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6 commentaires ont été soumis sous ce pseudo et avec le même email.
Le premier commentaire date du 2 mars 2009 et le dernier est du 24 avril 2009.
Certes, la question peut se poser en ce sens ? Toutefois, il faut faire de distinguo entre le rendement des sociétés de gestion et les dites valeurs dont la rentabilité est essentiellement tirée de la poche des 40 % placée en sicav sécurisée sur une durée de 10 ans. Elle n’est pas très élevée (bien que le calcul de la valeur liquidative soit soumit à caution et mériterait antant que le reste du processus davantage de transparence…).
Ce sont bien les filiales en charge de la gestion et les sociétés délégataires appartenant aux mêmes groupes bancaires qui sont les grands bénéficiaires de la mesure. Elles caracolent avec des résultats à deux chiffres et des redistributions époustouflantes pour leurs dirigeants et actionnaires !
Dans ce domaine la palme revient à une filiale d’un groupe privé qui s’est distingué au deuxième semestre 2008 en réalisant le plus important volume d’investissement soit 40 opérations. (les bilans sont sur société.com).
Peu qualifié pour commenter ces chiffres, j’attire néanmoins votre attention sur certains conflits d’intérêts qui portent directement atteintes à l’attractivité et aux résultats du financement des startups tels qu’ils sont pratiqués actuellement en France par les sociétés de gestions de fonds (FCPI). Elles sont tentés le plus souvent d’accepter pour des motifs qui sont guidés par leurs rentabilités une valorisation prè-money excessive.
Ce qui prime avant tout pour le gestionnaire d’un fonds c’est bien sa rentabilité (sans parler des facilitateurs de l’opération). L’optimisation du rendement passe par des tranches d’investissement important, de préférence en M€, à rentabiliser sur des périodes courtes de 5 à 7 ans et de facto en un nombre minimum de lignes.
La limite réglementaire veut que les fcpi ne souscrivent pas à une hauteur supérieure à 35% du capital d’un même émetteur (c’est le ratio d’emprise). Au regard notamment des responsabilités de gestion, ce ratio de dépendance peut paraitre légitime, mais il comprend des effets pervers !
Les entreprises innovantes candidates disposent le plus souvent d’un seul produit sur un marché d’amorçage (faible CA. marge nulle, voire négative). Elles vont devoir supporter des contraintes qui ne sont naturellement pas les leurs, mais celles d’un investissement surdimensionné. Les objectifs du business plan auront été également revus très largement à la hausse afin de corroborer le montage et la valorisation post-money s’en trouvera d’autant augmentée.
Chacun sait qu’en phase de démarrage les objectifs de rentabilité sont que très rarement atteints. Ce constat réalisé le temps de corriger la survalorisation qui avait été consentie à leur entrée est arrivé. Les objectifs sont revus à la baisse et s’accompagne d’un plan social, le break even est non atteint et déclenche l’application du plan de stock options dilutif pour les fondateurs historiques ! (relutif pour le fonds). En suivant et après avoir cédé à quelques apports en compte courant courtoisement proposés par les investisseurs financiers qui disposent d’un ensemble de pratiques bien rodées.
C’est une nouvelle augmentation de capital qui est programmée ! Dans le meilleur des cas les fondateurs s’ils sont encore présents au sein de l’équipe dirigeante, vont bénéficier d’un régime de faveur, celui de ne pas voir leurs parts ramenées à zéro par compensation du compte fournisseur. En contrepartie, ils devront accepter les conditions de la nouvelle opération d’augmentation de capital auquelle ils ne pourront abonder faute de réserve et le tour est joué.
Cette dérive du système comporte cependant un avantage non négligeable, des résultats nets à deux chiffres pour les sociétés de gestion. En contrepartie, elles hypothèquent très largement les chances de réussite de nos startups et de leurs fondateurs qui commme les sleeping Partners et des business angels échaudés ne s’y laisseront pas reprendre de sitôt !
En lisant certains exposés, nous assistons à une caricature de l’innovateur du 21e siècle. Rescapé du concours Lepine ou presque, dépourvu de sens commun, il ne saurait s’entourer et signerait n’importe quoi. Partant de ce constat, la thèse que plus malins que lui s’empareraient des ses actifs et de son job deviendrait plausible… Tout cela ne parait pas très sérieux !
Pour les côtoyer régulièrement et depuis plusieurs années, une majorité suscite l’admiration et j’ai une autre image de ceux que j’ai pu rencontrer. De profil technologique certes, ils n’en sont pas moins de redoutables animateurs d’équipe. Ils remplissent les fonctions qui leur sont assignées avec rigueur et ont le souci de préserver et développer le capital immatériel de leur entreprise, qu’il s’agisse du capital client ou de l’offre : capital humain, capital fournisseur, le système d’information, l’IP, R&D, le capital actionnariat, etc. La plupart ont déployé dans l’entreprise une politique de veille et d’intelligence économique à l’égard de leurs concurrents, y compris étrangers. De ce que j’ai pu comprendre, les défiances constatées viennent de l’intérieur, des présumés partenaires.
Cette recrudescence apparaît au moment où les ressources financières se restreignent. Le phénomène s’était déjà produit au début de la décennie, au temps de la bulle internet, laissant ici et là des milliards d’euros et de dollars s’échapper de ces start-ups. Bon nombre de fonds qui s’étaient embarqués avec elles sont restés sur le carreau. Ils ont perdu à ce moment-là beaucoup d’argent et ont été amenés à déployer des méthodes extrêmement radicales. Après cette période très formatrice pour les deux camps, certains ont pu garder de mauvaises habitudes. Le danger de ce mauvais remake c’est encore et toujours de caricaturer l’entrepreneur.
Startuper : Je vous témoigne que les avances remboursables de l’Anvar étaient elles-mêmes sofarisées ainsi que les avances en compte courant et les prises de participations de la part d’un fcpi. Le collège de fondateurs d’une start-up s’est vu refuser cette garantie consécutivement à une demande de prêt personnel auprès d’une banque classique alors qu’il préparait une nouvelle augmentation de capital. La raison invoquée était que l’enveloppe de garantie Sofaris de 2.2M€ avait été épuisée, 450 000k€ d’aide à l’innovation de Anvar + 150 000k€ pour un fonds de développement de proximité + 1.5M€ pour deux fcpi.
Olivier E. : Concernant les experts, il en existe aux moins deux catégories. Ceux qui participent aux commissions d’attribution d’aide des guichets régionaux. Ils assistent en outre les représentants directs ainsi que le délégué régional de Oseo-Anvar. Ces experts crédibles, sont directeurs de recherche dans de grands groupes où ils exercent dans le même secteur d’activité que celui dans lequel vous êtes censés développer votre innovation…pour qui travaillent-t-ils ? Il parait que c’est incontournable, afin que leurs avis soient pertinents ! En terme de confidentialité…, ils sont tenus par le secret et ont signé, c’est rassurant, mais pas avec vous le porteur de projet, il y a cinq ans avec le précédent directeur de l’incubateur régional…Ha, vous êtes en démarche d’extension de brevet sous priorité, dommage, il faudra bien vous y faire, sans quoi vous ne pourrez obtenir quelque aide que ce soit !
Pour la deuxième catégorie d’experts, ceux qui interviennent dans le cadre d’une expertise technique, diligentée par Oséo-Anvar, c’est un peu différent, ce sont également des personnes de l’art, des professionnels aux nombreuses références très pertinentes et qui ont également signé…Ils exercent le plus souvent des missions longues dans des cabinets-conseils qui ont pour clientèle d’autres industriels. Ils sont engagés comme chef de projet dans le même secteur industriel…, c’est très intéressant, tantôt d’expert… Nous aimerions les consulter plus souvent, après avoir pu vérifier à minima qu’ils ne seraient être en conflit d’intérêts ! De toutes les manières, ils sont tenus au secret et en dehors du budget d’une start-up, probablement un peu trop mal habitué !
Une amorce de solution, l’offre créative,
Face à l’abondance de nouveaux produits ou services, le consommateur final ne sait plus quelle offre choisir. Faute d’acquérir un bien qui ne lui correspond pas, il a besoin d’être guidé dans la définition de son besoin, c’est le rôle de son fournisseur de référence.
Ce professionnel clef est à la croisée des chemins entre besoin pressenti et offre technologique. C’est avec lui que l’offre créative peut se construire. La rencontre du chercheur technologue en amont du processus industriel est indispensable avec ce référent, le plus souvent visionnaire à trois ou cinq ans, il est à même de conduire aux pistes d’exigence non encore formalisées. Cette pratique implique directement le consommateur via son fournisseur de référence qui maitrise le ‘’décodage’’. La méthode est telle quelle va jusqu’à proposer une individualisation du produit par une combinaison d’options. La formule fait recette regardez notamment les concept-car néo-rétro, la F.500! 22 000 combinaisons différentes d’un même modèle!
Cette démarche plus proche du marché pourrait davantage convaincre sur le réel potentiel. Conduite tout au long du cycle de développement, elle réduit le besoin de financement du BFR pendant la période d’amorçage et serait de nature à instaurer davantage de confiance auprès des partenaires. De facto traduite dans un business plan plus réaliste, le contrat avec les financeurs poserait des bases plus loyales.
La genèse du cycle économique, l’innovation est presque devenue un mal nécessaire!
En quelques années nous avons au moins réussi dans l’hexagone à créer dans l’inconscient collectif une image fort négative de l’innovation, telle qu’elle ne représente plus aujourd’hui que du risque. Désormais le financement du renouveau du cycle économique ne peut s’entendre qu’avec un arsenal de mesures fiscales et de garanties. Un label à même été créé pour tracer et rassurer les différents intervenants de la filière. Une entreprise innovante n’a d’intérêt pour les business angels, les industriels, les fip, les fcpi, ou des banques d’affaires qu’après qualification par Oséo. Cette agence nationale est au moins célèbre pour la qualité de ces évaluateurs en grande majorité experts non-indépendants, ses critères d’éligibilité, les délais d’attribution qu’elle pratique, sans oublier ses émoluments : 2600€ par label attribué, ce qui soulève d’autres problèmes. Ce sésame est pourtant à double tranchant. Il est à la fois sélectif et veut répondre à trop d’items. L’évaluation des projets se fait sur les critères technologiques, la conformité aux axes des pôles de compétitivité, le niveau d’inventivité… . Pour simplifier le propos, les aides accordées ne concernent que des efforts de R&D, qu’ils soient de rupture ou plus souvent incrémentiels. Parler de communication ou de marketing c’est introduire le trouble dans l’esprit des chargés de mission d’Oséo qui soupçonneraient des dépenses non éligibles et déguisées. Le plus souvent ces questions sont détournées, l’obligé reconnaitra lui-même qu’il n’a aucune compétence dans le domaine (!) de surcroit pour des questions d’éthique, de loyauté vis-à-vis des entreprises concurrentes, Oséo ne saurait intervenir dans un domaine commercial…
De facto pas un euro n’est alloué aux tests commerciaux, au marché d’amorce. Il n’est pas question de remettre en cause le business modèle des start-ups, mais promouvoir un modèle selon lequel une entreprise deviendra prospère uniquement sur des dépenses de R&D sans concrétisation de l’offre ? En fait, ce modèle est efficace pour les brokers de société, des sociétés de gestion de fcpi par exemple. Pour elles la ligne vente n’a pas à être valorisée. Cela n’aura pas de réelle incidence lors de la revente de la pépite à un groupe pourvu d’un réseau commercial.