-

Version rapide : non.
Version longue : quelques digressions dans ce qui suit qui font une compilation de l’actualité récente.
Depuis quelques mois sévit une petit musique récurrente et parfois redondante : l’IA n’existe pas (Luc Julia en février 2019), les startups de l’IA ne font pas d’IA (étude MMC Venture en mars 2019), l’IA cache un esclavagisme moderne de la labellisation des données (reportage de Cash Investigation en septembre 2019), l’IA ne fonctionne pas sans ceci ou cela (données et compétences), les projets d’IA n’aboutissent pas dans les entreprises, l’IA est une escroquerie et l’IA est surtout dangereuse, exemple en date, l’interdiction de la reconnaissance faciale dans certaines villes (à San Francisco en mai 2019 et à Portland en décembre 2019). On pourrait extrapoler tout cela en prévoyant que l’IA serait quasiment sur une pente glissante, avec largement de quoi entrer dans un troisième hiver de l’IA après ceux des années 1970 et des années 1990.
[...]
-

Voici la troisième édition de l’ebook “Les usages de l’intelligence artificielle”. Il fait suite à une première édition publiée en octobre 2017 et une seconde en novembre 2018. Cet ouvrage couvre toujours la thématique de l’IA à 360°. Il s’adresse en particulier aux entreprises de tous secteurs d’activité qui veulent comprendre les tenants et aboutissants de l’IA : ses fondamentaux techniques, ce à quoi elle peut servir dans leurs activités et comment la prendre en main ainsi que les questions sociétales et éthiques associées.
Chaque édition de cet ebook correspond à une phase de maturité différente du marché vis-à-vis de l’IA :
- Une première mouture (“V0”) publiée au printemps 2016 dégrossissait le sujet de l’IA aux débuts de sa vague médiatique déclenchée notamment par la victoire d’AlphaGo fin 2015.
[...]
-

La candidature de Cédric Villani à la Mairie de Paris relance un débat de société assez ancien et jamais conclu sur la place des scientifiques et des ingénieurs en politique. Elle est d’autant plus cruciale que la tendance dans les démocraties est au renforcement des populistes démagogiques et à une méfiance de plus en plus grande de la population vis à vis des sciences dits “officielles” mises dans le même sac que toutes les “élites dominantes”.
Cela se manifeste sous la forme de ces mouvements anti-vaccins, la croyance selon laquelle le nucléaire produit du CO2, la peur des OGM ou dans les mouvements ondophobiaques même lorsqu’il n’y a pas d’ondes électromagnétiques comme avec les compteurs Linky. Plus généralement, une large part de la population est vulnérable face à toutes sortes de fausses sciences ou charlataneries diverses, en particulier dans le domaine de la santé. Et ne parlons pas de l’astrologie qui sévit depuis des siècles !
[...]