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5 commentaires ont été soumis sous ce pseudo et avec le même email.
Le premier commentaire date du 22 juin 2011 et le dernier est du 25 juin 2011.
J’ai parcouru en diagonale l’article du Mercury News. Ca serait plutot une preuve par l’absurde: ces subventions visent des secteurs qui vont tres mal aux USA. Ca confirme plutot les opinions exprimees ci-dessus, a savoir que les subventions servent a prolonger des morts-vivants.
Sur le point 2, les projets collaboratifs: je n’arrive pas a trouver le moindre succes americain qui se soit basee sur une collaboration a l’origine. Vous avez des noms?
La principale force d’une startup, c’est de pouvoir bouger tres vite, prendre des decisions en moins d’une journee, s’adapter aux retours clients instantanement.
Forcer ou encourager ces startups a travailler en collaboratif en s’associant avec des structures plus lourdes (PMEs ou grands groupes), ca me parait le meilleur moyen de leur couper l’herbe sous le pied.
A-t-on des exemples de reussites? Sinon, je suis pour qu’on torde le cou aux aides collaboratives, dont l’objet principal a toujours semble etre des subventions deguisees aux grands groupes.
Je vais me faire l’avocat du diable pour un instant.
D’abord, les charges sociales: un ingenieur en France coute bien moins cher que dans la Silicon Valley. Un salaire de debutant, c’est $75K, et $100K tres rapidement. Le marche est extremement tendu. Certes les charges sont plus faibles, et le taux de change fausse un peu la donne, mais il n’empeche, en France on trouve de la main d’oeuvre bon marche.
Ensuite, la dependance. On discutait justement avec Olivier sur le fait qu’il manque des success stories francaises, qui serait un facteur enorme pour changer les mentalites. Je vois trop de PMEs francaises qui sont contentes de vivoter avec une aide par ci, une aide par la, un projet collaboratif… Je sais que c’est dur a entendre, mais aux Etats-Unis on se rapproche plus du “marche ou creve”, et donc les PMEs dans ce mode intermediaire ont beaucoup plus de pression.
En fait, c’est un peu comme les grands VCs americains (Sequoia, Kleiner, Benchmark): batir une societe qui vaut $100M ne les interesse pas. Lorsque ce seuil est atteint, ils forcent le PDG a reprendre des risques enormes pour avoir une petite chance de devenir une societe qui vaut $1B, quitte a tout perdre. Imaginez ca en France.
Je vais avoir un besoin d’un dessin pour expliquer ma pensee. La creation d’entreprise, c’est un pipeline qui ressemble a ca:
1. un entrepreneur en herbe a une idee et a envie de se lancer
2. il se lance plus ou moins a plein temps, recrute des co-fondateurs eventuellement, et creuse son idee
3. il cherche du capital d’amorcage (seed money)
4. lancement du produit, marketing, premieres ventes
5. premier tour de financement par des VCs, second tour, etc…
Mon experience du Founder Institute, comparee entre la France et les USA, m’a montre une difference tres forte entre l’etape 1 et 2. Aux Etats-Unis, les gens se lancent pour quelques mois, pas de probleme. Je demissionne de ma societe, au plus j’ai un preavis de 15 jours, le chomage etant ridicule, il n’entre pas en ligne de compte.
En France, je vois beaucoup d’entrepreneurs qui ont envie, mais qui ne se lancent jamais.
Je me place donc encore plus en amont que le point 3, qui est le seed money. Et la, on est bien d’accord, en France (et c’est pire dans la plupart de l’Europe), les montants sont faibles, les angels peu nombreux, et peu sophistiques. La loi TEPA a ete tres efficace, avec un cout assez clair pour l’etat (ce qui est donne en abattement fiscal, c’est equivalent a un investissement de l’etat).
Donc separons bien les problemes, je crois que chaque etape merite ses solutions.
Ouvrons le debat en effet.
Je comprend bien l’emoi que suscite les changements de direction sur le JEI (et le CIR). Ca fait forcement mal aux startups existantes qui en dependent.
Mais mon observation portait justement sur ce probleme de la dependance: en accompagnant une bonne dizaine de startups francaises, tout en poursuivant mes propres aventures dans la Silicon Valley, je suis toujours frappe de voir les jeunes entrepreneurs passer un temps fou a jongler pour entrer dans les bonnes cases des aides variees et innombrables francaises.
Dans la Silicon Valley, point d’aide. Mais en echange, les montants leves aupres d’angels ou VCs sont plus eleves. Concretement, je suis toujours epate de voir qu’un entrepreneur francais, lorsqu’il leve 50K€, peut faire vivre un ou deux ingenieurs, en combinant a la perfection les aides qui vont bien.
Ce qui m’inquiete donc, c’est que ces aides constituent en fait des drogues pour les entrepreneurs: la tentation est trop forte, du coup l’entrepreneur passe son temps a faire entrer son projet (et notamment la constituion de son equipe) dans des cases administratives, au lieu de faire progresser son projet, la fameuse “execution” dont parlent tant les gurus en startups.