d’apps. Une seule me suffit (et sera utilisée). Que les concepteurs développeurs marketeurs se démerdent : Une seule app, avec des “slots” selon géoloc et pbs. Un seul framework donc (économie !), pour de multiples concepteurs de services, clients, utilisateurs.
1 slot = besoin particulier (ou client particulier etc.), avec couches software & UI adaptées.
Tous les slots doivent (si concepteurs et clients d’accord) pouvoir alimenter un data repository commun (avec accès différenciés). Avoir une masse de data est extrêmement avantageux : analyses big data, benchmarks, nouvelles propositions de valeur pour usagers, etc.

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OE a encore frappé. Bravo !

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Les reportages d’Olivier sont toujours aussi excellents, texte et photos !

Voici une modeste contribution : un reportage en dessins (6 dessins, suivez les liens) sur la Lady Pitch Night :

6 cartoons faits en direct sur la Lady Pitch Night

Enjoy 🙂

Et bravo à toutes les femmes chefs d’entreprise !

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