Résultats de la recherche de objets connectés dans les articles et leurs commentaires :
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Après dans une première partie avoir fait le tour de la biologie du sommeil et des outils de mesure de sa qualité, passons dans cette seconde partie aux solutions permettant d’agir sur le sommeil et pas simplement de le mesurer. Nous ferons aussi un peu de prospective sur la question et tirons quelques leçons “business” sur les objets connectés.
Agir sur le sommeil
Si l’on se contente de capteurs qui vous indiquent que vous avez mal dormi, vous êtes bien avancé ! Le Beddit vous indique que le stress peut rendre difficile l’endormissement. L’anxiété, le stress et la dépression expliquent en effet une bonne part des insomnies. Mais aucune des applications des objets connectés évoquée ici se hasarde à vous indiquer que vous êtes peut-être dépressif et, encore moins, à vous prescrire une visite chez le psychiatre ! C’est à vous de voir !
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Les objets connectés au grand public se décomposent habituellement entre wearables et smart home. Les premiers sont souvent dédiés au bien être ou aux activités sportives et les seconds, au contrôle du confort dans son logement : la température, les ouvertures, la sécurité et l’éclairage. Si l’on prend le cas des thermostats, un marché incarné par le Nest de Google, la proposition de valeur est assez simple et connait peu de variantes : il s’agit de réduire sa consommation d’énergie pour chauffer son logement tout en offrant un bon confort thermique. Avec plus ou moins d’intelligence embarquée, tenant compte par exemple de votre absence et de votre heure prédictive de retour chez vous.
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Le marché des objets connectés est l’un des plus dynamiques et intéressants du moment dans le monde de la high-tech et au-delà. On peut y trouver son bonheur quasiment quels que soient ses centres d’intérêt comme la santé, la maison intelligente, l’automobile, les composants électroniques, les télécommunications ou le big data.
A vrai dire, il existe depuis longtemps, notamment dans l’industrie. Une machine à commande numérique dans une ligne de production est littéralement un objet connecté ! Les usines grouillent de capteurs en tout genre, surtout dans les unités de production automatisées.
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Après la vue d’ensemble et le thème de la santé, cette troisième partie de mon compte-rendu de LeWeb 2014 couvre le vaste domaine des objets connectés, pris d’abord sous un angle généraliste, notamment autour des wearables, puis avec les drones et enfin avec les objets connectés dans la création artistique, un angle original rarement traité dans les grands événements.
Le monde enchanté des objets connectés !
Dans un talk d’une heure, trois consultants commençaient par faire le marketing des startups en intégrant les objets connectés dans des modèles démontrant leur inévitabilité dans tous les pans de la vie. Cela commençait avec deux gars du Forrester.
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Après la première partie de mon compte-rendu du CEATEC dédié à quelques observations générales et un tour de l’actualité 4K et 8K, passons à la mobilité, y compris l’automobile et aux objets connectés et à leurs capteurs associés.
Le ron-ron de l’innovation dans la mobilité
Le chinois Huawei présentait ses smartphones et tablettes annoncés récemment et notamment au moment de l’IFA. Ils sont à l’image de l’état de l’art du marché, la différentiation entre les constructeurs étant de plus en plus ténue, ceux-ci utilisant à peu de choses près les mêmes composants et la même version d’Android, agrémentée ou pas d’applications spécifiques.
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Dans la prolongation de l’article précédent sur les innovations du présent et du futur évoquées pendant Leweb 2013, focalisons-nous sur l’homme augmenté, les objets connectés et l’impression 3D. Il y a avait sur ces sujets quelques présentations génériques et surtout, un tas de startups positionnées sur le secteur, et notamment pas mal de françaises avec Netatmo, Withings et Sense.
L’homme augmenté
C’est l’auteur Ramez Naam qui s’est le plus penché sur le sujet dans la conférence (vidéo). Sa présentation est à la fois fascinante et inquiétante. On n’est plus dans la catégorie des exosquelettes mais du cerveau augmenté ! Le gars est à la fois prospectiviste et auteur de science-fiction, autant dire que les deux se confondent parfois dans son propos ce qui permet d’en relativiser la portée.
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Il y avait comme chaque année plus d’une centaine d’intervenants en plénières à LeWeb. J’ai pu en écouter sur place une petite vingtaine d’entre eux ce qui est déjà pas mal compte-tenu de la diversité des choses que l’on pouvait faire sur place. Et le reste, en stream vidéo sur YouTube.
Le format de LeWeb reste très efficace dans sa forme : les interventions durent de 10 à 20 minutes grand maximum, la moyenne étant plutôt aux alentours de 12 minutes, comme dans les TEDx Paris. Les tables rondes duraient 20 minutes et quelques. Le rythme était donc très rapide. Dans certains cas, la salle pouvait poser des questions. Sinon, cela allait à un train d’enfer. C’est l’une des rares conférences où l’on ne risque pas de s’ennuyer ! LeWeb génère une fractale d’informations à creuser et Googleizer si le sujet vous intéresse. C’est l’équivalent de 5 à 8 TEDx à avaler d’un seul coup en trois jours, ou après en tirant parti des vidéos qui sont publiées très rapidement.
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Après avoir couvert les objets connectés, passons aux services et réseaux qui leurs sont dédiés ainsi qu’aux questions transversales sur leur usage. Il faut se rappeler en effet que tous les objets numériques rendent un service grâce à des logiciels, qu’il s’agisse d’un ordinateur portable, d’une tablette ou d’un thermostat. Les objets connectés sont pauvres en soi : ce sont souvent juste des capteurs. Ils ne peuvent rien sans réseaux pour les connecter et sans logiciels. Or ces logiciels tournent ailleurs : sur les smartphones et tablettes le plus souvent, et ils passent par le “cloud” qui stocke les données générées. Beaucoup de données !
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Je suis intervenu en ouverture de la Conférence Cybersécurité – IOT et Systèmes Embarqués organisée à Toulouse le 18 février 2016. Organisée par Captronic et la société de conseil G-Echo, cette conférence rassemblait une centaine de personnes au laboratoire du LAAS-CNRS de Toulouse et voyait intervenir des spécialistes des questions de sécurité. C’était une belle occasion de faire le point sur le sujet. Ce compte-rendu utilise des informations glanées dans les interventions de cette conférence, complétées de quelques recherches en ligne. La conférence était sponsorisée par AllianTech (outils de mesure et capteurs), Digital Security (services et conseil), HSC/Deloitte (la filiale de conseil en sécurité de Deloitte issue de l’acquisition de Hervé Schauer Consultants en 2014), ISIT (développement temps-réel) et NeoTech (services et conseils).
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J’ai eu l’occasion d’animer le 3 décembre 2013 une table ronde sur l’impact sociétal du numérique lors des Assises du Numérique 2013.
Celle-ci comprenait Philippe Portelli, le Directeur des Usages Numériques de l’Université de Strasbourg, spécialiste des méthodes et outils pédagogiques numériques, Isabelle Flory, Directrice Entreprise et Solution Europe de l’Ouest d’Intel et Benoit Thieulin, le fondateur de la Netscouade et aussi Président du Conseil National du Numérique.
Nous sommes près de deux mois plus tard et il me semble intéressant de revenir sur l’intervention de la quatrième des panélistes : Laurence Allard. C’est une sociologue de l’innovation, une sémiologue et ethnographe des usages des TIC, et elle s’intéresse aujourd’hui à l’anthropologie des puces, des capteurs, du tout connecté et du Big Data. Cela n’enlève rien à la qualité des autres intervenants !
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Alors, on reprend une année et cela recommence ? On aimerait bien entendu que cela soit différent. Débarrassés du corona virus, des semi-confinements, des restrictions de déplacements et de réunions, et un retour à une vie plus normale, modulo les habitudes prises côté télétravail et les impératifs d’écoresponsabilité.
Comme chaque année, je profite d’une période de calme pour partager avec vous quelques prévisions loufoques (ou pas) du moment afin de prendre un peu de recul sur ce traditionnel exercice de déconstruction que j’ai déjà eu maintes fois l’occasion de réaliser. Entre les prévisions évidentes (les entreprises vont déployer de l’IA et du cloud, il y aura encore plus de données à gérer, les spécialistes de la cybersécurité qui prévoient l’arrivée de nouvelles attaques encore plus dangereuses), les désirs pris pour des réalités (les NFT vont tout bouffer, le Web3 va remplacer le Web2, l’arrivée des robots humanoïdes intelligents ou que sais-je) et les prévisions statistiquement fausses (machin va racheter bidule). C’est aussi l’une des rares occasions où je me défoule sur des sujets qui m’ont agacé toute l’année mais sur lesquels je suis resté relativement silencieux.
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Nous voici à la fin de ce CES 2021 que l’on ne peut plus qualifier de “Las Vegas” puisqu’il avait lieu sur Internet, et plutôt aligné sur le fuseau horaire EST (New York / Washington).
Cette photographie de début d’année de l’état de l’offre technologique du moment ne pouvait pas s’analyser de la même manière que d’habitude. La découverte des nouveautés, qu’elles proviennent de grandes entreprises établies, de PME ou de startups, ne bénéficiait pas de la sérendipité de la visite d’un salon physique. La capacité des exposants à se faire connaître par leurs relations médias était encore plus déterminante que d’habitude pour sortir du lot. Cela semble avoir été préjudiciable aux startups qui ne bénéficiaient pas de l’appel d’air de la zone Eureka Park des éditions précédentes ou qui ne faisaient pas appel à des agences de relations publiques pour se faire connaître auprès des médias.
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En fin ou début de chaque année, je m’interroge habituellement de manière distanciée sur ces exercices, souvent vains, consistant à tenter de prédire ce qui va se passer dans les 12 mois qui viennent. Les prédictions ont été encore plus à côté de la plaque que d’habitude en 2020.
Rares sont ceux qui avaient imaginé comment le covid-19 allait bouleverser l’année, chambouler notre relation au temps, aux autres, à l’espace, au risque, à la mort, au délicat équilibre entre nos libertés personnelles et au bien commun. Une année pénible qui a aussi permis de se démener, d’aider à distance ses proches et amis et aussi resserrer des liens malgré les distances. On pense évidemment aussi au dévouement des professionnels de santé tout comme ceux qui ont assuré le fonctionnement des activités essentielles telles que le commerce alimentaire.
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Trois ans après le lancement de son GPU V100 de génération Volta qui est devenu un standard de l’équipement de data-centers pour alimenter nombre d’applications de deep learning et machine learning, Nvidia lançait enfin son successeur, le A100 Ampere, le 14 juin 2020. Cela faisait un bout de temps que je l’attendais.
J’anticipais ce lancement au printemps 2020 dans le dernier Rapport du CES 2020. Le voici donc enfin arrivé !
Comme j’aime bien dépiauter les processeurs extrêmes, celui-là est passé à la moulinette ! Cela vous changera des qubits de l’informatique quantique que j’ai l’habitude de couvrir depuis deux ans (mais nous y reviendrons, ne vous inquiétez pas…) ! Au passage, je tente de répondre dans cet article à quelques de questions de newbie que je me posais sur les calculs de matrices et d’expressions mathématiques à base de nombres flottants.
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En préparant le Rapport du CES 2020 et la conférence de restitution coorganisée le29 janvier 2020 par CapDigital, Systematic et Business France que j’animais, en compagnie de Fanny Bouton et Dimitri Carbonnelle (vidéos), j’avais décidé avec eux de m’intéresser au fact-checking scientifique de certains produits du CES 2020. Nous avions comme chaque année repéré quelques produits ésotériques aux promesses douteuses. Nous avons alors tenté d’exercer un regard scientifique sur nombre de ces produits bizarres.
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Voici mon quinzième et dernier Rapport du CES de Las Vegas, édition 2020.
Il se situe dans la lignée des précédents et consolide une année d’actualité technologique. Et pour cause puisque tout n’est pas annoncé au moment du CES. Ce grand salon permet de prendre une photo instantanée géante de l’industrie des technologies destinées au grand public. Je préfère analyser le film avec un séquencement bien connu dans l’innovation : de la recherche, de l’ingénierie, des composants électroniques et autres, des infrastructures (de télécommunications, routières, aéroportuaires, …) puis des produits et des solutions. On ne peut pas appréhender convenablement un produit isolé sans s’intéresser à son amont. L’exemple classique est celui des smartphones : leurs fonctionnalités d’aujourd’hui dépendent des avancées de l’année passée dans les processeurs, les écrans et les batteries.
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S’il y a bien des questions ou affirmations qui m’agacent, ce sont les sempiternelles « quelle était l’innovation la plus marquante au CES ? », « qu’est-ce qui t’a le plus marqué ?» et « il n’y a pas d’innovations de rupture cette année ». Lorsque l’on visite un salon de 4400 stands étalé sur une surface de 250 000 m2 couvrant des dizaines de catégories de produits différents, certains anciens, certains nouveaux, on a évidemment du mal à faire son choix. Celui-ci dépend de son regard, de ses centres d’intérêt et aussi de sa connaissance du marché préexistant. Trouver un produit marquant revient un peu à demander quelqu’un qui a vécu en hibernation pendant 20 ans, de l’emmener faire un tour dans un centre commercial en passant par un Auchan, une Fnac, un Darty, un Boulanger, un Leroy Merlin et une boutique Tesla, et de lui demander alors ce qui l’a surpris ou intéressé. Le CES, c’est un peu ça. C’est un concentré de technologies avec l’amont (les composants) et l’aval (les produits) dans presque tous les domaines : mobilité, automobile, ordinateurs personnels, objets connectés, jeux vidéo, etc. Ça parle santé, agriculture, maison, vélo, batteries, télécommunications, tout y passe.
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Je reprends ici une tradition lancée en 2008 consistant à compiler quelques prévisions diverses sur l’année qui démarre. Vous pouvez vérifier le sérieux tout comme le manque de sérieux de l’exercice dans les épisodes précédents pour 2019, 2018, 2017, 2016, 2015, 2014, 2013, 2012, 2011, 2010, 2009 et 2008.
Comme je le faisais remarquer en 2019, ces prévisions à 12 mois enfoncent généralement des portes bien ouvertes ou au contraire, sont totalement à côté de la plaque lorsqu’elles sont trop précises. Elles mettent aussi en exergue les biais et métiers de leurs auteurs. L’examen de mon post de 2019 est éloquent de ces points de vue-là et vous pouvez faire le point vous-mêmes en le parcourant. L’exercice des prévisions est à préférer sur un terme moyen de 3 à 10 ans pour intégrer la durée moyenne des cycles d’adoption des innovations. Au-delà, cela devient généralement de la science-fiction.
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Version rapide : non.
Version longue : quelques digressions dans ce qui suit qui font une compilation de l’actualité récente.
Depuis quelques mois sévit une petit musique récurrente et parfois redondante : l’IA n’existe pas (Luc Julia en février 2019), les startups de l’IA ne font pas d’IA (étude MMC Venture en mars 2019), l’IA cache un esclavagisme moderne de la labellisation des données (reportage de Cash Investigation en septembre 2019), l’IA ne fonctionne pas sans ceci ou cela (données et compétences), les projets d’IA n’aboutissent pas dans les entreprises, l’IA est une escroquerie et l’IA est surtout dangereuse, exemple en date, l’interdiction de la reconnaissance faciale dans certaines villes (à San Francisco en mai 2019 et à Portland en décembre 2019). On pourrait extrapoler tout cela en prévoyant que l’IA serait quasiment sur une pente glissante, avec largement de quoi entrer dans un troisième hiver de l’IA après ceux des années 1970 et des années 1990.
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La candidature de Cédric Villani à la Mairie de Paris relance un débat de société assez ancien et jamais conclu sur la place des scientifiques et des ingénieurs en politique. Elle est d’autant plus cruciale que la tendance dans les démocraties est au renforcement des populistes démagogiques et à une méfiance de plus en plus grande de la population vis à vis des sciences dits “officielles” mises dans le même sac que toutes les “élites dominantes”.
Cela se manifeste sous la forme de ces mouvements anti-vaccins, la croyance selon laquelle le nucléaire produit du CO2, la peur des OGM ou dans les mouvements ondophobiaques même lorsqu’il n’y a pas d’ondes électromagnétiques comme avec les compteurs Linky. Plus généralement, une large part de la population est vulnérable face à toutes sortes de fausses sciences ou charlataneries diverses, en particulier dans le domaine de la santé. Et ne parlons pas de l’astrologie qui sévit depuis des siècles !
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