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Les objets connectés au grand public se décomposent habituellement entre wearables et smart home. Les premiers sont souvent dédiés au bien être ou aux activités sportives et les seconds, au contrôle du confort dans son logement : la température, les ouvertures, la sécurité et l’éclairage. Si l’on prend le cas des thermostats, un marché incarné par le Nest de Google, la proposition de valeur est assez simple et connait peu de variantes : il s’agit de réduire sa consommation d’énergie pour chauffer son logement tout en offrant un bon confort thermique. Avec plus ou moins d’intelligence embarquée, tenant compte par exemple de votre absence et de votre heure prédictive de retour chez vous.
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J’ajoute ici une sixième partie non prévue initialement à ma récente série de cinq articles sur le phénomène de l’uberisation. Il s’agit de traiter de la dimension financière du sujet et notamment, du financement des startups en mal de disruption d’acteurs établis.
L’uberisation est en effet étroitement associée à un phénomène relativement récent : les énormes financements des startups prometteuses, surtout aux USA.
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Dans cette cinquième partie d’une longue série d’articles sur le phénomène de l’uberisation démarrée ici, nous allons voir en quoi le passage de l’expérimentation à l’industrialisation est si critique. Nous ferons aussi un petit tour du côté de l’Etat qui se fait Uberiser dans de nombreux domaines et voir comme il réagit et peut réagir. Enfin, l’essentiel, à savoir : innover en cassant les règles, voire les lois et autres jurisprudences, un sujet rarement traité dans les livres de management ou dans les traités d’innovation ouverte !
Expérimenter puis industrialiser rapidement
Les canons de l’innovation ouverte indiquent qu’il faut mener des expérimentations fréquentes et rapides pour éviter de rater des innovations de rupture. Comme l’indiquait Barry O’Reilly dans The Economist début 2014, l’innovation ouverte consiste à :
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