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Nous voici à la fin de ce CES 2021 que l’on ne peut plus qualifier de “Las Vegas” puisqu’il avait lieu sur Internet, et plutôt aligné sur le fuseau horaire EST (New York / Washington).
Cette photographie de début d’année de l’état de l’offre technologique du moment ne pouvait pas s’analyser de la même manière que d’habitude. La découverte des nouveautés, qu’elles proviennent de grandes entreprises établies, de PME ou de startups, ne bénéficiait pas de la sérendipité de la visite d’un salon physique. La capacité des exposants à se faire connaître par leurs relations médias était encore plus déterminante que d’habitude pour sortir du lot. Cela semble avoir été préjudiciable aux startups qui ne bénéficiaient pas de l’appel d’air de la zone Eureka Park des éditions précédentes ou qui ne faisaient pas appel à des agences de relations publiques pour se faire connaître auprès des médias.
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Lorsque l’on veut préparer le futur et se positionner sur un secteur industriel en devenir, on pense immédiatement aux programmes de soutien à la recherche, aux startups et aux entreprises établies. Dans le cas des technologies quantiques, le financement de la recherche sera encore plus fondamental qu’ailleurs car elles sont encore en pleine phase de maturation. En amont de tout cela, il est aussi impératif de créer et entretenir un bon vivier de compétences, lancées par de la formation initiale et ravivées par toutes les formes de formations continues.
Il existe plusieurs méthodes pour ce faire. On associe traditionnellement des formations diplômantes et celles qui aboutissent à un doctorat (PhD). Cela rend les efforts de formation supérieure quasiment indissociables des efforts dans la recherche. Pour cette raison, former plus de scientifiques dans le quantique requiert une augmentation proportionnée des budgets dans la recherche.
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Nous sommes en février 1999. Une rencontre assez informelle est organisée entre des journalistes de la tech et Bill Gates, à l’époque encore CEO de la société. Microsoft est au sommet de sa gloire et de sa puissance réelle ou perçue. Il est redouté, incarnant à lui seul tous les GAFA d’aujourd’hui. Le chercheur Roberto di Cosmo vient de publier un livre-brûlot sur la société Le hold-up planétaire – La face cachée de Microsoft, coécrit sous forme d’interview avec Dominique Nora, journaliste au Nouvel Observateur. La thèse était que Microsoft allait contrôler tout Internet et devenir une menace pour la démocratie, rien que ça.
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